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Les Amis de
Némésis :
La Représentation Politique en faillite
Tract rédigé le 24
avril 2002 et diffusé depuis lors en réaction à la
situation électorale en France. Les commentaires bornés des enfants
sages qui défendent le système dominant, du type
« front anti-fasciste », ne prennent en rien la mesure de
ce qui s’est passé, et de ce qui va encore se passer. Le rejet de
l’aliénation politique par le système représentatif,
grâce auquel des appareils de pouvoir passent abusivement pour des
courants d’opinion, ne commence au contraire qu’à se
formuler.
(Mise en ligne : 28.04.2002)
Les Amis de
Némésis :
Offener Brief an Istvan Szabó / Open letter to
Istvan Szabó / Lettre ouverte à Istvan Szabó
Im Anschluss an den Film Taking sides – der Fall Furtwängler
bedarf es einer Aktualisierung der Verbindung zwischen Kunst und Politik
– daher dieser offene Brief an den Regisseur.
Further to the film Taking sides – the Furtwängler case,
this open letter to its Director tries to update the relations between art and
politics.
Suite au film Taking sides
– le cas Furtwängler, cette lettre ouverte vise à
actualiser la question des relations entre art et politique.
(Mise en ligne :
21.08.2002)
Les Amis de
Némésis :
Communiqué à propos de
René Riesel
Rédaction le 16
décembre 2002
(Mise en ligne :
18.12.2002)
Les Amis de
Némésis :
Du dîner de cendres aux braises de satin
(Sur les émeutes de novembre 2005 en France)
Rédaction le 13 novembre
2005
(Mise en ligne : 16.11.2005)
De ce texte plusieurs
traductions nous ont été communiquées :
Vom Mahl aus Schutt und Asche zur Satinglut
Il
s’agit d’une excellente traduction en langue allemande faite et
publiée par l’association Freundinnen
und Freunde der klassenlosen Gesellschaft (Amies et amis de la société sans classes), à
Berlin. Malgré son appréciable talent, le traducteur n’a pu
rendre notre allusion au célèbre livre de Giordano Bruno La Cena de le ceneri : le titre
allemand traditionnel de cet ouvrage, en effet, est Aschermittwochsmahl, le « repas du mercredi des
cendres », et ne permet pas d’être
détourné aussi facilement qu’en français. Rappelons
qu’en français, on rencontre le titre de Bruno sous des formes
multiples : La cène des
cendres, Le banquet des cendres, Le dîner des cendres, Le souper des cendres, Le dîner du
mercredi des cendres.
Nous
nous félicitons d’avoir trouvé un traducteur qui a compris
de lui-même l’analogie que nous avions en tête avec cet autre
« grand aryen blond » que fut le Dr. Goebbels (cf. note 3
du traducteur).
On
peut trouver cette traduction allemande (comme aussi celles de divers autres
textes français sur le même sujet des émeutes) sur le
site : http://www.klassenlos.tk.
Traduction mars 2006
From
Dinner of Cinders to Embers of Satin
Cette traduction américaine
(côte Ouest) d’août 2006 se trouve sur le site Internet http://situationist.gq.nu.
From
a Supper of Ashes to Embers of Satin
Cette traduction américaine
(côte Est) de juillet 2007 se trouve sur le site Internet Not bored
(http://www.notbored.org), avec de nombreuses
traductions de correspondances autour de Guy Debord.
Les Amis de
Némésis :
Le résultat du premier tour des
élections présidentielles en France, en avril 2007,
réservait quelques surprises sur lesquelles nous revenons ici, et sans flatter
ceux dont l’attitude d’électeur va hélas dans le sens
d’une consolidation du système dominant. Il nous paraît
toujours aussi important de lire la logique des élections sans se perdre
dans le faux choix entre gauche et droite.
