GLOSSAIRE

Les oeufs fossiles de Dinosaures du Bassin d'Aix-en-Provence ( France )

 

 

INTRODUCTION

HISTORIQUE

CLASSIFICATION

CATALOGUE

LA FOSSILISATION DES OEUFS DE DINOSAURES

LA CONDUCTANCE DES COQUILLES D'OEUFS

LES NIDS DE DINOSAURES

L'ATTRIBUTION TAXONOMIQUE DES OEUFS

LA PATHOLOGIE DES OEUFS

LES OEUFS ET L'EXTINCTION DES DINOSAURES

LES GISEMENTS

LES AUTRES GISEMENTS EUROPEENS

BIBLIOGRAPHIE

GEOCHRONOLOGIE

GLOSSAIRE

FOSSILES ET FOSSILISATION GENERALITES

 

Megaoolithus , section radiale , lumière polarisée , spécimen en provenance des marnes rouges à Dinosaures de Châteauneuf-Le-Rouge ( Boucches-du-Rhône , France , Rognacien supérieur , Maastrichtien ) , photographie : Ph.Kerourio , reproduction interdite

 

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Vue Le Cengle et la montagne Sainte-Victoire auteur : Ph.Kerourio.jpg (80895 octets)

La partie occidentale du bassin d'Aix-en-Provence ( synclinal de l'Arc , Bouches-du-Rh�ne ). A l'horizon lointain et dans la partie sup�rieure gauche de l'image la montagne Sainte-Victoire ( plissement anticlinal ) dominant vers le sud l'escarpement du Cengle ( Eoc�ne continental ).Le plateau est couronn� d'une barre de calcaire lacustre blanc ( formation dite " Calcaire de Saint-Marc "  ). La partie du bassin visible au centre de la photographie est occup�e par des marnes rouges d'�ge Cr�tac� sup�rieur et Pal�oc�ne .

A / B / C / D / E / F / G / H / I / J / K / L / M / N / O / P / Q / R / S / T / U / V / W / X / Y / Z

-A

ABELISAURIDAE : Les Abelisauridae constituent une famille de Dinosaures th�ropodes largement r�partie sur les continents de l'ancien Gondwana ( Amerique du Sud , Madagascar , Inde et Europe ). Ce genre a �t� �tabli par Bonaparte et Novas en 1985 pour inclure un dinosaure du Cr�tac� sup�rieur de Patagonie Abelisaurus comahuensis. La liste des Abelisauridae s'est accrue rapidement : Carnotaurus sastrei ( Bonaparte et al. , 1990 ) , Xenotarsosaurus bonapartei ( Martinez et al. , 1986 ) , Indosaurus matleyi et Indosuchus raptorius ( Chatterjee , 1978 ; Bonaparte , 1991 ). Les calcaires fuv�liens ( Campanien ) du Beausset ( Var ) ont livr� quelques vestiges osseux d'un genre et d'une esp�ce nouvelle d'abelisauriade : Tarascosaurus salluvicus ( Buffetaut & Le Loeuff , 1991 ). Par ailleurs Les s�diments continentaux du Maastrichtien du bassin d'Aix-en-Provence ont livr� une partie du maxilaire d'un abelisauridae de grande taille ( Buffetaut , M�chin  & M�chin-Salessy , 1988 ). Il est probable qu'une partie des pi�ces osseuses anciennement attribu�es � Megalosaurus pannoniensis ( Lapparent , 1947 ) et provenant de divers gisements cr�tac�s du Midi de la France doit �tre attribu�e � ce genre nouveau .

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AMPELOSAURUS : du Grec " Ampelos " : le vignoble et " sauros " : le reptile . ( Ampelosaurus atacis ( de Atax : la rivi�re Aude ).Ce nom d�signe un Dinosaure sauropode de la famille des Titanosauridae dont les ossements ont �t� retrouv�s en grand nombre dans les marnes rouges du gisement de Bellevue ( Campagne-sur-Aude , Aude , France ) ( Maastrichtien inf�rieur ).Ce Dinosaure , tr�s voisin de Titanosaurus , et probablement apparent� � Hypselosaurus , avoisinait quinze m�tres de longueur totale .Comme beaucoup de Titanosauridae , A. Atacis semble avoir �t� recouvert d'une v�ritable armure osseuse form�e d'ost�odermes de 25 � 28 centim�tres de long ( Le Loeuff , 1995 ).

titanosauria silhouette.gif (1348 octets)

 

ANKYLOSAURE : Ce sont des Dinosaures thyr�ophores poss�dant une armure form�e de plaques osseuses ( ost�odermes ) couvrant le cr�ne , le dos , les flancs ainsi que la queue . Ils sont divis�s en deux familles : les Nodosauridae ( famille � laquelle appartient Struthiosaurus lugdunensis ) et les Ankylosauria . Ces derniers se signalent par une boule osseuse situ�e � l'extr�mit� de la queue et que l'animal devait utiliser comme une massue afin de se pr�munir contre les attaques des pr�dateurs .

AZOIQUE : Adjectif signifiant d�pourvu de fossiles.

