GLOSSAIRE Les oeufs fossiles de Dinosaures du Bassin d'Aix-en-Provence ( France )
|
LA FOSSILISATION DES OEUFS DE DINOSAURES LA CONDUCTANCE DES COQUILLES D'OEUFS L'ATTRIBUTION TAXONOMIQUE DES OEUFS LES OEUFS ET L'EXTINCTION DES DINOSAURES LES AUTRES GISEMENTS EUROPEENS FOSSILES ET FOSSILISATION GENERALITES
|
La partie occidentale du bassin d'Aix-en-Provence ( synclinal de l'Arc , Bouches-du-Rh�ne ). A l'horizon lointain et dans la partie sup�rieure gauche de l'image la montagne Sainte-Victoire ( plissement anticlinal ) dominant vers le sud l'escarpement du Cengle ( Eoc�ne continental ).Le plateau est couronn� d'une barre de calcaire lacustre blanc ( formation dite " Calcaire de Saint-Marc " ). La partie du bassin visible au centre de la photographie est occup�e par des marnes rouges d'�ge Cr�tac� sup�rieur et Pal�oc�ne . A / B / C / D / E / F / G / H / I / J / K / L / M / N / O / P / Q / R / S / T / U / V / W / X / Y / Z ABELISAURIDAE : Les Abelisauridae constituent une famille de Dinosaures th�ropodes largement r�partie sur les continents de l'ancien Gondwana ( Amerique du Sud , Madagascar , Inde et Europe ). Ce genre a �t� �tabli par Bonaparte et Novas en 1985 pour inclure un dinosaure du Cr�tac� sup�rieur de Patagonie Abelisaurus comahuensis. La liste des Abelisauridae s'est accrue rapidement : Carnotaurus sastrei ( Bonaparte et al. , 1990 ) , Xenotarsosaurus bonapartei ( Martinez et al. , 1986 ) , Indosaurus matleyi et Indosuchus raptorius ( Chatterjee , 1978 ; Bonaparte , 1991 ). Les calcaires fuv�liens ( Campanien ) du Beausset ( Var ) ont livr� quelques vestiges osseux d'un genre et d'une esp�ce nouvelle d'abelisauriade : Tarascosaurus salluvicus ( Buffetaut & Le Loeuff , 1991 ). Par ailleurs Les s�diments continentaux du Maastrichtien du bassin d'Aix-en-Provence ont livr� une partie du maxilaire d'un abelisauridae de grande taille ( Buffetaut , M�chin & M�chin-Salessy , 1988 ). Il est probable qu'une partie des pi�ces osseuses anciennement attribu�es � Megalosaurus pannoniensis ( Lapparent , 1947 ) et provenant de divers gisements cr�tac�s du Midi de la France doit �tre attribu�e � ce genre nouveau . AMPELOSAURUS : du Grec " Ampelos " : le vignoble et " sauros " : le reptile . ( Ampelosaurus atacis ( de Atax : la rivi�re Aude ).Ce nom d�signe un Dinosaure sauropode de la famille des Titanosauridae dont les ossements ont �t� retrouv�s en grand nombre dans les marnes rouges du gisement de Bellevue ( Campagne-sur-Aude , Aude , France ) ( Maastrichtien inf�rieur ).Ce Dinosaure , tr�s voisin de Titanosaurus , et probablement apparent� � Hypselosaurus , avoisinait quinze m�tres de longueur totale .Comme beaucoup de Titanosauridae , A. Atacis semble avoir �t� recouvert d'une v�ritable armure osseuse form�e d'ost�odermes de 25 � 28 centim�tres de long ( Le Loeuff , 1995 ).
