Auteur - yazari: M SENGUL Savas
Voici mes écris, mes recherches, mes
réflexions pour préparer cette confèrence sur le Dersim. expérons
que cela ne soit pas la dernière pour le Dersim, il nous agir et aps
rester en téléspectateur de ce qui se trame au Dersim.
J'aurai pu l'améliorer, mais se sont plus des notes personnel afin
de ne pas me perdre et de me guider durant les échanges.
THEME : DERSIM
« Kamkê asle ru nas ne keno, rojta na dinara dur maneno.
Celui qui ne connaît pas ses origines, est loin de la lumière. »
Sey Khekilo Kuresiz
« Un peuple est un miroir dans lequel chaque voyageur contemple
sa propre image. »
André MAUROIS
DEROULEMENT :
Introduction
J. STOETZEL nous dit : “ Percevoir autrui, c’est le classer dans
certaines catégories culturellement significatives, c’est prendre
conscience de son statut et de son rôle.“ Il n’est pas chose aisés
de faire ce travail. Mais on le fait quotidiennement en disant, par
exemple : « On ne met pas les couverts de cette façon, les
fourchettes vont à gauche et les couteaux à droite ». En voyant
l’autre, on repère nos valeurs, notre culture, notre mentalité et
notre identité. Une collusion volontaire ou involontaire avec
l’autre, nous permet de se rappeler qui nous sommes.
En fonction de notre propre représentation identitaire nous nous
conformons inconsciemment à ce que socialement nous pensons devoir
être. C’est ainsi que les codes sociaux sont partagés et la vie
sociale facilitée.
Des troubles identitaires peuvent apparaître lorsque les conditions
normales de l’identification aux parents ne sont pas réalisées. Cela
sera dû soit au rejet affectif par le modèle, au climat de
contrainte, à un climat trop étouffant ou à sa dévalorisation
massive…La seule manière de passer cette crise, cette maladie de la
mémoire, c’est une récupération de son passer.
Personne n’échappe à ces règles, même au Dersim la vie est faite
ainsi. Malgré cela, le climat actuel dans notre pays est plutôt
celui de la dévalorisation de l’identité, de la langue et du peuple.
AU DERSIM :
PRESENTATION DU DERSIM :
- LES DIFFERENTES SIGNIFICATIONS DE DERSIM A DONNER
- SON EMPLACEMENT GEOGRAPHIQUE (LES VILLES, SA GEOGRAPHIE
PARTICULIERE, SES VILLAGES,...)
On trouve dans le Dersim seize villes et villages importants :
Kalan (capitale), Mamahatun (Tercan aujourd’hui), Khozat, Cemisgezek,
Vacixe (Ovacik en turc, anciennement Selanik), Kemah, Mazgirt (les
autochtones prononcent Mizgirt), Kigi, Peri (nouveau nom Carsancak),
Nazmiye (Kizilkilise), Plemoriye (Pulumur en turc), Pertek, Arapgir,
Egin (Kemaliye), Palu et Mose (aujourd’hui Cayirli).
Six grandes villes sont frontalières au Dersim : au sud nous
trouvons Elazig et Malatya ; au nord Erzincan ; au nord-ouest Sivas
; dans le nord-est Erzurum ; Bingol se trouve au sud-est. On trouve
aussi dans ces villes une population qui est originaire du Dersim.
On peut dire que Dersim n’a jamais eu de ville centrale. Tous ses
villes, sont en réalités de gros villages. Le plus grand est Kalan.
J’ai fixé les frontières de Dersim, selon l’emplacement des Ashirets
ou tribus. Pour tracer la carte de Dersim, j’ai repris les données
du célèbre docteur Nuri DERSIMI, qui est lui-même de ce pays. Son
livre s’intitule « Histoire du Kurdistan : Dersim », reparu chez
Deng en 1992.
SES MONTAGNES
Le Dersim est un endroit très montagneux. Pour y accéder vous ne
fait que de monter et descendre des pentes. Ses plus hautes
montagnes commencent à 1400 mètres et vont jusqu'à 3300 m, et sont
aux nombres de vingt.
Le Munzur, chaîne de montagnes :
· Zeranik 3250 m
· Koh-e Ger 2900 m
· Mercan 3100 m
Celle qui se trouve à l’ouest de Dersim :
· Koh-e Kirklar 1800 m
· Koh-e Yilanli 1800 m
A l’entrée de Dersim, par le nord :
· Koh-e Tujik 2400 m
A l’Est nous trouvons :
· Koh-e Mahmunut 2344 m
· Koh-e Jele 2400 m
· Koh-e Duzgun 2400 m
· Koh-e Gurgur 2951 m
· Koh-e Hidir 2400 m
Ces deux montagnes se trouve à Hozat, dans l’ouest :
· Koh-e Sipi 1900 m
· Koh-e Ermustafa 1400 m
C’est à Ovacik, que l’on peut voir :
· Koh-e Bilges 1700 m
· Koh-e Sarisaltik 1900 m
Dans la région de Pulumur, au nord-est :
· Bagir 3300 m
· Karacakale 3100 m
· Bokir 3150 m
· Caglan 2750 m
· Koh-e Zel 3200 m
Le mot Koh-e, signifie « la montagne de » dans la langue des
Kirmands. Notre plus grandes chaîne de montagne est celle de Munzur,
qui va de Erzincan jusqu'à Kigi. Cette chaîne de montagne est notre
frontière naturel avec la ville Erzincan. Bagir est notre plus
grande montagne avec une altitude de 3300m et l’Ermustafa lui est la
plus petite, 1400m. Quand vous observez ces montagnes et leurs
grandeurs, on s’imagine un pays infranchissable et invivable.
Pourtant ce pays à des paysages à vous couper le souffle. Il
représente pour nous le paradis sur terre, Notre Dersim.
Nos plus hautes montagnes se trouvent dans le nord et l’est de
Dersim. L’ouest et le sud, sont moins montagneux et plus vallonnés,
aucune de leur montagnes ne dépassent les 2.000 mètres d’altitudes.
Et on ne compte, dans cette partie, que quatre montagnes
importantes.
Le nom de ces montagnes est souvent dédié à un personnage qui a un
lien avec notre religion (Sarisaltik, Munzur, Duzgun... ).
Bagir, par exemple, est le nom d’une femme qui vivait dans cette
montagne. Elle avait deux soeurs, Sengul et Kumri, qui habitaient
deux autres montagnes à proximitées. Chaque montagnes portent leurs
noms aujourd’hui. Je suis né au sommet de Bagir.
LES ANIMAUX
Dans les montagnes de Dersim nous trouvons une multitude d’animaux,
qui vie en symbiose avec les habitants : l’ours, le serpent, le
lynx, le sanglier, le faucon, le scorpion, le loup, le lapin,
l’hermine, le crabe, le renard, le bouc sauvage, l’aigle ... et nous
avons aussi des animaux domestiques (chèvres, chevaux, moutons,
dindes, bœufs, ânes, poules, chiens, chats...).
