Alors que la civilisation égyptienne était à son apogée dans la vallée du Nil, les Phéniciens se dotaient d’un empire maritime grâce à la supériorité de leurs navires en bois de cèdre. Puis vers le VIIe siècle avant Jésus-Christ, les Celtes développent la métallurgie du fer. Les Phéniciens ont su tirer profit de cette nouvelle technologie qui leur permettaient entre autre de construire des vaisseaux en bois de chêne. Dans la construction navale de l’antiquité, le chêne était au bois de conifère, ce que sont aujourd’hui les fibres de carbone et de Kevlar versus la fibre de verre.

Les Ségusiaves engagés par les Phéniciens en bordure du golfe de Fos, pendant les mortes saisons hivernales, pour débiter les billes de chêne, ont maîtrisé une spécialité qu’ils ont perfectionnée de génération en génération. Fort de cet acquit technologique, les habitants de la Ségusie ont su construire, durant plus de deux millénaires jusqu’à la révolution industrielle, des embarcations en très grand nombre pour descendre la Loire. Les chantiers les plus important étaient ceux de Roanne et d'Artaix. On construisait aussi des barques appelées “cabane” à Aiguilly, Becheron, Digoin et Giverdon d'après Paul Chaussard dans "Marine de Loire".

Mais la spécialité la plus appréciée demeurait le débitage en long des pièces de bois. Grâce à leur savoir faire, les Foréziens se sont acquit, à travers toute l’Europe, une réputation de “scieur de long”.

De même que les Savoyards étaient par tradition ramoneurs, les Auvergnats maçons, les Foréziens étaient reconnus pour leurs talents de scieur de long!

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