ANKYLOSAURE : Ce sont des Dinosaures thyr�ophores poss�dant une armure form�e de plaques osseuses ( ost�odermes ) couvrant le cr�ne , le dos , les flancs ainsi que la queue . Ils sont divis�s en deux familles : les Nodosauridae ( famille � laquelle appartient Struthiosaurus lugdunensis ) et les Ankylosauria . Ces derniers se signalent par une boule osseuse situ�e � l'extr�mit� de la queue et que l'animal devait utiliser comme une massue afin de se pr�munir contre les attaques des pr�dateurs . AZOIQUE : Adjectif signifiant d�pourvu de fossiles. BASTUS : Le gisement de Bastus est localis� dans les argilites rouges de la formation Aren ( Maastrichtien sup�rieur , Cr�tac� sup�rieur ) de la province de L�rida ( Nord-est de l'Espagne ). Selon les �valuations de ses inventeurs ( Sanz et al. , 1995 ) le gisement fossilif�re repr�sente un volume global de 12000 m3 et contient un nombre consid�rable de fragments de coquilles d'ufs fossiles ( environ 0 , 5 % du volume total ). Le nompbre d'ufs de dinosoauriens d�pos�s dans ces niveaux est �valu� � environ 300 000. L'affleurement �tudi� a livr� 24 pontes , la plupart comprenant deux ou trois ufs ,avec un maximum de 7 .Cette extr�me densit� des pontes est consid�r�e comme un indice s�rieux en faveur d'une fr�quentation cyclique des aires de ponte par les dinosaures.Un autre trait inhabituel du gisement est de correspondre � une plage marine , alors que la plupart de sites connus � l'heure actuelle se rattachent � des d�p�ts continentaux ( sols de plaines ou berges exond�es de grands fleuves ). BEGUDE ( LA ) : Lieu-dit �ponyme situ� sur la commune de Fuveau , � 1 kilom�tre � l'ouest du village , entre ce dernier et la route nationale 96 ( c�te 301 ).Ce lieu inspira L.VILLOT ( 1883 ) pour d�signer des formations continentales et lacustres de la Provence occidentale sus-jacentes au niveaux fuv�liens. Cette s�rie s�dimentaire est bien visible le long de la route nationale 96, depuis l'embranchement de la D.45 vers Gr�asque jusqu'au niveau de la voie ferr�e Gardanne-Brignoles BEGUDIEN : Cet �tage est l'�quivalent continental dans le Midi m�diterran�en fran�ais du Maastrichtien inf�rieur ( Cr�tac� sup�rieur ).Il est nomm� pour la premi�re fois par Villot en 1883, mais c'est Collot ( 1890 ) qui emploie le terme " d'assise de La B�gude " et en donne une coupe comment�e et illustr�e intitul�e : " Coupe des couches de La B�gude , pr�s de Fuveau , le long de la route de Sisteron � Toulon " ( 1890 , p.63 ).Le stratotype se situe le long de la route nationale 96 , non loin de Fuveau , entre l'embranchement de la D.45 vers Gr�asque et la voie ferr�e Gardanne- Brignoles .La coupe pr�sente une succession de calcaires et d'argilites correspondant � des d�p�ts fluviatiles et lacustres. Le B�gudien est limit� � sa base par le Fuv�lien ( �quivalent m�diterran�en et continental du Campanien ) et � son sommet par le Rognacien ( �quivalent r�gional du Maastrichtien sup�rieur � faci�s continental ).La limite entre les deux �tages est souvent peu apparente ce qui conduit � �voquer fr�quemment un �tage B�gudo-Rognacien. L'�ge est compris entre -70 et -65 millions d'ann�es .Les niveaux b�gudiens livrent fr�quemment des ossements et des ufs fossilis�s attribu�s � des dinosauriens.
Affleurements marno-calcaires le long de la route nationale 96 � l'ouest de Fuveau . Cette s�rie s�dimentaire qui se d�veloppe sur quelques kilom�tres constitue le stratotype du B�gudien.
BRECHE : Le terme est issu de l'italien " breccia " = pierre cass�e . La br�che est une roche form�e pour 50 % au moins d'�lements anguleux de diam�tre sup�rieur � 2 mm pris dans un ciment . La br�che est dite " monog�nique " si tous les �l�ments constitutifs sont de m�me nature et " polyg�nique " dans le cas contraire. Dans le bassin d'Aix-en-Provence les formations br�chiques caract�risent les niveaux terminaux du Cr�tac� ainsi que la base de l'Eoc�ne dans la partie septentrionale du secteur ( pi�mont de la Montagne Sainte-Victoire ).Ces br�ches sont dites " tectoniques " car elles sont le r�sultat de la fragmentation de roches sous l'effet d'une tectogen�se active , les d�bris ayant ciment�s sur place .Ces phases cycliques de r�activation tectonique sont probablement li�es � l'orogen�se alpine .Le ciment �tait issu de la pr�cipitation chimique des eaux circulant dans la zone broy�e.Connues sour l'appellation impropre de " marbre " , ces br�ches ont fait l'effet d'une exploitation intensive d�s le XVIIe si�cle et jusqu'au d�but du XXe si�cle. CHRONOSTRATIGRAPHIE : C'est l'�l�ment de la stratigraphie qui se rapporte � l'�ge des couches et � leur relation dans le temps. CLASSIFICATION : En