Actions : Appels parisiens



 

À consulter également :
Appels - Pétitions par discipline [Lettres - Philosophie - Mathématiques - Histoire/Géographie - LV]
  • Capes
    Des analyses diverses sur le nouveau CAPES en projet.(avril 2000)
  • Réinstituons l'Ecole publique
    Appel à un débat national pour une autre école publique.(20 avril 2000)
  • Contre Allègre et sa politique: MAINTENANT !
    Appel du Collectif pour la démission d'Allègre (11 mars 2000)
  • Appel de l'AG des établissements à la Bourse du travail (6 mars 2000)
    Après la manifestation (SNES, SNEP, SNETAA, SUD Education, FERC-CGT, SGEN-CFDT, SE-FEN, FO) « L'AG des établissements de la Région Parisienne et de l'Eure appelle l'ensemble des personnels à se réunir le mardi 7 mars dans les établissements, à décider de la grève reconductible et des actions nécessaires à sa popularisation et à son extension. Le Ministre, Claude Allègre, ne nous laisse pas d'autres choix: il faut construire la grève générale de l'Education Nationale.
  • Appel pour l'école (29 février 2000)
    Ce texte a été rédigé en 1999 par un groupe d'intellectuels, pour soutenir le mouvements des professeurs de l'enseignement secondaire contre les " réformes " de M. Allègre. Il était destiné à la presse quotidienne ou hebdomadaire, mais il a été refusé par Le Monde, Libération et d'autres titres.
  • ENS Fontenay-St-Cloud :
    Pétition contre les réformes du secondaire (19 février 2000)
  • Urgence: Sauvons l'école de la maternelle à l'université (février 2000)
    Collectif pour la démission d'Allègre- Coordination du nord-parisien
    Pétition à diffuser auprès des parents d'élèves (24 février 2000)
  • Appel du Collectif pour la démission d'Allègre et de la Coordination enseignante du nord parisien (tract 01.02.00)
  • Appel du Collectif pour la démission d'Allègre et de la Coordination enseignante du nord parisien (tract 15.12.99)
  • La lutte continue - Assemblée générale de grève, jeudi 9 décembre 99.  Collège/Lycée Montaigne (Paris, 6e) (09.12.99)
  • Lettre des enseignants du lycée René Cassin à Gonesse adressée au SNES  (17.11.99)
  • Lettre-pétition envoyée par les collègues de Goussainville, dont nous pensons qu'elle pourrait faire l'objet d'une pétition nationale, signée dans tous les établissements. (10.11.99)
  • Appel du Collectif pour la démission d'Allègre et de la Coordination enseignante du nord parisien (31.10.99)
  • Appel du Collectif pour la démission d'Allègre et de la Coordination enseignante du nord-parisien (01.09.99)
  • Rentrée septembre 99 : Proposition d'action du Collectif pour la démission d'Allègre et de la coordination enseignante du nord-parisien. 
  • Rentrée 99 : La section du SNES du lycée René Cassin a voté le boycott de la pré rentrée, et la grève de la rentrée du lundi 6 Juin 
  • Appel du Collectif parisien pour la démission d'Allègre et de la Coordination du Nord parisien (06.05.99) 
  • Collectifs et Coordinations pour la démission d'Allègre :  Pétition nationale (27.03.99) 
  • Coordination des Yvelines : Rentrée des vacances : tous mobilisés pour porter l'estocade à Allègre et à sa réforme ! 
  • Coordination du Nord-parisien : Chers collègues, encore un effort ! 
  • Collectif pour la démission d'Allègre :  Appel à la manifestation du  4 mars et à l'extension de la lutte 
  • 17 établissements dans le Val d'Oise (94) : Appel à la grève et à la manifestation du 4 février 
  • Lycée Jean-Perrin  St-Ouen-l'Aumône (95) : AG des enseignants en grève (28.01.99) 
  • Collège Guy Môquet  Gennevilliers (92) : Collège en grève ! 
  • Collège Robert Doisneau  Paris (20ème) :  Communiqué aux parents 
  • Lycée de Goussainville (95) :  Appel à la manifestation du 26 janvier 
  • Collectif pour la démission d'Allègre : Allègre n'a rien cédé (21.01.99) 
  • Collectif pour la démission d'Allègre : Et si on passait à l'action ? (14.01.99) 
  • Lycée Dorian Paris (11ème) : L' AG vote la grève reconductibe (19.01.99) 

 


Février 2000
Refus des TPE
Les professeurs du lycée Paul Lapie de Courbevoie font part de leur exaspération devant les changements décidés par le ministre de l'éducation. Le nombre d'heures d'enseignement diminue fortement dans toutes les disciplines, au profit d'activités mal définies (heure de vie de classe, ECJS, TPE).
Ce dernier dispositif va renforcer l'inégalité entre les élèves qui disposent à domicile d'un ordinateur et d'un accès Internet, et la majorité, réduite à compter sur les moyens très insuffisants des établissements. Les trafics en tous genres de dossiers tout préparés (vendus sur Internet, par exemple) en rendront l'évaluation profondément injuste.
En conséquence, nous avons décidé de refuser de mettre en oeuvre à la rentrée sous la forme proposée les TPE, faisons de ce refus l'expression de notre hostilité aux changements incohérents prévus par le Ministère, et invitons tous les enseignants de tous les lycée à nous rejoindre dans ce refus.

