Cours de 

Biologie  Générale 1 

(101-NYA)

 Îlot de rationalité

Barrages hydroélectriques -

Projet Eastmain

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2.4 Ouverture des boîtes noires

2.4.1 Explication de la démarche

2.4.2 Des exemples de boîtes noires ayant été ouvertes

Encadré 1: la notion d'habitat

Encadré 2: la Société de développement de la Baie James

 

2.4.1 Explication de la démarche

Les boîtes noires renferment une représentation du monde qu'on accepte dans sa globalité sans nécessairement trouver utile d'examiner les mécanismes de son fonctionnement.  Cependant, dans le cadre du présent cours, plusieurs boîtes noires seront ouvertes de façon à s'interroger plus profondément sur la controverse et parallèlement, à couvrir les objectifs du cours tels que décrits par le Ministère de l'éducation du Québec.(MEQ).

Dans l'ouverture d'une boîte noire, il s'agit de cerner et d'expliciter les principes, les hypothèses et les différents points de vue qui entourent le sujet concerné par la dite boîte noire.  Cela permet à l'étudiant de se construire une représentation théorique du phénomène.

 

2.4.2 Des exemples de boîtes noires ayant été ouvertes (BNO)

En premier lieu, nous avons choisi d’ouvrir une boîte noire sur la notion d’habitat étant donné que cela nous semble justifié dans le cadre d’un cours en biologie. En effet, les objectifs généraux des cours en biologie demandent entre autres que les étudiants, à travers les cours suivis puissent distinguer les relations entre les structures et les fonctions de certains niveaux d’organisation du vivant et puissent analyser les interactions du vivant avec le milieu.  Nous croyons que les notions reliées aux différents habitats et aux besoins des espèces en terme d’habitats permettent de remplir ces objectifs généraux.  De plus, dans le cadre du cours de biologie générale 1 (101-NYA) les notions reliées aux habitats permettent de rencontrer la majorité des objectifs du Ministère de l’Éducation (présentés en annexe).

Deuxièmement, nous avons opté pour une investigation au sujet de la Société de développement de la Baie James (SDBJ). L’ouverture de la boîte noire qu’est la SDBJ permettrait à des étudiants du collégial de faire le lien entre différents aspects politiques, économiques, sociaux et éthiques du fonctionnement d’un acteur de la société québécoise. Ainsi, certaines notions concernant les aspects légaux et administratifs de la création et du fonctionnement d’une société peuvent être abordés. Aussi, l’étude de la SDBJ permet d’en apprécier le rôle social et économique tout comme l’impact qu’elle a eu sur l’évolution de la société québécoise au travers de différents courants historiques et  politiques. Une telle boîte noire peut donc être ouverte à l’intérieur de différents cours de niveau collégial selon le point de vue que l’on prend par rapport à celle-ci.

 

Encadré 1

La notion d'habitat

En premier lieu, il sera intéressant de relativiser et de distinguer les concepts d’écosystème (BNPEO), d’habitat et de domaine vital (BNPEO). Cela permettra de répondre au premier objectif des cours de biologie énoncé précédemment.

Pour une espèce, un habitat est constitué du milieu biotique (BNPEO) et abiotique (BNPEO). Les composantes principales sont la nourriture (BNPEO), l’eau (BNPEO) et le couvert de protection (BNPEO).

Les espèces choisissent leur habitat en fonction des possibilités qui sont offertes afin de combler leurs besoins en terme d’alimentation (BNPEO), d’abris (BNPEO) et de reproduction (BNPEO).  De plus, plusieurs espèces vont choisir leur habitat en fonction de l’absence relative de compétition intra ou inter spécifique (BNPEO).

Les individus d’une même espèce présentent des besoins variés en terme de nourriture en fonction de leur sexe, de leur âge, des conditions climatiques (BNPEO) et de la période de l’année. De même, au sein d’un habitat donné, la quantité de nourriture dépend de l’accessibilité (BNPEO), de l’abondance (BNPEO) et de la disponibilité (BNPEO) en nourriture.