(Mise en ligne : 02.05.07)
Günther Anders :
Thèses sur la théorie des besoins
suivies d’une
discussion entre Adorno, Anders, Brecht, Eisler, Horkheimer, Marcuse,
Reichenbach
Rédaction le 25
août 1942
Cette traduction de
l’allemand permet au lecteur français de prendre connaissance
d’une conférence prononcée par Anders à une
époque où sa critique portait sur la manipulation des
« besoins » par l’économie marchande, et ne
débouchait pas encore sur une ontologisation de la technique.
Simultanément, le lecteur constatera la supériorité du
point de vue d’Anders sur celui exprimé par l’Ecole de
Francfort sur le même sujet.
(Mise en ligne : 20.07.2003)
Günther
Anders :
Une interprétation de l’a posteriori
Il s’agit d’une
conférence faite par Anders à Francfort en 1930, partiellement
traduite en français par Emmanuel Lévinas et publiée par
la revue Recherches philosophiques dans son numéro IV, en 1934.
Ce texte, qui se situe sur le terrain encore abstraitement philosophique
d’une « anthropologie négative », nous
semble néanmoins utile pour que le lecteur puisse comprendre le cadre de
pensée à partir duquel Anders avait commencé sa
réflexion, et aussi pour mesurer en quoi, au-delà de ruptures
biographiques, ce commencement a pu déterminer la suite, c.a.d.
l’obsolescence de l’homme et la domination de la technique.
(Mise en ligne :
03.10.2005)
Günther
Anders :
Il s’agit de la seconde
moitié du texte de 1930, cette fois traduit, plutôt
médiocrement, par P.-A. Stéphanopoli et publié en
1936-1937 dans les Recherches philosophiques ; article qui selon
Anders aurait fortement inspiré Sartre pour le lancement de la mode
philosophique existentialiste.
(Mise en ligne :
03.10.2005)
Hannah Arendt :
La visite de Menahem Begin et les objectifs de son
mouvement politique
A propos des Conseils Ouvriers en Hongrie
De Hannah Arendt, le lecteur français
conserve l’impression d’une philosophe qui aurait consacré
sa „vie de penseur“ à des sujets philosophiques ou
politiques d’ordre général. La politique éditoriale
en France semble effectivement avoir respecté un principe constant dans
ce domaine : celui de laisser de côté les nombreux textes
consacrés par Arendt à des sujets d’actualité
précis, essais dans lesquels on pourrait pourtant voir mises à
l’épreuve les orientations générales de sa
réflexion théorique (comme aussi y découvrir les sources
contemporaines de cette même réflexion). Dans la modeste mesure de
nos moyens, nous publions deux textes contrevenant à cette image
réductrice. Ces deux textes s’inscrivent également en faux,
objectivement, contre toute tentation de classer Hannah Arendt parmi les
soutiens inconditionnels du sionisme, ou parmi les tenants unilatéraux
de la « démocratie » parlementaire. Même si
la position de Hannah Arendt à propos des Conseils ne mérite pas
d’être défendue telle quelle, même si elle
s’éloigne de la cohérence de son objet par une sorte
d’étrange rejet phobique de Marx, elle gagne évidemment
à être exposée dans ses fondements concrets, et des textes
comme ceux que nous publions permettront de mieux stimuler le débat que
la position d’Arendt contient ;
l’article consacré aux Conseils Ouvriers prend un relief
supplémentaire maintenant que du fait de la contraction de la
sphère productive dans le capitalisme contemporain, les Conseils,
s’ils veulent réapparaître, ne pourront plus se contenter
d’adhérer à la forme économique.
(Mise en ligne :
28.05.2005)
Lothaire
Balsarin :
Les Aventures de Dieu – Prologue
Les Aventures de Dieu – Première Partie
Les Aventures de Dieu
– Seconde Partie
Prenant la suite de Paul
Lafargue, auteur en 1887 de La religion
du capital, Lothaire Balsarin tente d’analyser, sous forme de notes
et d’aphorismes, les liens intimes qui se sont tissés depuis
toujours entre économie et religion, et qui redeviennent plus visibles
que jamais avec une époque où la valeur peut enfin s’exprimer
sans considération pour autre chose qu’elle. Le Prologue et la Première Partie
datent d’août 2006, d’autres publications suivront, à
un rythme indéterminé.
