Accueil : TPE


Pétition contre les TPE (diffusée par des collègues des académies de Bordeaux, Caen, Amiens)
Ile-de-France - Appels parisiens - Lycées professionnels - Refus de l'évaluation de LV1 en classe de 1e
Lire aussi la revue de presse : Refus de la carte scolaire (février 2000)
Informez-nous des actions dont vous avez connaissance

Auch (32) Epinay-sous-Sénart (91) Le Havre (76) St-Germain-en-Laye (78)
Bergerac (24) Essonne L'Isle Adam (95) Troyes(10)
Beaumont-sur-Oise (95) Fontenay s/Bois (92) Lyon (69)  
Courbevoie (92) Gaillac (81) Nice (06)  
Déville-les Rouen (76) Gonesse (95) Paris  
Lire le BO n°9 du 2 mars sur l'organisation des travaux personnels encadrés en classe de première

Nice (06)

Mise à jour du:
i15 juin 2000

Les enseignants du lycée Beau Site ont rédigé une motion sur les TPE et refusent de choisir un manuel pour l'an prochain en seconde.
lire le texte de la motion

 
   
Troyes(10)

Mise à jour du:
15 juin 2000
Les enseignants du lycée Marie de Champagnel ont lancé une pétition dont le texte est : "les professeurs du lycée Marie de Champagne à Troyes sont contre la mise en application des TPE suivant les modalités prévues par les textes."

 
   
Beaumont-sur-Oise (5)

Mise à jour du:
15 juin 2000
Pétition des enseignants du lycée Evariste Galois de Beaumont-sur-Oise contre les TPE
Lire le texte de la pétition ...

 
   
Le Havre (76)

Mise à jour du:
15 juin 2000

Motion proposée
CA du
lycée Claude Monet le 30 mai
Lire le texte de la motion



Mise à jour du:
Mercredi 5 avril 2000

MOTION SUR LA RENTREE 2OOO AU LYCEE CLAUDE MONET
PROPOSEE AU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU 3 AVRIL 2000.
Propositions d'aménagements disciplinaires en Seconde et Première

Les enseignants élus au CA du lycée Claude Monet au Havre constatent qu'après le changement du Ministre de l'Education Nationale, aucune proposition concrète n'a encore été faite, positive ou négative, sur l'application, à la rentrée prochaine, de la réforme des lycées.
En conséquence, et à la suite directe de leur mouvement de protestation demandant l'abrogation de cette réforme, ils proposent pour la rentrée 2OOO des aménagements disciplinaires, visant à redonner aux matières touchées par cette réforme depuis septembre 1999, des horaires décents.

Pour la classe de Seconde, les professeurs de Français et de Mathématiques réintroduiront dans l'horaire global de la classe l'heure d'aide individualisée. Cette heure, qui ne touche que huit élèves de la classe, prive le reste de leurs camarades de l'enseignement qui leur est dû, et doit donc leur revenir.
En Langues vivantes, les professeurs prendront les mesures nécessaires pour, s'ils le jugent souhaitable, ne plus dédoubler la troisième heure de cours, ce dédoublement privant les élèves d'1/2 heure de cours par semaine.

Pour la classe de Première, les professeurs ne pratiqueront pas les Travaux Personnels Encadrés. Prévus dans la précipitation, ils ne garantissent ni sérieux ni véritable intérêt intellectuel pour les élèves, et leur retirent les heures de modules qui leur permettaient un approfondissement disciplinaire. En conséquence, les professeurs feront des deux heures prévues dans chaque classe des heures de module, la première étant affectée à la matière dominante de la série, la seconde à la matière prévue dans les couplages de disciplines envisagés pour les TPE.
Les professeurs de SVT étudient pour leur part l'utilisation de ces heures pour des travaux pratiques qui conserveraient, sous une forme à définir, l'esprit de l'option «sciences expérimentales» supprimée par la réforme.

