Actions : Ile-de-France [septembre1999 - janvier 2000] - [février - Mars 2000]

« Un peu partout en France, la colère gronde ... »


Informez-nous des actions dont vous avez connaissance

Appels en province - Appels parisiens - L'action dans les lycées professionnels
Refus des TPE
Lire aussi la revue de presse : Refus de la carte scolaire (février 2000) - Dans les lycées professionnels

Mise à jour du mardi 25 janvier 2000 14h - Jussieu
Le Collectif pour la démission d'Allègre et de la Coordination enseignante du nord parisien appellent tous les enseignants à se joindre à la manifestation organisée par les chercheurs.

Lire l'appel du SNCS :
Recherche publique, Avis de tempête


Tous en grève Mercredi 15 décembre 1999
Les enseignants du lycée René Cassin à Gonesse ont ont voté à l'unanimité la grève le mercredi 15 décembre, jour où les rapports Bancel , Monteil et Blanchet seront présentés et discutés. Ils se rendront devant Matignon pour manifester leur refus du démantèlement programmé du lycée de la république.
 

Lettre envoyée au SNES

Les enseignants du lycée René Cassin à Gonesse, réunis en assemblée générale le mercredi 17 Novembre au cours de l'heure d'information syndicale, ont voté à l'unanimité la grève le mercredi 15 décembre, jour où les rapports Bancel , Monteil et Blanchet seront présentés et discutés. Ils se rendront devant Matignon pour manifester leur refus du démantèlement programmé du lycée de la république. 

La remise en cause du statut de 1951, la remise en cause de notre vocation disciplinaire, la remise en cause du caractère national des horaires, des programmes, et des évaluations, sous couvert de « modernisation » consiste à faire dans l'enseignement ce qui se fait déjà à la poste, dans le domaine des transports, de la santé, et dans les autres secteurs publics : nous faire assurer une gestion minimum des flux de la population jeune, en laissant au privé - ou aux quelques lycées des centre villes - l'enseignement de qualité. C'est renoncer à toute ambition de promotion sociale des élèves issus de milieux moins favorisés. C'est nous transformer en animateurs de garderies à plein temps, aux compétences multiples et indéfinies qui nous déqualifieront et nous retireront toute plaisir et toute possibilité d'enseigner réellement.

C'est parce que nous avons une haute idée de notre mission et de notre métier que nous refusons ce lycée « light », mais surtout ce lycée « cheap ».

Nous appelons tous les collègues à se mobiliser pendant qu'il en est encore temps, à faire grève avec nous, à manifester le 15 Décembre notre colère et notre indignation. Nous les appelons à venir nombreux à la réunion du 30 Novembre à la bourse du travail, afin de discuter et d'organiser les modalités de la lutte.

Nous appelons les syndicats à prendre la mesure du mécontentement que provoquent les réformes en cours et les réformes à venir, et à soutenir tout mouvement qui s'oppose à la dégradation des enseignements et des conditions de travail.

Mise à jour du jeudi 9 décembre 1999

LA LUTTE CONTINUE

ASSEMBLEE GENERALE DE GREVE
COLLEGE/LYCEE MONTAIGNE (PARIS, 6e)



Mise à jour du mardi 23 novembre 1999
Société des agrégés - Communiqué de presse
Le Comité de la Société des agrégés, réuni le 21 novembre à Paris, sous la présidence de Madame Geneviève Zehringer, a constaté son large désaccord avec les orientations actuelles du Ministère de l'Education nationale, en ce qui concerne notamment l'organisation et le contenu des études dans les collèges et les lycées.
Les nouveaux programmes des lycées ont été publiés au Journal Officiel les 3 et 8 août 1999, pour être appliqués soit à la rentrée scolaire 2000, soit, même, à la rentrée scolaire 1999, c'est-à-dire, pour certains, vingt-sept jours après leur publication !
C'est le cas du programme du nouvel enseignement d'Education civique, juridique et sociale, dont le Comité a jugé particulièrement incivique qu'il fût publié en violation de la loi Jospin de 1989 et du décret Jospin de 1990 qui prescrit que : " la publication des programmes doit intervenir quatorze mois au moins avant la date de leur entrée en vigueur. "
Le Comité voit dans cette pratique une méthode brutale au service de décisions arbitraires qui nuisent gravement à la qualité de l'enseignement reçu par les élèves.
C'est ainsi que, dans le programme d'Education civique, juridique et sociale, le citoyen est défini comme : " celui qui est capable d'intervenir dans la cité ", sans qu'aucune référence à un texte constitutionnel ou législatif justifie ce choix, et que le nouveau programme de mathématiques sacrifie l'acquisition du raisonnement scientifique à la présentation de quelques procédés sans lien entre eux.
Le Comité a habilité à l'unanimité la Présidente et le Bureau à poursuivre, avec le concours de Maître François-Henri Briard, avocat de la Société des agrégés, le recours déposé au Conseil d'Etat contre les quatre arrêtés qui ont été publiés hors des délais réglementaires pour fixer les nouveaux programmes des lycées.