 

1er Février 2000

ALLEGRE
NAUFRAGEUR DE L'ECOLE PUBLIQUE
DOIT PARTIR

Allons - nous accepter
Que le raisonnement mathématique disparaisse au profit de manipulations sur ordinateurs ?
Que l'objectif du français en seconde soit « la maîtrise de la phrase » ?
Que l'apprentissage des langues se réduise à de la communication avec des « locuteurs natifs » ?
Que l'histoire - géo devienne ce qu'en voudrait Allègre : « on ne va pas rentrer dans le détail : il faut juste des flashs ».

Allons - nous accepter
De devenir des animateurs chargés de morale, d'éducation civique, de TPE, de vie de classe... avec 35 heures de présence ?

Allons - nous accepter
La démagogie, le dénigrement, la contre information qui nous désignent à la vindicte publique comme les responsables de la drogue, de l'alcoolisme, de la violence et de tous les maux de la société ?

Allons - nous accepter
La liquidation programmée de notre statut, pour faire de nous des animateurs bivalents, flexibles, constamment au lycée, et soumis au chef d'établissement ?

Allons - nous accepterLa liquidation du bac national, anonyme - seul garant de l'égalité républicaine - et son remplacement par un diplôme local, délivré par chaque établissement en contrôle continu ?


Les collectifs se réunissent deux fois par mois le mercredi à 18 h, à la Bourse du Travail, métro République. Prochaine réunion le 23 Février.
Venez nous y rejoindre pour échanger des informations, aider à les diffuser, proposer des actions.




Septembre 1999

Appel du Collectif pour la démission d'Allègre et de la Coordination enseignante du nord parisien 

Après avoir fait le dos rond pour éviter la colère des enseignants et la désillusion  des élèves devant une rentrée pire que les précédentes, le ministre n'en continue pas moins sa méthodique destruction de l'enseignements et des statuts. Les rapports Bancel, Montiel et Blanchet, adaptent en fait nos futurs statuts à la réforme. 

Si nous ne réagissons pas et si leurs conclusions sont mises en pratique, les heures que nous ferons devant un nombre réduit d'élèves ne nous seront plus comptées pour une heure de cours; les moyens en heures varieront d'un établissement à l'autre, en fonction de la capacité des enseignants à "vendre" leur produit, leur projet, au rectorat; l'évaluation des professeurs ne sera plus seulement faite par des pairs - des inspecteurs disciplinaires - mais par des pédagogues et des administrateurs - des inspecteurs d'académie et le proviseur. 

Nous proposons donc que du 8 au 20 Novembre, l'heure syndicale soit demandée dans tous les établissements, afin d'analyser ces rapports avec les collègues, et d'envisager les formes de lutte pour empêcher la déréglementation de nos statuts et défendre nos disciplines. 

Nous invitons les enseignants d'Ile de France le mardi 23 Novembre à 18 heures à une réunion à la Bourse du Travail (rue du Château d'eau, métro République). Nous y ferons la synthèse des analyses et des actions proposées lors des réunions d'établissement .


Juin 1999


LE CALME AVANT LA TEMPETE


Nous partons en vacances dans une atmosphère de calme relatif et trompeur. Depuis le printemps, Allègre a cessé ses provocations, les professeurs ne sont plus montrés du doigt, les projets de table rase du système éducatif restent sous le coude. Mais ne nous y trompons pas : seule la stratégie de communication a changé.

- Tout montre en effet que, comme nous y ont accoutumé Allègre et les socialistes, c'est pendant l'année qu'on communique, et c'est pendant les vacances qu'on prend les décisions qui font mal. Rappelons - nous que l'abaissement du taux de rémunération des heures supplémentaires, le projet de déconcentration des mutations, ont été annoncés au mois d'août.

- Aucune des mesures d'apaisement annoncées ne sont entrées dans les faits. Allègre avait promis de réduire à une le nombre d'heures supplémentaires obligatoires. Il avait promis que le taux de rémunération de cette heure ne serait pas amputé de 17% . Aucun décret n'est paru dans ce sens, et les DHG n'ont pas été modifiées, si bien que les chefs d'établissement ne peuvent appliquer cette mesure.

- Allègre a protesté que l'acquisition des savoirs restait prioritaire. Tout ce que laisse apparaître la mise en place de la réforme prouve le contraire, et les diminutions d'horaires, l'introduction de personnels non qualifiés pour faire des cours, les réunions disciplinaires que nous avons avec nos inspecteurs, la charte des collèges, viennent confirmer cette option.

- De nouveaux nuages s'amoncellent. De l'avis des chefs d'établissements et des inspecteurs, l'application de la réforme - avec la diversification et la multiplication des petits groupes, la multiplication des paquets d'heures qui ne correspondent pas à un rythme hebdomadaire sur l'année - rend ingérable les emplois du temps. De surcroît, leur étalement rendra inévitable la multiplication des « trous », et facilitera les remplacements. Car peu résisteront à la tentation de meubler une heure d'oisiveté en gagnant 200 francs.

- Avec l'avancement de la pré rentrée, on nous enlève une semaine de vacances, sans doute pour nous habituer aux « trente cinq heures » version medef.

- Mais la prochaine grande menace est celle qui pèse sur nos statuts. Le rapport Bancel n'est toujours pas sorti, sans doute parce qu'il risque de provoquer un nouvel accès de colère. Car il est évident que la réforme n'est applicable que si notre statut change pour permettre la transformation en profondeur de notre métier que souhaite Allègre et le gouvernement: nous voir abandonner notre fonction d'enseignement disciplinaire, pour des tâches d'éducateurs polyvalents à plein temps, passant tout leur temps de travail à l'école. Gageons que c'est au mois d'Août que sera publié le rapport.