(Mise en ligne : 07.08.06)
Jean-Pierre
Baudet :
En écrivant et diffusant
en juin 1976, voilà plus d’un quart de siècle, une
brève analyse de l’engouement baba pour les diverses formes de
travail marginal (essentiellement sous forme d’un retour à la terre),
Jean-Pierre Baudet s’était inspiré à la fois du
rejet du travail exprimé par les situationnistes, et de l’analyse
du refoulement alors en vigueur dans les milieux lacaniens. En dépit du
caractère bizarrement syncrétique de son texte, son refus
immédiat de la manière dont l’économie cherchait
déjà, par un supplément d’idéologie, à
régner partout et sans cesse, et dont les milieux marginaux faisaient
office de secteurs-pilotes de l’expérimentation de l’aliénation,
reste foncièrement juste, et, surtout, se montre d’une actualité
inattendue face aux régressions naturalistes qui confondent de plus en
plus le capital avec la technique. En vue de cette republication, nous avons
demandé à l’auteur de commenter son ancien écrit, en
le situant à la
lumière d’évolutions récentes.
(Mise en ligne :
28.06.2002)
Jean-Pierre
Baudet :
Günther Anders – De l’anthropologie
négative à la philosophie de la technique I
Rédaction :
Septembre 2005
Cet article accompagne la
publication des deux traductions anciennes de Günther Anders, Une
interprétation de l’a posteriori et Pathologie de la
liberté, et tente de restituer selon quelle logique la pensée
d’Anders s’était développée entre ces premiers
textes et son œuvre principale, écrite vingt ans plus tard, L’obsolescence
de l’homme. Il devrait ainsi contribuer à une vision plus
réaliste de qui fut Anders, au-delà de portraits trop simplistes.
Cette première partie de l’article est essentiellement
consacrée aux sources naturalistes utilisées par Anders.
(Mise en ligne :
03.10.2005)
Tarik Ben Hallâj :
Adresse à mes sœurs et frères
algériens
Rédaction : 28
septembre 1997
Ce texte nous était
parvenu fin septembre 1997, tout fraîchement écrit. Il avait
été alors diffusé aux personnes et aux publications
suivantes, sans réaction particulière de leur part, du moins
à notre connaissance : Alexandre Adler ; Alternative
Libertaire ; Amicale des Algériens ; Amicale des
Algériens en Europe : Amnesty International ; Association
amicale des Algériens de Marseille ; les Associés
Autonomes ; Coup de soleil ; Echanges et Mouvement ;
Djamila El Idrissi ; El Lokal ; El Watan ; France
Algérie ; Hafsa Zinaï Kaoudie ; Jeune Afrique ;
Khalida Messaoudi ; Jean-François Kahn ;
L’Evénement du Jeudi ; La Tribune (Alger) ;
Latifa Ben Mansour ; Le Canard Enchaîné ; Le
Libertaire ; Le Matin ; Le Monde Diplomatique ;
Le Monde Libertaire ; Les Inrockuptibles ; Liberté (Alger) ;
Librairie du Boulevard (Genève) ; Librairie L’Odeur du
Temps ; Louisa Hanoune ; Marianne ; L’Achèvement ;
Pour ; Ramdane Hakem ; Madeleine
Rébérioux ; Revue Rive ; Salima Gehzali ;
Sid-Lakhdar Boumédienne, Libération ; Union
Régionale Rhône-Alpes de la Fédération Anarchiste.
En matière de réaction, nous n’avons en tout et pour tout
eu connaissance que de celle des Associés Autonomes, à Lyon, dans
leur publication. Que d’autres, dont la réaction nous aurait
échappé, corrigent notre ignorance s’ils le souhaitent.
