ACTUALITÉS MÉDIAS



Vous connaissez un nouveau livre, une pièce de théâtre, un film etc. ayant pour sujet la France au temps des Valois-Angoulême ou le XVIe siècle en général et qui ne figure pas encore sur cette page ? – N'hésitez pas à m’en faire part en m'envoyant un e-mail.


NOVEMBRE 2002

Deux livres qui viennent de paraître, juste à temps pour la fête de Noël ;-)

« Les Rois qui ont fait la France, les Valois : Charles IX » de Georges Bordonove

 

Je viens d’achever ma lecture de cette dernière œuvre de Bordonove dans sa série des « Rois ». Livre incontournable pour les « fans » de ce roi au caractère plus qu’ambigu…. Très recommandable !

Né en 1550, fils de Henri II et de Catherine de Médicis, roi à dix ans, Charles IX eut l'un des règnes les plus tragiques de notre histoire. Obsédé par le souvenir de son père et par la gloire de son grand-père François Ier, brimé par une mère abusive quoique admirable, tantôt exhibé au peuple tantôt caché, souvent humilié, en butte à la jalousie de ses frères, il se cherchait lui-même. Les grands de son royaume, étant parvenus à transformer en guerre civile la querelle entre les catholiques et les protestants, se disputaient le pouvoir et rêvaient de le détrôner. Dans ce tumulte où la France faillit sombrer, au milieu d'une cour où les fastes, les trahisons, les crimes se mêlaient, il essayait de faire prévaloir la tolérance. Chasseur intrépide, poète, artiste, artisan à ses heures, plein de contrastes et de contradictions, il est le plus shakespearien de nos rois : un Hamlet couronné, mourant à l'instant de régner par lui-même, à vingt-quatre ans.

« Parures d'or et de pourpre : Le Mobilier à la cour des Valois » de Jacques Thirion

 

Cet ouvrage a été édité à l'occasion de l'exposition « Parures d'Or et de Pourpre – le Mobilier à la Cour des Valois », présentée au château de Bois du 15 juin au 30 septembre 2002.

Le livre invite à la découverte inédite du mobilier des Valois. Seule la peinture pouvait jusqu’ici donner une idée de la splendeur et de la profusion des décors dans les demeures royales de la Renaissance française. Au XVIe siècle, la cour itinérante se déplaçait avec ses meubles et les décors qui les accompagnaient. Ce nomadisme ainsi que les changements de goûts et de modes, les aléas de l’histoire font qu’aucun meuble royal de l’époque ne subsiste. Le livre « Parures d'or et de pourpre : le mobilier à la cour des Valois » s’emploie donc à réunir un faisceau de gravures, dessins, textiles et meubles uniques qui se trouvent aujourd’hui parmi les plus grandes collections françaises de manière à évoquer l’atmosphère d’opulence et de couleurs des intérieurs royaux.


SEPTEMBRE 2002

« La Nuit des Reines ou comment Henri III a viré sa cuti » : Une Comédie de Moeurs légères signée Michel Heim

 

Les Amis de Monsieur joueront à nouveau « La nuit des Reines » au Théâtre Clavel [3 rue Clavel – Paris 19] de janvier à mars 2003.

Résumé de la pièce
Catherine de Médicis (Rénato NASI) rêve que son fils préféré, le futur Henri III (Franck ISOART), épouse Elisabeth Ière (Michel HEIM) d’Angleterre, toujours célibataire bien que fort avancée en âge. Inutile de dire que ce mariage avec celle qu’on appelle la Reine vierge, n’est pas du tout du goût du pauvre Henri III qui, hormis une liaison incestueuse avec la Reine Margot (Ingrid RIMBAUD), sa sœur, n’a guère d’expérience avec les femmes.

De deux choses l’une : ou bien vous désirez assister à un spectacle historique et il vous faudra passer votre chemin, ou bien vous êtes décidé à rire aux éclats et là, vous ne serez pas déçu ! En effet, entre folie ambiante, provocation à tous bouts de scènes, imbroglios, chassés croisés nocturnes et insolence à outrance, vos zygomatiques seront aussi malmenés que l’Histoire. Une comédie réjouissante proposée par les Amis de Monsieur, compagnie issue des Caramels fous, plus irrévérencieuse que jamais !