-B

BASTUS : Le gisement de Bastus est localis� dans les argilites rouges de la formation Aren ( Maastrichtien sup�rieur , Cr�tac� sup�rieur ) de la province de L�rida ( Nord-est de l'Espagne ). Selon les �valuations de ses inventeurs ( Sanz et al. , 1995 ) le gisement fossilif�re repr�sente un volume global de 12000 m3 et contient un nombre consid�rable de fragments de coquilles d'œufs fossiles ( environ 0 , 5 % du volume total ). Le nompbre d'œufs de dinosoauriens d�pos�s dans ces niveaux est �valu� � environ 300 000. L'affleurement �tudi� a livr� 24 pontes , la plupart comprenant deux ou trois œufs ,avec un maximum de 7 .Cette extr�me densit� des pontes est consid�r�e comme un indice s�rieux en faveur d'une  fr�quentation cyclique des aires de ponte par les dinosaures.Un autre trait inhabituel du gisement est de correspondre � une plage marine , alors que la plupart de sites connus � l'heure actuelle se rattachent � des d�p�ts continentaux ( sols de plaines ou berges exond�es de grands fleuves ).

BEGUDE ( LA … ) : Lieu-dit �ponyme   situ� sur la commune de Fuveau , � 1 kilom�tre � l'ouest du village , entre ce dernier et la route nationale 96 ( c�te 301 ).Ce lieu inspira L.VILLOT ( 1883 ) pour d�signer des formations continentales et lacustres de la Provence occidentale sus-jacentes au niveaux fuv�liens. Cette s�rie s�dimentaire est bien visible le long de la route nationale 96, depuis l'embranchement de la D.45 vers Gr�asque jusqu'au niveau de la voie ferr�e Gardanne-Brignoles

BEGUDIEN : Cet �tage est l'�quivalent continental dans le Midi m�diterran�en fran�ais du Maastrichtien inf�rieur ( Cr�tac� sup�rieur ).Il est nomm� pour la premi�re fois par Villot en 1883, mais c'est Collot ( 1890 ) qui emploie le terme " d'assise de La B�gude " et en donne une coupe comment�e et illustr�e intitul�e : " Coupe des couches de La B�gude , pr�s de Fuveau , le long de la route de Sisteron � Toulon " ( 1890 , p.63 ).Le stratotype se situe le long de la route nationale 96 , non loin de Fuveau , entre l'embranchement de la D.45 vers Gr�asque et la voie ferr�e Gardanne- Brignoles .La coupe pr�sente une succession de calcaires et d'argilites correspondant � des d�p�ts fluviatiles et lacustres. Le B�gudien est limit� � sa base par le Fuv�lien ( �quivalent m�diterran�en et continental du Campanien ) et � son sommet par le Rognacien ( �quivalent r�gional du Maastrichtien sup�rieur � faci�s continental ).La limite entre les deux �tages est souvent peu apparente ce qui conduit � �voquer fr�quemment un �tage B�gudo-Rognacien. L'�ge est compris entre -70 et -65 millions d'ann�es .Les niveaux b�gudiens livrent fr�quemment des ossements et des œufs fossilis�s attribu�s � des dinosauriens.

 

RN96 stratotype Begudien auteur : Ph.Kerourio , reproduction interdite.jpg (122171 octets)

Affleurements marno-calcaires le long de la route nationale 96 � l'ouest de Fuveau . Cette s�rie s�dimentaire qui se d�veloppe sur quelques kilom�tres constitue le stratotype du B�gudien.

 

BRECHE : Le terme est issu de l'italien " breccia " = pierre cass�e . La br�che est une roche form�e pour 50 % au moins d'�lements anguleux  de diam�tre sup�rieur � 2 mm pris dans un ciment . La br�che est dite " monog�nique " si tous les �l�ments constitutifs sont de m�me nature et " polyg�nique " dans le cas contraire. Dans le bassin d'Aix-en-Provence les formations br�chiques caract�risent les niveaux terminaux du Cr�tac� ainsi que la base de l'Eoc�ne dans la partie septentrionale du secteur ( pi�mont de la Montagne Sainte-Victoire ).Ces br�ches sont dites " tectoniques " car elles sont le r�sultat de la fragmentation de roches sous l'effet d'une tectogen�se active , les d�bris ayant ciment�s sur place .Ces phases cycliques de r�activation tectonique sont probablement li�es � l'orogen�se alpine .Le ciment �tait issu de la pr�cipitation chimique des eaux circulant dans la zone broy�e.Connues sour l'appellation impropre de " marbre " , ces br�ches ont fait l'effet d'une exploitation intensive d�s le XVIIe si�cle et jusqu'au d�but du XXe si�cle.

-C

CHRONOSTRATIGRAPHIE : C'est l'�l�ment de la stratigraphie qui se rapporte � l'�ge des couches et � leur relation dans le temps.

CLASSIFICATION : En Zoologie c'est l'action d'ordonner les animaux en groupes , c'est-�-dire de les distribuer par cat�gories en fonction de leurs relations de parent� .