- Discrètement, la réforme s'est mise en place depuis quelques mois, et la dégradation est déjà bien en route. De nombreux emplois jeunes, recrutés sur on ne sait quels critères, assurent de plus en plus souvent des tâches pédagogiques. Ils assurent l'aide individuelle, le soutien, mais aussi le remplacement occasionnel de professeurs absents. Pourquoi, alors, recruter des capesiens ou des agrégés, puisque ce travail de garderie et de maternage - nouvelles tâches prioritaires de l'enseignant - peuvent être assurées pour 5000 francs par mois, par du personnel corvéable et éjectable à merci ?

- Tout indique que le CAPES va être régionalisé et confié aux IUFM. On peut donc mettre une croix sur la priorité donnée à la qualification disciplinaire et aux contenus. C'est d'ailleurs un grand pas vers la bivalence des enseignants, telle qu'elle est déjà préconisée au collège.

- Face à ces menaces, l'attitude syndicale est revenue à ce qu'elle était l'an dernier :après nous avoir freiné, après nous avoir accompagnés, après avoir utilisé toute son énergie pour assoupir et diluer le mécontentement, le SNES, rassuré, est revenu à un « syndicalisme de proposition », un syndicalisme qui renonce à toute lutte, quitte à se saborder. 

Il est impossible qu'une réforme de l'éducation rejetée par l'ensemble des professeurs - c'est à dire par l'ensemble de ceux qui ont compétence à enseigner - passe aussi facilement, quelle que soit la complicité des media et des appareils syndicaux . Il y va de notre avenir professionnel, mais aussi de notre crédibilité à long terme, face à nos élèves et à l'opinion, qui, un jour ou l'autre, comprendront le piège qu'on leur à tendu.

C'est pourquoi nous appelons à marquer l'opposition de l'ensemble du corps enseignant à la forme et au fond de cette réforme, anti démocratique dans sa mise en place, anti républicaine et inégalitaire dans ses conséquences.
 
 

Nous serons donc en grève à la rentrée pour montrer que nous ne voulons pas cautionner le démantèlement de l'école.

- Jeudi 2 Septembre, après la réunion plénière professeurs - administration, nous tiendrons une Assemblée générale pour voter la grève dans les modalités suivantes :

- Refus de participer aux gesticulations pédagogiques qu'on nous impose pour nous restreindre notre droit aux congés.

- Vendredi 3 : Assemblée générale à Paris avec les autres établissements de la région parisienne.

- Lundi 5: Grève. Refus d'accueillir les élèves pour alerter l'opinion publique et les parents.


Coordination enseignante du nord-parisien:
Lycée René Cassin, 95500, Gonesse.
Tel: 01 34 45 15 15
Collectif pour la démission d'Allègre
1 rue J.P.Timbaud, 75011, Paris
site: http://www.geocities.com/Athens/Thebes/873
email: [email protected]
Juin 1999


La section du SNES du lycée René Cassin 
a voté le
boycott de la pré rentrée, et la grève de la rentrée du lundi 6 septembre
(79% pour) . 

- Parce que tous les motifs qui nous ont fait manifester notre opposition à la politique éducative du gouvernement subsistent ; 
- parce que, comme la direction du SNES l'a reconnu elle-même, l'annulation de la grève de la rentrée 98 a été une erreur qui a contribué à discréditer le syndicat auprès des militants, et à accéléré l'hémorragie d'adhérents ; 
- parce que le potentiel de colère et d'indignation des enseignants n'attend qu'une attitude syndicale combative pour s'exprimer. En témoigne la force qu'a prise la mobilisation - notamment le 20 Mars - dès que la direction du SNES, au lieu de consacrer son énergie à l'étouffer, l'a simplement accompagnée ; 
- parce que notre honneur de militants exige que nous ne courbions pas la tête au nom d'intérêts stratégiques discutables ; 
- parce que notre honneur d'enseignants exige que nous alertions les parents, les élèves, et l'opinion, des attaques menées contre l'école publique, avec la complicité du pouvoir politique, économique, et médiatique.

La section SNES du lycée René Cassin (Gonesse 95) 





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Collectifs Collectifs et coordinations
pour la démission d'Allègre
   

NON À CETTE POLITIQUE
ALLÈGRE DÉMISSION

 Le ministre de l'éducation nationale a construit toute son action sur l'injure et la provocation à l'égard des enseignants. Il a tenté de dresser la nation entière contre ses enseignants, pour faire passer, après un simulacre de concertation, une réforme qui porte une atteinte grave à l'Ecole Publique.

 Le souci tapageur de mettre l'élève au centre du système éducatif n'est qu'un alibi: dans les collèges et les lycées, il ne s'agit que d'alléger les horaires, d'appauvrir les contenus, de remettre en cause le cadre national des diplômes, de transformer les enseignants en animateurs sociaux; dans les écoles, il ne s'agit que de remettre l'enseignement aux C.E.L.(contrats éducatifs locaux), de remplacer des enseignants qualifiés par des aides- éducateurs ou des "intervenants extérieurs".

 Economies budgétaires, généralisation des emplois précaires, renoncement à la transmission des savoirs, cette politique libérale, soutenue par Madelin, Chirac ou Pasqua, nous ne l'acceptons pas.

 Depuis des mois, les enseignants de la région parisienne, rejoints depuis par d'autres, organisent grèves et manifestations.

 Le 20 mars, nous étions plus de 60 000 à Paris, venus de toute la France pour exiger l'abandon de cette politique . Les mots d'ordre les plus repris exigeaient le départ du ministre.

