EN 10 MINUTES.
Le but d'une Nouvelle Société est de d'apporter à
l'individu la satisfaction de ses besoins objectifs, sans porter atteinte
à la liberté de chacun de chercher à satisfaire aussi
tous ceux de ses désirs qui ne s'opposent pas aux besoins et à
la liberté d'autrui. Sa mission est de mettre en place et de gérer
les structures qui permettront de protéger les sociétaires,
d'assurer la communication entre eux, de favoriser leur mieux-être,
leur enrichissement et leur épanouissement personnel selon les critères
qu'eux-mêmes auront choisis. Le gouvernement démocratiquement
choisi d'une Nouvelle Société ne prend que les décisions
qui doivent lier nécessairement tous les sociétaires pour
que ce but soit atteint et cette mission accomplie; pour tout ce qui n'est
pas ainsi essentiel, il laisse le pouvoir de décision.aux individus
et à des structures organisationnelles auxquelles ceux-ci adhèrent
librement.
Le pouvoir politique
La structure politique d'une Nouvelle Société est constitué
de quatre (4) éléments. 1. Un Chef de l'État élu
par scrutin universel uninominal a trois(3) tours qui, jusqu'à sa
mort ou sa retraite (75 ans), représente la légitimité.
2. Un Premier Ministre, chef d'un parti qui a présenté un
programme a la population et qui, élu pour 5 ans par scrutin universel
a deux (2) tours, détient tout le pouvoir exécutif avec pour
mandat impératif, sous peine de destitution, de réaliser ce
programme. 3. Une Assemblée législative dont le rôle
est de donner force de loi aux projets soumis par le Premier Ministre si
ces projets sont conformes à la lettre et à l'esprit de son
programme et qui a le pouvoir de le destituer s'ils ne le sont pas. Elle
est composée de députés indépendants, élu
chacun pour 5 ans par scrutin universel uninominal a deux (2) tours par
les électeurs d'une unité territoriale érigée
en circonscriptionh électorale. 4. Des Protecteurs (ombudsmans),
élus pour 10 ans par scrutin universel uninominal a trois(3) tours
, dont le rôle est de protéger les droits des individus dans
le cadre de leur relation avec l'État et l'administration. Par le
moyen d'un site Internet de l'État, les citoyens peuvent évaluer
en continu les activités de l'administration et les services offerts
par l'État, apporter des commentaires et des amendements aux projets
de lois proposés à l'Assemblée législative ou
même en proposer de nouveaux, initiant des référendums
sur toute question de leur choix. (Détails)
Les services
L'État n'est pas qu'un gouvernant, il est aussi un fournisseur
de services: administration, justice, éducation. culture, etc. L'État
d'une Nouvelle Société OFFRE des services, mais n'en exerce
jamais le monopole. Il doit offrir plus et mieux pour moins, ou se retirer.
Quand il est opportun, pour assurer la justice sociale, que la collectivité
assume le coût d'un service alors offert gratuitement à tous,
l'État adopte chaque fois que possible le principe de la capitation,
rémunérant un professionnel autonome agissant comme fournisseur
de services d'un montant mensuel fixe, établi au prorata du nombre
de ceux qui l'ont choisi comme fournisseur en s'inscrivant à son
registre. Le libre choix de la population devient ainsi le déterminateur
ultime de la rémunération des professionnels, ceux-ci n'étant
pas en concurrence au niveau du prix mais de la qualité du service
offert. (Détails)
L'administration
Dix (10) Ministères assurent l'exécution des tâches
qui incombent à l'État. Ressources Humaines, Santé
et Mieux-Être, Affaires Étrangère, Éducation
et Culture, Finances et fiscalité, Environnement et Ressources Naturelles,
Affaires Économiques, Justice et Ordre public, Relations avec les
Citoyens, Plan et Innovation. Ils sont chacun sous la direction d'un Ministre,
désigné par le Premier Ministre et révocable à
sa discrétion ou par ordre de l'Assemblée. L'immense majorité
des rapports de gestion avec l'État - émission depermis, formulaires,
paiements, etc - se font par le biais de l'Internet, sans préjudice
aux contrôles et vérifications faits pas les agents de l'État
qui ne doivent exiger qu'un minimum de temps et d'efforts du citoyen. Chaque
citoyen dispose des services gratuits d'un professionnel expert en relations
avec l'administration, payé par l'État par capitation. (Détails)
L'ordre public
L'ordre public est assuré par un Service de la Sécurité
publique (SSP) avec lequel la population est appelée à collaborer
par sa propre vigilance. Traité comme une pathologie, le crime de
violence mène à une surveillance constante qui, pour les récidivistes,
s'exerce en milieu éloigné et ne cesse que si la guérison
est indubitable. Pour les autres crimes, la prison au sens strict disparaît
.L'accent est mis sur l'indemnisation de la victime et la protection de
la société, les mesures correctionnelles consistant toujours
en paiement de dommages et d'une amende, parfois aussi de la mise sous curatelle
de ceux qui ont des dommages à acquitter et d'une surveillance à
domicile ou en centres de réhabilitation. (Détails)
La justice.