Ces deux propositions ne remettent pas en cause le cadrage retenu pour la DHG. Bien que trouvant cette DHG insuffisante, les enseignants ont décidé d'utiliser, pour un véritable enseignement formateur pour les élèves, les heures qu'elle prévoyait pour des mesures contestables et contestées.

Les enseignants élus au CA.

Déville-les-Rouen (76)

Mise à jour du:
15 juin 2000
La motion ci dessus a été votée
par tous les représentants élus au CA (à l'exception de l'admistration).
Le 5 juin,ils ont tenu une assemblée générale des enseignants.
Il en est sorti les éléments suivants :
"Nous demandons la création d'un poste de professeur de documentation dans le lycée ; nous réaffirmons notre opposition aux TPE, nous décidons de prendre les élèves en classe entière ou en module sur les heures TPE que l'administration distribuera sur les emplois du temps ; nous nous engageons, si nous ne sommes pas directement concernés dans nos emplois du temps par les TPE, à être solidaires des enseignants qui le seront : nous envisageons la perspective d'une grève contre l'application des TPE. Nous craignons une rentrée déplorable : classes surchargées, emplois du temps délirants, etc. Nous lutterons également contre cette situation. Enfin, les enseignants de lettres ont décidé de ne pas renouveler les livres scolaires pour les secondes. Devant l'incurie des nouveaux manuels et des nouveaux programmes, ils invitent tous les professeurs de lettres de France et de Navarre à faire la même chose.

Voir aussi  Pourquoi nous opposons - nous à l’application des TPE

Mise à jour du:
Jeudi 30 mars 2000
Les enseignants du Lycée de la VALLEE du CAILLY refusent la mise en place des T.P.E., demandent la restauration des horaires antérieurs et appellent à faire voter cette motion dans tous les C.A. des lycées.
Lire le texte de la pétition ...

Epinay—sous—Sénart (91)
Lycée M. ELIOT
Les enseignants soussignés du Lycée M.Eliot refusent la mise en place des TPE
.
Lire le texte de la pétition ...

St-Germain-en-Laye (78)

Pourquoi refuser les TPE ?
Texte signé par les professeurs du lycée Jeanne d’ALBRET (février 2000)

Déclaration des professeurs du lycée Jeanne d'Albret de St Germain-en-Laye, refusant les TPE, lue au CA, envoyée aux syndicats, au Rectorat et au Ministère

Mise à jour du:
14 mai 2000
Les enseignants du lycée
Jeanne d’ALBRET ont déposé une motion au C.A. sur les TPE.

Bergerac (24)

Lycée MAINE de BIRAN
Les enseignants reunis en AG le 02 mars refusent de collaborer à la mise en place des réformes Allègre visant à la destruction du Service Public d’Education
Lire la lettre ...

Motion sur les T.P.E adoptée au CA du lycée Maine de Biran de Bergerac (mai 2000)
Suite à l'annonce du maintien des T.P.E par Mr le ministre de l'Education Nationale, les enseignants du Lycée Maine de Biran tiennent à rappeler leur mécontentement concernant la mise en place de ces T.P.E. Les professeurs s'opposent au caractère subjectif et aléatoire de leur évaluation, ainsi qu'à la réduction des heures d'enseignement disciplinaire essentielle à la transmission des savoirs et à l'égalité des chances. En conséquence les enseignants refusent de participer à la mise en place des T.P.E. à la rentrée prochaine.

Mise à jour du :
15 juin 2000
Aux conseils d'enseignement qui se sont tenus début juinau lycée Maine de Biran de Bergerac (Dordogne), les professeurs ont maintenu leur refus des tpe. L'administration a alors eu recours à des menaces et à un ultimatum. Il a indiqué que seules les personnes qui accepteraient d'assurer des tpe se verraient confier des classes de Première et Terminale L (pour les professeurs de Lettres et Histoire Géo). Dans ces deux disciplines, quelques professeurs ont alors flanché et accepté les tpe. La pomme de discorde est néanmoins au milieu des équipes pédagogiques et nul doute que la rentrée sera grinçante. Les professeurs de mathématiques et de sciences naturelles ont eux tenu bon. Ils se sont donc vus notifier que les tpe leur seront imposés.