 Pourtant, le gouvernement s'obstine à ne pas entendre la majorité de la profession  NOUS NE CÉDERONS PAS Nous appelons à préparer la montée en masse de tous à Paris, enseignants des écoles, collèges, lycées, universités, chercheurs, parents, étudiants, lycéens, tous ceux qui sont attachés à la défense de l'Ecole publique. 
 

NOM Prénom                                                          Adresse                                                                       Établissement 




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APPEL DE LA COORDINATION DES YVELINES (78)

Rentrée des vacances : 
tous mobilisés pour porter l'estocade à Allègre et à sa réforme !

Partout dans l'Education Nationale, le mécontentement latent est en train de se transformer en un mouvement de protestation contre les évolutions de l'école de ces dernières années. Grèves reconductibles, occupations d'établissements, manifestations hebdomaires voire bi-hebdomadaires... L'Ile de France a été, jusqu'à présent, en première ligne. Mais depuis peu, un effet boule de neige se fait sentir en province. A l'heure où nous écrivons, nous sommes convaincus que c'est à 
une véritable lame de fond 
 que le gouvernement va être confronté à la rentrée. Le syndicat du SNES, le plus puissant de l'enseignement secondaire, après avoir longtemps tergiversé, vient de faire siens les mots d'ordre des coordinations : démission d'Allègre, retrait de sa réforme rejoignant ainsi FO, le syndicat minoritaire. Dans le primaire, cette évolution est certes encore à venir, mais nous sommes convaincus que le SNUIPP abandonnera bientôt sa revendication réductrice sur les moyens pour rallier les mots d'ordre sur la réforme, car c'est la volonté de sa base. 
Nous pouvons désormais gagner et voir satisfaites nos revendications : 
  -Retrait de toutes les chartes (primaire, lycées, universités) 
  -abandon des projets concernant le collège 
  -annulation de toutes les décisions prises depuis juillet 1998 ( déconcentration  du    mouvement dans le secondaire, baisse des heures sup...) 
  -annulation du projet sur les remplaçants et les surveillants 
  -refus de la précarisation croissante des emplois (emplois jeunes, CES,      vacataires et contractuels)

-mise en place d'une consultation réelle de la base des enseignants, en prenant le temps qu'il faudra pour nous interroger sur le type d'école que nous voulons pour le prochain siècle : 
école libérale et ultra-inégalitaire, SMIC culturel, domination de l'entreprise ? 
ou... remise en valeur des savoirs, vraie chance donnée à tous les élèves, refus du nivellement par le bas, exigence d'une haute qualification pour les personnels... ?

De multiples journées d'action sont prévues pour la rentrée. Nous vous proposons de vous les approprier en vous lançant avec nous dans une semaine de grève et de manifestations. 

Voici le calendrier des coordinations d'Ile de France(Paris, Nord de Paris, AG du 93 et Yvelines) : 
   -le 4 mars : rassemblement à Paris (Métro Sèvres-Babylone, 11h) : devant notre mobilisation, le débat sur la charte des lycées (C.S.E), initialement prévu le 18 avril, a été reporté par Allègre au 4 mars. 
   -le 11 mars : manifestation à Paris pour occuper le terrain selon la tactique utilisée depuis janvier et qui a réussi puisque les medias relaient enfin nos revendications. Vous recevrez sans doute un peu trop tard ce papier pour engager votre établissement dès ce jour-là. Mais n'hésitez pas à agir individuellement. Vous serez couvert par un préavis de grève et cela vous donnera le temps de convaincre les autres. 
   -le 12 mars : réunion à la maison des syndicats ( non loin de Gamm Vert à Mantes-la-Jolie) à 18 heures. 
   -le 15 mars : grève et manifestation à Paris à l'appel des coordinations, du SNES et du SNUIPP. Venez avec vos banderoles de revendications. Ce sont elles que la télé filmera. Nous l'avons déjà expérimenté. 
   -le 16 mars : grève et manifestation à Paris à l'appel des coordinations et de FO qui relaie nos mots d'ordre. Pour ce jour-là, l'idéal serait que vous ayez contacté les parents et que vous leur ayez expliqué la réforme afin qu'il se solidarisent avec nous en refusant d'envoyer leurs enfants à l'école (opération école morte). Nous vous proposons ci-joint un article de Charlie hebdo que la FCPE (parents élus du secondaire) font passer sur Mantes-la-Ville et Magnanville. 
   -le 20 mars : grande manifestation unitaire à Paris. Nous espérons ce jour-là 
100 000 personnes dans la rue. 

La coordination se compose de non-syndiqués, et de syndiqués FO, CNT, SNUIPP, SNES et SUD. Contacts : 
   - Grégory Chambat : 01 30 22 24 67,E mail : [email protected]
   - Mayie Inthamoussou : 01.49.05.45.20 
   - Marie et Michel Labat : 01.34.78.17.18 E-mail : [email protected]

 




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Coordination enseignante du Nord-parisien

CHERS COLLEGUES, ENCORE UN EFFORT !

Un mois après le début de la grève reconductible, nous avons gagné la première manche :

· La question de la démission d'Allègre et du changement de politique scolaire est clairement posée sur la place publique. 
· le SNES a pris une position beaucoup plus conforme à l'attente des enseignants. 
 

La deuxième manche commence dès à présent, avec la rentrée échelonnée des différentes académies. Deux échéances sont très importantes :

Lundi 15 mars : journée de grève et de manifestation du primaire et du secondaire (appel du SNUIPP et du SNES).

