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Quelque passage historique de Dersim

DERSIM FORUM

 Sengul Savas

Varaz, prince de Balabitène

Le prince de Balabitène, un Palunide, était un ami dévouait à Sembat, tous les deux menaient une guerre sans merci contre les perses, sans en perdre aucune. Ces guerres étaient un jeu pour eux.
Sembat remplaça son père et dû lutter contre le persophone Sourèn, chef perse et frère de Vakhtang. Il avait comme ami et allier, Varaz. Sembat avait fait prisonnier la fille et le fils de Vakhtang à Mus. Sourèn venu les réclamer, Sembat le reçu avec les honneurs qu’il se doit. Lors d’une chevauché paisible, entre les deux ennemis, Varaz, qui se trouvait là par hasard, trancha la tête du perse, en croyant qu’il pourchassait son ami. De là les hommes du chef perse, au nombre de 250, pourchassèrent les deux amis, mais en vain. Les Perses avec l’intention de venger Sourèn, furent massacrer, alors qui se reposaient en pleine nuit, en tout 508 soldats périrent.

Pendant un combat, Varaz réussie à venir en aide à Sembat, qu’il sauva des griffes des Perses. Les deux amis ne se lâchaient plus, quand l’un était fatiguer de lutter, l’autre venait à la riscousse. Cette amitié leur fit gagner des guerres.


Un Passage

Récit retenu dans l’ouvrage d’André CHAPOT, l’Euphrate, 1932. Un historien Byzantin, PROCOPE (fin V s.- vers 562), nous décrit la vie dans le Dersim, au VI siècle.
Procope traversa le Dersim, de Citharizon à Thèodosiopolis (Erzurum), en passant par le Chorizanène, il fit trois jours de marche. Il nous dit :- Vivait là des indigènes qui ne se traitaient pas mutuellement en ennemis. Ils s’unissaient au contraire par des mariages. Dans cette région rude l’adversaire ne pouvait les attaquer. Le Dersim était protégé naturellement par ses montagnes. Mais il était vulnérable par le sud. Il n’y avait pas de fortification, jusqu’au jour où Justinien en construit une à Citharizon (son ancien nom est Qithriz), avec un camp ceint de solides murailles. Il y fit dériver une grande masse d’eau, et accumula les approvisionnements et plaça le second duc d’Arménie avec une forte garnison sous ses ordres. Cette mesure eut son effet, et les perses ne purent se rendre en tout tranquillité dans cette région, pour la dévaster.
On retrouve aujourd’hui, dans un autre coin de Dersim, à l’est de Zimara, un ancien castel circulaire, d’environ 30 mètres de haut et 200 de circonférence, qui fut peut-être utilisé par les romains.

Les paysans de ces siècles, étaient rattaché, en Arménie comme en Perse, à la glèbe, c’est eux aussi qui fournissaient l’armée d’hommes. Il y avait trois catégories de paysans, d’après les chroniqueurs. La première, les chênakan (le chên, signifie place ou demeure personnel, ce mot nous le retrouvons dans notre langue, et se prononce, tchê), se sont des paysans libres, les secondes ont un chef de village ou dasapet,. Les domaines princiers avaient leur paysans, du nom de ramik, qui sont la troisième catégorie. Les citadins jouissaient de privilèges assez important, ils possédaient par exemple, leur propre milice. Les bourgeois étaient les seuls à pouvoir accéder à l’enseignement ecclésiastique et s’adonnaient aux commerces.
 

Perses contre Byzantins à Koh-e-Munzur

(André N. STRATOS, Byzance au VII siècle/ I L’Empereur Héraclius et l’Expansion Arabe, édition Payot Lausanne 1985)
Le nouveau pâdhghôspân ou gouverneur de l’Arménie pour la Perse, fut Châhên Vahmanzâdhaghân. Il lui fallut reconquérir l’Arménie orientale. Il s’empara de la Cappadoce qu’il perdit aussitôt, mais reprit l’offensive en 612. Il prit d’abord Karin, et s’empara de Mélitène (Malatya), petit à petit il prit toute l’Arménie, qui fit gouverner par les siens. L’empereur Héraclius, le romain, avait l’intention de reprendre le pays chrétien, car les perses avaient même réussi à conquérir Jérusalem (614) et fait blocus à Constantinople.
Plus de cent mille hommes prennent la route pour lutter contre les Perses. Ces derniers avaient formé une ligne allant de Méliténe à Satala, où ils attendaient les romains. Mais nous n’avons rien sur les intentions d’Héraclius. L’automne 622, marqua le début des premiers combat. On sait que le romain arriva par l’Est, en passant par Césarée (Kayseri), pour aller à Mélitène. De là il changea de route, et prit celle pour le Dersim, mais il y trouva la cavalerie perse, mêlée à des Sarrasins, sur son chemin. Il réussit à infliger une défaite aux perses, malgré le piège qui leur avaient tendu. Héraclius continua sa route en passant par Darende, Hakimhan, Passali et Egin. Les romains arrivèrent à Koh-e-Munzur, mais les perses les avaient suivit et parvinrent à bloquer tous les passages.

Les deux armées étaient face à face dans nos montagnes, prête à se déchirer, en plein hiver. Mais Héraclius ne voulait livrer bataille à une armée en position dominante. Rusé, il réussit à prendre la fuite en attaquant la partie la plus faible de la troupe perse. Les romains s’enfoncèrent dans le Dersim. Le chef perse, Sahrbaraz, par peur ne les suivra pas, car le lieu étant hostile, les embuscades faciles, la vie de tous ses soldats étaient en jeu. Il essaye de déloger les romains en menaçant les terre byzantines, en prenant Césarée, mais Héraclius continue son chemin vers l’Est. Sahrbaraz, de peur qu’il s’en prenne à la Perse le suit, probablement par le Dersim. Il les rattrape et le 23 janvier 623, il essayera de les surprendre, mais il est repoussé dans les montagnes, avec de sérieuses pertes.
Le combat final eu lieu, sans doute dans la région de Satala, entre le 7 et 27 février 623. Les Perses perdèrent la bataille et s’enfuir dans les montagnes. Sahrbaraz et le restant de ses troupes réussiront à prendre la fuite, en allumant des buissons, qui formeront des rideaux de fumée.
Les Romains gagnèrent la bataille, alors qu’ils avaient eu peur d’attaquer les Perses.



 

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