Maintenant que l’article
de Yassir Benmiloud et Samy Mouhoubi dans Le Monde du 26 novembre 1999,
ainsi que les livres de Djallal Malti (La nouvelle guerre
d’Algérie, La Découverte, 1999), de Nesroulah Yous (Qui
a tué à Bentalha ?, La Découverte, 2000) et de
Habib Souaïdia (La sale guerre, La Découverte, 2001) sont
venus préciser pour le public français, avec suffisamment de
détails, ce que la population algérienne sait depuis longtemps,
et ce que l’article de Tarik Ben Hallâj exprimait dans les grandes
lignes en 1997 avec une pathétique vigueur, ceux qui se sont tus
pourront se demander jusqu'à quel degré ils se sont rendu
complices des massacres en Algérie. Car aucun de tous ceux qui savaient
et qui se taisaient ne pourront conclure, après un tardif
rattrapage : dixi, et salvavi animam meam.
Pourquoi donc
republier cet article de 1997, plus rhétorique et moins documenté
que les ouvrages ultérieurs que nous venons de citer ? Parce
qu’il fut tout simplement le premier à dire la
vérité ; et parce que contrairement aux ouvrages
cités, il entendait apporter sa contribution à un
développement révolutionnaire en Algérie, qui restait (et
qui reste de façon inchangée) le seul véritable remède
à la destruction de la société civile. La création
des milices pouvait-elle ou non être détournée au profit de
la population, comme le préconisait Tarik Ben Hallâj ? Le
fait est qu’en dépit d’un besoin clairement exprimé
et que rapporte à plusieurs moments le livre de Nesroulah Yous (p.
129-131, 146, 258-259), il n’en fut rien, l’armée parvenant
à conserver la mainmise sur des milices mercenarisées. Mais ceux
qui critiqueront cette « utopie » de Tarik Ben
Hallâj devront aussi se demander s’ils avaient à
l’époque une meilleure idée ; ou même
s’ils l’ont à présent.
Désormais,
l’Algérie doit être universellement reconnue comme le
laboratoire à grande échelle où s’applique la
stratégie de « contre-insurrection » que divers
services spéciaux avaient expérimentée dans plusieurs pays
européens, en décapitant des groupes terroristes, et en
plaçant à leur tête leurs propres infiltrés, mais
sans aller jusqu'à des massacres d’une telle ampleur, et
d’une telle barbarie. Les analyses effectuées jadis par Guy Debord
et par Gianfranco Sanguinetti trouvent là leur aboutissement le plus
conséquent, et il faut relever la terrible unité internationale
dans l’adoption de ces méthodes.
(Mise en ligne :
01.05.2001)
Tarik Ben Hallâj :
Remèdes au terrorisme islamique
(Comment
combattre et éliminer efficacement et durablement le terrorisme
islamique, en douze points)
Rédaction : 20
octobre 2001
Les attentats du 11 septembre
2001 contre le World Trade Center et contre le Pentagone ont été suivis
par une campagne militaire anglo-américaine lancée d’une
façon si mécanique que ce que l’on se plaît à
nous présenter comme de justes et appropriées
représailles, s’en prend davantage à un ennemi
désigné qu’à un ennemi identifié, et masque
probablement d’autres objectifs. Quoi qu’il en soit, cela relance
plus crûment que jamais la question des racines et des conditions
d’existence du terrorisme islamiste. Des voix se font certes entendre ici
et là, rappelant que les véritables causes de l’islamisme et
du terrorisme appellent d’autres solutions que des tapis de bombes, voire
que la version officielle des attentats légitimant les frappes en
Afghanistan comporte bon nombre de zones d’ombre. Tarik Ben Hallâj
a voulu dresser un catalogue très court, mais peut-être moins
incomplet qu’il n’y paraît, des mesures réellement
susceptibles d’éradiquer le terrorisme. Il s’avère
que la difficulté de ce problème, comme toujours, ne tient guère
à sa formulation théorique, mais uniquement au refus pratique de
toucher aux intérêts dominants, et à celui d’abolir
un status quo devenu presque partout intenable pour les populations arabes.