Il existait dans mon montagne, il y a deux mille ans, comme dans
tout le sud de l’Europe, le lion. Les combats entre gladiateurs et
les lions dans les arènes à l’époque de l’empire Romains, nous
connaissons tous. Cet animl n’était pas le lion d’Afrique, mais
d’Europe. En kirmanski ont dit : şer (lire chêr). Le léopard aussi
vivait là. Dans le nord de l’Anatolie on a retrouvé des fresques
datant de 6000 ans avant J.C. oú des léopards sont représentés. Il
devait se trouver partout, mais comme d’habitude l’homme l’a fait
disparaître. Le tigre du Caucase et de l’est de l’Anatolie a
peut-être aussi pénétré notre pays, mais il a disparu voilà 50 ans
maintenant.
Un autre animal, aussi surprenant se trouvait dans nos contrées,
c’était l’éléphant. Les Perses s’en servaient comme monture pour
envahir la ville de Kemah dans le Dersim, en 363 après J.C. On m’a
aussi retrouvait un temple, dans la ville de Kemah, ou une divinité
assyrienne, Baal Chamin, le Maître des Cieux, avait sa statue faite
d’ivoire et de cristal.
- SES FLEUVES
L’Euphrate a laissé ses racines poussées dans nos montagnes, nous le
trouvons par tout. Il forme presque une frontière naturelle, car
après à l’extérieur de sa boucle on n’est toujours au Dersim. Il
formerait presque un cercle, si à l’Est la boucle se fermé. Ce
Fleuve de 2760 Km, naît à 2800 mètres d’altitude dans les monts
d’Arménie.
Son bras du nord, qui passe sous la ville d’Erzincan, est appelé
Kara sou (ou Euphrate Occidentale). Celui du sud, Murad sou (ou
Euphrate Orientale). Vingt-cinq de leur affluents sont à
l’intérieur, et dix sept à l’extérieur. Ce fleuve est une vrai
pieuvre.
Nous avons aussi beaucoup de rivières dans nos montagnes, qui
sont reconnues par les habitants comme lieu de guérison, et sont à
la fois lieux de culte, comme Munzur, Duzgun ou Eniyo Pil. Ces eaux
viennent de rivières souterrains ou de la fonte des glaciers. La
chaleur torride de l’été amenant la fonte des couches épaisses de
neige remplit rivières et fontaines, et facilite la culture des
terres.
- SES FORÊTS
Nous comptons six lieux où les forêts (Byr dans notre langue)
sont importantes :
· Zarkavit
· Degirmendere
· Halvori Vank
· Belges
· Kakper et Mihsor
· Sofke
Les arbres sont en grand parties des chênes et des bouleaux. La
richesse que peut avoir le Dersim dans ce domaine est
malheureusement très mal connu et personne ne s’y est intéressé,
d’après mes connaissances. L’arbre chez nous est un élément sacré
que la population vénère et protège avec le plus grand soin.
Dersim au V siècle av. J.C.
Xénophon écrivain grec ( v. 430 - v. 355 av. J.C.), nous raconte
dans un de ses ouvrages, la vie agricole de Dersim et de ses
environs. Ses quelques lignes ont leur importance et nous montre le
peu de changement dans les habitudes de la population : cultivateurs
acharnés, dans un climat rude, qui n’est pas un obstacle à la
prospérité rurale et à l’intensité de la vie agricole. Ils avaient
de grande richesse en bétail, en orge et en blé, et leur fermes,
pour l’hiver, étaient des troglodytes, c’est à dire qu’elles se
trouvaient dans des grottes. Voilà un passage de Dersim il y a 2400
ans.
SES TRIBUS
(12O TRIBUS, 24 PARLENT LE KIRDASKI ET LES AUTRES EN KIRMANDSKI)
Prénoms d’hommes venues s’installer dans le Dersim, qui a donné des
descendants se reconnaissant avec leurs noms. Chaque hommes ayant eu
des fils, cela à donné cette fois des clans et dans les clans il y a
des familles. Donner soit même en exemple.
SES VILLAGES : PRESENT ET PASSEE
Il y avait de plus 900 villages aux Dersim en 1931. 70% ont été
rasés par l’état turc durant les affrontements des années 80 et 90.
Heureusement, beaucoup de dersimis y retournent pour y vivres
depuis. Autant de ceux qui vivent en Europe ou ailleurs dans le
monde, que ceux qui avaient dû trouver refuge dans les grandes
villes de Turquie. Aujourd’hui des villages entiers renaissent, ils
apportent avec tout le confort de la ville, même ceux qui demeurent
sur de hauts sommets. Ils vont y habiter du mois de mars à la fin
octobre, car l’hiver les conditions sont rudes et les enfants vont à
l’école.
SES PEUPLES
KIRMANDS, KIRDAŞ, KURDE, KURIG (ARMENIENS), GRECS, LAZES, JUIVES,
TURKMENES, TSIGANES, ASSYRIENS SÛREMENT. Les habitants du Dersim
nomment leur pays Pista-Kirmanciyê aussi. Qu’est ce que cela
signifie ? Pista, cela veut dire porter et Kirmanciyê, c’est le nom
qu’ils donnent à leur pays. En somme, ils accueillaient tous les
peuples ou personnes persécutaient par l’Empire Ottoman. Donc, il y
a une multitude de peuples qui ont été protégés par les dersimis.
C’est pour cela aussi que peut-être, nos recherches ont du mal à
aboutir sur identité figée.
SA DÉMOGRAPHIE : PRESENT ET PASSE
En 1927 le Dersim comptait 296890 habitants. Cela prenait en compte
ceux de Kigi, Mazgirt, Hozat, Pertek, Cemizgezek, Pulumur, Kalan,
Ovacik, Tercan, Carsancak, Kemaliye, Cayirli, Nazmiye, Erzincan,
Kemah, Kuruçay et Refahiye. Les tribus de Koçgiri (aujourd’hui Zara)
et Divrigi n’avaient pas été estimés. On peut dire, vu l’étendu de
Koçgiri et de l’importance de Divrigi, que les Dersimis étaient
peut-être aux nombreux de 350000. On pourrait s’amuser à compter
ceux qui on quittait le Dersim volontairement, vivant à Pazarci et
Elbistan et ceux des environs de Maras, de Malatya, de Tokat, de
Kelkit, de Kars, d’Elazig, de Hinis et Varto, mais aussi ceux de
Askale et de Cat. Et, il y en a encore d’autres, eux disent avoir
été déportés de Dersim, comme ceux des villages de Kayseri, que j’ai
rencontré, d’Antalya, de Denizli, ceux vivant à Istanbul depuis plus
d’un siècle aussi.
En fin compte, il y avait partout en Anatolie des dersimis, et
même à Alep en Syrie, et aussi en Arménie d’après le chercheur russe
Minorsky. Aujourd’hui, je dirai qu’on peut en rencontrer partout
dans le monde, mais surtout là où les conditions politique et
économique sont les plus favorables.
1 – QU’EST CE QU’UNE IDENTITE ?
LIRE à AMIN MALOUF, ROGERS BRUBAKER ET ALEX MUCHELLI, CHARLES
TAYLOR, JACQUELINE SAMMALI
Normalement, on ne se pose pas cette question, car on pense
connaître son identité. Notre identité c’est nous. Au Dersim, on ne
se pose pas cette question, on sait qui on est et on la défend
constamment. Il n’a pas de crise identitaire et ces deux mots ne
sont jamais employés ensemble.