Gaillac : Lycée Jean Perrin : Lettre signée par les deux tiers des professeurs (4 février 2000)
Les professeurs de mathématiques
du Lycée de GAILLAC 81600

à Madame et Monsieur les Inspecteurs pédagogiques régionaux de mathématiques

Objet : réforme des lycées et place des mathématiques dans l'éducation nationale

Madame, Monsieur,

Le jeudi 20 janvier s'est tenue au Lycée Louis Rascol une réunion d'une trentaine de professeurs de mathématiques du nord du département du Tarn. Elle faisait suite à l'émoi de la communauté devant les propos de Monsieur Allègre parus dans le Figaro du 23 novembre 1999 et dans le Monde du 24 de ce même mois. Laisser croire que l'on pourrait ne pas recruter de professeurs de mathématiques et dire que les mathématiques se réduisent au calcul a été ressenti à la fois comme irresponsable et injurieux.

Cependant, ces seuls propos ne peuvent expliquer complètement l'importance de la réaction. Le contexte de la mise en place de la réforme en classe de seconde avec un surcroît de travail considérable pour les professeurs et un résultat pour le moins ambigu, la publication des nouveaux programmes de mathématiques, la grille horaire pour la classe de seconde et les futures grilles horaires pour les classes de première et terminale, les textes décrivant les conditions de mise en place des T.P.E. , ... sont les véritables raisons de mécontentement.

Nous sommes convaincus que vous partagez notre analyse, aussi nous ne pensons pas nécessaire de développer les arguments qui nous amènent à rejeter ce que le ministère nous propose. Nous voulons seulement par cette présente vous tenir informés de l'état d'esprit du corps enseignant dont vous avez la responsabilité pédagogique, et vous assurer de notre soutien pour toute démarche qui viserait à aboutir à l'abrogation de ces différentes mesures.

Au cours de la réunion, nous nous sommes arrêtés sur les positions suivantes :
- condamnation des propos de M. Allègre,
- refus de la mise en place des nouveaux programmes de mathématiques en classe de seconde, et donc refus de participer à toute réunion qui aurait pour but la préparation de la rentrée dans les conditions actuelles.
- demande du rétablissement de quatre heures et quart de mathématiques pour tous les élèves en classe de seconde (avec travaux dirigés et modules),
- demande d'une véritable aide individualisée en mathématiques faite en plus de l'horaire de la classe,
- refus de la mise en place des T.P.E. aux conditions prévues par les derniers textes, et donc opposition par tous les moyens dont nous pouvons disposer à la mise en place de l'expérimentation sur les T.P.E.,
- demande de l'arrêt des projets pour les classes de première et de terminale et de la mise en place d'une véritable concertation.

Veuillez agréer Madame et Monsieur les Inspecteurs nos respectueuses salutations.

Lyon : Lycée Jean Perrin : Lettre signée par les deux tiers des professeurs (4 février 2000)

Lycée Jean PERRIN
48, rue Pierre Baizet
69338 Lyon Cédex

Lyon, le 4 février 2000

à Monsieur le Ministre de l'Education Nationale,
de la Recherche et de la Technologie,
sous couvert de Monsieur le Recteur de l'Académie de Lyon
sous couvert de Monsieur le Proviseur du Lycée Jean Perrin


Réunis en Assemblée Générale le mardi 1er février, les professeurs soussignés du Lycée Jean Perrin tiennent à vous faire part de leurs réflexions et de leur position concernant l'application de la charte du XXIème siècle.