COUCHE MAMILLAIRE ( en anglais : " MAMILLARY-LAYER " ) : Elle constitue la partie inf�rieure de la partie calcifi�e de la coquille de l'œuf.Elle est compos�e par la juxtaposition de nombreuses petites structures coniques : les mamilles ( en anglais : " knob " ou " mamilla " ) qui ont une forme ovale ou circulaire en section radiale.Ces mamilles sont �troitement agglom�r�es , serr�es les unes contre les autres et dispos�es sur une seule couche.Le diam�tre de chaque mamille d�cro�t r�guli�rement vers la base .Cette derni�re se trouvant souvent incluse dans la partie sup�rieure de la membrane coquill�re.Des espaces interstitiels existent entre chaque mamille.Ils permettent la diffusion de l'air v�hicul� par les caneaux a�rif�res sus-jacents.Une mamille est un agr�gat de mati�re min�rale non cristallis�e .Un nucl�us de matrice organique est situ� � la base de la mamille.La forme, les dimensions et l'arrangement des mamilles peuvent varier consid�rablement d'une esp�ce animal � une autre.

COUCHE SPONGIEUSE ( en anglais : " SPONGY-LAYER " ) , c'est la couche calcifi�e qui se surimpose � la couche mamillaire. Elle constitue g�n�ralement la plus grande partie de la coquille. Contrairement � ce que pourrait laisser supposer son appellation , cette couche est tr�s compacte m�me si elle est travers�e par de nombreux canaux a�rif�res d�bouchant en pores � la surface externe. Ce n'est que lorsque la coquille subit une d�calcification � l'acide qu'elle rev�t un aspect spongieux. Elle peut affecter une structure columnaire ( juxtaposition selon des modes et des angles vari�s ) de colonnes prismatiques issus de la couche mamillaire

CRETACE : Du latin " creta " = craie   ( J. B Omalius d'Halloy , 1822 ).C'est la derni�re p�riode de l'�re Secondaire allant de - 137 � - 65 millions d'ann�es , au cours de laquelle le climat plan�taire particuli�rement chaud  permit le d�veloppement massif de plancton ( bancs de craie ) et aussi celui des grands reptiles aquatiques et terrestres.Cette p�riode est souvent divis�e en Cr�tac� inf�rieur et Cr�tac� sup�rieur , la limite se situant entre l'Albien et le C�nomanien .

-D

DROMAEOSAURUS : " Reptile agile " , du grec " dramaios " = agile � la course et " sauros " = reptile. Dromaesaurus est un petit Dinosaure coelurosaurien du Cr�tac� terminal. Son poids peut �tre estim� � une quarantaine de kilos pour une longueur totale d'environ 2m 50 � 3 m�tres.C'�tait un reptile bip�de carnivore munie de dents petites et tranchantes ainsi que d'une griffe recourb�e et ac�r�e � l'extr�mit� du doigt interne de chaque pied. Le cou de l'animal �tait plut�t long , mais �troit et puissant. Dromaeosaurus avait un cr�ne large contenant un cerveau assez volumineux ainsi que grandes cavit�s oculaires. Dromaeosaurus a �t� identifi� pour la premi�re fois dans le Cr�tac� sup�rieur de l'Am�rique du Nord ( Alberta , Canada ).Ce petit th�ropode est connu depuis peu en Provence par deux genres distincts . Le premier genre est repr�sent� par vert�bres et des os des membres d�couverts dans le gisement des Grands-Creux ( Bouches-du-Rh�ne ) et dans la r�gion de Fox-Amphoux ( Var) , ainsi que de nombreuses dents isol�es provenant du Rognacien inf�rieur des environs de Trets et de Vitrolles ( Bouches-du-Rh�ne ). Sur la base de ces vestiges E. Buffetaut et J. Le Loeuff ont �rig� un nouveau genre et une nouvelle esp�ce : Variraptor mechinorum ( " le voleur du Var " , " mechinorum " en hommage � P. et A. M�chin inventeurs d'une grande partie du mat�riel osseux connu � l'heure actuelle. Plus r�cemment ( 2000 ) Ronan et Taquet ont d�crit un nouveau genre de Dromaesauridae d'apr�s l'�tude de plusieurs pi�ces osseuses ( phalanges ungu�ales , m�tatarse , dents et ulna ) d�couvertes dans les s�diments b�gudiens du gisement de La Boucharde ( Sud-est de Trets ( Bouches-du-Rh�ne ) . Ces m�mes auteurs consid�rent Variraptor mechinorum comme nomen dubium .

Classification : Coelurosauria , Theropoda , Saurischia

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-E

EOCENE : Division de l'�re Tertiaire . L'�tymologie de ce mot vient de " Eos " = aurore et " Kainos " = r�cent .

ERE ( ou ERATHEME ) , du grec : " era " et " them " , l'ensemble signifiant " les d�p�ts d'une �re " ) : c'est la plus grande unit� conventionnelle admise dans la hi�rarchie chronostratigraphique . Les noms des �res ont �t� choisis afin de refl�ter les changements majeurs survenus dans l'�volution de la vie terrestre : le Pal�ozooique ( " vie ancienne " ) , le M�sozoique ( " vie interm�diaire " ) , le C�nozoique ( " vie r�cente " ).

ETAGE : C'est une unit� chronostratigraphique (   cf . Chronostratigraphie  ) .C'est un intervalle relativement mineur et bref du temps g�ologique ( de 3 � 10 millions d'ann�es ). Leur �paisseur dans les coches de r�f�rence peut varier de quelques m�tres � plusieurs milliers de m�tres. Beaucoup d'�tages sont dot�s de noms tir�s de la g�ographie locale et faisant r�f�rence � un lieu existant � proximit� de la coupe type ou de la r�gion-type.