Dans une Nouvelle Société, la loi indique la voie à
la justice, elle ne la contraint jamais; la justice est toujours rendue
en équité. Chaque citoyen dispose des services gratuits d'un
conseiller juridique payé par l'État par capitation. Pour
tout ce qui concerne les obligations contractées entre personnes
disposant de leurs droits, le contrat est la loi des parties et les litiges
sont essentiellement réglés par arbitrage. En matière
de droits de la personne et du citoyen, lorsque des mineurs ou autres incapables
sont concernés, quand l'arbitrage est impossible ou en appel des
décisions arbitrales, un Tribunal Civil est compétent dont
les juges sont nommés par concours parmi les juristes issus d'une
École de Droit et Magistrature. Un Tribunal Constitutionnel décide
exclusivement des questions et conflits concernant la compétence,
les pouvoirs et les actes des élus et des corps politiques. Un Tribunal
Correctionnel décide en matières pénales. Les juges
des tribunaux constitutionnel et correctionnel ne sont PAS des juristes,
mais des citoyens élus par scrutin universel uninominal a trois(3)
tours par la population. Il existe une Cour d'Appel en matières civiles
et une autre en matières correctionnelles, dont les membres sont
respectivement désignés par leurs pairs des tribunaux de première
instance. Elus ou nommés, les juge siègent jusqu'à
leur mort ou leur retraite (75 ans).Un Élu à quelque poste
que ce soit ne peut être destitué que pour cause grave, sur
décision du tribunal confirmée par référendum
sur Internet.(Détails).
L'éducation
L'éducation a pour triple but de transmettre des valeurs, une
culture et une expertise qui en rend le possesseur apte a jouer un rôle
dans le processus de production de biens et services. Elle exige l'accès
à des éléments de connaissance dont l'intégralité
doit être disponible sut Internet en forme programmée et conforme
aux principes didactiques. Elle exige aussi, surtout au départ et
pour le volet de transmission des valeurs, le contact avec un "maître"
qui serve de modèle d'imitation et de guide dans l'univers de connaissances.
Elle exige aussi, surtout à la fin et pour l'apprentissage d'une
expertise utile, la présence d'un autre "maître¨ qui
facilite le passage de la théorie à la pratique. Une Nouvelle
Société met donc l'accent: a) sur la totale accessibilité
par Internet à un corpus complet des connaissances, et b) sur des
rapports interpersonnelsde longue durée entre élèves
et enseignant. Elle établit une maquette parfaitement modulaire des
programmes, confie sans restrictions toute pédagogie à l'enseignant
et réserve d'autre part à l'État seul le processus
d'examen et la diplômation. Chaque citoyen dispose, jusqu'à
17 ans, des services gratuits d'un éducateur professionnel payé
par capitation, .(Détails)
La culture
Nous définissons comme culturelles deux types de connaissances.
Celles qui servent à identifier un individu comme partie d'un groupe
- ethnie, religion, classe sociale, etc - et celles qui sont une fin en
soi, ne servant à rien d'autre qu'au plaisir qu'elles procurent.
Les premières sont discriminantes au sens strict, parfois discriminatoires.