Mais si on complexifie la question, pour savoir d’où on vient et
comment c’est construit notre habitus, la cela demande de la
réflexion et de la recherche.
Notre identité ne vient pas que de nous, elle a été construite il y
a plusieurs siècles au départ. Elle a évolué, changer, car elle
n’est pas de pierre, quoi que la pierre se transforme au gré du
temps. Donc, l’identité se construit et tous les jours elle se
nourrie des influences extérieurs, des découvertes et des réflexions
personnelles, et de notre monde qui change et on changer avec lui.
Notre route est parsemée d’histoires, de faits, de richesses qui
nous viennent de nos expériences. On sera prendre ou pas les
influences qu’on reçoit que de la vie nous donne par hasard ou pas.
Notre identité est toujours en lien avec celle des Nôtres. C’est
à dire, par exemple en France : on fêtera tous ensemble le 14
juillet, le jour de l’an ou pâques et bien d’autres événements
encore. Car en plus d’avoir son identité propre, on a une identité
nationale, à l’intérieur d’une frontière ou tout le monde se
reconnaît. Où on est unit. On possède tous la même langue, la même
culture, la même religion parfois et les mêmes coutumes. De plus,
son évolution est là même dans tout le pays.
Les Français ont de la chance par rapport aux habitants du
Dersim. Le Français lui, quand il recherche une donnée sur
l’histoire de son pays, de sa religion, de ses coutumes ou de sa
culture, il peut à n’importe quel moment aller fouiller dans un
livre, sur internet ou dans des ouvrages de famille, et il trouvera
sa réponse. Depuis son enfance, car il l’a apprit à l’école, il sait
où chercher. De toute manière, il connaît aussi déjà une
bonne partie de l’histoire de son peuple et cela grâce à l’école
encore.
Par ailleurs nous savons que l’enfant dés son bas âge n’imite pas
les adultes, il n’est ni conditionné et ne le fait ni par instinct,
il construit simplement, d’un point de vu affectif, son identité.
Au Dersim, sans être une nation dans le sen européen du terme, on
fête aussi des événements commun : Kâlê-Gahan, rozê Xizir, rozê
Imanu, Oltê Mal-e-kris, Oltê Mal-e-pil, Asma mezelu et Kurban. Il y
a aussi les prières chaque matin devant le soleil et le soir devant
la lune. Ces événements sont tous en liens avec la religion et le
solstice d’hiver et de printemps. La différence avec la culture
française c’est qu’on ne sait plus réellement pourquoi on commémore.
On ne connaît pas leurs dates historiques et qui nous a dicté ses
rites. Bien sûr, je sais que certains rites ou événements ont dû
être inventé dans les soit disant nations, afin de regrouper tous
les peuples d’un pays.
Mais même de ces inventions on connaît les racines, pas chez nous.
Alors, au Dersim il faut presque tout découvrir, rechercher,
fouiller, et se travail n’est pas sur le point de se terminer. Il
n'a commencé que de depuis quelques années.
On se doit pour cela de fouiller dans la mémoire de nos aïeux et de
nous-mêmes aussi. Quand, je ne rends au village, je photographie
tout ce qui peut être en lien avec notre histoire. Chaque contes,
événements familiales, histoires du passé de la région, événements
magique et spirituels sont enregistrés, pour ne pas les perdent.
Cela ne se construira pas en un jour, ni en un siècle. Je sais
que l’histoire de France n’a pas fini de s’écrit, mais on connaît
les grandes périodes et on sait pourquoi on fête un événement. Au
Dersim, on fête par exemple le solstice d’hiver, mais pourquoi on le
fait ? Plus personne ne sait. On raconte seulement qu’une femme qui
était pauvre, aurait aidé un vieux monsieur. Elle lui lavait son
linge, lui donna à manger et un endroit pour dormir. Et celui-ci,
qui était en réalité notre Saint, Hizir, lui aurait donné en
abondance de la nourriture. Et depuis, dit on, on fête sa venu
chaque année en offrant aux enfants ce qu’on peut. Alors, qu’en
réalité cette fête du nom de Kalê-Gahan (le vieux Gahan) se fêtait à
l’époque du Zoroastrisme, elle célébrait l’anniversaire de la
création de l’homme. Il y en avait six de ces cérémonies
saisonnières dans le monde perse. Elles commémoraient des événements
cosmogoniques.
J'ai dû lire l'histoire de tous les peuples ayant vécu soit au
Dersim, soit dans ses alentours, il y en a 14 en tout. Ces peuples
sont : les Assyriens, les Hittites, l’Ourartou, les Arméniens, les
Perses, les Parthes, les Grecs, les Scythes, les Romains, les
Sassanides, les Arabes, les Byzantins, les Kurdes, les Turcs. J’ai
lu de nombreux ouvrages sur ces différents peuples, mais aussi sur
la Mésopotamie, sur Zarathoustra, la Bible, l’ancien Testament, les
anciennes religions iraniennes, l’histoire du Caucase, les anciennes
croyance arméniennes, le conte kurde et très célèbre de Mem et Zin,
les différents livres sur l’histoire de Dersim et des Zaza,…. et
j’en ai encore à découvrire.
On cherche souvent son identité, on ne sait pas qui on est, alors
on fouille. On se dit de quels côté je suis ? Cela nous perturbe. Ce
qu’on ne sait pas c’est qu’on a plusieurs identité, on en a pas une,
mais toujours plusieurs. Elles changent, évoluent, se transforment,
mais tant qu’on est bien dedans et qu’on la choisi soit même, on est
dans un équilibre de vie presque idéale.
Au Dersim, l’état turc cherche à ce que l’on oublie et qu’on
ressemble et ce dise turc.
2 – COMMENT SE CONSTRUIT L’IDENTITE ?
LIRE à SCIENCES HUMAINES, HERVE POURTOIS
L’identité d’un peuple, d’une ethnie ou d’un groupe humain se
construit avec un facteur qu’on oublié assez souvent, c’est le
temps. L’environnement social, géographique, climatique, économique
et naturel façonnent et développent avec ce temps notre identité.
Et, en se confrontant, en découvrant et en s’opposant aussi, on
construit et reconstruit quotidiennement notre identité.
Nous n’avons pas une, mes des identités. Par exemple ceux de Dersim
en ont cinq principales : ils sont d’abord Kirmands, ensuite
Qezelbash, font partit d’une tribu et après d’un clan et pour finir
ils sont d’un point de vu socio-économique agriculteurs. En France,
on est : français, chrétien, occidentale, européen, et on peut
continuer à en rajouter. Notre identité personnel change aussi,
permute, se modifie, elle ne reste pas totalement la même durant
toute notre existence. Je ne parle ici que des personnes vivant dans
leur région, car pour les immigrés c’est encore autre chose.
C’est grâce à la confrontation ou « collusion » à l’autre qui
nous permet d’évoluer. On se laisse soit influencer ou on se
renforce. De toute manière notre identité se retrouvera dans un cas
comme dans un autre, plus idéale.
