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La revue du Moulin de Poésie
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Le numéro 27 de la revue
Listes des poètes
Extraits
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LES POÈTES
Yvon AGEL
Camille de ARCHANGELIS
Jacques BIDEAU
Michel BLOCK
Henriette BOISSINOT
Jean-Marie BOUTINOT
Jean-Pierre CRÉTEL
Armand DO
Christian DONADELLO
Claude DUCORNETZ
René-Paul ENTREMONT
Robert GÉLIS
Emmanuel HIRIART
H. S.
Josiane de JESUS-BERGEY
Martine JOUSSELIN
Janine LAMIRAUD
Gérard LEMAIRE
Andrée MARIK
Monique MIALLIER
Jean NAUD
Erich von NEFF
Bernard NOEL
Jean ORIZET
Jean-Bernard PAPI
Ludmilla PODKOSOVA
Daniel RAMAT
Jean-François ROGER
Jean ROUSSELOT
Corinne TISSERAND
Guy VIEILFAULT
Dany VINET
Serge WELLENS
LES ILLUSTRATEURS
Françoise BOURBILLÈRES
Mireille KUTA
Françoise MAST
Dominique PEYRAUD
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Dans l'été cruel
Des siècles qu'il n'a pas plu
Les pierres et la terre s'épousent
en leur incorruptible dureté
Mais
il arrive qu'un oiseau
planant au plus haut de son vol
toutes plumes ouvertes
traverse
l'insondable bleu d'un ciel sans couture
et que ses ailes soient
ne soient rien d'autre que
les mains de Debussy
fertiles déployées caressantes
jouant "Jardins sous la pluie"
Sous la pluie qui cire les pommes
et donne à la soif
ses innombrables noms d'emprunt
Serge WELLENS
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Françoise BOURBILLÈRES
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Abandon
Seul un cheval fou dans la plaine
Un cheval blanc, toujours le même
Court en mon coeur abandonné.
Tu es plus strident qu'un emblème
Et resteras l'hymne suprême
D'un rêve acide aux feux glacés.
Quand le soleil soudain t'éclaire
Dans ta parure linéaire
Je me surprends á t'adorer
Dans le parfum sourd de l'aurore
Tu improvises mon décor
D'un phare ultime aux croix nacrées.
Et, dans un cri, quand tu t'écroules
Vaincu par l'ombre de la foule
Je ne sais plus qui implorer.
Pardonne aux rides de la brume
Pour ce massacre sans tribune
Le Temps s'enivre de fumées.
Mais déjà la nuit s'improvise
Et se balafre de devises
Meurtries de larmes octroyées.
Plus tard, un jour obscur naîtra
Brodé d'invincibles combats
Et d'un cheval écartelé.
Seul. Un cheval fou dans la plaine
Un cheval blanc, toujours le même
Vit en mon coeur écobué.
Camille de ARCHANGELIS
dessin Mireille KUTA
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Le printemps sonne à ma porte
hélas partout l'hiver s'est établi.
Autour de moi les amours mortes
errent, fantômes et tristes esprits.
Comme Ophélie au fil de l'eau
Iseult la blonde au long couteau
sort des prisons aux souvenirs
là où se cachent tant de faiblesses.
(Chez certains j'en sais de pires.)
Aux pleurs fanés, baisers jaunis
le temps a lavé nos promesses
dans peu de joies et trop d'oubli.
Alors, primevère des vieillards
sauf miracle et verts paradis
tu peux sonner, il est trop tard.
Jean-Bernard PAPI
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Le printemps sonne à ma porte
hélas partout l'hiver s'est établi.
Autour de moi les amours mortes
errent, fantômes et tristes esprits.
Comme Ophélie au fil de l'eau
Iseult la blonde au long couteau
sort des prisons aux souvenirs
là où se cachent tant de faiblesses.
(Chez certains j'en sais de pires.)
Aux pleurs fanés, baisers jaunis
le temps a lavé nos promesses
dans peu de joies et trop d'oubli.
Alors, primevère des vieillards
sauf miracle et verts paradis
tu peux sonner, il est trop tard.
Jean-Bernard PAPI
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dessin Françoise MAST
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Visage voisin
Paupières bleues échappées
de ta nuit auréolées de vert espiègle
aux joues de ta place
défile le mince
filet de tes lèvres
Stations noires
seules parfois seules les roses nous dépassent
en amour ou en images en un mot je n'ai jamais su choisir les contrées des chairs les lumières des ravins les yeux des nuits
Ton baiser au long de mes jours tout au long
comme un regard
Ludmilla PODKOSOVA
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