Les abris présents à l’intérieur d’un habitat donné changent dans le temps à cause de la succession végétale (BNPEO) induite par un vieillissement naturel, des coupes forestières (BNPEO), des feux de forêt (BNPEO) ou des trouées causées par le vent (chablis) (BNPEO).  Ces abris disponibles au sein de l’habitat d’une espèce protègent contre les intempéries et les prédateurs (BNPEO).

De façon générale, la compétition entre les individus de la même espèce a lieu pour l’obtention et la limitation d’un domaine vital (BNPEO). Ce domaine vital peut notamment être très diversifié en raison de la diversité végétale présente (BNPEO) mais également en raison de la présence ou de l’absence de bordures (BNPEO).  Ces bordures  influencent entre autres, la densité (BNPEO) des organismes présents et des prédateurs. La taille d’un domaine vital peut varier en fonction du sexe de l’individu, de la qualité de l’habitat, de la période de l’année et de l’espèce animale dont nous faisons référence.

 

Encadré 2

La Société de développement de la Baie James (SDBJ)[1]

Le gouvernement du Québec a créé la Société de développement de la Baie James (SDBJ) le 14 juillet 1971 par l’adoption de la Loi sur le développement de la région de la Baie James (L.R.Q. c. D-8) (BNPEO). La SDBJ est une société paragouvernementale (BNPEO) ayant pour but de voir au développement durable du territoire de la Baie James (BNPEO) ainsi qu’à l'administration et à l'aménagement de ce territoire (BNPEO).

La SDBJ promeut le développement économique, la mise en valeur et l'exploitation des ressources naturelles du territoire de la Baie James (BNPEO), dont les forêts, les mines et le tourisme, à l’exception des ressources hydroélectriques (BNPEO) qui sont gérées par la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ) (BNPEO). Pour ce faire, la SDBJ doit favoriser la concertation entre les différents intervenants socio-économiques (BNPEO), tant du secteur public que privé. Ainsi, les ressources, l’expertise et les connaissances du territoire et des intervenants qu’a la SDBJ (BNPEO) sont mis à profit dans tout projet d’investissement (BNPEO) qui vise à assurer la mise en valeur, le développement et l'occupation durable du territoire (BNPEO).

La SDBJ gère également le territoire de la Baie James. Ce territoire est considéré comme une municipalité (BNPEO) dont le conseil municipal (BNPEO) correspond au conseil d’administration de la SDBJ (BNPEO). La Société a donc le mandat d’assurer la cohabitation harmonieuse des populations qui occupent le territoire (BNPEO) et de voir aux activités de gestion des infrastructures du territoire (BNPEO). La SDBJ possède aussi des pouvoirs spéciaux pour la réalisation de sa mission (expropriation) (BNPEO).

La SDBJ est mandataire de l’État à qui elle doit présenter des plans de développement (BNPEO) et des rapports d’activités (BNPEO). La Société est sous la responsabilité du ministre des Ressources naturelles du Québec (BNPEO). La gestion du financement de la SDBJ est assurée par le ministre des Finances du Québec (BNPEO).

Les affaires de la Société sont administrées par un conseil d'administration composé d'au plus sept membres nommés par le gouvernement (BNPEO). Le conseil est composé d’un président, d’un vice-président (exploitation), de deux administrateurs et de trois agents de développement (secteur services et tourisme, secteur forêts et secteur mines) (BNPEO). Les membres du conseil d’administration peuvent également être élus selon le mode de scrutin retenu par le conseil (BNPEO).

La SDBJ a des bureaux à Radisson, Chibougamau et Matagami ainsi qu’un point de service à Lebel-sur-Quévillon. La Société est formée de quatre divisions qui gèrent les activités d’un secteur particulier, soient la division du développement et des investissement, la division des aéroports, la division des routes et la division immobilière et hôtelière (BNPEO).

 

La synthèse ... 

 

© Tous droits réservés. Onil Bergeron, Antoine Campeau-Péloquin et Pascal Dubé,  avril 2002.
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