-F

FACIES : Caract�risation d'un terrain soit par la nature de la roche qui le compose ( faci�s lithologique ) , soit par les fossiles qu'il contient ( faci�s pal�ontologique ).La d�termination du faci�s sert � retrouver les conditions de formation de la roche et les caract�res du milieu correspondant : temp�ratures , profondeur des eaux , position de l'aire de s�dimentation ( lac , littoral , … ) , conditions physico-chimiques de la s�dimentation ( salinit� , courants , … ) , composition de la communaut� biologique dans le milieu de s�dimentation , physiographie des paysages environnants ( d�tritiques , ioniques , … ), et des apports biologiques ( communaut�s ext�rieures au milieu du d�p�t ).

FOSSILE CARACTERISTIQUE ( ou FOSSILE MARQUEUR ou FOSSILE STRATIGRAPHIQUE ) : C'est un fossile appartenant � une certaine esp�ce  ne se rencontrant que dans des niveaux bien d�termin�s  et donc caract�ristique de l'�poque � laquelle s'est d�pos� le s�diment formant le niveau en question. Par ailleurs un fossile caract�ristique doit avoir v�cu durant un temps limit� et se caract�riser par une vaste r�partition g�ographique . D�couvrir des fossiles caract�ristiques dans des niveaux  g�ographiquement tr�s �loign�s   constituera la preuve que leur d�p�t a eu lieu au m�me moment et que leur anciennet� est identique .

FUVEAU : localit� �ponyme situ�e dans le d�partement des Bouches-du-Rh�ne � une quinzaine de kilom�tres au sud d'Aix-en-Provence. Le nom du village a inspir� le g�ologue Ph. Matheron dans le choix de l'appellation de son �tage " Fuv�lien " en mars 1878.Les affleurements attribu�s � cet �tage sont particuli�rement bien repr�sent�s et bien visibles dans les parages de Fuveau o� ils forment une aur�ole au nord du massif du Regaignas ( partie m�ridionale du bassin d'Aix-en-Provence).La coupe type du Fuv�lien donn�e en 1890 par L.Collot se situe sur la R.N 96 entre le nord-est de La Pomme et le Jas de Bassas ( carrefour avec la D.45 vers Gr�asque )

-G

GARGANTUAVIS : de " Gargantua "  : le g�ant du folklore fran�ais rendu c�l�bre par les �crits de Rabelais et "  avis "  = du latin signifiant oiseau. Ce terme d�signe un grand oiseau apt�re contemporain des derniers Dinosaures proven�aux et d�crit par Buffetaut et Le Loeuff en 1998. Le nom sp�cifique " Gargantuavis philoinos " = " qui aime le vin " , car le site de d�couverte des restes osseux de cet oiseau est implant� au milieu de vignes .Cet animal est connu � l'heure actuelle par un synsacrum , un ilion partiel et un f�mur droit .Ces trois pi�ces proviennent du gisement de Bellevue � Campagne-sur-Aude ( Aude ) o� elles ont �t� retrouv�es dans des formations continentales ( d�p�ts fluviatiles ) associ�es � des restes de sauropodes titanosaurid�s et � ceux de l'ornithopode Rhadodon.Le gisement de Fox-Amphoux ( Var ) a aussi livr� un synsacrum pouvant �tre rattach� � cette esp�ce .Sur la base de l'�tude des ossements Gargantuavis est consid�r� comme un grand oiseau apt�re d'un poids estim� � environ 140 kilos , soit l'�quivalent d'une poids d'une autruche adulte moderne. Il ressemble par certains traits � Patagopt�ryx du Cr�tac� sup�rieur d'Argentine ou de grands oiseaux apt�res plus r�cents ( Eoc�ne )comme Diatryma .La d�couverte de cet animal relance le probl�me ( et la contreverse ) de l'attribution taxonomique des œufs fossiles trouv�s en grand nombre dans les niveaux contemporains de Gargantuavis. Il n'est pas exclu que certains de ces œufs aient �t� d�pos�s par ces grands oiseaux apt�res .

Classification : Ornithothoraces , Aves

GRES : du fran�ais " griot " = gravier . Le gr�s est une roche s�dimentaire d�trique terrig�ne compos�e � 85 % au moins de grains de quartz plus ou moins arrondis  de 1/16 de mm � 2 mm. Dans le bassin d'Aix-en-Provence , et surtout dans les niveaux b�gudo-rognaciens de sa partie orientale , les gr�s � ciment siliceux  ( 98 � 99 % de SIO2 ) plus ou moins durs sont tr�s fr�quents. Leur configuration ( en lentilles ) et leur localisation  ( interstratification dans des pal�osols lat�ritiques ) permettent de les interpr�ter comme des pal�ochenaux creus�s par les cours divagants de rivi�res et de fleuves � faible comp�tence .Ils contiennent fr�quemment des ossements  de dinosauriens   .Ces derniers sont fr�quemment isol�s et incomplets , plus rarement group�s et intacts , et tr�s rarement en connexion anatomique.Cette derni�re particularit� laisse supposer un transport des pi�ces osseuses assez long ayant entrain� une dislocation des squelettes avant leur �chouage dans le bras mort d'un cours d'eau.

