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(Dernière mise à jour : décembre 2002)

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La dynastie des Valois, successeurs des Capétiens, prédécesseurs des Bourbons, se situe au centre de l'éblouissante mosaïque des Rois qui ont fait la France : couvrant presque un siècle de notre histoire, la famille royale des Valois-Angoulême étonne, autant par la grandeur et les aléas de ses règnes que par l'action et la diversité de ses souverains.

« Le génie et la démence, l’esprit chevaleresque et le machiavélisme, le charme et la férocité, la dévotion et la débauche, le goût du sang et le raffinement les plus exquis, les Valois-Angoulême conciliaient tout cela avec une grâce dans la majesté qu’on ne reverrait pas après eux. »

Philippe Erlanger, dans «La Troisième Marguerite»


Editorial
– novembre/décembre 2002 –

Reine au berceau :
La première couronne de Marie Stuart

Il y a 460, naissait – au château de Linlithgow, près d’Edimbourg – Marie Stuart, future reine d’Ecosse et de France…

Le 8 décembre 1542, la reine d’Ecosse Marie de Guise-Lorraine, met au monde une fille. Elle est bien soucieuse, la pauvre reine. Elle vient de perdre deux fils florissants, emportés tout jeunes par un mal mystérieux où elle soupçonne la main des nobles écossais, irrités par les rudesse de son mari, le roi James V, le beau cavalier qui, quatre ans plus tôt, était allé la cueillir, toute jeune veuve du duc de Longueville, à la cour des Valois. Au moment où elle met au monde l’enfant qui sera Marie Stuart, elle est rongée par l’inquiétude au sujet de son mari. Il vient d’être battu à Solway Moss par les Anglais d’Henri VIII, ayant été, sur le champ de bataille, au moment décisif, trahi par sa noblesse factieuse. Il se réfugie au château de Falkland, miné par la fièvre, douloureusement hanté par les fantômes de ses ancêtres, tous morts par la violence, James I, James III assassinés, James II, James IV tombés sur le champ de bataille. En apprenant la nouvelle de la naissance de la petite Marie, désespéré de ne pas laisser de descendant mâle légitime, alors qu’il avait eu sept bâtards avant son mariage, et prévoyant le sort de la future reine – à qui il lègue un royaume déchiré par la révolution et par la guerre, par les querelles religieuses et les haines féroces des clans, où la noblesse est, en majorité, hostile à sa race, et le peuple en partie détaché de sa dynastie par le protestantisme, de plus en plus envahissant – il dit tristement, faisant allusion à l’origine de la couronne royale d’Ecosse, apportée à un de ses lointains ancêtres Walter Stuart par Marjory, la fille de Robert Bruce : « Par fille elle est venue, par fille elle s’en ira. » Et, six jours plus tard, il meurt solitaire, sans avoir revu sa femme ni sa fille.
Marie est couronnée reine, à moins d’un an, le 9 septembre 1543. En fait, les difficultés et les intrigues commencent tôt autour de son berceau : non seulement dans son milieu immédiat, où les passions font tout de suite rage entre plusieurs grandes familles écossaises protestantes et le chef du parti catholique, le cardinal Beaton, qui se disputent le pouvoir et l’influence, mais aussi en Angleterre – car Henri VIII qui convoite l’Ecosse et qui, jadis, avait été candidat à la main de Marie de Guise, fait demander à celle-ci la main de sa fille pour son fils Edouard, le futur Edouard VI, qui est alors âgé de six ans. Il multiplie les intrigues et même les incursions à main armée pour l’obtenir. Mais Marie de Guise a un autre projet qui lui tient à cœur : elle rêve de faire de sa fille une reine de France, en la fiançant au dauphin François, fils de Henri II.
D’une ténacité que rien ne pouvait lasser, ayant gagné à son idée les Guises et la Cour de France, sous prétexte qu’une future princesse de France devait recevoir une éducation française, en réalité pour la soustraire aux dangers incessants dont les ambitions écossaises et anglaises menaçaient la liberté, sinon la vie de la future reine, elle l’envoya en France, le 7 août 1548, sur un vaisseau français, escorté de toute une flottille de protection.
La princesse n’a pas encore tout à fait six ans. C’est une robuste et jolie fillette aux cheveux dorés, qui est de vue tout à fait plaisante. Son frère bâtard James Stuart, qui est âgé de quinze ans, et quatre filles de son âge, appartenant au meilleures familles du royaume, quatre Maries, l’accompagnent, sous la haute surveillance de lady Fleming, sa gouvernante, et de Janet Sinclair, sa nourrice. Elle paraît appelée à un brillant avenir : reine couronnée d’Ecosse, son mariage la fera, par surcroît, reine de France. Et par la filiation de son père, fils de Marguerite Tudor, fille de Henri VII et sœur de Henri VIII, elle a des droits éventuels à la couronne d’Angleterre. Aux côtés de l’ambassadeur M. de Brézé, envoyé en Ecosse pour accompagner Marie en France, le poète Joachim du Bellay représentait la Muse française.
 

Suivez ce lien pour lire la suite de l’histoire de Marie Stuart


 

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