Les professeurs s'opposent :

  • À la mise en place des TPE et de l'expérimentation de l'évaluation des compétences orales en Langue vivante 1, qui visent à annihiler le caractère anonyme et national du baccalauréat pour le remplacer par des épreuves de contrôle continu, qui deviendraient majoritaires à moyen terme.
  • À la suppression de plusieurs heures de cours dans la plupart des disciplines, alors que les programmes ne sont pas modifiés et que les effectifs restent inchangés (toujours 35 élèves en classe de seconde par exemple), à l'alourdissement de leur charge de travail consécutive à l'application de ce nouveau dispositif.
  • À l'adjonction à leur service d'enseignement de tâches diverses, dont le caractère et les modalités imprécises conduisent à la dénaturation de leur métier.
  • À l'entrée par le biais des TPE et de l'ECJS dans une logique contractuelle de la répartition de leurs services.
  • À la finalité principale de cette réforme qui consiste à remettre en cause leur statut par le biais de l'annualisation et de la flexibilité du temps de travail, au dénigrement systématique et mensonger, frisant l'insulte, concernant leur temps de travail.


En conséquence, les professeurs refusent de participer à la mise en oeuvre de cette réforme et en demandent le retrait pur et simple.


Remarque: ce texte a été signé par les deux tiers des professeurs du lycée Jean Perrin

Pour tout contact :
[email protected]


Gonesse (95)
1er mars 2000
Lycée René CASSIN : Motion présentée au C.A. du lycée René Cassin à Gonesse et approuvée à l’unanimité par les représentants des parents et des professeurs

Les professeurs du Lycée René Cassin de Gonesse refusent la mise en place des TPE telle qu'elle est prévue par la réforme.
L’organisation sérieuse de ces TPE s'avère en effet impossible:
-leurs thèmes sont d'un flou alarmant
-l'encadrement horaire prévu (2 heures par semaines à se partager entre 3 professeurs) est ridicule. Il s'agit en effet d'aider les élèves par petit groupe (de 10 à 25 par classe ... ) à concevoir un projet, à en assurer le suivi à leur apprendre la maîtrise documentaire et la maîtrise des machines.
-le travail de préparation des thèmes proposes suppose une organisation impossible (équipe pédagogique en place dès la fin de l'année scolaire) et un travail supplémentaire lourd pour chaque professeur avant et pendant lannée scolaire.

Leur finalité, qui peut sembler ambitieuse, s'inscrit de fait dans un contexte de baisse des exigences:
- heures de cours disciplinaires amputées
- recours massif aux "Nouvelles Technologies" quels que soient le sujet et la matière
- écrit marginalisé et travaux hétéroclites, innotables puisquils pourront prendre une forme textuelle, audiovisuelle ou numérique!
- prévision d'une épreuve orale sur dossier au bac dont on sait déjà qu'elle a contribué à diminuer le niveau et la valeur des bacs technologiques.

Pour toutes ces raisons nous nous alarmons sur la forme et sur le fond de cette réforme qui met autoritairement en place, un enseignement allégé dans renseignement public et camoufle l'abandon d'une culture générale d'un bon niveau pour des gadgets pédagogiques désolants.

Paris (5e) - (20e)

Mise à jour du:
15 juin 2000
Pétition des enseignants du lycée Voltaire

Mise à jour du:
Dimanche 12 mars 2000
Paris 5e
Lycée-collège LAVOISIER
Les professeurs du lycée-collège LAVOISIER, Paris(5e) réunis en assemblée générale, le 9 mars 2000, refusent l'ensemble des mesures annoncées pour la rentrée 2000/2001, qui conduiraient à des suppressions d'horaires dans presque toutes les disciplines, et à l'amputation ou l'appauvrissement des programmes (à commencer par la disparition de l'enseignement de la littérature ou de la destruction de l'enseignement des mathématiques). Ils refusent la remise en cause du caractère d'examen national et anonyme du baccalauréat. Ils déclarent :
- apporter leur soutien à leurs collègues PLP dans leur action contre le décret d'annualisation qui les frappe,
- affirmer leur détermination à conserver le décret de mai 1950, garantissant un service défini en heures hebdomadaires, dans leur discipline,
- qu'ils ne rentreront pas plus d'un jour avant les élèves en septembre 2000,
- exiger une dotation horaire globale permettant de satisfaire les élèves en heures de cours et en professeurs,
- refuser la mise en place des TPE dont le financement n'est pas prévu dans la DHG et qui aurait pour effet de remettre en cause le caractère national du baccalauréat,
- refuser de voir rémunérer en HSE des heures de soutien, qui ne sont pas inscrites dans leur service.
Les professeurs du lycée-collège Lavoisier



