|
On dit que les idéogrammes
chinois s'apparentent plus à l'art de la peinture qu'à
celui de l'écriture. Composés de dizaines
de traits, chacun doté de ses propriétés
spécifiques - épaisseur, sens, ...-, les idéogrammes
forment un univers pictural complexe. On ne se lassera pas
d'admirer la patience des artisans qui ont trouvé le
moyen de les reproduire et de les rendre lisibles dans un format
réduit, à l'aide de simples lames de ciseaux dans
un matériau aussi fragile que le papier. La règle
est simple, c'est le nom et le surnom du héros qui sont
inscrits sur le papier-découpé : lorsque celui
ci s'inscrit à la verticale, on lit tout simplement de
haut en bas et de droite à gauche comme c'est l'usage
en chinois. A l'horizontale, les artisans ont privilégié
le sens de lecture occidental et les mots se lisent de gauche
à droite, de haut en bas. |
|