|
|
|
La Thérapie cellulaire De l’insuffisance cardiaque.
Son objectif: améliorer le fonctionnement d’un cœur lésé par un infarctus, par injection in situ de cellules capables de remplacer les cardiomyocytes morts. Une voie audacieuse de thérapie cellulaire par xénogreffe a été explorée chez l’animal par l’équipe du Pr. MENASCHE. Après avoir induit un infarctus expérimental chez 18 moutons, les chercheurs ont injecté chez 9 décès animaux, dans et au tour de la zone infarcie, 30 millions de cellules souches embryonnaires, de souris déjà engagées dans la différenciation cardiaque. Le groupe contrôle recevait des injections de milieu culture. Un mois après la greffe, chez les 9 moutons traités, les cellules souches embryonnaires se sont différenciées en cardiomyocytes fonctionnels en colonisant la cicatrice d’infarctus. La fraction d’éjection ventriculaire gauche a été améliorée de 6 ,6%en moyenne, contre une baisse de 9,9% dans le groupe contrôle mais le remodelage ventriculaire n’a pas été amélioré. (Lancet 2005 |
|
|
|
|
|
|
Des
cellules de la rétine contre parkinson
Les thérapies cellulaires expérimentées contre la maladie de parkinson visent à
remplacer le tissu cérébral dégénératif : en théorie, elles devraient retarder
l’évolution de la maladie. Après des débuts prometteurs, les greffes de tissu
fœtal se sont toute fois avérées décevantes (difficultés d’obtention des
cellules fœtales, considération éthique, lourdeur de la procédure…)
Les cellules rétiniennes semblent des candidates idéales pour la transplantation
dans parkinson : elles sont dopaminergiques ; situées dans la couche profonde de
la rétine, elles peuvent êtres prélevées sur des yeux de cadavre puis
congelées ; elles peuvent se multiplier in vitro, et leur survie est augmentée
lorsqu’elles sont transplantées avec un support en gélatine.
Dans une étude pilote ouverte, une équipe de Chicago a évalué l’intérêt de la
greffe de cellules rétiniennes chez 6 patients atteints de parkinson , chez
qui 350000 cellules rétiniennes ont été implantées en 5 trajectoires dans le
putamen post-commissural controlatéral ,du coté le plus affecté. Résultats,
après un suivi de 24 mois: le geste chirurgical a été bien toléré malgré
l’apparition d’un hématome asymptomatique et d’autres effets secondaires
(hallucinations, dyskinésie de milieu de dose, dépression). Les patients ont
vu une amélioration de leurs scores moteurs, de leur activité de la vie
quotidienne et de leur qualité de vie. Une étude contrôlée en double aveugle
contre placebo devrait être comprise. (Stover np et coll. Arch Neurol 2005). |
|
|
|
Maigrir, une arme contre le cancer….
Une étude de cohorte portant sur 66786 sujets des deux sexes, la Nortern Sweden Health and Disease Cohort, a mis en évidence le rapport entre l’obésité et l’augmentation du risque de cancer. Au cours du suivi, 2691 cancers ont été diagnostiqués. L’association entre l’indexe de masse corporelle (imc) et risque de cancer a montré que chez la femme, un imc sup. à 27,1kg /m²(quartile supérieur), était associé à un risque de développer un cancer estimé à 1,29(versus imc entre 18,5 et 22,2 quartile inférieur), et passe à 1,47 dans une analyse restreinte aux non fumeurs. Quand l’imc est sup. ou égal à 30kg/m², le risque de cancer est majoré de 36% (par rapport à un imc compris entre 18,5 et 25). Les cancers les plus étroitement corrélés à l’obésité concernent l’endomètre, l’ovaire et le colon. Chez l’homme, aucune relation significative n’a été mise en évidence cependant une analyse restreinte aux hommes obèses, avec un imc sup. ou égal à 30kg/m², mettrait en évidence une augmentation du risque de cancer du rein et du colon. Cette étude prospective souligne clairement l’association positive entre imc et risque de cancer, particulièrement chez la femme. En Suède, une extrapolation permet d’estimer que 7% des cancers féminins pourraient être évités chaque année par une normalisation de l’imc. (Lucanova A et coll. :int J Cancer 2005) |
|
|
|
Sérotonine et
dépression
Dans la dépression un
dysfonctionnement généralisé
des neurones
sérotoninérgiques serait en
jeu.
Une équipe internationale a
découvert une protéine qui
interagit très
spécifiquement avec le
récepteur 5-HT de la
sérotonine, impliqué
notamment dans la régulation
de l’humeur. Cette protéine
p 11(de la famille des
protéines S 100) transporte
le récepteur
5-HT à la surface
synaptique des neurones.
Des souris transgéniques
dépourvues de p 11
présentent un comportement
dépressif, alors que des
souris qui sur expriment
cette protéine ont un
comportement inverse
.l’expression de cette
protéine est accrue chez
l’animal par les
antidépresseurs et les
électrochocs, mais réduite
chez les modèles animaux de
dépression et
de
cortex de patient décédés.
Après dépression majeure, la
protéine p 11, en modulant
le nombre des récepteurs
5-HT,
semble jouer un rôle
important dans la
dépression, offrant une
nouvelle cible thérapeutique
potentielle (svenningson et
al. Science 2006).
|
accueil
|
vie de
fac
|
à propos de tazmart
|télécharger
|
Contacts |
|
|