Paris 20e
21 février 2000
Les Enseignants du Lycée Hélène BOUCHER,


à Monsieur le Ministre de l'Education,
à Monsieur le Recteur,

s/c de Madame le Proviseur du Lycée Hélène Boucher


Les enseignants du Lycée Hélène Boucher, réunis par leur Proviseur pour information sur les T. P. E., ont conclu après réflexion que la mise en place de ces travaux n'était pas envisageable, pour les raisons suivantes:

-la démarche de recherche approfondie qu'ils supposent n'est pas adaptée à l'enseignement secondaire, prévu pour l'acquisition de connaissances fondamentales,
-comme les heures de "vie de classe", celles prévues pour ces TPE le sont au
détriment de l'horaire collectif de classe pour les matières concernées. Les heures
d'apprentissage collectif, déjà fortement amputées par la réforme des lycées, seront
encore diminuées,
-les TPE loin d'illustrer lallégement souhaité par le ministre, vont alourdir considérablement la charge de travail des élèves et des professeurs. Les élèves de première auront à préparer l'E.A.F., les matières en contrôle continu et leur dossier de TPE. Les professeurs devront consacrer beaucoup de temps dans l'année à se documenter personnellement sur les sujets choisis par les élèves pour ces TPE. Il est évident que l'heure prévue par semaine pour le suivi des dossiers ne suffira pas pour une classe de 35 élèves. Or, tout le temps passé en dehors des séances ne sera évidemment pas rémunéré,
-les TPE vont accentuer la différence sociale entre les élèves. Du fait du faible équipement de l'établissement en moyens de documentation, les élèves qui possèdent un ordinateur et un accès à Internet seront favorisés par rapport aux autres. De même, les élèves que leurs parents pourront aider seront également favorisés. Or la note comptera pour le contrôle continu. Il y a également un risque que les dossiers présentés, évalués, ne proviennent de la simple copie de dossiers d'autres établissements, d'autres académies, ou se résument à la compilation de documents prélevés dans les divers médias. L'intérêt pédagogique semble donc bien minime par rapport à l'investissement que cela supposera chez les enseignants.
-Les moyens matériels, technologiques que suppose le projet n'existent pas et n'existeront pas à la rentrée. On peut, par ailleurs, s'étonner qu'en période de restriction budgétaire le ministère ait décidé que des sommes considérables pouvaient être débloquées pour l'installation, la maintenance et l'utilisation massive d'Internet, alors qu'il est impossible d'obtenir les moyens humains indispensables au bon fonctionnement des établissements. Ces nouvelles technologies ne sont pas dominées par la plus grande partie des professeurs.
-Les enseignants sont attachés à la notion de classe en tant que structure collective. Les TPE veulent donner l'impression aux parents que l'école s'occupe individuellement de leurs enfants, alors que le temps passé avec chaque élève sera dérisoire et que cela supprimera des heures de cours collectifs. Par ailleurs, ce suivi de petit groupe pose un problème de responsabilité, puisque le professeur reste responsable des élèves non encadrés (lesquels n'auront aucune salle pour les accueillir).
- Enfin les enseignants du Lycée H. Boucher sont profondément choqués de constater que les préparatifs de mise en place s'effectuent dans les établissements avant que le bilan de l'expérimentation ne soit connu. Lexpérimentation apparaît donc, non comme un réel souci d'évaluer le projet, mais comme une simple concession à ceux qui demandent une concertation, sans désir d'en tenir compte,