C’est pourtant ce qui devient dorénavant inévitable, si
l’on ne veut pas survivre encerclé et broyé par les
bellicistes des deux camps, champions de deux versions divergentes d’une
même aliénation.
(Mise en ligne :
21.10.2001)
Urbain Bizot :
Rédaction : 21
décembre 1987
Cet article, consacré par
Urbain Bizot au cinéaste indien Guru Dutt, fait le point sur un chef
d’œuvre méconnu de l’histoire du cinéma, Pyaasa
(« Assoiffé »). Le dégoût des temps
modernes s’exprime dans ce film avec une force très rare, et
s’oppose avec l’énergie du désespoir au pragmatisme
et au « bon sens » qui empoisonnent notre vie. Maintenant
que l’industrie du cinéma passe son temps à recomposer
toujours les mêmes ineptes recettes, la voix sincère et courageuse
de ce film nous parvient comme d’un autre monde.
(Mise en ligne : 01.05.2001)
Urbain Bizot:
April 5th, 2001: translation by Samuel Fever
Considering the fact that
most knowledge of Guru Dutt’s work is available in english-speaking
countries, we decided to publish the above-mentioned comments on Dutt’s
masterpiece, Pyaasa (« Thirsting »), written in
1987 by Urbain Bizot, in a (new) English translation. We do hope this will
bring some contrast to the totally void praises of which Guru Dutt is now
victim (see numerous websites dedicated to his memory). Maybe some day
Vijay’s meaningful story as a film will be better understood than
Vijay’s poems in the film
— but this is still to come.
(On line: 01.05.2001)
Urbain Bizot :
Rédaction : 12
janvier 1997
Bien que ne disposant sans doute
pas d’une longue pratique des textes alchimiques, Urbain Bizot nous
paraît avoir situé en quoi la pensée alchimique se
rapprochait d’une pensée dialectique, et en quoi elle s’en
distinguait irrémédiablement. A une époque où la
référence au « vivant » tient parfois lieu
d’opposition à une « rationalité » en
réalité devenue irrationnelle, il est bon de regarder
l’alchimie, certes non avec le mépris trop facile de la
« science », mais du moins avec la lucidité
critique de la pensée dialectique.
(Mise en ligne :
01.05.2001)
Urbain Bizot :
Rédaction : 28
février 2005
A l’heure où le
délire antisémite détourne de plus en plus efficacement un
légitime soutien à la population palestinienne, et où il
réussit à infecter des milieux de plus en plus larges, il
paraissait utile de revenir brièvement sur les raisons profondes de
l’extermination des Juifs par les nazis. Expliquer cette dernière,
c’est justement avoir compris qu’à rebours de tous les avis
sur le sujet, ce n’étaient pas les Juifs que les nazis voulaient
liquider spécifiquement, mais une catégorie plus large, qui ne
manque pas d’intéresser tout le monde encore aujourd’hui.
(Mise
en ligne : 01.03.2005)
Maximilien
Fabbri :
La technophobie, remède efficace contre
l’anticapitalisme - I
Rédaction : 1er
avril 2001
Les désastres
occasionnés par la technologie contemporaine ainsi que ceux, bien pires,
qu’elle nous promet provoquent, heureusement, des réactions de plus
en plus nombreuses. Mais ces réactions ne voient pas toujours plus loin
que la forme la plus manifeste de ce mal, dont elles organisent dès lors
une contestation outrancièrement braquée sur la partie visible du
phénomène, au détriment d’une analyse plus
cohérente des véritables causes. Avant de se livrer à une
lecture commentée de plusieurs critiques récentes de la
technologie (parmi lesquelles : Jean-Pierre Berlan, La guerre au
vivant ; Guy Bernelas/Michel Gomez, Une perspective
anti-industrielle ; Kirkpatrick Sale, There’s no place like
home ; John Zerzan, Futur primitif), Maximilien Fabbri
résume dans cette première partie de son étude
l’orientation générale de son point de vue par opposition
aux sottises universitaires du curé Ellul.
