Alishan Karsan
Serpil Demir
R. Bagciyan
M. Tornêşeyali
İsmail Kiliç
Adil Duran
Seyit Olgun
M. Hayaloğlu

Forum

Action
Links
Arşiv
 
Land

THE TURKISH ARMY OFFICER AND GOVERNER ARE NOT ABOVE THE LAW


Dersim carte

LA CULTURE ZAZA MENACEE PAR DES BARRAGES

Auteur -  Quentin LE CLEAC'H Hérault du Jour t : 15. Mart 2005 20:32:41:


MONTPELLIER Actualité
Culture
LA CULTURE ZAZA MENACEE PAR DES BARRAGES
"Cet article a été publié lundi 19 juillet 2004 dans le quotidien Hérault du Jour"
Alishan, libraire à Figuerolles, craint une nouvelle attaque turque contre sa culture Zaza, originaire de la région de Dersim, à l'ouest du pays.

"Notre richesse culturelle" est le titre d'une nouvelle émission de la chaine turque TRT. Chaque jour de la semaine, pendant une heure, elle émet dans la langue d'une minorité, et ce depuis début juin. Un jour est consacré au kurde, un autre pour l'arabe, un bosnique, un cerkèze et le vendredi, zaza. Cette information, c'est Alishan, qui tient la librairie Scrupule, qui nous l'apprend.
Il y aurait de quoi se ravir de cette publicité nouvelle pour un peuple confondu
avec les Arméniens jusqu'en 1915 (date du génocide), puis confondu avec les Kurdes par les Turcs, qui le considère comme "un ennemi intérieur", lesquels ont écrasé les révoltes ayant éclaté en 1921, 1925, puis de 1938 jusqu'à la guerre. Un peuple dont l'histoire récente se réduit à un "trou noir" et à une large diaspora ne Europe.
Mais "quand tu écoutes, tu ne comprends rien", se désole Alishan, "il y a souvent des mélanges avec d'autres mots, turcs, arabes". Selon lui, "la télé turque ne connait pas les minorités. Pour elle, c'est une galère. Aucune structure officielle ne peut l'aider".
S'ajoutent à cela les autres langues qui n'ont pas été reconnues : laz, suryani, arménien, qui souhaitent leurs propres télévisions. "La fête des minorités comence !", lance, ironique, Alishan, qui prévoit les futurs poblèmes de dialectes" qui seront soulevés par la diffusion d'une version de langues qui changent d'un villa à l'autre du fait des traditions orales pour l'essentiel.
La langue Zaza correspond à la région de Dersim à l'est du pays. Celle-ci connait, selon Alishan "une renaissance culturelle depuis quelques années" qui incite les personnes à "apprendre dans leur langue maternelle".
Cette région montagneuse, reconnue parc naturel dans les années 70, également appelée "Suisse du Moyen Orient" a pendant longtemps servi de refuge à toutes sortes de fuyards.
Aujourd'hui, les Zazas sont partagés entre les musulmans et ceux qui sont restés fidèles à leur religion. Une religion pour le moins originale, envers laquelle les autres se sont toujours montrées "hostiles". Les "hommes et les femmes n'étaient pas séparés", explique Alishan, "ils croient en leur humanité".

Dersim a besoin d'aide
Ce peuple entretenait des bons rapports avec les autres et était accueillant, à la condition de ne pas se voir imposer un seul Dieu ou un seul Livre". "Une culture communautaire et égalitaire, intimement rattachée à la rivière sacrée Munzur".
Or la Turquie développe une politique visant à construire une dizaine de barrages le long de la rivère, ce qui, selon Alishan, est le signe d'une volonté de "supprimer la culture zaza et toutes ces croyances autour de la nature".
La rivière est en effet au centre des croyances du peuple zaza. "Munzur, c'est blanc come le lait, explique Alishan, c'est là où coule la vie. L'eau est comme le lait et le lait c'est la mère, c'est la vie". Pour comparer, c'est comme le Nil en Egypte ou le Gange en Inde".
"Les Kurdes ont le pétrôle. Nous avons l'eau et ça nous pose énormément de problèmes", résume Alishan. En signe de protestation ,le 5ème festival "Munzur et culture", à la fin du mois sera placé sous le slogan sigifiant approxivement "Munzur ne peut pas couler avce des barrages, elle veut couler vers la paix". D'autres part, des procès sont en cours pour empêcher le projet de se faire.
Selon Alishan, miliant communiste libertaire dans les années 80, qui a découvert, avec la guerre au Kurdistan; "les problèms d'ethnicité, Dersim n'a jamais développé d'identité nationale, au contraire des Turcs qui l'entretiennent depuis un siècle".
Pour lui, le combat à mener est difficile : "Dersim a besoin d'aide : sa population est dispersée, sa religion est cassée... Le seul espoir réside dans le soutien de la diaspora arménienne, plus organisée, car les deux peuples ont vécu ensemble des siècles et des siècles".
Afin de "sauver tout ce qui peut être sauvé" et que "les Zazas deviennent plus connus", Alishan insiste enfin sur l'importance des "personnes âgées gardiennes de la mémoire.
Quentin LE CLEAC'H

 

THIS IS AN IMPORTANT MESSAGE FOR EVERYONE INHABITING THIS EART.

In the east of Turkey, in the province Tunceli, the Turkish government wants to built 8 hydro-power dams on the river Munzur. According to scientists, the Munzur Canyon (50 square kilometres), came to being 38 million years ago, and it has a big variety of wild animals and flora fauna. 4500 different kinds of plants grow here, which are being threatened with extinction, and also it has 45 kinds of plants which grow only there and no where else in the world. Also, there are 14 kinds of animals and fish which only exist there.

 


Hosted by www.Geocities.ws

1