Samedi 20 mars : manifestation  nationale avec montée à Paris.(Initiative : SNES) 
 

Il est évident que nous participerons de toutes nos forces à ces deux initiatives. 
Il est tout aussi évident que le 15 et le 20 mars ne doivent pas être des journées ponctuelles et isolées. Notre objectif n'est pas aujourd'hui simplement de manifester notre mécontentement, mais de GAGNER, c'est-à-dire d'imposer le départ de Claude Allègre et un changement de politique scolaire.

Le 17 février, une délégation de la Coordination du Nord-parisien et du Collectif pour la démission d'Allègre a rencontré le secrétariat national du SNES. Nous sommes tombés d'accord sur le fait qu'il fallait, avant le 15 mars, entre le 15 et le 20 mars, et après le 20 mars, développer la mobilisation la plus large et la plus permanente possible, avec pour objectif de gagner. 
 

D'où les propositions suivantes : 

  • Jeudi 4 mars : Allègre présente au Conseil Supérieur de l'Enseignement le projet de réforme des lycées ( pendant les vacances de la région parisienne...). Même si la mobilisation ne peut être que symbolique, il est important de ne pas laisser passer.     

    Rassemblement jeudi 4 mars à 11 h. M° Sèvres-Babylone
    Le SNES participe à cette initiative et appelle les académies déjà rentrées à envoyer des délégations. 

  • Lundi 8 et mardi 9 mars : rentrée des académies franciliennes. 

    AG dans tous les établissements pour faire le point des actions en province et discuter de la suite. 

    Lundi 8 mars à 18 h. 30, réunion de la Coordination du Nord-Parisien au lycée René Cassin de Gonesse (7, av. F. Mitterand, 95500 Gonesse) 

  • Mardi 9 mars à 18 h. 30, réunion de l'AG région parisienne à la bourse du travail de Paris ( rue du château d'eau, M° République). 

La propostion la plus fréquemment évoquée est celle d'une journée de grève et de manifestation le jeudi 11 mars. Il est en effet essentiel de donner très vite un signal fort, montrant que la région parisienne reprend le mouvement.

Cependant, la situation peut être très mouvante, et nous devons être prêts à tout moment à adapter notre attitude.

Coordination du Nord-parisien
Adresse postale : Coordination, lycée René Cassin
7, av. F. Mitterrand, 95500 Gonesse 
Tél. : 01 34 45 15 15 (demander la salle des profs)
Fax : 01 39 85 12 06( préciser : pour Coordination)


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NON A CETTE POLITIQUE
ALLEGRE DEMISSION

Depuis le 18 Janvier, assemblées générales, grèves reconductibles et manifestations se succèdent en Ile de France.
De plus en plus nombreux, nous affirmons que rien n'est négociable avec ce ministre, que son départ est un préalable à toute tentative d'amélioration de l'enseignement public.
Par nos grèves reconductibles et nos manifestations, nous avons déjà fait bouger les choses :
- les media ont été alertés et sont obligés d'en rendre compte, même de façon déformée ;
- notre mobilisation inquiète le ministère et l'ensemble du gouvernement;
- nous avons fait évoluer l'analyse des syndicats, qui envisagent une action nationale.

NOUS ALLONS GAGNER

Dans le supérieur, chez les chercheurs, la mobilisation s'organise. Dans le primaire, instits et professeurs des écoles  constituent des « collectifs pour le retrait de la charte du XXIème siècle ». En province s'organisent des collectifs pour la démission d'Allègre.

Il faut amplifier ce mouvement ; il faut organiser la montée à Paris de toute la profession, de la maternelle à l'université, avec les parents, avec les lycéens, avec tous ceux qui sont attachés à la défense de l'Ecole Publique.
 
 

Nous vous appelons
à vous constituer en collectifs,
à lancer des grèves reconductibles,
à  préparer la manifestation nationale du samedi 20 Mars,

de la maternelle à l'université

* retrait de toutes les mesures prises depuis Juillet 98
* retrait des réformes en cours
* démission  du ministre qui incarne la politique éducative que nous refusons
 

Allègre a peur de notre mobilisation ; il a reporté le débat sur la charte des lycées au 4 Mars. Nous déjouerons cette manoeuvre en manifestant le jeudi 4 Mars devant le Conseil Supérieur de l'Education
Rassemblement à 11 heures carrefour Sèvres-Babylone

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.2 février 1999


17 établissements(*) en grève dans le Val d'Oise se sont réunis le mardi 2 février à Cergy et dénoncent:

Les décrets pris par le ministre depuis juin 1997 concernant: 
La déconcentration du mouvement national. 
La remise en cause des statuts (T.A., T.R., MI-SE) 
La diminution des H.S.A. 
La précarité croissante des personnels de l'Education Nationale (ATOSS, CES, Emplois Jeunes, MaÓtres Auxiliaires, vacataires, MDP,Ö). 
La diminution des moyens de fonctionnement: DHG, personnels, nombre de postes, y compris dans les établissements en ZEP et zone sensible. 
La charte de l'Ecole du XXIè siècle et la réforme des lycées qui mènent à l'abandon des programmes nationaux et organisent la destruction de l'Ecole publique 
l'attitude méprisante, autoritaire et arbitraire du ministre.

Ils exigent donc l'abrogation de toutes ces mesures et l'abandon de cette politique et se joignent aux syndicats, collectifs et coordination :

Tous en grève 
Et tous à la manifestation 
A 14 heures à Montparnasse.

