Actions : Appels parisiens |
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consulter également : Appels - Pétitions par discipline [Lettres - Philosophie - Mathématiques - Histoire/Géographie - LV] |
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Juin 1999 |
- Tout montre en effet que, comme nous y ont accoutumé Allègre et les socialistes, c'est pendant l'année qu'on communique, et c'est pendant les vacances qu'on prend les décisions qui font mal. Rappelons - nous que l'abaissement du taux de rémunération des heures supplémentaires, le projet de déconcentration des mutations, ont été annoncés au mois d'août. - Aucune des mesures d'apaisement annoncées ne sont entrées dans les faits. Allègre avait promis de réduire à une le nombre d'heures supplémentaires obligatoires. Il avait promis que le taux de rémunération de cette heure ne serait pas amputé de 17% . Aucun décret n'est paru dans ce sens, et les DHG n'ont pas été modifiées, si bien que les chefs d'établissement ne peuvent appliquer cette mesure. - Allègre a protesté que l'acquisition des savoirs restait prioritaire. Tout ce que laisse apparaître la mise en place de la réforme prouve le contraire, et les diminutions d'horaires, l'introduction de personnels non qualifiés pour faire des cours, les réunions disciplinaires que nous avons avec nos inspecteurs, la charte des collèges, viennent confirmer cette option. - De nouveaux nuages s'amoncellent. De l'avis des chefs d'établissements et des inspecteurs, l'application de la réforme - avec la diversification et la multiplication des petits groupes, la multiplication des paquets d'heures qui ne correspondent pas à un rythme hebdomadaire sur l'année - rend ingérable les emplois du temps. De surcroît, leur étalement rendra inévitable la multiplication des « trous », et facilitera les remplacements. Car peu résisteront à la tentation de meubler une heure d'oisiveté en gagnant 200 francs. - Avec l'avancement de la pré rentrée, on nous enlève une semaine de vacances, sans doute pour nous habituer aux « trente cinq heures » version medef. - Mais la prochaine grande menace est celle qui pèse sur nos statuts. Le rapport Bancel n'est toujours pas sorti, sans doute parce qu'il risque de provoquer un nouvel accès de colère. Car il est évident que la réforme n'est applicable que si notre statut change pour permettre la transformation en profondeur de notre métier que souhaite Allègre et le gouvernement: nous voir abandonner notre fonction d'enseignement disciplinaire, pour des tâches d'éducateurs polyvalents à plein temps, passant tout leur temps de travail à l'école. Gageons que c'est au mois d'Août que sera publié le rapport. - Discrètement, la réforme s'est mise en place depuis quelques mois, et la dégradation est déjà bien en route. De nombreux emplois jeunes, recrutés sur on ne sait quels critères, assurent de plus en plus souvent des tâches pédagogiques. Ils assurent l'aide individuelle, le soutien, mais aussi le remplacement occasionnel de professeurs absents. Pourquoi, alors, recruter des capesiens ou des agrégés, puisque ce travail de garderie et de maternage - nouvelles tâches prioritaires de l'enseignant - peuvent être assurées pour 5000 francs par mois, par du personnel corvéable et éjectable à merci ? - Tout indique que le CAPES va être régionalisé et confié aux IUFM. On peut donc mettre une croix sur la priorité donnée à la qualification disciplinaire et aux contenus. C'est d'ailleurs un grand pas vers la bivalence des enseignants, telle qu'elle est déjà préconisée au collège. - Face à ces menaces, l'attitude syndicale est revenue à ce qu'elle était l'an dernier :après nous avoir freiné, après nous avoir accompagnés, après avoir utilisé toute son énergie pour assoupir et diluer le mécontentement, le SNES, rassuré, est revenu à un « syndicalisme de proposition », un syndicalisme qui renonce à toute lutte, quitte à se saborder. |
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Il est
impossible qu'une réforme de l'éducation rejetée par
l'ensemble des professeurs - c'est à dire par l'ensemble
de ceux qui ont compétence à enseigner - passe aussi
facilement, quelle que soit la complicité des media et
des appareils syndicaux . Il y va de notre avenir
professionnel, mais aussi de notre crédibilité à long
terme, face à nos élèves et à l'opinion, qui, un jour
ou l'autre, comprendront le piège qu'on leur à tendu. C'est pourquoi nous appelons à marquer
l'opposition de l'ensemble du corps enseignant à la
forme et au fond de cette réforme, anti démocratique
dans sa mise en place, anti républicaine et
inégalitaire dans ses conséquences. Nous serons donc en grève à la rentrée pour montrer que nous ne voulons pas cautionner le démantèlement de l'école.