L’école forge et contribue à la conscience d’une identité unis dans
un pays, avec une histoire donnée et un patrimoine commun aux autres
de la classe (parfois construite de toute pièce, comme celle de la
France). Elle nous donne aussi la force et la volonté de continuer à
faire valoir l’héritage qu’on a reçu. Tout cela est source de
conscience de : sentiments d’unité, d’appartenance, de différence,
de valeur, d’autonomie et d’estime de soi.
L’état a mit en place des structures, afin de créer des ouvrages
pour normaliser la langue, pour codifier des lieux (en voyant une
image on sait tout de suite si c’est notre pays ou pas). Des dates
fixées depuis des décennies nous permettent de ne pas oublier notre
passé ou de fêter des événements nationaux. On nous met même en
congé pour être unis et représenter notre pays. En Europe, on
fonction ainsi depuis la séparation de l’individu au collectif.
L’urbanisation, la construction de voie de communication, la
monétisation, le commerce, l’armée et l’Etat centralisé ont
contribués au renforcement d’une unité nationale et linguistique.
Mais avant la révolution, il n’y avait que 12 à 13 % de la
population qui savait le français. En Italie, ils n’étaient que de
2% jusqu’à la fin du XIX siècle. Toutes les fêtes dates soit depuis
que la France est chrétienne, soit du siècle dernier (1er et 2ème
guerres mondiales, fête du 1er mai, Noël, …) Avant cela il n’y avait
pas d’événement national de fêter, par une dite nation français.
Pour les socio-psychologues, nous avons en nous une culture dit
intériorisée : c’est l’ensemble acquis des principes culturels
(croyances, normes et valeurs), des représentations collectives et
des modèles et codes de référence. Cet ensemble acquis sert de
références permanentes et inconscientes pour la perception des
choses, pour les évaluations faites et interviennent dans
l’orientation des conduites. La mentalité d’un groupe vient aussi de
cet ensemble acquis encore une fois : prise de position du groupe,
vision du monde, manières d’être envers les choses…
En prenant le tout, en les emboîtant les uns dans les autres, c’est
à dire la culture, la mentalité et le système affectivo-cognitif
cela nous donne ce que nous sommes. Et cela est commun à tous les
membres d’un même groupe historique.
3 – POURQUOI ET QUEL BESOIN A-T-ON DE REVENDIQUER NOTRE IDENTITE?
LIRE à SCIENCES HUMAINES
On revendique notre identité pour continuer à faire vivre ce qu’on
nous a transmis et donc ce qu’on est. Des Hommes meurent pour leurs
identités. La plus part des guerres ont eu lieu pour la défense de
l’identité. On ne laisse personne piétiner notre drapeau, notre
histoire, nos valeurs. La mort est faible devant notre identité. Ne
pas revendiquer son identité, c’est presque comme donner la mort à
une partie de l’histoire de l’humanité.
L’identité est un besoin vitale comme l’eau, le pain ou la terre. Ne
pas voir le droit de parler sa langue, de pratiquer sa religion, de
vivre de sa culture, c’est comme ne pas respirer. On engagera lutte
et violence pour conserver notre patrimoine.
On a besoin de montrer qui on est et d’où l’on vient. On veut
conserver et se montrer digne de notre propre être. Cette identité
nous donne confiance, force et nous savons grâce à elle que nous
faisons partit du monde comme tout être avec notre spécificité.
Il y a plusieurs cas de figure où les peuples manifestent leur
identité :
- Quand ils sont rejetés par les dominants, car différents d’eux
ethniquement, linguistiquement et culturellement (indiens
d’Amérique)
- Quand on ne reconnaît pas leur histoire, leur patrimoine
(Macédonien)
- Quand on ne reconnaît pas leur appartenance à un lieu et qu’on
occupe leur terre (Palestine et Israël)
Il y a alors plusieurs façons de répondre à la haine de l’autre.
Certains peuple ont prit ou prennent les armes afin d’obtenir
l’indépendance ou l’autonomie.
Individuellement cela se passe autrement. LIRE JACQUELINE SAMMALI
page 221 et 222 et donner un exemple pour chaque concept :
1 – INTERIORISATION et L’ASSIMILATION : Exemple à donner, perdre
l’accent à l’école afin de ne pas être reconnu et donc devenir un
souffre douleur ou un bouc émissaire. Une fois que la pression des
dominants est devenu omniprésente, même vivant en Europe, cette
peur, cette angoisse les habits toujours. Et ils gardent le réflexe
de continuer à parler en turc. Certains s’assimileront afin de ne
pas souffrir et ne se valoriseront qu’avec l’identité de l’autre.
Ils veulent protéger leurs enfants de la haine, du racisme, de la
violence dû à leurs différences, comme au Dersim, mais aussi en
Bretagne il y a 50 ans encore.
2 – LE DENI : Cafer, un cousin, et d’autres qui ont grandis à
Istanbul, car sentent qui ne peuvent lutter. Dans les écoles kurdes
d’Istanbul, les familles n’envoient pas leurs enfants, car ils
disent que cela ne leur donnera rien. Ils disent qu’il faut mieux
qui consacrent leur temps à des langues étrangères.
Mais aussi, dans notre association « Dere Sansa », ils utilisent le
turc, car ils donnent accès au monde politique, scientifique,
culturel,…grâce aux livres, aux chaînes de télés, aux journaux, …
Alors que le kirmancki c’est la langue pour parler du village et de
notre peuple, car c’est langue du peuple et du village. Ils
enferment leur langue dans un seul monde, alors qu’ils pourraient
l’ouvrir aux autres sans aucune difficulté. Mais, ils la dénient.
Ils ne lui permettent pas d’évoluer, de se transformer, de
communiquer autres choses. Alors que le turc pour accéder à ces
univers là, empreinte énormément à a langue française.
J’aimerai revenir sur le fait que j’entends souvent : cela nous
ne rapporte rien. Qu’est ce qu’une langue doit rapporter ? Ils
pensent en disant cela à une position sociale confortable. Est-ce
légitime ? Pour eux oui, car après avoir vécu durant des décennies
parfois, dans la misère, la honte, la précarité totale, ils
souhaitent pour leurs enfants et petits enfants un meilleur destin.
Un avenir plus riche en gains et en produits, mais aussi en
reconnaissance et en valorisation.
Ces gens ne rejettent pas leur culture et leur langue, mais elle
n’est pas d’une importance capitale dans le monde économique actuel.
3 – IDENTITE POSITIVES : Parlé dans ce cas de figure de soi-même.
4 – ACTION COLLECTIVES : l’association de « Dere Sansa ». C’est
ensemble que la mémoire resurgit, que la langue se parle, que le
cœur et l’émotion est la plus forte. Être ensemble c’est construire
un avenir. C’est donné de l’espérance pour sa culture, sa langue,
ses coutumes, …faire vivre tout cela, c’est vivre soi-même. L’union
fait la force, dit on. Quand la force est utilisée intelligemment,
oui. Quand elle produit des événements (fêtes, rencontres, mariages,
conférences …), des cours d’ordre artistique ( musique, théâtre,
cours de langue, …). Il faut pousser les dersimis à créer des
associations, des brochures, des documents, des livres pour
expliquer qui on est, mettre en place des expositions photos,
dessins, peintures, des conférences pour les autochtones des
différents pays,… Il ne faut pas qu’on meurt.