-H

HYPSELOSAURUS : " Saurien haut " du grec Hypselos = haut et sauros = saurien en r�f�rence � sa grande taille . C'est Matheron qui �rigea Hypselosaurus priscus au rang d'esp�ce nouvelle sur la base de quelques ossements r�colt�s dans le Maastrichtien sup�rieur des environs de Rognac ( Bouches-du-Rh�ne , France ) ( Matheron , 1869 ) .Le mat�riel type consiste en trois vert�bres caudales, une fibula et les fragments d'un f�mur et d'un tibia.Depuis des pi�ces nouvelles ont �t� r�colt�s en divers gisements du Cr�tac� sup�rieur proven�al ( Saint -Est�ve -Janson ( Bouches-du-Rh�ne ) , Pourcieux et Fox-Amphoux ( Var ).Ces d�couvertes n'ont encore fait l'objet d'aucune description d�taill�e.Hypselosaurus priscus est un petit sauropode du Cr�tac� terminal europ�en .Il est tr�s semblable � Titanosaurus.Sa longueur totale est estim�e � 10,5 m�tres pour un poids de l'ordre de 10 tonnes .Il ne peut cependant �tre d�fini de mani�re plus claire � partir des quelques restes osseux d�crits par Matheron. Certains chercheurs contemporains s'accordent � consid�rer le nom d'  " Hypselosaurus " comme douteux et non utilisable ( nomen dubium ).

Classification : Sauropoda , Sauropodomorpha , Saurischia

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-L

LIGNITE : roche s�dimentaire stratifi�e servant de combustible, le lignite est une variet� de charbon contenant  de 70 � 75 % de carbone ( contre 85 % pour la houille ) et parfois des d�bris ligneux bien reconnaissables d'o� son nom. Dans le bassin d'Aix-en-Provence les lignites fuv�liens ( Campanien ) de Gardanne-Fuveau sont exploit�s depuis longtemps. Cette " houille " a une teneur �lev�e en mati�res volatiles ( 35 � 47 % ) , en soufre ( 30 � 10 % ) et un pouvoir calorifique pouvant atteindre 6500 calories. Les couches de lignite sont incluses dans un complexe marno-calcaire d'une puissance pouvant atteindre 300 m�tres dan sla r�gion de Gardanne. La malacofaune associ�e est riche , elle comprend : Campylostylus galloprovincialis , Melania praelonga , Viviparus bosqui , Cyclotus heberti , Corbicula cuneata , C. concinna , Unio galloprovincialis .On y trouve aussi des v�g�taux   aquatiques ( Nelumbium , Pistia ) et plus rarement des esp�ces terrestres ( Flabellaria , Sequoia ) ainsi que des foug�res . Les vert�br�s aquatiques y sont fr�quents ( ch�loniens et cocodiliens ).

LOCALITE -TYPE : La localit� type d'une unit� stratigraphique ou d'une limite stratigraphique est l'emplacement g�ographique o� est situ� le stratotype c'est � dire la localit� o� l'entit� en question a �t� d�finie et nomm�e.

-M

MAMILLARY-LAYER : cf. - COUCHE-MAMILLAIRE

MARNE : C'est une roche s�dimentaire constitu�e d'un m�lange de calcaire et d'argile  ( pour 30 � 65 % ). Les marnes sont moins compactes que les calcaires et moins plastiques que les argiles.Elles sont � grains et ont souvent un aspect terreux. Elles forment l'essentiel des sols rouges  ( color�s par des oxydes ferriques ) qui caract�risent le Cr�tac� sup�rieur et l'Eoc�ne du bassin d'Aix-en-Provence et des r�gions limitrophes.La pr�sence des oxydes de fer est li�e � l'�rosion des  roches environnantes.Ces marnes correspondent � des �panchements de limons ( terre ou sable fin ) qui se d�posaient dans le synclinal de l'Arc � l'occasion des crues p�riodiques des grands fleuves qui traversaient alors cette r�gion .Dans le bassin d'Aix-en-Provence , les oeufs fossiles sont pour l'essentiel localis�s dans les niveaux marneux rouges .

-O

ŒUF : L'œuf reptilien et avien peut �tre consid�r� comme l'une des cellules reproductives les plus complexes et les plus hautement diff�renci�es .Cet organisme se traduit par une interd�pendance extr�me entre structure et fonction. Au plus profond de l' int�rieur de l'œuf la cellule vivante est enferm�e dans une petite surface , le blastoderme , ce dernier �tant en contact �troit avec le jaune et son �norme potentiel nutritif. Entourant ces �l�ments essentiels se trouve l'albumen une enveloppe semi-solide � texture �lastique qui prot�ge des chocs ext�rieurs et fait aussi fonction d'isolant. Ensemble le jaune et l'albumen fournissent les mat�riaux n�cessaires au maintien en vie de l'embryon sur une p�riode plus ou moins longue. La coquille calcifi�e forme le dernier de ces boucliers protecteurs tout en remplissant une fonction majeure dans le maintien des �changes gazeux respiratoires n�cessaires � la survie et au d�veloppement du jeune.

