Phase d’exécution

Après la matérialisation des parcelles, l’apprentissage commence en suivant le programme d’activités établi. 

L’animation est hebdomadaire 

La durée d’une session est de quatre heures maximum

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Activités indispensables d’une session de l’Ecole au Champ 

1-   Accueil 

L'animateur doit être le premier au lieu de regroupement pour recevoir les participants.

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 2-   Prière 

La prière est facultative, cependant elle est fortement ancrée dans certaines cultures avant tout travail.  

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3-   Détente 

Chaque session commence avec une détente.

L’animateur prend l’initiative de la détente les premiers jours et après invite les participants la faire. 

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4-   Présentation et discussion du programme

Le programme du jour est présenté aux participants pour discussions et amendements éventuels.(Voir un exemple de programme dans l’annexe). 

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5-   Analyse de l’Agro-Ecosystème

Cette étape constitue l’activité principale de l’Ecole au Champ.

Elle est subdivisée en quatre activités distinctes et complémentaires. 

Œ Collecte des données

�Analyse des données

ŽSynthèse des observations sous format d'un poster                             

�Présentation des données    

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5.1 – Collecte des données : 

    v       Comment s’y prendre 

o       Diviser les participants en sous-groupes d’au moins cinq et maximum huit personnes

o       Les groupes désignent une personne qui veillera à la bonne exécution des observations (« président »), une personne qui prendra note des observations (« secrétaire »), une personne qui fera le poster (« dessinateur »), une personne qui présentera le résultat des travaux (« le rapporteur »)

o        Chaque sous-groupe collecte ses données au niveau de chacune des parcelles installées pour l’Ecole

o        Les données à collecter sont (voir le modèle en annexe) :

-          Les données agronomiques

-          Les données biologiques

-          Les données générales

o         L’animateur aide les groupes à bien observer, enregistrer les données et identifier les éléments biologiques

    v       Observations à faire

Le « président du groupe veillera à ce que les questions suivantes soient toutes répondues par les membres du sous-groupe, il veillera également à ce que tous les membres participent activement à la recherche des réponses

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5.2- Analyse des données : 

Il s’agit d’une activité de réflexion collective en sous-groupe 

v       Comment s’y prendre 

o       Après la collecte des données, les sous-groupes procèdent à l’analyse des données recueillies, à la discussion des phénomènes observés

o       L’animateur fait le tour des sous-groupes, et apporte un appui dans le raisonnement.

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5.3- Synthèse des observations et de l’analyse :

La capitalisation se fait sur un poster géant en respectant le canevas suivant : 

o       Apporter les informations dans l’entête du poster.

o       Inscrire les informations d’ordre général sur la culture dans la partie gauche en haut du cadre

o       Apporter les informations agronomiques quantifiées à droite en haut

o       Dessiner la plante en respectant le nombre de feuilles, fleurs et fruits et en apportant les détails de leur aspect (couleur, lésions, etc.)

o       Dessiner les adventices rencontrés

o       Dessiner le temps qu’il fait

o       A gauche de la plante, dessiner les insectes ravageurs (ennemis de la culture) rencontrés, en ajoutant leur nombre

o       A droite de la plante, dessiner les auxiliaires (amis de la culture, ennemis des insectes ravageurs), leur nombre.

o       Si vous connaissez le lien entre les auxiliaires et les ravageurs, tracer une ligne pour matérialiser le lien

o       Si vous connaissez le nom local des insectes, l’inscrire

o       Si le champs a été fertilisé, placez alors une image d’une main jetant N, P ou K dans le champ selon le type d’engrais utilisé.

o       Si des pesticides ont été employés dans le champ, montrer les applications avec une lance de pulvérisateur, et écrire le type de produit chimique sortant de la buse.

Dans les observations générales, le résultat des discussions est synthétisé, les discussions tiendront compte des décisions prises la semaine dernière, et l’on évaluera le résultat de celles-ci.

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5.4 – Présentation des données 

v       Comment s’y prendre

o       Le rapporteur de chaque sous-groupe présente le résultat des activités à l’ensemble des membres de l’école

o       Une discussion est engagée, elle est facilitée par l’animateur qui se réserve de donner des réponses aux problèmes posés, mais qui aide les membres du groupe à trouver des solutions en appuyant leur raisonnement.

o       La discussion porte sur chacun des points apportés sur le poster

o       C’est ici que le savoir-faire et l’habilité de l’animateur seront mis à l’épreuve : il doit avoir l’adresse d’animer les débats entre les maraîchers sans faire des cours et donner des explications ; mais il peut en posant des questions précises suggérer des directions à la discussion.

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6-   Etudes spéciales, élaboration de sujets d’intérêt spécifique au groupe 

L’opportunité d’inclure un sujet spécial dans la session devra être jugée par l’animateur, qui agit en fonction des problèmes réels auxquels les maraîchers sont confrontés. Des exemples de sujets spéciaux sont élaborés en Annexe 2.

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7-   Evaluation  de la journée 

v       Comment s’y prendre 

o         A la fin de la session, les participants évaluent la journée de travail suivant une grille de notation (exemple en annexe)

o         L’évaluation porte sur la compréhension, la participation, l’atteinte des objectifs de la journée, l’animation.

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Phase d’évaluation

L’évaluation finale s’effectuant à partir des tests de l’urne au début, à mi-parcours et en fin de formation, constitue l’épreuve à partir de laquelle le niveau général des participants par rapport au contenu de la formation est apprécié, et au vu des résultats obtenus par chaque participant des certificats de participation sont délivrés aux paysans. 

v       Comment s’y prendre 

L’évaluation par examen des urnes se fait dans le champ, et permet de tester les capacités techniques des participants. Le test se fait au début et à la fin de la campagne, avec des niveaux de difficulté similaires. Les questions sont préparées au début de la campagne, et concernent les sujets spécifiques qui seront abordés lors de la saison. Les questions ont trait aux différents thèmes : 

o         Les pratiques culturales

o         La reconnaissance des maladies et ennemis naturels

o         La reconnaissance des dégâts causés par les nuisibles

o         Les pratiques PPI

o         Etc.

Les questions et 4 réponses possibles sont écrites sur un grand papier en carton, posé dans le champ, attaché sur un bâton, (faire de sorte que la situation soit bien indiquée, par exemple avec une ficèle qui relie la fiche au cas étudié). Exemple de question : 

Question 1 : Qu’est –ce qui a provoqué ce dégât ?

A Un insecte broyeur

B Des rats

C Le vent

E Pourriture de la tige

Le participant inscrit A, B, C ou D sur une petite fiche qu’il a reçue à cette fin, et la pose dans l’urne qui se trouve au niveau de la question. Chaque fiche porte un signe identifiant la personne qui a répondue. Un nombre de questions au moins égal au nombre de participants sont préparées pour le test.

Après que chaque personne ait répondu à chaque question, le groupe va de questions en questions pour évaluer les réponses données. Si une question n’est pas posée de façon claire, le groupe peut décider de s’en débarrasser.

Exemples de questions :

o         de trois insectes trouvés dans le champ et exposés, lequel est un ami ;

o         de trois insectes exposés, lequel est un ennemi ;

o         de trois insectes exposés, lequel cause les dégâts présentés

o         quelle condition de sol provoque une maladie exposée (pourriture du collet)

o         quelle condition de l’environnement provoque une maladie exposée (dessins de soleil, pluie, etc.)

o         dans quel environnement les ravageurs séjournent-ils de préférence (sol désherbe, sol enherbé, etc.)