Il appartient à chaque État de les définir selon ses
priorités et il n'y a rien d'objectif à en dire, si ce n'est
qu'elles seront encore là, qu'on le veuille ou non, même si
on instaure une Nouvelle Société où que ce soit. Les
deuxièmes devraient être disponibles sans que quelqu'effort
soit fait pour privilégier l'apprentissage de l'une plutôt
que de l'autre: à chacun de construire sa culture. Tout ce qui est
source de culture et donc de plaisir pour l'individu doit être encouragé
par l'État, dans le sens que souhaite la population et à la
hauteur des efforts que la population choisit démocratiquement d'y
affecter. L'État met donc en place une Bibliothèque virtuelle
vraiment universelle et des musées délocalisés qui
sont des lieux de mémoire. Il fournit des outils aux créateurs,
mais ne subventionne pas autrement la création, subventionnant seulement
sans préjugés la consommation culturelle. L'État n'a
pas a choisir pour l'individu la "culture pour le plaisir" à
laquelle ce dernier préfère avoir accès. (Détails)
La santé
Le rythme effréné des progrès en médecine
exige que l'on redéfinisse les rôles de l'omnipraticien et
des spécialistes. L'omnipraticien, ami, conseiller permanent du patient
et pensant prévention doit redevenir un "médecin de famille".
Tout le monde a le sien et il est payé par capitation. Il diagnostique,
mais surtout il rassure. Quand la prévalence de certaines maladies
le justifie, certains spécialistes doivent aussi avoir leur clientèle
propre, maintenir une relation permanente avec leurs patients et être
payés par capitation: cardiologues, oncologues, etc. D'autres spécialistes
- les chirurgiens, par exemple - doivent être payés à
l 'acte et devenir de plus en plus spécialisés. Dans tous
les cas, toutefois, il faut que le domaine d'apprentissage soit fragmenté,
restreint afin que la formation soit plus courte, les effectifs médicaux
plus nombreux et leur rémunération tolérable pour une
société dont la santé deviendra la première
priorité et qui devra tripler ou quadrupler le personnel de la santé.
Il faut aussi que des connaissances rudimentaires de médecine soient
diffusées pour que la population puisse s'auto diagnostiquer à
un premier niveau et qu' un programme sur Internet, vienne encadrer ce premier
palier de dépistage et de diagnostic. (Détails)
Les ressources humaines
Par delà les arguties économiques, la réalité
simple est que seul le travail crée la richesse. Une société
s'enrichit si sa population travaille et si les compétences qu'on
a fournies à celle-ci sont complémentaires, répondant
à une demande effective pour les biens et services qui constituent
la richesse.Aujourd'hui, de 20 à 25% des travailleurs des pays développés
ne travaillent plus et seule une petite minorité des populations
des pays pauvres contribue efficacement à la production globale.
Cette situation est la CAUSE PRINCIPALE de la misère et de l'instabilité
du monde actuel. Une Nouvelle Société mettra rapidement au
travail TOUTE la population active d'un pays développé, par
la promotion du travail autonome, l'identification correcte des travailleurs
et des emploi et des mécanismes modernes d'appariement. Le travail
salarié, partagé, servira comme base de revenu garanti et
substitut aux mesures d'aide aux sans emplois. Il faut le faire dans les
pays dits en "voie de développement", mais on mettra certainement
une génération et sans doute deux pour y parvenir. C'est quand
nous l'aurons fait. qu'existera vraiment une Nouvelle Société
globale (Détails)
Les finances et la fiscalité
L'argent est une façon commode de faire des échanges.
Tout prend donc une valeur monétaire symboliques qui en est le reflet
et c'est avec les reflets qu'on traite. "Spéculation" vient
du Latin "speculum", qui veut dire miroir. Le problème
est que, pour contenter tout le monde ou presque, le système économique
a mis en place un dispositif de miroirs grossissants qui nous projette une
richesse monétaire qui ne correspond plus a aucune réalité
et qui aggrave les problèmes sociaux, nationaux et internationaux.