 

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-P

PORE : C'est une ouverture ovale ou circulaire dispos�e � la surface externe de la coquille et constituant le point d'aboutissement d'un canal a�rif�re .Les pores sont tr�s nombreux � la surface d'une coquille d'œuf. Ils sont souvent distribu�s de mani�re in�gale � la surface de la coquille. Leur densit� est souvent plus forte dans la r�gion �quatoriale qu'aux r�gions polaires. Le canal a�rif�re rev�t aussi une morphologie tr�s variable suivant les esp�ces . Il peut �tre simple ( non branchu ) ou caract�ris� par un diam�tre variable et par des ramifications complexes ( branchu ).

POUDINGUE : Ce terme est issu de l'anglais : " pudding "  = g�teau traditionnel. Le poudingue est une roche d�tritique frm�e pour 50 % au moins d'�l�ments arrondis  ( galets ) de diam�tre sup�rieur � 2 mm et li�s par un ciment. L'arrondi de sgalets est du � une usure m�canique ( transport fluviatile assez long , agitation par les vagues et les courants , ... ). Dans le bassin d'Aix-en-Provence , les niveaux terminaux du Cr�tac�  contiennent une puissnate formation conglom�ratique dite " Poudingue de La Galante " qui est souvent consid�r�e comme appartenant aux niveaux de transition Cr�tac� -Tertiaire .

-R

RHABDODON : " Dent cannel�e " du grec " rhabdos "  = cannelure + " odon "  = dent en r�f�rence � la forme particuli�re de ses dents .Ce nom d�signe un Ornithopode du Cr�tac� sup�rieur europ�en .Rhabdodon a d'abord �t� rattach� � la famille des Iguanodontidae en raison de certaines ressemblances avec Camptosaurus. Deux esp�ces sont attest�es dans le Cr�tac� sup�rieur du Midi m�diterran�en : Rhadodon priscus et R. septimanicus .On estime � 5 m�tres la longueur totale de ce reptile bip�de herbivore. La d�couverte d'un squelette presque complet dans le Cr�tac� terminal des environs de Vitrolles ( Bouches-du-Rh�ne , France ( Garcia et al., 1999 )  ) montrent l'existence de caract�res anatomiques rapprochant Rhadodon des Iguanodontia , ainsi que de l'Ornithopode Tenontosaurus tilleti du Cr�tac� inf�rieur d'Am�rique du Nord.

Classification : Iguanodontidae , Ornithopoda , Ornithischia

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ROGNAC : Localit� �ponyme situ�e dans le d�partement des Bouches-du-Rh�ne , sur les rives orientales de l'Etang-de-Berre et � une vingtaine de kilom�tres � l'ouest d'Aix-en-Provence .Le terme fut cr�� par L.Villot ( 1883 ) en r�f�rence � ce lieu pour d�signer une succession s�dimentaire form�e de calcaires , de marnes et de gr�s succ�dant au B�gudien .Villot n'a donn� aucune r�f�rence sur la localisation pr�cise de la coupe type.Les �tudes r�centes ( Babinot & Durand , 1980, p. 186-187 ) font r�f�rence � des coupes situ�es � l'est et au sud-ouest de Vitrolles ( localit� limitrophe de Rognac ).

ROGNACIEN : Le terme d�signe un �tage correspondant au Maastrichtien continental ( entre - 70 et - 65 millions d'ann�es ).Cet �tage est tr�s utilis� dans le Midi m�diterran�en fran�ais ( Provence et Languedoc ), mais aussi en Aquitaine m�ridionale , dans le Nord -Est de l'Espagne et au Pays Basque espagnol . Le terme a �t� utilis� pour la premi�re fois Villot ( 1883 ) pour d�signer des s�diments continentaux du bassin de Fuveau dans les Bouches-du-Rh�ne. La description lithologique de cet �tage est due � Collot ( 1890 ) sur la base d'observations r�alis�es dans la r�gion de Rognac et Velaux , sur les rives orientales de l'Etang de Berre ( Bouches-du-Rh�ne ).Les d�p�ts s�dimentaires sont essentiellement d'argilites et de calcaires correspondant � des d�p�ts d'origine fluviatile ou lacustre. Le Rognacien est encadr� par le B�gudien , � sa base , et le Vitrollien ( calcaire de Vitrolles dans le bassin d'Aix ) qui appartient probablement au Pal�oc�ne ( Tertiaire ).La limite sup�rieure de cet �tage demeure mal d�finie. Elle semblerait se situer, sur la base de donn�es pal�ontologiques , entre la formation conglom�ratique dite " Poudingue de la Galante " et le Calcaire de Vitrolles . L'ensemble de l'�tage Rognacien est riche en ossements et surtout en œufs attribu�s � des dinosauriens.

 

Stratotype Rognacien de Rognac auteur : Ph.Kerourio , reproduction interdite.jpg (98834 octets)

Le Rognacien dans son stratotype ( lieu-dit Le Fouquet , bordure de la route d�partementale 55f , commune de Vitrolles , Bouches-du-Rh�ne ) .C'est sur la base d'observations r�alis�es dans la r�gion de Rognac ( Bouches-du-Rh�ne ) que   Collot ( 1890 ) r�digea la premi�re description lithologique de l'�tage Rognacien , consid�r� aujourd'hui comme l'�quivalent continental et local du Maastrichtien sup�rieur ( Cr�tac� sup�rieur ). L'entablement visible en arri�re-plan est frm� par le Calcaire dit de Rognac . Les niveaux sous-jacents ( zone bois�e de la partie m�diane de la photographie ) sont constitu�es d'une succession d'argiles et de gr�s rouges riches en oeufs et ossements de dinosauriens .