Zoologie c'est l'action d'ordonner les animaux en groupes , c'est-�-dire de les distribuer par cat�gories en fonction de leurs relations de parent� . COUCHE MAMILLAIRE ( en anglais : " MAMILLARY-LAYER " ) : Elle constitue la partie inf�rieure de la partie calcifi�e de la coquille de l'uf.Elle est compos�e par la juxtaposition de nombreuses petites structures coniques : les mamilles ( en anglais : " knob " ou " mamilla " ) qui ont une forme ovale ou circulaire en section radiale.Ces mamilles sont �troitement agglom�r�es , serr�es les unes contre les autres et dispos�es sur une seule couche.Le diam�tre de chaque mamille d�cro�t r�guli�rement vers la base .Cette derni�re se trouvant souvent incluse dans la partie sup�rieure de la membrane coquill�re.Des espaces interstitiels existent entre chaque mamille.Ils permettent la diffusion de l'air v�hicul� par les caneaux a�rif�res sus-jacents.Une mamille est un agr�gat de mati�re min�rale non cristallis�e .Un nucl�us de matrice organique est situ� � la base de la mamille.La forme, les dimensions et l'arrangement des mamilles peuvent varier consid�rablement d'une esp�ce animal � une autre. COUCHE SPONGIEUSE ( en anglais : " SPONGY-LAYER " ) , c'est la couche calcifi�e qui se surimpose � la couche mamillaire. Elle constitue g�n�ralement la plus grande partie de la coquille. Contrairement � ce que pourrait laisser supposer son appellation , cette couche est tr�s compacte m�me si elle est travers�e par de nombreux canaux a�rif�res d�bouchant en pores � la surface externe. Ce n'est que lorsque la coquille subit une d�calcification � l'acide qu'elle rev�t un aspect spongieux. Elle peut affecter une structure columnaire ( juxtaposition selon des modes et des angles vari�s ) de colonnes prismatiques issus de la couche mamillaire CRETACE : Du latin " creta " = craie ( J. B Omalius d'Halloy , 1822 ).C'est la derni�re p�riode de l'�re Secondaire allant de - 137 � - 65 millions d'ann�es , au cours de laquelle le climat plan�taire particuli�rement chaud permit le d�veloppement massif de plancton ( bancs de craie ) et aussi celui des grands reptiles aquatiques et terrestres.Cette p�riode est souvent divis�e en Cr�tac� inf�rieur et Cr�tac� sup�rieur , la limite se situant entre l'Albien et le C�nomanien . DROMAEOSAURUS : " Reptile agile " , du grec " dramaios " = agile � la course et " sauros " = reptile. Dromaesaurus est un petit Dinosaure coelurosaurien du Cr�tac� terminal. Son poids peut �tre estim� � une quarantaine de kilos pour une longueur totale d'environ 2m 50 � 3 m�tres.C'�tait un reptile bip�de carnivore munie de dents petites et tranchantes ainsi que d'une griffe recourb�e et ac�r�e � l'extr�mit� du doigt interne de chaque pied. Le cou de l'animal �tait plut�t long , mais �troit et puissant. Dromaeosaurus avait un cr�ne large contenant un cerveau assez volumineux ainsi que grandes cavit�s oculaires. Dromaeosaurus a �t� identifi� pour la premi�re fois dans le Cr�tac� sup�rieur de l'Am�rique du Nord ( Alberta , Canada ).Ce petit th�ropode est connu depuis peu en Provence par deux genres distincts . Le premier genre est repr�sent� par vert�bres et des os des membres d�couverts dans le gisement des Grands-Creux ( Bouches-du-Rh�ne ) et dans la r�gion de Fox-Amphoux ( Var) , ainsi que de nombreuses dents isol�es provenant du Rognacien inf�rieur des environs de Trets et de Vitrolles ( Bouches-du-Rh�ne ). Sur la base de ces vestiges E. Buffetaut et J. Le Loeuff ont �rig� un nouveau genre et une nouvelle esp�ce : Variraptor mechinorum ( " le voleur du Var " , " mechinorum " en hommage � P. et A. M�chin inventeurs d'une grande partie du mat�riel osseux connu � l'heure actuelle. Plus r�cemment ( 2000 ) Ronan et Taquet ont d�crit un nouveau genre de Dromaesauridae d'apr�s l'�tude de plusieurs pi�ces osseuses ( phalanges ungu�ales , m�tatarse , dents et ulna ) d�couvertes dans les s�diments b�gudiens du gisement de La Boucharde ( Sud-est de Trets ( Bouches-du-Rh�ne ) . Ces m�mes auteurs consid�rent Variraptor mechinorum comme nomen dubium . Classification : Coelurosauria , Theropoda , Saurischia EOCENE : Division de l'�re Tertiaire . L'�tymologie de ce mot vient de " Eos " = aurore et " Kainos " = r�cent . ERE ( ou ERATHEME ) , du grec : " era " et " them " , l'ensemble signifiant " les d�p�ts d'une �re " ) : c'est la plus grande unit� conventionnelle admise dans la hi�rarchie chronostratigraphique . Les noms des �res ont �t� choisis afin de refl�ter les changements majeurs survenus dans l'�volution de la vie terrestre : le Pal�ozooique ( " vie ancienne " ) , le M�sozoique ( " vie interm�diaire " ) , le C�nozoique ( " vie r�cente " ). ETAGE : C'est une unit� chronostratigraphique ( cf . Chronostratigraphie ) .C'est un intervalle relativement mineur et bref du temps g�ologique ( de 3 � 10 millions d'ann�es ). Leur �paisseur dans les coches de r�f�rence peut varier de quelques m�tres � plusieurs milliers de m�tres. Beaucoup d'�tages sont dot�s de noms tir�s de la g�ographie locale et faisant r�f�rence � un lieu existant � proximit� de la coupe type ou de la r�gion-type. FACIES : Caract�risation d'un terrain soit par la nature de la roche qui le compose ( faci�s lithologique ) , soit par les fossiles qu'il contient ( faci�s pal�ontologique ).La d�termination du faci�s sert � retrouver les conditions de formation de la roche et les caract�res du milieu correspondant : temp�ratures , profondeur des eaux , position de l'aire de s�dimentation ( lac , littoral , ) , conditions physico-chimiques de la s�dimentation ( salinit� , courants , ) , composition de la communaut� biologique dans le milieu de s�dimentation , physiographie des paysages environnants ( d�tritiques , ioniques , ), et des apports biologiques ( communaut�s ext�rieures au milieu du d�p�t ). FOSSILE CARACTERISTIQUE ( ou FOSSILE MARQUEUR ou FOSSILE STRATIGRAPHIQUE ) : C'est un fossile appartenant � une certaine esp�ce ne se rencontrant que dans des niveaux bien d�termin�s et donc caract�ristique de l'�poque � laquelle s'est d�pos� le s�diment formant le niveau en question. Par ailleurs un fossile caract�ristique doit avoir v�cu durant un temps limit� et se caract�riser par une vaste r�partition g�ographique . D�couvrir des fossiles caract�ristiques dans des niveaux g�ographiquement tr�s �loign�s constituera la preuve que leur d�p�t a eu lieu au m�me moment et que leur anciennet� est identique . FUVEAU : localit� �ponyme situ�e dans le d�partement des Bouches-du-Rh�ne � une quinzaine de kilom�tres au sud d'Aix-en-Provence. Le nom du village a inspir� le g�ologue Ph. Matheron dans le choix de l'appellation de son �tage " Fuv�lien " en mars 1878.Les affleurements attribu�s � cet �tage sont particuli�rement bien repr�sent�s et bien visibles dans les parages de Fuveau o� ils forment une aur�ole au nord du massif du Regaignas ( partie m�ridionale du bassin d'Aix-en-Provence).La coupe type du Fuv�lien donn�e en 1890 par L.Collot se situe sur la R.N 96 entre le nord-est de La Pomme et le Jas de Bassas ( carrefour avec la D.45 vers Gr�asque ) GARGANTUAVIS : de " Gargantua " : le g�ant du folklore fran�ais rendu c�l�bre par les �crits de Rabelais et " avis " = du latin signifiant oiseau. Ce terme d�signe un grand oiseau apt�re contemporain des derniers Dinosaures proven�aux et d�crit par Buffetaut et Le Loeuff en 1998. Le nom sp�cifique " Gargantuavis philoinos " = " qui aime le vin " , car le site de d�couverte des restes osseux de cet oiseau est implant� au milieu de vignes .Cet animal est connu � l'heure actuelle par un synsacrum , un ilion partiel et un f�mur droit .Ces trois pi�ces proviennent du gisement de Bellevue � Campagne-sur-Aude ( Aude ) o� elles ont �t� retrouv�es dans des formations continentales ( d�p�ts fluviatiles ) associ�es � des restes de sauropodes titanosaurid�s et � ceux de l'ornithopode Rhadodon.Le gisement de Fox-Amphoux ( Var ) a aussi livr� un synsacrum pouvant �tre rattach� � cette esp�ce .Sur la base de l'�tude des ossements Gargantuavis est consid�r� comme un grand oiseau apt�re d'un poids estim� � environ 140 kilos , soit l'�quivalent d'une poids d'une autruche adulte moderne. Il ressemble par certains traits � Patagopt�ryx du Cr�tac� sup�rieur d'Argentine ou de grands oiseaux apt�res plus r�cents ( Eoc�ne )comme Diatryma .La d�couverte de cet animal relance le probl�me ( et la contreverse ) de l'attribution taxonomique des ufs fossiles trouv�s en grand nombre dans les niveaux contemporains de Gargantuavis. Il n'est pas exclu que certains de ces ufs aient �t� d�pos�s par ces grands oiseaux apt�res . Classification : Ornithothoraces , Aves GRES : du fran�ais " griot " = gravier . Le gr�s est une roche s�dimentaire d�trique terrig�ne compos�e � 85 % au moins de grains de quartz plus ou moins arrondis de 1/16 de mm � 2 mm. Dans le bassin d'Aix-en-Provence , et surtout dans les niveaux b�gudo-rognaciens de sa partie orientale , les gr�s � ciment siliceux ( 98 � 99 % de SIO2 ) plus ou moins durs sont tr�s fr�quents. Leur configuration ( en lentilles ) et leur localisation ( interstratification dans des pal�osols lat�ritiques ) permettent de les interpr�ter comme des pal�ochenaux creus�s par les cours divagants de rivi�res et de fleuves � faible comp�tence .Ils contiennent fr�quemment des ossements de dinosauriens .Ces derniers