En faisant une cure minceur de huit trillions 8 000 000 000 000 après
le 9/11, la bourse américaine a éviter d'éclater, mais
le problème n'est pas réglé. Il faut accepter une inflation
contrôlée qui joue un rôle fiscal et nous ramène
à la réalité. Il faut rendre effective, par une hausse
générale du prix du travail, la demande qui est saturée
pour tous les produit que peuvent aujourd'hui se procurer ceux qui ont les
moyens de le faire. Il ne faut plus imposer le revenu, mais le capital.
Il ne faut pas de taxes à la consommation, elles sont contre-productives.
Il faut étatiser, dans chaque pays qui en a la force, les banques
et le pouvoir de création de monnaie. L'Europe, surtout, doit reprendre
sur le système financier un contrôle politique qu'elle a abdiqué
en faveur d'une "Banque Centrale" qui est au service de ce système
financier. C'est un acte de foi de croire que ceux qui ont le pouvoir de
faire les changements nécessaires les feront avant que le système
ne leur explose au visage...ou qu'on les fera àprès l'explosion.
C'est sur ce point que se décidera si une Nouvelle Société
naîtra en douceur ou dans la violence. (Détails)
La production
Une Nouvelle Société est entrepreneuriale. Sauf dans quelques
secteurs clefs, l'État n'intervient pas comme procucteur, mais comme
régulateur du système de production, encourageant l'initiative
privée et ne la concurrençant - à armes égales
- que s'il faut la stimuler. L'État se substitue aux banques et assurances
et exploite les systèmes de communications et de production energétique.
Il ne le fait pas pour en tirer profit, mais pour en réduire à
peu ou a rien le coût pour les individus et à celui de ses
frais réels le coût aux producteurs. Téléphonie,
Internet, et Gratuit aussi le transport en commun en zones urbaines. L'infrastructure
de transport, multimodale et optimisée, obéit aux mêmes
règles. Côté information, l'État est présent
sur Internet et sur un (1) canal de télévision et de radio,
mais le reste du champ est tout entier laissé au secteur privé.
(Détails)
Les ressources naturelles
L'État planifie, informe, aide mais n'intervient au marché
de matières premières que que comme régulateur, achetant
en particulier dans le tiers monde la production alimentaire d'avance, à
un prix qui garantit la rémunération adéquate des facteurs,
mais la revendant au prix qui en optimise la consommation compte tenu du
niveau de vie de la population. Une consommation de base réaliste
de l'électricité, de l'eau et du gaz est gratuite pour les
ménages. Pour les industries, les tarifs de l'énergie sont
au coût de revient et, si l'une d'entre elles peut s'approvisionner
à meilleur prix, non seulement sera-t-elle encouragée à
le faire mais on lui achètera ses surplus et on adoptera ses méthodes
de production s'ils respectent l'environnement. (Détails)
L'environnement
Une Nouvelle Société met fin \ la boulimie de consommation.
Cela dit, étant humaniste, je ne suis pas de ceux qui pensent que,
compte tenu des dégâts qu'il cause, l'Homme devrait disparaître
pour le bien de Gaïa et de l'Univers et laisser la place aux fourmis
et autres espèces parcimonieuses. Les ressources naturelles doivent
être exploitées et l'environnement est seulement notre nid
qu'il faut garder coquet mais rendre confortable. Une Nouvelle Société
traite cette question comme une série de rapport coûts/bénéfices,
en diffuse largement les résultats et laisse démocratiquement
la population mettre la valeur nécessairement arbitraire qu'elle
veut sur les paramètres non quantifiables. Ensuite, on décide
sans hystérie de ce qu'il faut exploiter, de comment l'exploiter
et du moment pour le faire. OUI, il faudra passer un jour au solaire et
à l'éolien, mai remplacer totalement AUJOURD'HUI le pétrole
par l'énergie solaire ou éolienne, se serait augmenter les
coûts et, en bout de piste, c'est quelqu'un au niveau de subsistance
qui payerait la note. Il faut poursuivre la recherche d'une baisse des coûts
pour des énergies propres et, en attendant, imposer aux utilisateurs
les frais du nettoyage, sans oublier, toutefois, qu'une Nouvelle Société
qui n'est pas encore globale doit garder ses coûts de production au
niveau de ceux des économies néolibérales.(Détails)
Les relations interétatiques
Dans son esprit, une Nouvelle Société est globale. Elle
remplace par une confédération qui respecte la mosaïque
des cultures actuelles le gouvernement mondial de fait que nous avons présentement.