(Mise en ligne : 01.05.2001)
Grupo Surrealista de Madrid / Colectivo de Trabajadores
Culturales La Felguera (Madrid – Tenerife) / Oxigeno (Logroño) /
Las Malas Compañias de Durruti (Logroño - Zaragoza) / Fahrenheit
451 (Madrid)
Rédaction (en
espagnol) : 5 décembre 2005
Nous publions la traduction en
français, par Brice M., de l’article Los malos tiempos arderán – Consideraciones sobre los
recientes acontecimientos de Francia, y el brillante porvenir del que son
heraldos, publié sur de nombreux sites de langue espagnole, article
qui nous a paru un excellent commentaire des émeutes de novembre 2005
dans les banlieues françaises.
(Mise en ligne :
14.05.2006)
Louise Lalanne &
Meryem Bent Ali :
(Où
l’on vérifie à partir de quelques exemples historiques
d’une réalité incontestée que l’âge
d’or de la falsification est aussi la falsification de l’âge
d’or)
Rédaction : 19
décembre 2002
La lecture des polémiques
publiées par les Amis de Némésis relativement au courant
technophobe nous a valu cet article, qui vise à restituer dans leur
vérité les épisodes historiques qu’invoquent
fréquemment certains technophobes comme s’il s’agissait des
moments inauguraux de leur mouvement, de leurs ancêtres les plus
honorables et de leurs cautions les plus radicales. Or, Emile Pouget, le
luddisme, les anarchistes espagnols ou les propos tenus par Marx sur la commune
rurale en Russie sont ici passés en revue libérés de la
réduction intéressée à laquelle les soumettent les
néo-luddites contemporains, et on constatera que leur
réalité historique permet qu’en soient tirées des
conclusions sensiblement différentes.
(Mise en ligne :
28.12.2002)
MLG :
La maîtrise du climat comme perspective ou comme
fantasme
Rédaction : 10 mars
2002
Dans cet article, un de nos
correspondants recense l’état actuel des recherches portant sur le
projet H.A.A.R.P. mis en place par l’armée américaine
à Gakona, en Alaska. La détérioration du climat, généralement
attribuée à l’effet de serre et aux diverses formes de
saccage écologique, et donc assimilée à un effet induit et
involontaire, peut aussi être déterminée par une entreprise
consciente et délibérée, de nature scientifico-militaire.
Le silence entretenu sur le programme H.A.A.R.P., y compris dans les
publications critiques, contraste pour le moment encore avec l’inflation
médiatique qui, habituellement, sert à noyer le poisson : on
est encore dans le mensonge par omission, avant de passer au mensonge par asphyxie.
C’est donc l’instant où il est bon d’en parler.
(Mise en ligne :
28.06.2002)
MLG :
Intégration sociale et désintégration
mentale (Phénoménologie de l’informatique domestique)
Rédaction : Janvier
2007
L’informatique domestique
est un instrument remarquable pour produire des individus dont la
« sensibilité » se révèle
adéquate à l’hypnose marchande. La pseudo-vie qui s’y
déploie invite chacun à y participer en renonçant à
tout mouvement propre et en se conformant aux commandements du simulacre ;
et celui qui s’y plie n’en sort plus indemne : se conformer
à l’ordre informatique, tel qu’il est mis en place, ne
revient pas seulement à séjourner temporairement dans une prison,
mais à faire progresser en soi, durablement, cette
désintégration mentale dont on espère, lamentablement, une
meilleure intégration sociale. Comparé à cette
domestication massive et intensive, le Code de la Route n’était
encore qu’une aimable plaisanterie. Il reste que, compte tenu du
développement récent de l’informatique domestique, d’emblée
adéquat à la volonté du système, on parvient
difficilement à dissocier le moyen technique, et ses virtualités,
de l’idéologie qui préside à son usage actuel et qui
fait d’elle, comme l’illustre cet article, une véritable idéologie
matérialisée.