sont fr�quemment isol�s et incomplets , plus rarement group�s et intacts , et tr�s rarement en connexion anatomique.Cette derni�re particularit� laisse supposer un transport des pi�ces osseuses assez long ayant entrain� une dislocation des squelettes avant leur �chouage dans le bras mort d'un cours d'eau. HYPSELOSAURUS : " Saurien haut " du grec Hypselos = haut et sauros = saurien en r�f�rence � sa grande taille . C'est Matheron qui �rigea Hypselosaurus priscus au rang d'esp�ce nouvelle sur la base de quelques ossements r�colt�s dans le Maastrichtien sup�rieur des environs de Rognac ( Bouches-du-Rh�ne , France ) ( Matheron , 1869 ) .Le mat�riel type consiste en trois vert�bres caudales, une fibula et les fragments d'un f�mur et d'un tibia.Depuis des pi�ces nouvelles ont �t� r�colt�s en divers gisements du Cr�tac� sup�rieur proven�al ( Saint -Est�ve -Janson ( Bouches-du-Rh�ne ) , Pourcieux et Fox-Amphoux ( Var ).Ces d�couvertes n'ont encore fait l'objet d'aucune description d�taill�e.Hypselosaurus priscus est un petit sauropode du Cr�tac� terminal europ�en .Il est tr�s semblable � Titanosaurus.Sa longueur totale est estim�e � 10,5 m�tres pour un poids de l'ordre de 10 tonnes .Il ne peut cependant �tre d�fini de mani�re plus claire � partir des quelques restes osseux d�crits par Matheron. Certains chercheurs contemporains s'accordent � consid�rer le nom d' " Hypselosaurus " comme douteux et non utilisable ( nomen dubium ). Classification : Sauropoda , Sauropodomorpha , Saurischia LIGNITE : roche s�dimentaire stratifi�e servant de combustible, le lignite est une variet� de charbon contenant de 70 � 75 % de carbone ( contre 85 % pour la houille ) et parfois des d�bris ligneux bien reconnaissables d'o� son nom. Dans le bassin d'Aix-en-Provence les lignites fuv�liens ( Campanien ) de Gardanne-Fuveau sont exploit�s depuis longtemps. Cette " houille " a une teneur �lev�e en mati�res volatiles ( 35 � 47 % ) , en soufre ( 30 � 10 % ) et un pouvoir calorifique pouvant atteindre 6500 calories. Les couches de lignite sont incluses dans un complexe marno-calcaire d'une puissance pouvant atteindre 300 m�tres dan sla r�gion de Gardanne. La malacofaune associ�e est riche , elle comprend : Campylostylus galloprovincialis , Melania praelonga , Viviparus bosqui , Cyclotus heberti , Corbicula cuneata , C. concinna , Unio galloprovincialis .On y trouve aussi des v�g�taux aquatiques ( Nelumbium , Pistia ) et plus rarement des esp�ces terrestres ( Flabellaria , Sequoia ) ainsi que des foug�res . Les vert�br�s aquatiques y sont fr�quents ( ch�loniens et cocodiliens ). LOCALITE -TYPE : La localit� type d'une unit� stratigraphique ou d'une limite stratigraphique est l'emplacement g�ographique o� est situ� le stratotype c'est � dire la localit� o� l'entit� en question a �t� d�finie et nomm�e. MAMILLARY-LAYER : cf. - COUCHE-MAMILLAIRE MARNE : C'est une roche s�dimentaire constitu�e d'un m�lange de calcaire et d'argile ( pour 30 � 65 % ). Les marnes sont moins compactes que les calcaires et moins plastiques que les argiles.Elles sont � grains et ont souvent un aspect terreux. Elles forment l'essentiel des sols rouges ( color�s par des oxydes ferriques ) qui caract�risent le Cr�tac� sup�rieur et l'Eoc�ne du bassin d'Aix-en-Provence et des r�gions limitrophes.La pr�sence des oxydes de fer est li�e � l'�rosion des roches environnantes.Ces marnes correspondent � des �panchements de limons ( terre ou sable fin ) qui se d�posaient dans le synclinal de l'Arc � l'occasion des crues p�riodiques des grands fleuves qui traversaient alors cette r�gion .Dans le bassin d'Aix-en-Provence , les oeufs fossiles sont pour l'essentiel localis�s dans les niveaux marneux rouges . UF : L'uf reptilien et avien peut �tre consid�r� comme l'une des cellules reproductives les plus complexes et les plus hautement diff�renci�es .Cet organisme se traduit par une interd�pendance extr�me entre structure et fonction. Au plus profond de l' int�rieur de l'uf la cellule vivante est enferm�e dans une petite surface , le blastoderme , ce dernier �tant en contact �troit avec le jaune et son �norme potentiel nutritif. Entourant ces �l�ments essentiels se trouve l'albumen une enveloppe semi-solide � texture �lastique qui prot�ge des chocs ext�rieurs et fait aussi fonction d'isolant. Ensemble le jaune et l'albumen fournissent les mat�riaux n�cessaires au maintien en vie de l'embryon sur une p�riode plus ou moins longue. La coquille calcifi�e forme le dernier de ces boucliers protecteurs tout en remplissant une fonction majeure dans le maintien des �changes gazeux respiratoires n�cessaires � la survie et au d�veloppement du jeune.