Le gouvernement mondial actuel est une dictature de banquiers, géré
pour ses aspects importants par le FMI et les banques centrales, les décisions
triviales comme la santé, l'éducation et le bien des gens
étant laissées à la discretion de satrapes locaux choisis
pour leur complaisance envers le système néolibéral.
Globale dans son esprit, une Nouvelle Société, en pratique,
s'imposera dans un pays d'abord, puis un autre, et un autre... Ces nouvelles
société locales, dans un monde encore majoritairement néolibéral,
gèreront leurs affaires étrangères comme les circonstances
le suggéreront, mais le modèle idéal est sans doute
celui d'un Ministère sesa Affaires Etrangeres à quatre (4)
directions, maniant comme un tout intégré les quatre missions
de celles-ci. 1. L'armée et la défense. 2. Le commerce extérieur.
3. les relations diplomatiques et consulaires traditionnelles. 4 La fonction
d'assistance financière et technique aux pays pauvres qu'on voudra
alors vraiment développer.
Les relations avec les citoyens
C'est en fait une structure de contrôle de la qualité des
services. Il faut que l'État d'une Nouvelle Société
maintienne un dialogue constant avec ses citoyens. Le médium privilégié
pour le faire est naturellement l'Internet. Il ne s'agit pas seulement de
gérer les processus électoraux, de répondre aux questions,
aux dénonciations et aux plaintes et d'y donner suite, il faut aussi
accorder attention aux projets de loi émanant des citoyen et parfois
aux procédures référendaires qui en découlent.
Il faut, surtout, que l'État administre un réseau complexe
de structures mises en place pour permettre le respect des dissidences et
assure au besoin le rôle d'un arbitre impartial entre ces structures.
Pour garantir que la vox populi n'est jamais étouffée, Une
Nouvelle Société prévoit aussi l'insertion, à
des points névralgiques de la structure administrative, de "Protecteurs"
élus, ombudsmans qui ne rendent de compte qu' à la population.
Dans une Nouvelle Société, au-delà de la démocratie,
il y a un vaste champ libertaire où l'individu est seul maître
mais ou il requiert néanmoins la protection de l'État pour
affirmer cette liberté. C'est une fonction vitale de l'État
de prêter l'oreille aux citoyens et de lui accorder cette protection..
(Détails)
Le Plan et l'innovation permanente.
Parce qu'elle choisit son gouvernement en fonction d'un programme, une
Nouvelle Société doit bien sûr suivre un plan. Ce qui
constitue son originalité, ce n'est pas ce plan, c'est sa volonté
d'en changer. Ce qui devrait, plus que toute autre chose, distinguer une
Nouvelle Société de la société actuelle et de
toutes celles qui l'ont précédée, c'est l'introduction
au centre même de ses activités de la notion de transitoire
et d'évolution ininterrompue. Une Nouvelle Société
doit avoir un préjugé favorable envers le changement. Au rythme
où nous voulons que le progrès nous entraîne, une société
doit se sentir essentiellement imparfaite et se remettre continuellement
en question. Au palier de ses techniques et de sa gestion, mais au palier
aussi de ses objectifs et de ses principes eux-mêmes. Il y a dans
la Nouvelle société que nous proposons non seulement des failles
évidentes qui sont là pour faire la part du feu et faciliter
une évolution sans violence, mais aussi des vices qui nous demeurent
totalement cachés et qui apparaîtront insupportables dans 10,
20 ou 50 ans. Il ne faudra pas que ces vices subsistent beaucoup plus de
temps qu'il n'en faudra pour les découvrir.
Il y a bien plus à une Nouvelle Société que ce
que nous venons d'en dire. Si vous êtes curieux, suivez les tours
guidés, bref ou long, ou choisissez simplement ceux qui vous semblent
intéressants parmi les centaines de texte inscrits à l'Index
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Pierre JC Allard
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