(Mise en ligne :
02.02.2007)
Emile Robin :
Rédaction : le 6
août 2006
Dans cet article, il est
tiré avantage de la publication des remarquables souvenirs
d’Antoine Gimenez, Les Fils de la
nuit, pour revenir brièvement sur le caractère unitaire et
synthétique de la représentation, dans des domaines aussi variés
que la politique, l’économie, la religion et le travail
intellectuel en général. Cette notion est rapprochée des
formes intelligibles de Platon de façon à éclairer le lien
historique entre la zone céleste de l’Etre et la division de la
société en classes.
(Mise en ligne : 06.08.06)
Thrasybule
d’Athènes :
Rédaction : 3
décembre 2000
Toute la bonne
conscience des penseurs et des acteurs médiatiques joue sans discontinuer
le joker de l’antiracisme pour établir qu’elle reste dans le
politiquement correct, qu’elle est « cool », et en
phase avec les rappeurs. En face d’elle, elle ne trouve que les sinistres
borborygmes racistes, qui la rendraient presque « sympathique ».
Mais il est temps de resituer la question du racisme sur un plan plus
approprié, comme dangereux miroir aux alouettes, et comme tentative
d’éloigner le public de questions authentiquement politiques. De
ce procédé, les nazis s’étaient déjà
efficacement servis pour éclipser toute lucidité, mais ce
piège ne doit plus se refermer sur nos contemporains.
(Mise en ligne : 01.05.2001)
Luc Vendramin :
Rédaction : 9
décembre 2002
Cette question, qu’il
serait regrettable d’abandonner aux psychologues, est celle du point
d’ancrage du sujet dans son environnement, c.a.d. dans l’histoire.
Aucune réflexion critique ne peut selon nous se permettre de faire
l’impasse sur ce sujet, qui est bien plutôt le creuset universel
d’une foule d’autres éléments ; et l’on
s’apercevra sans peine que bien des errances pratiques,
stratégiques et organisationnelles des mouvements sociaux furent
cautionnées par des faiblesses ou des aberrations théoriques sur
ce sujet ¾ pour ne pas dire qu’elles
furent réductibles à elles ; et, à l’inverse,
le projet révolutionnaire ne peut se couper de la prise en compte de la
vérité du désir, vérité non pas
irrationnelle ou arbitraire, mais politique et substantielle. Nous avons
demandé à Luc Vendramin d’esquisser très
brièvement quelle dialectique on peut relever entre besoin et
désir, et quelles implications en découlent sur le plan
d’un dépassement de la société marchande.
(Mise en ligne :
18.12.2002)
Luc Vendramin :
Verfasst am 9. Dezember 2002; im Februar 2003 übersetzt von
Jean-Pierre Baudet
Bedauerlich
wäre es, diese Frage den Psychologen zu überlassen, wo sie sich doch
mit der Verwurzelung des Subjekts in seiner Umwelt, d. h. in der Geschichte
befasst. Keine kritische Überlegung kann es sich im Grunde leisten ein
Thema zu umgehen, welches sich als das allgemeine Sammelbecken einer Unmenge
anderer Erscheinungen erweist; und mühelos lässt sich nachvollziehen,
dass manch praktische, strategische oder organisatorische Irrwege der
gesellschaftlichen Bewegungen sich durch theoretische Schwächen oder
Unsinnigkeiten zu diesem Thema rechtfertigen lieβen ¾ sollten sie nicht geradezu darauf reduzierbar gewesen
sein. Umgekehrt kann ein revolutionäres Projekt sich keinesfalls davon
abhalten lassen, die Wahrheit des Begehrens in sich aufzunehmen, eine Wahrheit
die weder irrational noch willkürlich ist, sondern politisch und
substantiell. Wir haben Luc Vendramin daher gebeten, die Dialektik zwischen
Bedürfnis und Begehren kurz zu skizzieren, sowie die Folgen die sich
daraus für eine Abschaffung der Warengesellschaft ergeben.
(On line: 18.02.2003)
:Liste des titres en
préparation
:Comptes-rendus de
publications