Que dit le droit international à ce sujet ? Normalement tout peuple
aurait le droit de disposer de lui-même, c’est ce qu’on peut
entendre dans les assemblées internationales. Mais ces peuples ne
peuvent utiliser ces droits car l’application ne se fait pas. Alors,
ils prennent les armes et des luttes acharnées détruisent villages,
villes, régions. Des incendies sont fréquents dans les forêts. Des
gens meurent chaque jour. L’économie est la plus basse, la survie
est déplorable. Les Hommes se permettent violents, massacrent.
L’Humanité des Hommes n’a plus de place, tout est permis. Ils n’ont
à la bouche que les mots : vengeances, haines, mépris,… Ils ne sont
plus qu’installés dans la folie.
Pourtant, le droit à l’autodétermination est reconnu par la Charte
des nations Unies (art. 1er et 55), c’est la résolution 2625/XXV de
l’Assemblée générale des Nations Unies du 24 octobre 1970.
4 - AUJOURD’HUI POURQUOI UNE REVENDICATION ETHNIQUE A SURGIT ?
REFLEXION PERSONNELLE à LE PKK, MEDYA-TV, RECHERCHES, AFFIRMATION
DES ORIGINES, DE LA CULTURE, DE LA RELIGION, DE LA LANGUE, DE
L’HISTOIRE, DE LA REGION,…
L ‘Etat turc a toujours du mal à reconnaître les peuples qui vivent
sur son territoire. Depuis que l’Empire Ottoman, cela fait deux
siècles maintenant, a commencé à perdre des territoires, il cherche
à tout prit à conserver ce qui lui reste. Il ai attaqué par une
phobie, qui est celle de la division. Il tuera, massacrera pour
l’Anatolie. Pour rester souverain. On la bien lu et vu avec le
génocide de nos malheureux frères arméniens, aujourd’hui et depuis
presque un siècle c’est à notre tour. Mais, je ne peux et ne veux
pas négliger le génocide des assyriens, c’est à dire 500000
personnes et ceux des Kurdes.
Comme le disait une personne âgée Kurde : nous n’avons pas de
passer, nous n’avons de présent aussi, grand merci heureusement que
nous n’avons pas de futur.
L’empire Ottoman et l’Etat turc d’aujourd’hui est dans la même
dynamique : il croit que donner la liberté d’expression ou le droit
culturel, de culte, de diffusion et tout ce qui est attrait à une
différence non turc, leur amènera obligatoirement à une division du
pays.
Malheureusement avec nos cousins Kurdes il n’y a pas de
fraternité. Pour eux, les « zaza » sont Kurde et c’est tout. Ils
nous négligent, et en voici des exemples : il y a une à deux heures
de programmes dans notre langue sur leur chaîne de télé. Dans les
journaux, il n’y a pas d’articles dans notre langue. Ils nous
mettent à l’écart, en affirmant que nous sommes Kurde et c’est tout.
De plus comme les « Zaza » de Dersim ne sont pas musulman sunnite,
le rejet est encore plus grand, il y a une vrai négation de notre
peuple. Pourtant, des membres de notre peuple sont dans
l’organisation du PKK, mais cela ne suffit pas à notre
reconnaissance pour eux.
Nuri Dersimi avait déjà révélé cette impossibilité des Kirmands
et des Kurdes à être en accord dans un but commun, contre leur
ennemi commun :
« Malheureusement, pendant les soulèvements au Kurdistan, les Kurdes
alevis ne participèrent pas aux soulèvements des sunnites et les
Kurdes sunnites pas du tout à ceux des alevis. La division des
soulèvements en deux secteurs fut au profit du gouvernement turc. »
De plus nos aïeux, mon dit que pendant le soulèvement de Cheikh
Sait, se fut de même. Le leader des tribus de Dersim, Sait Riza,
avait rencontré le Cheikh, qui était de langue Zaza aussi. Ils
réussirent à conclure un accord afin de combattre ensemble l’état
turc. Ceci était un événement historique important pour les
Kirmands. Toutes les tribus Kirmands ou Zaza se retrouvaient
peut-être pour la première fois depuis des siècles. Sait Riza
voulait célébrer l’événement en faisant sacrifier quelques moutons.
La religion prit le dessus, elle était plus forte que l’identité
linguistique ou ethnique. Cheikh sait refusa de manger de la viande
sacrifier des mains d’un alevi. Alors notre Sait refusa de combattre
avec lui. Ensemble, ils auraient sûrement pu vaincre l’armée turc,
mais il en fut autrement.
ujourd’hui, les dersimis qui vivent au pays ne veulent plus
entendre parler de politique afin de vivre enfin paix. Ils pensent
avoir assez donné, car ils sont perdus : mère, père, frère, sœurs,
oncles, tantes, cousins, voisins, villages, animaux, forêts,
terrains, … On me disait quand je suis allé au Dersim : «
Maintenant, on ne veut plus de ses groupuscules. On a essayé. On a
donné de notre vie, de notre temps, des personnes qui nous étaient
chères en sont mortes. On ne veut plus qu’une chose c’est d’être en
paix, vivre dignement et être heureux avec les nôtres. S’ils veulent
faire la guerre, qu’ils aillent ailleurs. »
Mais, nous connaissons la stratégie de ces groupuscules. Ils
commettent des attentas, l’armée turc pourchassent les nôtres et
détruits nos villages et les nôtres finissent par intégrer ces
groupes.
L’armée turc, elle de son côté, en provoquant, chassent les nôtres
de leur terre, ainsi ils sont tranquille dans leur coin. La preuve
en est : quand des membres du PKK et des soldats se croisent, ils se
saluts, ne s’affrontent pas. Il paraîtrait même qui boivent le thé
ensemble, possible puisque des soldats turc vendaient même des armes
de l’armée, pour se faire un meilleur salaire. Certains soldats
venaient même demander du travail à mon oncle, tellement ils
ennuyaient.
Les Kirmands finiront par choisir leur camp. Actuellement, ils se
dirigent vers leur besoin personnel. Les habitants en ont marre de
cette situation, ils ne veulent que la tranquille, vivre au Dersim,
vivre avec les leurs, vivre de leur travail, vivre comme leurs
ancêtres. Ils n’on jamais été esclaves, sauf d’eux mêmes et comptent
bien y rester.
Depuis 1999, depuis que le chef du parti du PKK Abdullah OCALAN est
emprisonné et que son parti à cesser de combattre et c’est à faibli
aussi, les zazaphones ont décidés de se manifester et de montrer
leur différence. Il y a eu depuis de nombreux concerts et des fêtes
exclusivement dans notre langue, des journaux et d’autres
publications se sont multipliées. Des associations se créent,
exemple celle de : Dere Sansa. Il y a maintenant plusieurs sites sur
Dersim et même en langue française. Il y a cette phrase que l’on
peut lire soit sur les sites internet, soit dans les magasins, les
livres et journaux qui est : « Xo nasbike, kê sarik to nasbiko.», «
Apprend à te connaître, ainsi les autres peuples te connaîtront. »
Les recherches sur notre peuple par des indépendants (américain,
canadien, français) ont démontrés que nous étions bien différents,
linguistiquement des Kurdes. Je mentionne les indépendants, car ils
se pourraient que les Kirmands qui écrivent ne soit pas vu comme
objectif et on pourrait es accuser de trompeurs.