PORE : C'est une ouverture ovale ou circulaire dispos�e � la surface externe de la coquille et constituant le point d'aboutissement d'un canal a�rif�re .Les pores sont tr�s nombreux � la surface d'une coquille d'uf. Ils sont souvent distribu�s de mani�re in�gale � la surface de la coquille. Leur densit� est souvent plus forte dans la r�gion �quatoriale qu'aux r�gions polaires. Le canal a�rif�re rev�t aussi une morphologie tr�s variable suivant les esp�ces . Il peut �tre simple ( non branchu ) ou caract�ris� par un diam�tre variable et par des ramifications complexes ( branchu ). POUDINGUE : Ce terme est issu de l'anglais : " pudding " = g�teau traditionnel. Le poudingue est une roche d�tritique frm�e pour 50 % au moins d'�l�ments arrondis ( galets ) de diam�tre sup�rieur � 2 mm et li�s par un ciment. L'arrondi de sgalets est du � une usure m�canique ( transport fluviatile assez long , agitation par les vagues et les courants , ... ). Dans le bassin d'Aix-en-Provence , les niveaux terminaux du Cr�tac� contiennent une puissnate formation conglom�ratique dite " Poudingue de La Galante " qui est souvent consid�r�e comme appartenant aux niveaux de transition Cr�tac� -Tertiaire . RHABDODON : " Dent cannel�e " du grec " rhabdos " = cannelure + " odon " = dent en r�f�rence � la forme particuli�re de ses dents .Ce nom d�signe un Ornithopode du Cr�tac� sup�rieur europ�en .Rhabdodon a d'abord �t� rattach� � la famille des Iguanodontidae en raison de certaines ressemblances avec Camptosaurus. Deux esp�ces sont attest�es dans le Cr�tac� sup�rieur du Midi m�diterran�en : Rhadodon priscus et R. septimanicus .On estime � 5 m�tres la longueur totale de ce reptile bip�de herbivore. La d�couverte d'un squelette presque complet dans le Cr�tac� terminal des environs de Vitrolles ( Bouches-du-Rh�ne , France ( Garcia et al., 1999 ) ) montrent l'existence de caract�res anatomiques rapprochant Rhadodon des Iguanodontia , ainsi que de l'Ornithopode Tenontosaurus tilleti du Cr�tac� inf�rieur d'Am�rique du Nord. Classification : Iguanodontidae , Ornithopoda , Ornithischia ROGNAC : Localit� �ponyme situ�e dans le d�partement des Bouches-du-Rh�ne , sur les rives orientales de l'Etang-de-Berre et � une vingtaine de kilom�tres � l'ouest d'Aix-en-Provence .Le terme fut cr�� par L.Villot ( 1883 ) en r�f�rence � ce lieu pour d�signer une succession s�dimentaire form�e de calcaires , de marnes et de gr�s succ�dant au B�gudien .Villot n'a donn� aucune r�f�rence sur la localisation pr�cise de la coupe type.Les �tudes r�centes ( Babinot & Durand , 1980, p. 186-187 ) font r�f�rence � des coupes situ�es � l'est et au sud-ouest de Vitrolles ( localit� limitrophe de Rognac ). ROGNACIEN : Le terme d�signe un �tage correspondant au Maastrichtien continental ( entre - 70 et - 65 millions d'ann�es ).Cet �tage est tr�s utilis� dans le Midi m�diterran�en fran�ais ( Provence et Languedoc ), mais aussi en Aquitaine m�ridionale , dans le Nord -Est de l'Espagne et au Pays Basque espagnol . Le terme a �t� utilis� pour la premi�re fois Villot ( 1883 ) pour d�signer des s�diments continentaux du bassin de Fuveau dans les Bouches-du-Rh�ne. La description lithologique de cet �tage est due � Collot ( 1890 ) sur la base d'observations r�alis�es dans la r�gion de Rognac et Velaux , sur les rives orientales de l'Etang de Berre ( Bouches-du-Rh�ne ).Les d�p�ts s�dimentaires sont essentiellement d'argilites et de calcaires correspondant � des d�p�ts d'origine fluviatile ou lacustre. Le Rognacien est encadr� par le B�gudien , � sa base , et le Vitrollien ( calcaire de Vitrolles dans le bassin d'Aix ) qui appartient probablement au Pal�oc�ne ( Tertiaire ).La limite sup�rieure de cet �tage demeure mal d�finie. Elle semblerait se situer, sur la base de donn�es pal�ontologiques , entre la formation conglom�ratique dite " Poudingue de la Galante " et le Calcaire de Vitrolles . L'ensemble de l'�tage Rognacien est riche en ossements et surtout en ufs attribu�s � des dinosauriens.