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Coordination
enseignante du nord-parisien: Lycée René Cassin, 95500, Gonesse. Tel: 01 34 45 15 15 |
Collectif pour la
démission d'Allègre 1 rue J.P.Timbaud, 75011, Paris site: http://www.geocities.com/Athens/Thebes/873 email: [email protected] |
Juin 1999 |
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APPEL DE LA COORDINATION DES YVELINES (78) Rentrée des vacances : Partout dans l'Education Nationale, le mécontentement
latent est en train de se transformer en un mouvement de
protestation contre les évolutions de l'école de ces
dernières années. Grèves reconductibles, occupations
d'établissements, manifestations hebdomaires voire
bi-hebdomadaires... L'Ile de France a été, jusqu'à
présent, en première ligne. Mais depuis peu, un effet
boule de neige se fait sentir en province. A l'heure où
nous écrivons, nous sommes convaincus que c'est à
-mise en place d'une consultation réelle de la base
des enseignants, en prenant le temps qu'il faudra pour
nous interroger sur le type d'école que nous voulons
pour le prochain siècle : De multiples journées d'action sont prévues pour la rentrée. Nous vous proposons de vous les approprier en vous lançant avec nous dans une semaine de grève et de manifestations. Voici le calendrier des coordinations d'Ile de
France(Paris, Nord de Paris, AG du 93 et Yvelines)
: La coordination se compose de non-syndiqués, et de
syndiqués FO, CNT, SNUIPP, SNES et SUD. Contacts :
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Contrairement à ce
que l'on essaie de nous faire croire, Il
refuse toujours aux établissements en difficulté des
moyens à la hauteur de la situation. Les DHG qui
arrivent aujourd'hui dans de nombreux établissements
proposent des réductions de dotation horaire
inadmissibles. Le message est clair : on peut aujourd'hui faire n'importe quoi aux enseignants, en invoquant n'importe quel bobard. Ces attaques ne sont pas le fruit du "mauvais
caractère" d'un ministre. Elles s'inscrivent au
contraire dans un projet cohérent. Jusqu'à présent, ni les enseignants ni leurs syndicats n'ont été capables d'une riposte à la hauteur de l'enjeu. Il est aujourd'hui possible de rompre avec cette logique de la résignation. Le succès du meeting du 14 janvier pour la démission d'Allègre a montré que de nombreux enseignants ne se résignaient pas. Entre le 15 et le 21 janvier, des grèves reconductibles ont été décidées dans des établissements de la région parisienne. Nous appelons tous les enseignants à généraliser ce mouvement pour:
Nous appelons à réunir partout des assemblées générales pour discuter de la grève reconductible, et pour se prononcer par un vote. Nous appelons à faire grève le mardi 26 janvier, et à participer à la MANIFESTATION à 14 heures de la Sorbonne à Matignon Nous appelons à une nouvelle AG des délégués des établissements ce même mardi 26 janvier à 17 h 30 à la Bourse du Travail, Rue du Château d'Eau, Métro République Nous appelons les
syndicats à reprendre la place qui aurait toujours dû
être la leur : être l'expression des enseignants et de
leur colère. |
... ET SI ON PASSAIT A L'ACTION ? POINT FINAL ? SÛREMENT PAS Les " accords " de décembre sont aussi un signe de faiblesse. Les multiples manifestations de colère des enseignants (pétitions, référendums, renvois de cartes d'électeurs, grèves, formation de coordinations ... ) ont fait craindre un mouvement d'ensemble. D'où les pressions du gouvernement sur Allègre pour qu'il ait l'air de lâcher du lest. A nous de comprendre cette faiblesse et de montrer notre force. Car aujourd'hui, rien n'est joué.
Dans ces conditions, nous savons ce qui nous attend : l'installation en France d'un enseignement secondaire à l'anglo-saxonne, où des personnels sous-qualifiés, sous-payés, interchangeables, seront disponibles à tout moment pour diverses tâches d'animation et d'encadrement, Quelles seront les prochaines attaques ? Comment seront organisés nos services ? Or connaît Ci peu près Ici réponse. Mais ce sera officiel, parions-le, en juillet ou en août Alors, pour une fois, prenons les devants. Agissons ! Pour :
A participer à l'AG des délégués d'établissements Le jeudi 21 janvier, 18 h 30, à la Bourse du Travail (rue du château d'eau, M° république) Les organisateurs de la réunion du 14
janvier : Les informations concernant le collectif et les actions menées sont disponibles sur le site internet http://www.geocities.com/Athens/Thebes/8739/ Boîte aux lettres : [email protected] |
Appel à nos collègues. Nous demandons l'annulation des décrets et circulaires parus depuis juillet 1998.
Nous redoutons de nouveaux décrets (suite au rapport de la Cour des Comptes ...) :
Allons-nous accepter l'installation d'un enseignement
où des personnels sous-payés, sous-qualifiés,
interchangeables seront disponibles à tous moment pour
divers cours, encadrements, surveillances ? Plusieurs établissements sont déjà en grève. A Dorian, Assemblée Générale Jeudi 21-01-1999 à 10h |