La tante à mon grand-père m’avait dit : si on te demande qui tu es,
tu répondras par : « que tu n’es pas turc, ni arménien, ni arabe, ni
kurde, tu devras répondre que tu es kirmands. »
Ces recherches sur notre identité et l’ouverture qui c’est offert
à nous, qu’on a su saisir aussi, nous à donner le courage et la
possibilité de nous faire reconnaître. Aujourd’hui, c’est grâce à
cela que je suis ici.
La revendication des Kirmands n’est de diviser le pays ou de
restaurer le passé, mais de réinventer et redéfinir leur place dans
la société. Elle en est là, car notre peuple se bat contre
l’exclusion ou l’intégration par le bas. Notre objectif n’est pas de
rentrer dans une lutte interminable, il vise à des droits culturels,
sociaux et politique.
5 – EST-CE POUR LA PREMIERE FOIS DANS L’HISTOIRE QU’IL S’AFFIRME ?
LIRE à HISTOIRE ECRITS SOI-MÊME, QUEZELBASH, PISTA KIRMANCIYÊ ET
TOUTE SA SIGNIFICATION GLOBALE, TAYÊ KILAMÊ DERSIMI, STORIA
NAPOLITAIN, GERARD CHALIAND, BAZIL NIKITINE, JACQUES DER ALEXANIAN,
MEM ET ZIN, TAYÊ KILAMÊ DERSIMI,NURI DERSIMI, HANS LUKAS KIESER,
MARTIN VAN BRUISSEMEN, MANIERE DE VOIR : LES GENOCIDES, LES RÉVOLTES
: DE KOCGIRI. DE CHEIKH SAID ET DE 37 – 38, CHRIS KUTCHERA
Chronologie des événements important au Dersim :
Ş Révolte dans l’Acilisène en l’an 104
Ş Procope au IV siècle (de Citharizon à Théodosopolis)
Ş Les Pauliciens
Ş Gérard Chaliand (la tribu des Alo en 1347)
Ş Qezelbash et confusion dans les l’identité des tribus et peuples,
après la bataille de Tchaldiran le 23 août 1514. Une nouvelle page
de l’histoire était écrite et sur le plan ethnique et religieux une
nouvelle carte se dessiner. Voici ce qui se passa :
· des tribus disparaissaient
· des tribus de divisèrent
· de nouvelles tribus prirent naissance
· la religion musulmane sunnite prit le dessus dans le sud-est
anatolien
· une religion faille disparaître (Yezidi), car dévaloriser et
mépriser
· un nouveau peuplement de la région se fit,
· un peuple gagna surgit de l’oublie (kurde)
· un peuple faille disparaître (turkmènes)
· de nouvelles identités prirent naissance
Ş Sah Abbas et les Dersimis
Ş Période de guerres contre les Ottomans jusqu’au XX siècle
(invasion du Dersim, essaie de mettre à dos les tribus, les kurdes
sunnites contre les kirmands)
Ş Démantèlement de l’Empire Ottoman. Ils aavient perdus 70% de leur
territoire et 80% de populations.
Ş Déplacements des tribus dans le Dersim
Ş Génocide arméniens
Ş Déplacements des tribus dans le Dersim
Ş Invasion des russes 1916
Ş Pacte de Sèvres
Ş Koçgiri
Ş Révolte de Cheik sait en 1925
Ş Révolte et génocide du Dersim de 37 à 38 et déportations des
kirmands
Ş Retour des dersimis en 1945. Lire Kendal
Ş 1970 à 2000 incorporation dans les groupuscules de gauches et au
PKK
Ş Massacre de Maras
Ş Sivas et les 37 personnes massacraient en juillet 1993
Ş Grèves de la faim en 1996 et 2000, ces derniers ne sont toujours
pas finis. La famille de ces grévistes sont harcelés et torturés
quotidiennement par la police. Ces grèves se font contre les prisons
de type F.
Ş Evénement de Gaziosmanpasa en mars en 1995. Alévies tuaient par
des membres de l’extrême droite turc.
Ş Lire les témoignages dans le livre d’Amnesty International et la
première phrase
Ş Mères du samedi. Durant les faits de Gaziosmanpasa, personne en su
ce qu’était devenu Hasan Ocak. Il avait été enlevé, torturé et tué.
Les membres de sa famille et ses proches, afin de découvrir la
vérité se rassemblait chaque samedi dans le quartier de Galatasaray.
Ce mouvement s’étendit et d’autres familles venaient là pour
s’opposer aux exécutions extrajudiciaires, aux tortures et aux
massacres par les autorités en prisons.
Ş Années 2000 retour au Dersim et reconstruction
6 – NOS JEUNES POURQUOI S’AFFILE T-IL AUX GROUPUSCULES DE GAUCHES ?
LIRE à OPPRESSION ET OPPOSITION ( ANTI-ETAT ET AUSSI ANTI-CULTURE
CLERGE ET AXA) : REFLEXION PERSONNELLE,
Mon objectif n’est pas de refaire l’histoire de ces partis. Ils ont
pénétrer le Dersim avec leurs hommes, leur idéologie et leur concept
de vie, qui a marquer et marque toujours notre région.
Ils sont de plusieurs tendance : Maoïste, Léniniste, Stroskiste,
Marxiste,… La plus part de ces partis on la même histoire commune.
Le Leader du TKP/ML (Parti Communiste de Turquie /
Marxiste-Léninste), que je préfère nommer Parti Communiste de
Tunceli, Ibrahim Kaypakkaya, crée ce parti en 1972. Il donna
naissance à tous les autres (MLKP, TDKIH, TDKP-C, TKIH, THKP-C,…),
qui sont toujours en action pour la plus part.
L’audience de ces organisations sont très forte parmi les population
kurdes et alévies. La raison est historique, elle remonte à l’époque
de la bataille de Tchaldiran en 1514. Ils ont gardé en eux ce combat
et cette opposition à l’égard de l’état centrale, qui les a toujours
prit pour population de seconde classe. Vivant dans l’injustice
depuis des siècles, pour eux ces partis politique étaient et sont
toujours une opportunité pour affronter le pouvoir.. Ils sont basé
là ou le soutient est le plus fort. Le Dersim imprenable par sa
géographie et avec une population constamment en rébellion est le
lieu le plus sûr et le plus confortable pour leurs bases arrières.
Dans les grandes villes, ils ont aussi une grande audience auprès
des déportés de Dersim et des personnes venant des régions Kurdes ou
alévies. Il y a dans ces partis plus de 70% d’alévies et une grande
majorité de femmes
Nous savons aussi qu’il a aujourd’hui plus de sympathisants et de
membres de ces partis en dehors de la Turquie.
A part le PKK et le DHKP-C, les autres ne sont pas considérés comme
organisation terroriste par le Conseil de l’Europe.
- Jeu d’opposition contre un état d’extrême droite, depuis les
années 70. Après le putsch militaire de début 80, cela se calma mais
cela reprit de belle après 1986.
- Opposition à la hiérarchie et au pouvoir des dominants (axa, Pir,
Rayber,…) Mais quelle erreur .