-S

SOUS-ETAGE : C'est une subdivision de l'�tage.

SPONGY-LAYER : cf. - COUCHE-SPONGIEUSE

STRATIGRAPHIE : C'est la science des strates .Elle repose sur trois principes fondamentaux : - le principe de l'horizontalit� ( g�om�trie originelle ) : les couches se d�posent et restent horizontales sauf exceptions dues � des turbulences du milieu ou interventions de type biologique ( d�p�ts sur la plage avec des vagues , d�p�ts dans le lit d'un fleuve , … ). - le principe de superposition ( chronologie originelle ) : les couches se superposent dans leur ordre d'anciennet�. Toute couche superpos�e � une autre est la plus r�cente. - le principe d'identit� pal�ontologique ( contemporaineit� ) : deux formations qui renferment deux ensembles fauniques ou floristiques identiques sont du m�me �ge . Le principe permet des corr�lations donc des datations par del� les discontinuit�s .

STRATOTYPE : C'est le type originel d'une unit� stratigraphique ayant un nom ou d'une limite stratigraphique identifi� en tant qu'intervalle ou point sp�cifique dans une succession de couches g�ologiques et repr�sentant l'�talon pour l'identification ou la d�finition de l'unit� stratigraphique

STRUTHIOSAURUS : du grec " Struthio " = Autruche et " Sauros " = Reptile. C'est l'un des plus petits ankylosauriens connus .Cet herbivore quadrup�de atteignait une longueur totale de 1 m50 � 1m 80.Struthiosaurus est probablement le dernier repr�sentant de la famille des Nodosauridae. Il fut d�crit pour la premi�re fois sur la base d'un mat�riel incomplet provenant du Cr�tac� sup�rieur d'Autriche .Son cr�ne �tait d�pourvu d'armure osseuse , mais comme les autres nodosaurid�s , le dos de Struthiosaurus �tait recouvert de petits �cussons osseux ( ost�odermes ) , ses flanc �taient prot�g�s par de longues �pines et l'extr�mit� de sa queue �tait munie d'une lourde masse osseuse. Dans le Midi de la France , le premier pal�ontologiste � souligner l'existence de cet ankylosaurien fut Charles Dep�ret sur la base de quelques vestiges osseux retrouv�s dans la r�gion de Saint-Chinian ( H�rault ).C'est le pal�ontologue autrichien Franz Von Nopcsa qui �tablit le premier en 1929 les affinit�s taxonomiques de ce Dinosaure .Cet animal a re�u successivement divers noms : Rhodanosaurus , Danubiosaurus , Pleuropeltus , Rhadinosaurus , Crataeomus …Ce Dinosaure reste cependant tr�s mal connu car ses restes sont plut�t rares dans les gisements du Midi m�diterran�en fran�ais : quelques ost�odermes , quelques ossements , des vert�bres isol�es et quelques dents ont �t� retrouv�s aussi bien dans les gisements varois que dans ceux de l'Aude .Des vestiges plus complets ( squelette partiel ) ont �t� retrouv�s r�cemment dans le Campanien des environs de Villeveyrac ( H�rault ) , mais ils n'ont encore fait l'objet d'aucune description.

Classification : Nodosauridae , Ankylosauria ., Ornithischia

nodosauridae silhouette.gif (1536 octets)

 

SYSTEMATIQUE : C'est la science des classifications des �tres vivants .

-T

TAXON : Simpson en donne la d�finition suivante : " C'est un groupe d'organismes reconnu en tant qu'unit� formelle � chacun des niveaux d'une classification hi�rarchique ". Par exemple Canis lupus est un taxon de rang sp�cifique : les Canidae ( chien , loup , chacal ) forment �galement un taxon de rang familial .

TAXONOMIE ( ou TAXINOMIE ) : Simpson en donne la d�finition suivante : " Etude th�orique des bases , principes , r�gles et lois de la classification " . Le terme de taxonomie a �t� cr�� par le botanniste De Candolle en 1813 .

TELMATOSAURUS ( du grec "  Telmatos "  = marais et " sauros "  = saurien ).Nom donn� � un Hadrosaure primitif dont le cr�ne fut d�couvert en Transylvanie ( bassin de Hateg , Roumanie ) en 1895 et d�crit par le baron Franz Nopcsa ( 1900 ) sous l'appellation de Limnosaurus.Ce nom ayant �t� donn� par Marsh � un crocodilien primitif ( 1872 ) , Nopcsa le rempla�a par Hecatasaurus puis par Telmatosaurus.C'est � l'heure actuelle le seul repr�sentant europ�en relativement bien connu de la famille des Dinosaures � bec de canard.Telmatosaurus est consid�r� comme une esp�ce relique dont l'�volution dans l'archipel europ�en de la fin du Cr�tac� s'est effectu�e ind�pendamment de celle des autres hadrosauridae asiatiques et nord am�ricains ( Weishampel , Norman & Grigorescu , 1993 ).Telmatosaurus devait atteindre une longueur totale de 5 m�tres pour un poids qui devait avoisiner les 500 kilos. 