Le Rognacien dans son stratotype ( lieu-dit Le Fouquet , bordure de la route d�partementale 55f , commune de Vitrolles , Bouches-du-Rh�ne ) .C'est sur la base d'observations r�alis�es dans la r�gion de Rognac ( Bouches-du-Rh�ne ) que Collot ( 1890 ) r�digea la premi�re description lithologique de l'�tage Rognacien , consid�r� aujourd'hui comme l'�quivalent continental et local du Maastrichtien sup�rieur ( Cr�tac� sup�rieur ). L'entablement visible en arri�re-plan est frm� par le Calcaire dit de Rognac . Les niveaux sous-jacents ( zone bois�e de la partie m�diane de la photographie ) sont constitu�es d'une succession d'argiles et de gr�s rouges riches en oeufs et ossements de dinosauriens . SOUS-ETAGE : C'est une subdivision de l'�tage. SPONGY-LAYER : cf. - COUCHE-SPONGIEUSE STRATIGRAPHIE : C'est la science des strates .Elle repose sur trois principes fondamentaux : - le principe de l'horizontalit� ( g�om�trie originelle ) : les couches se d�posent et restent horizontales sauf exceptions dues � des turbulences du milieu ou interventions de type biologique ( d�p�ts sur la plage avec des vagues , d�p�ts dans le lit d'un fleuve , ). - le principe de superposition ( chronologie originelle ) : les couches se superposent dans leur ordre d'anciennet�. Toute couche superpos�e � une autre est la plus r�cente. - le principe d'identit� pal�ontologique ( contemporaineit� ) : deux formations qui renferment deux ensembles fauniques ou floristiques identiques sont du m�me �ge . Le principe permet des corr�lations donc des datations par del� les discontinuit�s . STRATOTYPE : C'est le type originel d'une unit� stratigraphique ayant un nom ou d'une limite stratigraphique identifi� en tant qu'intervalle ou point sp�cifique dans une succession de couches g�ologiques et repr�sentant l'�talon pour l'identification ou la d�finition de l'unit� stratigraphique STRUTHIOSAURUS : du grec " Struthio " = Autruche et " Sauros " = Reptile. C'est l'un des plus petits ankylosauriens connus .Cet herbivore quadrup�de atteignait une longueur totale de 1 m50 � 1m 80.Struthiosaurus est probablement le dernier repr�sentant de la famille des Nodosauridae. Il fut d�crit pour la premi�re fois sur la base d'un mat�riel incomplet provenant du Cr�tac� sup�rieur d'Autriche .Son cr�ne �tait d�pourvu d'armure osseuse , mais comme les autres nodosaurid�s , le dos de Struthiosaurus �tait recouvert de petits �cussons osseux ( ost�odermes ) , ses flanc �taient prot�g�s par de longues �pines et l'extr�mit� de sa queue �tait munie d'une lourde masse osseuse. Dans le Midi de la France , le premier pal�ontologiste � souligner l'existence de cet ankylosaurien fut Charles Dep�ret sur la base de quelques vestiges osseux retrouv�s dans la r�gion de Saint-Chinian ( H�rault ).C'est le pal�ontologue autrichien Franz Von Nopcsa qui �tablit le premier en 1929 les affinit�s taxonomiques de ce Dinosaure .Cet animal a re�u successivement divers noms : Rhodanosaurus , Danubiosaurus , Pleuropeltus , Rhadinosaurus , Crataeomus Ce Dinosaure reste cependant tr�s mal connu car ses restes sont plut�t rares dans les gisements du Midi m�diterran�en fran�ais : quelques ost�odermes , quelques ossements , des vert�bres isol�es et quelques dents ont �t� retrouv�s aussi bien dans les gisements varois que dans ceux de l'Aude .Des vestiges plus complets ( squelette partiel ) ont �t� retrouv�s r�cemment dans le Campanien des environs de Villeveyrac ( H�rault ) , mais ils n'ont encore fait l'objet d'aucune description. Classification : Nodosauridae , Ankylosauria ., Ornithischia
SYSTEMATIQUE : C'est la science des classifications des �tres vivants . TAXON : Simpson en donne la d�finition suivante : " C'est un groupe d'organismes reconnu en tant qu'unit� formelle � chacun des niveaux d'une classification hi�rarchique ". Par exemple Canis lupus est un taxon de rang sp�cifique : les Canidae ( chien , loup , chacal ) forment �galement un taxon de rang familial . TAXONOMIE ( ou TAXINOMIE ) : Simpson en donne la d�finition suivante : " Etude th�orique des bases , principes , r�gles et lois de la classification " . Le terme de taxonomie a �t� cr�� par le botanniste De Candolle en 1813 . TELMATOSAURUS ( du grec " Telmatos " = marais et " sauros " = saurien ).Nom donn� � un Hadrosaure primitif dont le cr�ne fut d�couvert en Transylvanie ( bassin de Hateg , Roumanie ) en 1895 et d�crit par le baron Franz Nopcsa ( 1900 ) sous l'appellation de Limnosaurus.Ce nom ayant �t� donn� par Marsh � un crocodilien primitif ( 1872 ) , Nopcsa le rempla�a par