- Ils ont crées durant un temps un regroupement communautaire de
production
- Effet de mode pour le peuple, pas assez de soutient de
l’extérieur, car l’emprise de la culture était trop forte (les cepci
ou gauchiste se mariaient et se marient encore avec un membre de
leur tribu ou avec un membre d’une tribu du Dersim et rarement avec
une personne de l’extérieur)
Esen EFENDI, grand prêtre du Nord-est de Dersim disait : un jour
les jeunes iront dans les montagnes (se révolteront contre l’état).
Leur lutte terminée, ils repartiront de nos montagnes et la
tranquillité reviendra. Il dit cette phrase avant que notre région
ne connu de trouble.
5 - DE QUAND DATES LES PREMIERS : ECRITS, REVUES, CASSETTES, LIVRES,
SITES INETRNET…SUR LE DERSIM ET EN KIRMANCKI ?
RENCONTRE à MUSTAFA KHARAMAN
Malheurerusement, beaucoup de rites, de contes, d’histoires
familliales se perdent. Alors, on est passé de la culture orale à la
culture écrite afin de préserver, de conserver et apporter notre
richesse à celle du monde et à nos descendants.
Le premier livre connu sur le Dersim est celui de Nuri DERSIMI, il
date de 1952. Il y a celui de Ali KEMALI (Erzincan tahiri ou
Histoire d’Erzincan) qui date de 193. Il ne s’affiche pas comme
étant une recherche ethnologie sur le Dersim, mais il y a tant de
donner historique, religieuse, ethnique et autres que cela ne peut
en être.
Naissance de beaucoup d’ouvrages (Piya, Ware, Tija Sodir, ...) à la
fin des années 80, début 90. Un grand nombreux de chanteur Zaza
firent leurs apparitions (Yilmaz Celik, Hidir Kutan, Bese, Kadri
Karagoz, Enver Celik, Serdar’ …). Mais le Kirmands le plus illustre
était Yilmaz Guney. Son grand père était du Dersim, lui ne se
reconnaissait pas en tant que tel. Aujourd’hui les plus connus sont
: Metin – Kemal Kahraman, Mikail Aslan, Nilufer Akbal, Ahmet Aslan,
… Il n’y a jusqu’à aujourd’hui aucun film en kirmancki.
6 – COMMENT VIT LE PEUPLE AUJOURD’HUI ?
LIRE à JACQUELINE SAMMALI, MARTIN VAN BRUIESSEN ET RECUILLE DE
TEMOIGNAGE DE LA POPULATION
La population vit mal. La moitié des villages sont vides et
détruits par l’armée. Il y avait un embargo alimentaire et un couvre
feu d’imposer à la population, durant les années 80-90. En 1995, 70
à 80% des habitants de Tunceli ont été forcés à l'exil. Aujourd’hui,
certains essayent de retourner y vivre, mais la sitiuation peu se
dégrader à l’instant ou j’écris. L’Etat a aidé certains villageois à
reconstruirent leurs villages, il faut le reconnaître…normal vous
allez me dire, se sont eux qui les ont détruits. Barrages
Prostituer
Les prénoms de leurs enfants. Beaucoup de jeunes de ma génération,
ne veulent plus baptiser leurs enfants avec des prénoms turc, arabe
ou autre. Ils cherchent, inventent de nouveau prénoms kirmands. Moi
mon fils je l’ai appelé Loran. Ces prénoms commencent à devenir
familier, comme : Rojda, Şilan, Lorie, Daren, Munzur, Sidal, … Les
jeunes veulent se réapproprier leur culture, leur véritable
identité. Car depuis plusieurs siècles les dersimis avaient des
prénoms arabe comme : Hasan, Ali, Hussein, Riza, Yusuf, Ismail,
Mehmed, Abbas, Ahmed, …. Toutefois, ils étaient « kirmandisé » :
Hasan, cela donne Esen, ensuite, Eli pour Ali, Usen, Usuv, Avasi
(pour Abbas), Emed (pour Ahmed). Les 120 tribus de Dersim sont pour
la plus part des anciens prénoms Kirmands : Lolan, Alan, Keriman,
Hormekan, Bamasuran, Hiran, Isolan, Şadan, Keçelan, Sisan, Mirzan,
Moskan, Demenan, Titenikan, Kulikan, Carekan, Porikan,… D’autres ont
des prénoms arabes, comme : Abbasan, Yusufan, Şeyhmahmedan, …
Les femmes ont eu plus de chance, elles ont eu le choix entre des
noms arabes et kirmands : Miyasa, Gulê, A COMPLETER
7 – OU EN EST-ON DANS LA RECHERCHE SUR LE DERSIM ET SES HABITANTS ?
REFLEXION PERSONNELLE à ET AUSSI DE D’AUTRES CHERCHEURS (BASILE
NIKITIN, ALI KAYA), LA DIASPORA, L'EXIL ET CEUX RESTAIENT LA-BAS.
Pour en revenir à l’identité, notre population se qualifie en
sept noms différents selon leur lieu de vie. Ceux du Dersim, ce
disent Kirmands. Ceux de Hinis et Varto Lolanki. Les Lolan sont une
grand tribu du Dersim qui ont du avoir un certain pouvoir à une
époque donnée, mais non déterminé. Ceux vivant au sud du Dersim
(Elazig, Bingol) ils se surnomment en tant que Dimili. Encore plus
au sud jusqu’à Diyarbakir c’est Zaza. Dans le village de Siverek,
ils disent parler le Siverek.
Mais, il y a encore d’autre nom, donnés par d’autres cette fois :
les arméniens (que nous on désigne par le nom de Kurig) nous
surnomment les Hidir, c’est notre saint le plus important. Dans
notre langue on dit Xizir (le x = à r). Les Kirdas (kurde ayant la
même religion et la même culture que nous) eux nous appellent les
So-Bê. D’autres nous nomment simplement sarê-dersim, desman, desmu
ou dersimis (habitants de Dersim dans les deux cas). Les turcophones
disent qu’on parle le dersimce.
Peut-être que nous sommes un groupe linguistique, mais avec des
ethnies différentes et avec des noms donc différents ?
Un cherche russe, du nom Nimorsky, pensait que nous serions venu
de la région du Dailamite au septième siècle. Elle se trouve au bord
de la mer Caspienne. Il trouvait qu’il avait une forte ressemblance
entre Dailamite et Dimili. Mais, je ne peux y croire et dire qu’on
vient de là par un simple rapprochement phonétique. De nombreux
chercheur de ma communauté y croit.
Les nôtres pensent qu’ils viennent du Khorasan. Mais, il n’y a rien
qui le prouve. Il y a eu des peuples (les Mardes, les Caspes, les
Moskes et les Parthes) qui sont venus de cette région jusqu’en
Anatolie et d’autre encore. Ils se pourraient que certaines aient
fusionnés avec les nôtres, mais pour l’instance rien ne nous permet
de le dire.
Moi, j’ai préférai m’attarder sur le fonctionnement de nom peuple,
d’un point de vu ethnologique et en essayant de trouver des traces
historique dans les contes, les histoires familiale et à l’intérieur
de la religion. C’est pas évident vivant en Europe, mais maintenant
que je rencontre des personnes âgées ici, j’en profite au maximum.