(*) Lycée: l'hautil Jouy le Moutier, Jean Perrin Saint Ouen l'Aumône , Camille Claudel Vauréal, Gallilée Cergy, Baudelaire Fosses, Jean Monet Franconville, Montesquieu Herblay, J. Verne Cergy, S. de Beauvoir Garges les Gonesses, Kastler Cergy, Le Corbusier Cormeilles 
Collèges: Wallon Bezons, Cotoy Argenteuil, Wallon Garges, Les Touleuses Cergy. 

28 janvier 1999


Lycée Jean-Perrin   St-Ouen l'Aumône (95) 
L'Assemblée Générale des enseignants en grève  du Lycée Jean-Perrin de St-Ouen l'Aumône, réunie le 28 janvier 1999 s'est mise d'accord sur  la plate-forme de revendications suivante

Respect de notre STATUT

Retrait de la Charte des lycées 
Abrogation du Décret sur le mouvement déconcentré. 
Abrogation du Décret sur la diminution du salaire par l'intermédiaire de la diminution du taux des heures supplémentaires. 
Ouverture des postes au concours. 
Abandon du nouveau projet sur les TA et TR 
Un poste fixe dans sa spécialité pour chaque titulaire. 
Maintien du calcul de la retraite sur les 6 derniers mois. 
Retrait du projet sur la suppression de l'heure de première chaire.  Retour à l'horaire hebdomadaire pour les agents d e service.

Revendications sur le plan professionnel

Publication des résultats de l'enquête faite en 1997-1998 auprès des enseignants. 
De véritables moyens pour faire face à un public de plus en plus hétérogène. Notamment, réduction des effectifs des classes à 24 élèves dans toutes les matières. 
Rétablissement de l'état de droit dans les établissements scolaires application des règlements existants et soutien par l'Etat dans toutes les situations de violence et d'insécurité. 
 

NOUS APPELONS A UNE ASSEMBLÉE générale DES GRÉVISTES DU VAL D'OISE 
MARDI 2 FEVRIER A 9H30 
MAISON DES SYNDICATS 
26 rue Francis Combe 95000 Cergy (autoroute sortie n°10) 
Nous proposons une nouvelle manifestation le jeudi 4 février, sur ses même mots d'ordre. 

 



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Collège Guy Môquet Gennevilliers (92)

Collège Guy Môquet  en grève !

Les enseignants du Collège Guy Môquet ont voté majoritairement la grève reconductible pour protester contre la dégradation générale des conditions d'enseignement.

Cette dégradation des conditions d'enseignement, s'ajoutant aux difficultés sociales et économiques, participe à l'augmentation de la violence à l'école.

Cette dégradation des conditions d'enseignement remet en cause la mission de l'école comme service public capable de répondre aux besoins de tous, capable de jouer son rôle d'ascenseur social et d'intégration.

Cette dégradation des conditions d'enseignement aboutit fatalement à une école à deux vitesses et traduit le désengagement de l'Etat en direction des zones défavorisées.

Cette dégradation de nos conditions d'enseignement se révèle, dans notre établissement, par une Dotation Horaire Globale insuffisante même pour respecter simplement les textes officiels (horaires minima d'enseignement). Cette D.H.G. est a fortiori insuffisante pour rétablir les classes spécifiques (filière technologique) et pour sauvegarder celles qui existent encore (cycle en trois ans, classes non-francophones, etc.), insuffisante aussi pour assurer un temps reconnu pour la concertation des enseignants.

Une D.H.G. insuffisante pour enseigner convenablement, pour enseigner tout simplement !

Cette dégradation des conditions d'enseignement s'inscrit dans le cadre général d'une réforme gouvernementale qui méprise le statut de l'enseignant : baisse du taux des heures supplémentaires pour ne créer que des emplois précaires (M.A., C.E.S., Emplois Jeunes) ; déconcentration du mouvement de mutation qui nuit à la stabilité des équipes pédagogiques. 
 

Au nom du gouvernement, M. Allègre nous raconte que les réformes actuelles sont faites pour les enfants.

C'EST FAUX !

Elles ne visent qu'à baisser le coût de l'enseignement  et à démanteler le service public d'éducation. 



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Collège Robert Doisneau  Paris (20ème) 
Communiqué adressé aux parents :

Depuis l'arrivée au ministère de C. Allègre, les grands chantiers et les promesses mirobolantes se sont succédé. Par contre, le constat des réalités est préoccupant : 
 

- la réforme des lycées prévoit la suppression de centaines de milliers d'heures de cours (réduction des horaires dans certaines matières et diminution des options) et transformera le lycée en " lycée allégé " - la charte de l'école primaire propose l'abandon d'une partie importante des compétences de l'école aux collectivités locales (remplacement des enseignants par des personnels n'ayant pas les compétences requises) 
- la déconcentration du mouvement des personnels du secondaire développe l'arbitraire dans la nomination du personnel enseignant et multiplie les postes " à profil " 
- la diminution arbitraire de 17% de la rémunération des heures supplémentaires 
- la multiplication de l'emploi précaire au sein de l'Education Nationale 
- la remise en cause du droit à la formation continue sur temps de travail 
- la baisse des postes mis aux concours de recrutement - le projet de transformation du statut des MI-SE et la tendance au remplacement des surveillants par des emplois-jeunes - l'annualisation du temps de travail des personnels ATOSS - la baisse significative des Dotations Horaires Globales (moins 44 heures en deux ans au collège R. Doisneau) se traduit par des effectifs souvent chargés (jusqu'à 28 élèves en 6è dans l'établissement) 
 