Hecatasaurus puis par Telmatosaurus.C'est � l'heure actuelle le seul repr�sentant europ�en relativement bien connu de la famille des Dinosaures � bec de canard.Telmatosaurus est consid�r� comme une esp�ce relique dont l'�volution dans l'archipel europ�en de la fin du Cr�tac� s'est effectu�e ind�pendamment de celle des autres hadrosauridae asiatiques et nord am�ricains ( Weishampel , Norman & Grigorescu , 1993 ).Telmatosaurus devait atteindre une longueur totale de 5 m�tres pour un poids qui devait avoisiner les 500 kilos. Classification : Hadrosauridae , Ornithopoda , Ornithischia TITANOSAURUS : " Saurien titan " nomm� ainsi en r�ference aux Titans , une famille de g�ants dans la mythologie grecque ancienne. Ce nom d�signe un grand dinosaure sauropode du Cr�tac� sup�rieur .Le premier sp�cimen fut d�crit en 1877 par R. Lydekker d'apr�s des ossements provenant du cr�tac� sup�rieur de l'Inde.Ces grands reptiles furent par la suite d�couverts en Patagonie ( Argentine ) , � Madagascar , ainsi que dans le Cr�tac� inf�rieur de l'�le de Wight ( Royaume-Uni ).C'est De Lapparent qui reconnut en 1947 la pr�sence de Titanosaurus dans le Cr�tac� sup�rieur du Sud de la France. Mais les caract�res cit�s par De Lapparent pour justifier cette attribution taxonomique sont discut�s � l'heure actuelle par divers chercheurs .Ce reptile quadrup�de herbivore ressemblait au Diplodocus du Jurassique sup�rieur de l'Am�rique du Nord mais il en diff�re par une taille plus petite , un corps plus massif et par la pr�sence de six vert�bres dans la zone pelvienne au lieu de cinq chez Diplodocus. Titanosaurus poss�dait probablement des ost�odermes dispos�s dans la r�gion dorsale et formant une sorte d'armure protectrice. Ce reptile est l'un des derniers sauropodes .Il est connu par de nombreux vestiges d�couverts en Inde, en Afrique et en Am�rique du Sud. Un squelette presque complet a �t� d�couvert en Argentine .L'animal devait atteindre une longueur totale de 18 � 20 m�tres . Classification : Sauropoda , Sauropodomorpha , Saurischia
THEROPODE : Groupe de Dinosaures carnivores g�n�ralement bip�des , aux membres ant�rieurs courts , aux doigts pourvus de griffes et aux m�choires garnies de dents tranchantes et cr�nel�es .On distingue plusieurs groupes plus ou bien d�finis de Th�ropodes : les Ceratosauria ( il est possible que les Abelisauridae soient d�riv�s de ce groupe ) , les Carnosauria , les Coelurosauria , ainsi que les Spinosauridae . VITROLLES : Localit� �ponyme situ�e dans les Bouches-du-Rh�ne , sur les rives orientales de l'Etang de Berre et non loin de Rognac ( une vingtaine de kilom�tres � l'ouest d'Aix-en-Provence ). Le g�ologue proven�al Ph. Matheron s'inspira de cette appellation pour nommer des formations calcar�o-marneuses sus-jacentes au Calcaire de Rognac et qu'il consid�rait comme d'�ge Cr�tac� .Des �tudes ult�rieures devaient prouver leur appartenance � l'�re Tertiaire. Matheron ne donne pas la localisation de la coupe-type .Des �tudes contemporaines ont pris comme r�f�rence les successions s�dimentaires visibles imm�diatement � l'est du village de Vitrolles ( Chatelet , 1972 ). VITROLLIEN : Cet �tage est l'�quivalent continental du Dano - Montien ( Tertiaire inf�rieur ) dans le Midi m�diterran�en fnan�ais ( Provence , Languedoc , Corbi�res et Petites Pyr�n�es ).Il est d�crit pour la premi�re fois en mars 1878 par Philippe Matheron sur la base d'observations r�alis�es dans la r�gion de Vitrolles ( rives orientales de l'Etang de Berre , Bouches-du-Rh�ne ). Matheron attribue au Vitrollien un �ge cr�tac� .Cette datation est r�vis�e en 1964 par Villatte qui attribue � cet �tage un �ge pal�oc�ne .L'�quivalence avec le Montien a �t� �tablie par la d�couverte de Physa montensis ( Vasseur , 1898 ).Cette datation sera confirm�e par des �tudes ult�rieures dont celles de Freytet ( 1967 ) , Chatelet ( 1972 ) et Feist-Castel ( 1975 ). Les d�p�ts sont pour l'essentiel form�s de calcaires et d'argiles rouges correspondant � des d�p�ts fluviatiles et lacustres . Le Vitrollien est limit� � sa base par le Rognacien sup�rieur . Sa limite sup�rieure est difficile � pr�ciser .Des �tudes r�centes ( Cavelier et Roger , 1980 ) la situent aux niveaux � Physa prisca et charophytes qui caract�riseraient le Than�tien. L'�ge peut �tre estim� entre - 65 et - 60 millions d'ann�es .
Ampelosaurus atacis du Cr�tac� sup�rieur du Midi m�diterran�en . Reconstitution ( Longueur totale : environ 12 m�tres )
Date de la derni�re modification de cette page : 17 janv. 2001
Cliquez ici pour revenir en d�but de page
|