Le collectif pour démission d'Allègre
La coordination enseignante du Nord parisien
 
Paris, le 15 décembre 1999
Tous les services publics sont attaqués, en particulier le service public de santé et le service public d'éducation...
Au nom de la logique libérale, le gouvernement et son ministre de l'Education nationale, C. Allègre, poursuivent leur politique de casse de l' Ecole de la République et de ses enseignants.
 
 

Nous sommes mobilisés :

Parce que la réforme Allègre met en place le « Lycée light » contre lequel les enseignants se sont massivement mobilisés l'an passé :
¥ Les allégements de programmes et d'horaires, les déclarations d'Allègre à France-Soir ne laissent planer aucun doute à ce sujet. A titre d'exemples :

• A propos des mathématiques : « ...Les maths sont en train de se dévaluer, de manière quasi inéluctable. Désormais, il y a des machines pour faire des calculs. Idem pour la construction des courbes ».
• A propos de l'histoire géographie : « ...On est dans la mondialisation, il faut que les élèves aient une perception du monde. On ne va pas rentrer dans les détails, il faut juste des flashs... ».
• A propos du baccalauréat : « Si la question est : va-t-on rénover le bac ?, la réponse est oui. Mais doucement. En introduisant une partie de contrôle continu... »
 
 
NON au LYCEE LIGHT

• Parce que cette réforme exige la destruction du statut des professeurs : le « Lycée light » n'a pas besoin de professeurs qualifiés : des animateurs feront aussi bien l'affaire, à moindre coût.

La destruction du statut est l'objectif des mesures préconisées dans les rapports Bancel, Monteil, Blanchet, dont le ministre lui-même affirme qu'elles ne vont pas assez loin. Il veut rendre nous rendre :

• bivalents, voire polyvalents (polyvalents dans les disciplines, polyvalents pour assumer diverses tâches : surveillance, gestion...) ; il s'agit d'une dénaturation de notre métier ;
• flexibles, par l'annualisation de notre service et l'institution d'horaires coefficientés (exemple : deux heures d'aide = une heure de cours) ;
• soumis au bon vouloir « d'un conseil scientifique et pédagogique » local.
 
 
NON à la CASSE de notre METIER et de notre STATUT

• Parce que l'Etat abandonne sa mission de service public d'Education au profit d'une gestion locale ce qui ne peut qu'aggraver les inégalités entre établissements au détriment de ceux qui accueillent les élèves les plus défavorisés 

• renforcement des pouvoirs des chefs d'établissement et des représentants locaux dans le cadre des conseils d'administration (caporalisation, clientélismes...) ;
• obligation de négocier annuellement les moyens d'enseignement (dotation horaire globale) attribués à chaque établissement en fonction de son projet.
 
 
NOUS REFUSONS CETTE POLITIQUE DE REGRESSION

Nous allons amplifier notre mobilisation pour défendre :

  • le service public d'éducation
  • l'égalité des chances et l'accès de tous les élèves aux savoirs et aux diplômes nationaux
  • notre métier, notre statut.

  •  

     

La coordination enseignante du nord parisien 
Lycée René Cassin - 95500 Gonesse 
Tel : 01 34 45 15 15
Fax : 01 39 85 12 06 
Le collectif pour la démission d'Allègre
1 rue J.P. Timbaud - 75011 Paris
http://www.geocities.com/Athens/Thebes/8739



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