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La géographie de Dersim

DERSIM FORUM

Sengul Savas

Pour connaître au mieux la géographie de Dersim, j’ai repris les
excellents écrits de Raoul BLANCHARD, dans son ouvrage, qui s’intitule : - Asie Occidentale, Tome VIII, chez Armand Colin.
Le Dersim est un bloc presque impénétrable. C’est un pays de hautes steppes, avec une de hautes montagnes. Incliné doucement vers le sud, le Dersim dans sa partie méridionale évoque déjà les plateaux, qui constitue le second aspect des montagnes de l’intérieur. Leur répartition ne s’est pas faite au hasard. C’est dans l’ouest, à l’endroit où les arcs extérieurs se rapprochent le plus, c’est-à-dire vers le méridien Erzurum, que la compression a été la plus forte et a soulevé de vastes compartiments, des « horsts » (zone élevée entre deux failles), de calcaire avec intrusions de serpentine, sur lesquels se sont épanchées des nappes de laves ; et le mouvement s’est continué jusqu'à une date récente, puisque vers le sud de Bingol, les basaltes sont disposés en gradins de failles.

Aussi à l’extrémité du Dersim voit-on s’élever le plateau de Bingol, parfois si plat qu’on a comparé à une « table de billard » le plan de Sourb Karapet, pourtant dressé à pic au-dessus de la plaine de Gumgun, à 2400 m. Le Bingol, qui s’élève au-dessus du plateau en un sommet insignifiant de 2977 m, fait de boursouflures de laves visqueuses reçoit cependant de fortes précipitations d’hiver, dernière trace des pluies pontiques ; aussi ce plateau, véritable toit des eaux, divergent l’Araxe et un nombre d’affluents du Mourad et du Kara Sou.

Les plateaux se continuent au nord-est, empâtant les plis qui viennent s’y perdre, d’Erzerum jusqu’au Mourad. Ce sont les grandes tables du Tekman (vers Tercan), hautes de 2200 m ; du sol nu de calcaire jaunâtre ou de serpentine sombre, que viennent souvent noyer les laves, on voit sortir çà et là une bute de marbre ou de roche vertes. Le paysage est sinistre : vers le Mourad, de lugubres plateaux noirs couverts de fenouil jaunâtre ; à l’ouest, de grandes ondulations pierreuses, avec une maigre flore steppique donnant de médiocres pâturages. Le pays enneigé l’hiver, donne toute son importance au site d’Erzerum, qui commande le seul passage menant de l’ouest aux bassins de l’est, en contournant les chaînes et masses impraticables du Dersim, du Bingol et Tekman. Et à sa frontière, au sud, sud-ouest, nous trouvons des forêts de zone tempères froide.

On n’a ici, des données très convaincants et très riches, et écrit dans la plus pur tradition des géographes. J’ai été agréablement surpris de voir que l’on c’est intéressé à la géographie de notre Dersim.

 

 

Révolte au Dersim au II siècle

DERSIM FORUM

Auteur - yazari: Sengul Savas Tarih, gün ve saat : 19. Temmuz 2005 02:18:34:

Révolte au Dersim au II siècle après J.C.

Le nouveau empereur romain, Antonin le Pieux, fit graver sur des pièces de monnaie datant de 140-144, le couronnement d’un certain Sohaemos, que l’on dit descendant de la dynastie des Arsacide, mais certains, d’après son nom, le voit plutôt syrien. Antonin voulut le mettre sur le trône d’Arménie en lui remettant le tiare. La population de Dersim qui avait, comme les autres régions, des empreints de la religion et de la culture Parthes, n’aurait pas rejeté ce Sohaemos, s’il était de ce peuple. Ils ont peut-être eu peur de revivre ce que les Assyriens avaient fait subir à leurs ancêtres. Les arméniens s’y opposèrent, et se révoltèrent contre l’armée romains dans l’Akiliséne (la région de Munzur). Sohaemos fut retiré du trône, mais le réoccupa en l’an 163.
On peut penser aussi que le Dersim était peut-être habité, par les Parthes eux mêmes ou par un autre peuple d’origine iranienne et c’est pour cette raison que le Dersim refusa d’être gouverné par quelqu’un d’autre qu’un des leurs. Il y avait peut-être déjà à cette époque une communauté d’origine perse ?

Durant les III siècles de l’occupation romain en Anatolie, de 27 av. J.C. à 313 après J.C. et même au-delà, jusqu’au VI siècles de notre ère (527), jamais le Dersim n’a fait partit de l’empire romain ou d’un autre. Il resta constant sous l’empire Arménien. Les romains et les arméniens avaient comme frontière notre Mourad-sou et Kara-sou.

Meillet auteur, dans la Revue des Études Arméniennes, « Quelques mots Parthes en arménien 1922 » : « Le fonds principal des emprunts de l’arménien à l’iranien, vient non du perse, mais des parlers parthes ». L’arménien leur a emprunté beaucoup plus de mot que l’on ne croit, par exemple : kari, qui signifie très, ou encore le mot hazar, lui veut dire mille et aussi bewr, dix mille. Le suffixe ean, beaucoup employé chez les persophones, a était reprit par les arméniens, on le retrouve beaucoup dans leurs noms de famille (Kasbarian, Dastakian, Minassian...)


 

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