Pour toutes ces raisons, les enseignants du Lycée Hélène Boucher refusent la mise en place des TPE. Dans le secondaire, les élèves ont besoin qu'on leur transmette des connaissances solides et générales sur lesquelles pourront s'appuyer leurs recherches en scolarité post-baccalauréat.
Paris, le 21 Février 2000

 



Courbevoie (92)
Février 2000
Lycée Paul LAPIE : Les professeurs font part de leur exaspération devant les changements décidés par le ministre de l'éducation. Le nombre d'heures d'enseignement diminue fortement dans toutes les disciplines, au profit d'activités mal définies (heure de vie de classe, ECJS, TPE).
Ce dernier dispositif va renforcer l'inégalité entre les élèves qui disposent à domicile d'un ordinateur et d'un accès Internet, et la majorité, réduite à compter sur les moyens très insuffisants des établissements. Les trafics en tous genres de dossiers tout préparés (vendus sur Internet, par exemple) en rendront l'évaluation profondément injuste.
En conséquence, nous avons décidé de refuser de mettre en oeuvre à la rentrée sous la forme proposée les TPE, faisons de ce refus l'expression de notre hostilité aux changements incohérents prévus par le Ministère, et invitons tous les enseignants de tous les lycée à nous rejoindre dans ce refus

Auch (32)
Mardi 15 février 2000
Lycée PARDAILHAN
AG.: 40 à 45 profs présents sur un peu moins de 80.
Refus à l'unanimité de mettre en place les TPE, Remise en cause unanime de la politique du gouvernement en matière de Service Public et d'Education nationale en particulier (gel de l'emploi public, précarisation des personnels , les TPE "cheval de Troie de l'annualisation et de la remise en cause de statuts...)
Lire également:
texte remis à la direction del'établissement, aux parents d'élèves et à la presse.

Fontenay s/Bois (92)
Mercredi 2 février 2000
Les enseignants de langues vivantes soussignés, ne participeront pas aux T.P.E, prévus a titre expérimental au lycee Pablo PICASSO de fevrier a juin 2000, pour les raisons suivantes:
Ils s'interrogent sur l'opportunite d'un travail qui ne pourra se faire qu'en francais, alors qu'il leur a toujours semble que leur fonction premiere etait d'assurer un enseignement dans une langue vivante etrangere. Cette situation leur apparait d'autant plus intolerable que la nouvelle reforme qui se met en place ( sans concertation aucune) prevoit une reduction drastique des enseignements de langues vivantes au lycee: horaire-eleve le plus souvent ramene a deux heures au lieu de trois precedemment ( horaire deja tres insuffisant) les indications concernat les modalites des bacs 2001 2002 confirment leur pires craintes.
Les langues vivantes disparaissent des épreuves de bac S et ES . Les LV1 et LV2 seront soumises a un controle continu en cours de formation. ( La LV2 en S optionnelle, ayant deja fait l'objet d'un controle continu en fin de 1ere).
Ces memes enseignants s'avouent emus par la disparition quasi programmee des "petites langues" ( allemand, italien, russe... et par le sort reserve a leur jeune collègues germanistes fraichement diplomes a qui l'ont conseille non sans cynisme, de se recycler dans les cinq ans. Fait à Fontenay le 2.2 2000
16 signatures de profs de langues du lycee Pablo Picasso

L'Isle Adam (95)
Février 2000
Lycée FRAGONARD, ni parmi les professeurs de mathématiques, ni parmi ceux de sciences économiques et sociales, il n'y a de volontaires pour les TPE.

Essonne
Février 2000
Arpajon (Lycée CASSIN) - Montgeron (Lycée): refus des TPE à la rentrée 2000

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