SECTION 2
Un programme pour Montréal
A l'automne 1994, il était évident qu'aucun candidat
à la Mairie de Montréal n'allait apporter quelque proposition
que ce soit pour résoudre les problèmes de la ville. J'ai
décidé alors - comme je le disais à l'époque
- «d'offrir un programme sans candidat comme solution de rechange
à des candidats sans programmes».
Il en est résulté 18 propositions concrètes, une esquisse
de budget et un scénario de fonctionnement du conseil municipal,
le tout constituant un programme. Malheureusement, les medias, dans l'intention
avouée de restreindre la lutte aux 4 partis en lice à l'exclusion
des candidats indépendants, ont totalement occulté ce programme.
ll y avait à ce choix des medias une certaine ironie, puisque l'un
des éléments fondamentaux de ce programme était de
dénoncer les conséquences néfastes d'une structure
partisane au palier municipal. Compte tenu de ce qu'avait vécu Montréal
depuis la dernière élection on aurait pu espérer que
les medias auraient été, en 1998, plus ouverts à considérer
une alternative au système des «partis» qui ne sont
que des "machines à faire élire", sans programmes,
sans principes directeurs et sans cohésion.
Considérant que rien d'original n'avait été proposé
cette année là non plus, j'ai pensé mettre alors en
évidence sur ce site, sans RIEN EN MODIFIER, ce programme de 1994.
Bien sûr, ce programme devrait aujourd`hui, en 2002, être remis
à jour, ne serait-ce que pour changer les chiffres avancés
à l'époque. Mise à part la proposition de création
d'une entité métropolitaine - ce qui est enfin chose faite
- les autres éléments de ce programme demeurent étonnament
d'actualité. Serait-ce que nous ne nous sommes pas beaucoup déplacés
... ?
Mon but n'est évidemment plus de faire accepter ce programme; on
peut désormais faire bien mieux. Je voudrais simplement inviter
tout le monde à proposer des solutions aux problèmes de Montréal,
aux problèmes des villes en général.
On remarquera que certaines des propositions qui sont faites devraient,
si notre société fonctionnait à peu près correctement,
être réalisées par les gouvernements de Québec
ou d'Ottawa plutôt qu'au palier d'une ville. Je ne fais pas ici ces
propositions parce que je confond les responsabilités des divers
paliers de gouvernement, mais en application du principe que, quand le
conducteur s'endort, le passager le mieux placé pour ce faire a
le devoir de saisir le volant.
Pierre JC Allard
Acte de candidature
Manifeste pour une ville nouvelle
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