Je remercie Joséphine pour cette information.

Marie Stuart : Une variation théâtrale écrite et mise en scène par Yvon Chaix d'après les vies vécues ou rêvées d'Elisabeth Ière reine d'Angleterre et Marie Stuart, reine de France et d'Ecosse

 

du 1er au 5 octobre à 20 h 30 au Théâtre de Grenoble

Peu de personnages historiques font l'unanimité, c'est entendu, mais la reine d'Ecosse est assurément de ceux qui posent le plus de problèmes à l'historien :
Princesse catholique élevée à la Cour de France - elle fut ensuite l'épouse de l'éphémère François II -, elle fut amenée à occuper le trône de ses ancêtres dans un climat d'hostilité quasi général. Comment allait-elle manoeuvrer entre les calvinistes de John Knox et les lords catholiques, entre l'intrigante cousine d'Angleterre, Elisabeth, et les puissances papistes du continent avec lesquelles elle gardait des liens ?
A-t-elle été prise dans un engrenage où l'ont poussée ses ennemis ou bien a-t-elle délibérément - mais alors avec la plus insigne des maladresses - mis tout, y compris sa vertu et sa réputation, au service de la raison d'état et de son fanatisme religieux ? A-t-elle oui ou non été complice de l'assassinat de son deuxième mari, a-t-elle comploté la mort d'Elisabeth ? Meurtrière et adultère ou victime d'une machination, femme ambitieuse et avide ou tête légère et impulsive, bourreau ou martyre ? Les deux thèses ont, encore aujourd'hui, leurs partisans acharnés, et la femme s'efface souvent devant le mythe...
Sa destinée ne s'interrompt pas avec sa mort tragique. Elle se poursuit par sa carrière posthume, inspirant depuis cinq siècles historiens, romanciers, dramaturges, poètes, musiciens, peintres. « En ma fin est mon commencement », dit-elle un jour. Elle ne se doutait guère combien cette phrase était prophétique...
« Toujours les grands édifices politiques ont été construits avec les pierres de l'injustice et de la cruauté. Leurs fondations ont toujours eu le sang pour ciment. » Stefan Zweig
« Des femmes de la grande Histoire. Des histoires de femmes. Entre le pouvoir politique soumis au diktat des religions et la soumission aux pulsions les moins maîtrisables, le portrait contraire et contrasté de deux reines femmes. Des éclats d'amour et de haine, des désirs inavouables, la mort toujours présente qu'elle s'appelle meurtre ou exécution. Il est toujours difficile de s'arroger le droit de la vérité dans l'interprétation de l'Histoire. Le regard que l'on porte sur les événements, sur les personnages n'est jamais innocent, souvent contaminé. Pour ne pas affronter la fausse question qui tourne sans jamais s'arrêter de la lecture partisane, du mépris de l'authenticité historique, j'ai placé Marie et Elisabeth sur le fil tendu entre vérité et mensonge, réalité et fantasme. N'est-ce pas là l'équilibre sur lequel elles ont vécu leur siècle ? Dans ce qu'elles se sont efforcées de faire entendre à la postérité, dans ce que certains ont voulu taire, j'ai puisé comme le spectateur curieux d'un tableau. Lentement absorbé par la couleur, il s'échapperait dans son aujourd'hui puis reviendrait explorer encore et encore tel ou tel détail peut-être caché qui éclairerait autrement l'oeuvre toute entière. J'ai investi ainsi quelques instants de ces vies feuilletonesques, sanglantes. J'ai tracé quelques détails d'une fresque non représentables, sans souci de chronologie, ni bien sûr d'exhaustivité. Tout simplement un parcours sensible qui fait émerger des questions aux odeurs de soufre qui nous arrivent, six siècles plus tard, encore dérangeantes. Elisabeth Ière d'Angleterre et Marie Stuart nous emmènent dans les brumes d'un seizième siècle sans merci où le principe de réalité l'emporte souvent sur l'idéalisme, même au prix de la mort. »
Yvon Chaix (hiver 2002)


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