LES PROFESSEURS EN GREVE DU COLLEGE  R. DOISNEAU EXIGENT :
 

- l'abandon d'une politique scolaire qui développe la précarisation et menace l'école publique 
- l'annulation de toutes les mesures prises depuis un an et la renégociation au grand jour des réformes déjà engagées ou en projet - l'attribution aux établissements des personnels statutaires dont ils ont besoin (enseignants, surveillants, personnels ATOSS, personnels médico-sociaux, ...). Nous demandons en particulier un 4è poste de MI-SE dans notre établissement. 
- des moyens nouveaux pour la rentrée 1999, notamment pour les établissements difficiles, la transformation des heures supplémentaires en postes - le rétablissement des postes de professeurs supprimés,  la titularisation des auxiliaires et le remplacement des personnels en congé (plusieurs enseignants du collège non remplacés pendant des semaines depuis la rentrée) 
 

Tout cela conduit necessairement à la démission de C. Allègre. 




21 janvier 1999


Assemblée des grévistes du Lycée de Goussainville
Section syndicales SNES-FO-SNETTA

Le Jeudi 21 janvier 99 


APPEL

Nous sommes en grève reconductible.
Nos revendications, nos exigences sont celles de nombreuses assemblées
générales dans plusieurs départements d'Ile de France.
Retrait de toutes les mesures prises par Allègre depuis un an dont:

  • Rétablissement du mouvement National. 
  • Retrait de la charte des Lycées, prévoyant la suppression decentaines de milliers d'heures de cours, rabaissant l'enseignement au "Lycée light " 
  • Rétablissement, au contraire, des milliers de postes de professeurs supprimé : Titularisation des auxiliaires et des précaires. 
  • Maintien du statut des professeurs : services définis en horaires hebdomadaires, rejet de l'annualisation des horaires. 
  • Maintien du statut des surveillant 
  • ENFIN HALTE AU SABOTAGE DE L'ENSEIGNEMENT PUBLIC DE LA MATERNELLE A L'UNIVERSITE 

Réunis ce jeudi 21 janvier, nous constatons la multiplication, en Ile de France des assemblées, grèves, délégations et manifestations d'établissements, protestant contre les suppressions de postes (D.H.G.), rejetant les mesures Allègre.

Nous estimons que le moment est venu de faire converger toutes ces initiatives, toutes ces actions dans une manifestation centrale au ministère Allègre.

Nous nous prononçons donc pour une manifestation au ministère d'Allègre le mardi 26 janvier après-midi.
 

Nous adressons cet appel : 

  • au plus grand nombre d'établissements 
  • aux réunions des délégués des établissements 
  • aux organisations syndicales nationales 
  • aux parents 
Nous estimons qu'il est du devoir des syndicats, au moment où tous les droits statutaires de la profession sont menacés, de répondre à l'attente de leurs cotisants et des personnels. 
Unanimité de l'assemblée et Sections syndicales SNES, FO, SNETAA 
 




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APPEL A TOUS LES ENSEIGNANTS

Contrairement à ce que l'on essaie de nous faire croire,
ALLÈGRE N'A RIEN CÉDÉ

Il refuse toujours aux établissements en difficulté des moyens à la hauteur de la situation. Les DHG qui arrivent aujourd'hui dans de nombreux établissements proposent des réductions de dotation horaire inadmissibles.
La réforme des lycées proposée en décembre ouvre un vrai boulevard à la remise en cause du service des enseignants. Contrairement à ce qui avait été dit, il n'y a aucune garantie pour que les heures de travail en petit groupe soient comptées pour une heure dans le service du professeur. (Voir éditorial de M. Vuaillat US n°484 p 3)
De nouvelles attaques se préparent. La Cour des comptes ( le Monde 7/1/1999) justifie le décret sur les heures sup' par une argumentation aberrante car l'année scolaire n'a jamais duré 43 semaines ! Dans la foulée, elle remet en cause la première chaire, la pondération pour enseignement en BTS et les diverses décharges de service. Tout ceci sans jamais poser la seule question qui vaille : les enseignants sont-ils trop payés ?

Le message est clair : on peut aujourd'hui faire n'importe quoi aux enseignants, en invoquant n'importe quel bobard.

Ces attaques ne sont pas le fruit du "mauvais caractère" d'un ministre. Elles s'inscrivent au contraire dans un projet cohérent.
On assiste à une précarisation générale des personnels. Mais plus grave, le "lycée light" qu'on nous prépare constitue une étape du démantèlement de l'Ecole publique et des valeurs qu'elle porte.

Jusqu'à présent, ni les enseignants ni leurs syndicats n'ont été capables d'une riposte à la hauteur de l'enjeu. Il est aujourd'hui possible de rompre avec cette logique de la résignation.

Le succès du meeting du 14 janvier pour la démission d'Allègre a montré que de nombreux enseignants ne se résignaient pas. Entre le 15 et le 21 janvier, des grèves reconductibles ont été décidées dans des établissements de la région parisienne.

Nous appelons tous les enseignants à généraliser ce mouvement pour:

  • un changement radical de politique scolaire, commençant par l'annulation de toutes les mesures prises depuis juillet 1998, et la renégociation au grand jour de tous les points concernés
  • la démission de Claude Allègre

Nous appelons à réunir partout des assemblées générales pour discuter de la grève reconductible, et pour se prononcer par un vote.