Ş La première chose que je peux dire c’est que nous étions des
nomades. En étudiant l’habitat qui est fait de deux grandes chambres
: un côté pour les hommes, qui sert aussi de salle pour recevoir les
inviter, et de l’autre celle des femmes. C’est exactement la façon
dont vivaient et vivent encore les monades sous leur tente.
Ş L’habit des femmes avec une robe et dessous un pantalon, c’est
typiquement asiatique. Ainsi, que ce qu’elles portent sur leurs
têtes (foulards et pièces de monnaies en couronne).
Ş Ils sont spécialistes dans l’élevage d’animaux et rien
d’autres.
Ş Sa-e-Moru et l’épopée des Scythes. Ce peuple descendrait de
Sa-e-Moru selon le géographe Hérodote. Dans son histoire ce
personnage est une femme, alors que chez nous c’est un homme.
Peut-on y voir un élément sérieux dans le passé de Dersim, cela
reste bien confus encore ? Serions nous un peuple Scythe alors ?
Probablement, car vu tous ceux descendants de celui là qui ont vécu
en Anatolie, il y en a eu plus de 25.
Ş Oli et Eli qui veut dire Dieu en hébreux. Alors que tout le
monde persan nomme Dieu par Khroda ou Wredê, nous on dit Oli. J’ai
cherché dans toutes les langues d’origine persophone, ils nomment
tous Dieu ainsi. Chez les Kirmands ce nom n’existe pas. Comment cela
peu bien se faire ? Les Kirmands disent soit Haqq (ou Ekr) ou Oli,
pour Dieu.
Il y a le mot pour dire oui aussi qui n’est pas commun aux nôtres.
Eux disent « bele » et nous « hiya », presque comme en allemand.
Ş . D’autres repensent à cette secte chrétienne qui vivait au
Dersim : les Pauliciens. Comme eux nous sommes opposés à l’Etat
centrale. A la religion des dominants. Nous sommes comme eux,
constamment en rébellion. Notre foi n’a aucun rapport avec celle des
autres. Comme eux… serions-nous leurs descendants ?
Ş Hizir et le Manichéisme.
Ş Les Yezidi. L’histoire de la naissance des peuples. La prière
devant le soleil ou la Lune. Le fait de manger de la terre se
trouvant devant la tombe soit d’un Saint, soit d’un prêtre
mémorable, ou d’une personne de notre famille. Les 7 bâtons sacré
(Jara-Morê) et les sept bâtons sacré à tête de Paon. Serions-nous
des anciens Yezidis ? Sachant qu’avant que le califat ne fut en
Anatolie, la plus grande majorité des persophones d’Anatolie
(Kurdes, Zaza, et peut-être d’autres) étaient de confession Yezidis
: les Kurdes étaient aussi sunnites. Le dersimis donne le prénom
Michael à leur enfant. Je sais que cet ange est un des plus
importants pour les Yezidis.
Ş Les Ra’ya ou Rayet. Les Kirmands étaient sûrement les esclaves
des Kurdes. Vivant dans la précarité, étant au niveau le plus bas de
l’échelle, ils profitèrent du soulèvement des Turkmènes Qezelbash,
qui avait l’aide des Safavides de Perse pour s’échapper, se venger
de la misère. En réalité se sont les Gorans ou Gourans, proches des
Kirmands par leur langue, qui étaient nommaient dans l’histoire les
Ra’ya. Ils ne pouvaient être de classes nobles, car leur trait de
visage et leur langue les trahissaient. (Basile Nikitine, les Kurdes
et le Kurdistan page 124 à 126). La tribu kurde des Bilbas les
nommaient : Kalowspi, les « chapeaux blancs ». Strabon, géographe
grec, qui était du premier siècle après J.C., mentionne les Gourans
dans la région de Van.
Certains spécialistes disent que nous sommes proche du peuple Goran,
du Horraman qui vit en Iran. J’ai retrouvé la trace d’un peuple du
même à l’époque de Strabon en ? . Il vivat prêt du lac de Van.
Est-ce que de là, on c’est dispersé et étendu chacun dans notre coin
? Et les Saraparae ?
Ş Histoires des différents peuple ayant de prêt ou de loin
traverser le Dersim, n’auraient-ils pas prit une partie de notre
histoire et aussi donnaient une partie de la leur ?
Ş Pourquoi le mardi, il était interdit de faire sa lessive et de se
laver ?
CONCLUSION :
On peut tout de même se glorifier en tant que Kirmands. Tant de
peuples ont vécu en Anatolie, la plus grande majorité ont disparus
ou se sont assimilés à d’autres. L’Empire Ottoman le plus puissant
de la planète n’a jamais réussi à nous déstabiliser, à nous
assimiler ou nous rayer de sa carte. Les Kirmands ont réussis à
vivre et conserver leur propre identité. Ils sont dû jouer des tours
face aux dominants pour vivre avec leur particularité. Comment
on-t-il fait alors ? Le Dersim les a bien aidé. Sa géographie
particulière, leurs a permis de conserver leur originalité.
Pour terminer, je dirai que je crois fortement en une nation de
nations. La reconnaissance de la réalité plurinationale d’un Etat
n’est en soi ni négative ni particulièrement dangereuse. Il suffit
d’élaborer et de faire respecter les règles du jeu qui permettent à
deux ou trois nations de coexister dans un espace commun, voire
d’être imbriquées les unes dans les autres. J’espère qu’avec
l’entrée de la Turquie dans l’Europe, notre peuple tendra à cette
possibilité tellement attendu.
De toute manière, toutes les sociétés actuelles soumises au flux de
la mondialisation, la nation homogène n’existera peut-être plus
jamais.
Dernière actualité :
Par ailleurs une grande opération militaire se déroule à Dersim /
Tunceli engageant 5000 soldats turcs appuyés par des hélicoptères.
Trois militants armés y ont été tués ce lundi mais sans que l’on
sache s’ils appartiennent aux HPG ou au MKP - HKO.
L'armée turque annonce le barrage d'artillerie dans Dersim SK, oct.
18 (DozaMe.org) - des autorités militaires turques a annoncé une
semaine des barrages d'artillerie dans la zone d'Ovacik dans la
province de Dersim (Tunceli) dans Kurdistan nordique (Turquie du
sud-est).
Les barrages d'artillerie sont protéjés pour être conduits entre
octobre 17-25 dans les secteurs de Gökkusagi, de Kiziltepe, de
Pamuklu, de Dari Tarlalari, de Kirmizi Tepe, de Dürüt, de Korutas,
de Halit Pinar, de Kizilveren, d'Emirhan, de Dere, de Ziyaret, de
Büyük Tepe et de Gözluçayir dans Ovacik. Des civils ont été
interdits d'entrer dans les secteurs qui sont visés. Des civils dans
les secteurs ont été évacués.
Les dommages aux propriétés civiles ont été vu avec le premier
barrage d'artillerie ce 17 octobre. Trois guérilleros de gauche
turcs de Mkp-hko (partie léniniste marxiste - ont peuplé l'armée de
libération) ont été tués dans des opérations militaires dans la
province de Dersim.
La Turquie réclame toujours qu'il n'y a aucune guerre dans
Kurdistan du nord (Turquie du sud-est).