Classification : Hadrosauridae , Ornithopoda , Ornithischia

edmontosaurini silhouette.gif (1410 octets)

TITANOSAURUS : " Saurien titan " nomm� ainsi en r�ference aux Titans , une famille de g�ants dans la mythologie grecque ancienne. Ce nom d�signe un grand dinosaure sauropode du Cr�tac� sup�rieur .Le premier sp�cimen fut d�crit en 1877 par R. Lydekker d'apr�s des ossements provenant du cr�tac� sup�rieur de l'Inde.Ces grands reptiles furent par la suite d�couverts en Patagonie ( Argentine ) , � Madagascar , ainsi que dans le Cr�tac� inf�rieur de l'�le de Wight ( Royaume-Uni ).C'est De Lapparent qui reconnut en 1947 la pr�sence de Titanosaurus dans le Cr�tac� sup�rieur du Sud de la France. Mais les caract�res cit�s par De Lapparent pour justifier cette attribution taxonomique sont discut�s � l'heure actuelle par divers chercheurs .Ce reptile quadrup�de herbivore ressemblait au Diplodocus du Jurassique sup�rieur de l'Am�rique du Nord mais il en diff�re par une taille plus petite , un corps plus massif et par la pr�sence de six vert�bres dans la zone pelvienne au lieu de cinq chez Diplodocus. Titanosaurus poss�dait probablement des ost�odermes dispos�s dans la r�gion dorsale et formant une sorte d'armure protectrice. Ce reptile est l'un des derniers sauropodes .Il est connu par de nombreux vestiges d�couverts en Inde, en Afrique et en Am�rique du Sud. Un squelette presque complet a �t� d�couvert en Argentine .L'animal devait atteindre une longueur totale de 18 � 20 m�tres .

Classification : Sauropoda , Sauropodomorpha , Saurischia

titanosauria silhouette.gif (1348 octets)

 

THEROPODE : Groupe de Dinosaures carnivores g�n�ralement bip�des , aux membres ant�rieurs courts , aux doigts pourvus de griffes et aux m�choires garnies de dents tranchantes et cr�nel�es .On distingue plusieurs groupes plus ou bien d�finis de Th�ropodes : les Ceratosauria ( il est possible que les Abelisauridae soient d�riv�s de ce groupe ) , les Carnosauria , les Coelurosauria , ainsi que les Spinosauridae .

-V

VITROLLES : Localit� �ponyme situ�e dans les Bouches-du-Rh�ne , sur les rives orientales de l'Etang de Berre et non loin de Rognac ( une vingtaine de kilom�tres � l'ouest d'Aix-en-Provence ). Le g�ologue proven�al Ph. Matheron s'inspira de cette appellation pour nommer des formations calcar�o-marneuses sus-jacentes au Calcaire de Rognac et qu'il consid�rait comme d'�ge Cr�tac� .Des �tudes ult�rieures devaient prouver leur appartenance � l'�re Tertiaire. Matheron ne donne pas la localisation de la coupe-type .Des �tudes contemporaines ont pris comme r�f�rence les successions s�dimentaires visibles imm�diatement � l'est du village de Vitrolles ( Chatelet , 1972 ).

VITROLLIEN : Cet �tage est l'�quivalent continental du Dano - Montien ( Tertiaire inf�rieur ) dans le Midi m�diterran�en fnan�ais ( Provence , Languedoc , Corbi�res et Petites Pyr�n�es ).Il est d�crit pour la premi�re fois en mars 1878 par Philippe Matheron sur la base d'observations r�alis�es dans la r�gion de Vitrolles ( rives orientales de l'Etang de Berre , Bouches-du-Rh�ne ). Matheron attribue au Vitrollien un �ge cr�tac� .Cette datation est r�vis�e en 1964 par Villatte qui attribue � cet �tage un �ge pal�oc�ne .L'�quivalence avec le Montien a �t� �tablie par la d�couverte de Physa montensis ( Vasseur , 1898 ).Cette datation sera confirm�e par des �tudes ult�rieures dont celles de Freytet ( 1967 ) , Chatelet ( 1972 ) et Feist-Castel ( 1975 ). Les d�p�ts sont pour l'essentiel form�s de calcaires et d'argiles rouges correspondant � des d�p�ts fluviatiles et lacustres . Le Vitrollien est limit� � sa base par le Rognacien sup�rieur . Sa limite sup�rieure est difficile � pr�ciser .Des �tudes r�centes ( Cavelier et Roger , 1980 ) la situent aux niveaux � Physa prisca et charophytes qui caract�riseraient le Than�tien. L'�ge peut �tre estim� entre - 65 et - 60 millions d'ann�es .

 

Saltas~1.jpg (14911 octets)

Ampelosaurus atacis du Cr�tac� sup�rieur du Midi m�diterran�en . Reconstitution ( Longueur totale : environ 12 m�tres )

 

Date de la derni�re modification de cette page  : 17 janv. 2001

 

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