Nous appelons à faire grève le mardi 26 janvier, et à participer à la MANIFESTATION à 14 heures de la Sorbonne à Matignon

Nous appelons à une nouvelle AG des délégués des établissements ce même mardi 26 janvier à 17 h 30 à la Bourse du Travail, Rue du Château d'Eau, Métro République

Nous appelons les syndicats à reprendre la place qui aurait toujours dû être la leur : être l'expression des enseignants et de leur colère.
Les enseignants réunis le jeudi 21 janvier en Assemblée générales des délégués d'établissement à l'initiative du Collectif pour la Démission d'Allègre de la Coordination enseignante du Nord parisien et de Reconstruire l'Ecole



..


L'appel
 
 

... ET SI ON PASSAIT A L'ACTION ?
Un peu partout dans les salles des profs, on proteste, on s'indigne contre Allègre et la politique scolaire du gouvernement. Un peu partout on veut faire quelque chose. Mais on se croit seul. Ce sentiment d'impuissance est renforcé par les dernières négociations de décembre, présentées en " cadeau de Noël " ; on nous a eu ...

POINT FINAL ? SÛREMENT PAS

Les " accords " de décembre sont aussi un signe de faiblesse. Les multiples manifestations de colère des enseignants (pétitions, référendums, renvois de cartes d'électeurs, grèves, formation de coordinations ... ) ont fait craindre un mouvement d'ensemble. D'où les pressions du gouvernement sur Allègre pour qu'il ait l'air de lâcher du lest.

A nous de comprendre cette faiblesse et de montrer notre force.

Car aujourd'hui, rien n'est joué.

  • Dans les soi-disants reculs d'Allègre, tout est au conditionnel ... jusqu'aux élections européennes jusqu'aux grandes vacances. 
  • Aucune de nos revendications n'a été satisfaite. Rien de sérieux n'a été fait pour donner aux établissements en difficulté des moyens à la hauteur de la situation. On préfère rester dans la logique selon laquelle, en " travaillant autrement " les enseignants pourraient régler tous les problèmes sans moyens supplémentaires. 
  • Le pire est devant nous ; le rapport de la Cour des comptes (Le Monde du 7/l/99) l'indique clairement. La Cour part en guerre contre les " avantages acquis " et les " règlements obsolètes " (à commencer par la première chaire), sans jamais poser la seule question qui vaille : les enseignants sont-ils trop payés ? La Cour justifie la baisse du salaire des heures sup' par le passage de l'année scolaire de 43 à 36 semaines. Mais QUAND l'année scolaire a-t-elle duré 43 semaines ? Jamais ! Qu'importe, le message est clair : on peut aujourd'hui faire n'importe quoi aux profs, en invoquant n'importe quel bobard. 

Dans ces conditions, nous savons ce qui nous attend : l'installation en France d'un enseignement secondaire à l'anglo-saxonne, où des personnels sous-qualifiés, sous-payés, interchangeables, seront disponibles à tout moment pour diverses tâches d'animation et d'encadrement,

Quelles seront les prochaines attaques ? Comment seront organisés nos services ? Or connaît Ci peu près Ici réponse. Mais ce sera officiel, parions-le, en juillet ou en août Alors, pour une fois, prenons les devants. Agissons ! Pour :

  • L'annulation de toutes les mesures prises depuis juillet 1998 
  • La renégociation au grand jour de tous les problèmes concernés 
  • LA DÉMISSION DE CLAUDE ALLÈGRE, 


Nous appelons tous les collègues
A convoquer dans les lycées et collèges des AG (à l'appel d'un collectif, d'un syndicat ou d'une intersyndi cale) pour y proposer la GRÈVE RECONDUCTIBLE
A rejoindre les établissements qui ont déjà décidé la grève

A participer à l'AG des délégués d'établissements

Le jeudi 21 janvier, 18 h 30, à la Bourse du Travail (rue du château d'eau, M° république)

Les organisateurs de la réunion du 14 janvier :
Collectif pour /a démission d'Allègre
Coordination enseignante du nord- parisien

Les informations concernant le collectif et les actions menées sont disponibles sur le site internet  http://www.geocities.com/Athens/Thebes/8739/

Boîte aux lettres : [email protected]




.19 janvier 1999


AG du 19/01/1999

Appel à nos collègues.

Nous demandons l'annulation des décrets et circulaires parus depuis juillet 1998.

  • HS : baisse de 17%. 
  • Déconcentration : les mutés seront affectés sur l'académie sans poste fixe. 
  • TA : disparaissent et sont transformés en TR. 
  • TR : utilisation en tant que surveillants ou documentalistes en dehors des remplacements, et baisse de 60% de la prime de remplacement. 
  • MI-SE : obligation de remplacement de professeurs, recrutement après la licence au lieu de recrutement après le bac sur critères sociaux.. 
  • ATOS : régionalisation. 
  • Emplois jeunes : recrutement massif pour remplacer les surveillants. 

Nous redoutons de nouveaux décrets (suite au rapport de la Cour des Comptes ...) :

  • Disparition de l'heure de 1ère chaire. 
  • Disparition des pondérations en BTS et PTSI (* heure en BTS et * heure en PTSI). 
  • Mise en place des heures de soutien à 1 heure de soutien = * heure de cours. 

Allons-nous accepter l'installation d'un enseignement où des personnels sous-payés, sous-qualifiés, interchangeables seront disponibles à tous moment pour divers cours, encadrements, surveillances ? 
 

Plusieurs établissements sont déjà en grève.

A Dorian,
l'assemblée Générale du 19 janvier a voté la grève reconductible journellement à partir du jeudi 21-01-1999

Assemblée Générale

Jeudi 21-01-1999 à 10h

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