Mise à jour du mercredi 10 novembre 1999
Evaluation en Seconde
Lettre des professeurs de lettres du Lycée Martin Luther King, Bussy-Saint-Georges (77) adressée à l'inspection.


Mobilisons-nous contre les rapports Bancel, Monteil, et Blanchet

Lundi 8 au Samedi 27 Novembre : heure syndicale d’information et de discussion
Mardi 30 Novembre à 18 heures : réunion à la Bourse du Travail
Après avoir fait le dos rond pour éviter la colère des enseignants et la désillusion des élèves devant une rentrée pire que les précédentes, le ministre n’en continue pas moins sa méthodique destruction des enseignements et des statuts.
Les rapports Bancel, Monteil, et Blanchet, adaptent en fait nos futurs statuts à la réforme. 
Si nous ne réagissons pas et si leurs conclusions sont mises en pratiques, voici ce qui nous attend (entre autre) :
les heures que nous ferons devant un nombre réduit d’élèves ne nous serons plus comptés pour une heure de cours ; 
les moyens en heures varieront d’un établissement à l’autre, en fonction de la capacité des enseignants à «vendre» leur produit, leur projet, au rectorat, 
l’évaluation des professeurs ne sera plus seulement faite par des pairs - des inspecteurs disciplinaires - mais par des pédagogues et des administrateurs - des inspecteurs d’académie et le proviseur ; 
notre compétence disciplinaire n’entrera que pour un tiers dans notre note pédagogique, qui prendra en compte également nos compétences éducatives et administratives ; 
la note administrative vaudra autant que la note pédagogique.
la DHG et sa répartition seront décidés, dans chaque établissement, par un conseil de professeurs (nommés ? élus ?) en fonction du projet d’établissement qu’il aura élaboré. Cette DHG sera reconduite dans la mesure ou ce conseil aura démontré - par un rapport - l’efficacité de son projet.

Nous proposons donc que du 8 au 27 Novembre, l’heure syndicale soit demandée dans tous les établissements, afin d’analyser ces rapports avec les collègues, et d’envisager les formes de lutte pour empêcher la déréglementation de nos statuts et défendre nos disciplines.

Nous vous invitons le
mardi 30 Novembre à 18 heures à une réunion à la Bourse du Travail (rue du Château d’eau, métro République). Nous  y ferons la synthèse des analyses et des actions proposées lors des réunions d’établissement , et nous envisagerons les moyens de donner une extension nationale à notre mobilisation.

Nous vous joignons une  lettre - pétition envoyée par les collègues de Goussainville, dont nous pensons qu’elle pourrait faire l’objet d’une pétition nationale, signée dans tous les établissements.


Mise à jour du samedi 16 octobre 1999
Collectif "Sauver les maths" : Détail des raisons de notre rejet du « programme » prévu pour 2000


Collectifs et Coordinations pour la démission d'Allègre

PETITION NATIONALE

Nous vous appelons à diffuser la nouvelle pétition dont nous souhaiterions qu'elle soit massivement signée dans les établissements, dans les semaines qui viennent.
Cette action a plusieurs buts :
- Continuer à exercer une pression  sur le gouvernement et les directions syndicales, en montrant que le nombre des enseignants en colère va croissant.
- Aller la faire signer dans les établissements encore peu engagés dans la lutte, dans les écoles primaires de nos quartiers, dans les sections F.C.P.E. auxquelles appartiennent ceux d'entre nous qui ont des enfants scolarisés ; c'est un moyen d'entrer en contact, d'élargir et de consolider la mobilisation, après la manifestation du 20 Mars, pour préparer celle de Mai.
Bien entendu, ce texte n'est pas une « charte » ! Il est modifiable, amendable, adaptable aux situations propres à chaque établissement. - Les feuilles de signatures ( ou les photocopies) doivent être envoyées, même si la collecte continue, pour que nous puissions faire état régulièrement, sur le site,  de la progression du nombre des signataires.
- créer des collectifs locaux englobant les enseignants du 1er et du 2nd degrés, du supérieur ainsi que les parents d'élèves.

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