Gauche



Et la "Gauche plurielle" dans tout ça?
PS
Les Verts
PC

PS

MARSEILLE
Mars -Avril 1999
Rencontre avec une délégation d'élus socialistes, 19 avril 99
Le Collectif rend viste au PS, 1er avril 99
ça reste entre nous (P. Murat)
Notre visite chez les socialistes (P. Fabre)
Journées d'action en mars 99
 

GRENOBLE
Le 25 mars 1999
Le collectif des enseignants de l'Académie de Grenoble a rencontré François Hollande, candidat officiel du P.S. aux élections européennes, et M Vallini, secrétaire de la Fédération socialiste de l'Isère qui n'a rien dit. 
L'entretien cordial a duré une demi heure environ et a été interrompu par 
M Vallini qui souhaitait y mettre un terme. 
Le débat a commencé par un exposé de la plate-forme du collectif. A travers le cas concret du lycée de Saint Marcellin, une contradiction apparaît entre les ambitions affichées de la charte et la réalité des moyens mis à disposition 
( enseignement artistique menacé, suppression de l'option informatique en seconde, regroupements abusifs en langues, ...). 
Les problèmes de précarité ont été soulignés. 

  • situation des maîtres auxiliaires non réglée; 
  • risque de dérive avec les emplois jeunes qui peuvent se substituer ponctuellement aux enseignants et documentalistes; 
  • l'extension des pouvoirs des chefs d'établissement a été évoquée. 
  • le risque de diminution du savoir commun qui renforcerait les inégalités a été soulevé. 


M Hollande a été sensible à ce dernier point qui pose des interrogations fondamentales au delà de la question des moyens. 
Il ne nous a pas néanmoins convaincus et la réunion s'est achevée sur un constat de désaccord. Nous lui avons donc remis la plate-forme et signifié, par la présentation de plusieurs cartes d'électeurs, notre détermination à ne pas voter pour lui aux prochaines élections.

LES VERTS
GRENOBLE
21 avril 1999
Compte rendu de la rencontre du  Collectif des enseignants de l'Académie de Grenoble  avec Daniel Cohn-Bendit, député européen, le 21 avril 1999 (B. Ferrand)


VAL D'OISE
22 mars 1999
Nous sommes allés à plusieurs lundi 22 mars à une réunion publique ("atelier citoyen") sur l'Ecole organisée par Yves Cochet, député vert du Val d'Oise.
L'assistance y était assez peu nombreuse. Nos interventions ont été, il faut le dire, assez mal reçues par des gens "de gauche" qui ne comprenaient pas que l'on puisse demander la démission d'un ministre "de gauche", ou pis, d'appeler à sanctionner la gauche plurielle aux européennes. Cochet lui même en était estomaqué. Il me semble que les verts pensent que nos voix d'enseignants qui ne se porteront pas sur la liste PS se reporteront sur celle de Cohn-Bendit.
Il nous faut donc éclairer la lanterne des profs:
Cochet nous a signifié, sans aucune équivoque que, premièrement, il approuvait la réforme des lycées d'Allègre, même s'il souhaitait plus de moyens mais aussi que, deuxièmement, ses choix personnels seraient plutôt pour les réformes proposées par Meirieu. (Y. Moreau)

PC
Le PCF engage une réflexion sur l'école (Le Monde 4 février 2000)
SE RÉFÉRANT à l'héritage du plan Langevin-Wallon, qui avait refondé le système éducatif entre 1944 et 1947, le Parti communiste engage une vaste réflexion sur la transformation de l'école. Le PCF reconnaît « la panne de réflexion en profondeur de la gauche progressiste depuis les années 60 » et entend faire des propositions d'ici à la fin de l'année 2000. Celles-ci résulteront de la mobilisation de son réseau militant et du travail d'un comité consultatif piloté par Michel Deschamps, ancien secrétaire général de la FSU. Ce comité, de trente-huit membres, est composé de chercheurs (Jean-Louis Auduc, Stella Baruk, Elisabeth Bautier, Bertrand Geay, Alain Léger, Bruno Mattéi, Gaston Mialaret, jean-Yves Rochex, Georges Snyders, Jean-Pierre Terrail, Agnès Van Zanten), de syndicalistes et de militants pédagogiques. Le comité va travailler sur cinq thèmes: les savoirs, l'égalité, la professionnalité enseignante, les partenaires de l'école, la formation des salariés.



Réponse  au Parti communiste
Une collègue avait adressé aux  partis de la majorité le message suivant :  "En raison de votre appartenance à la majorité législative et de votre participation gouvernementale, nous considérons que vous contribuez à la mise en place des projets en cours dans l'Education Nationale et au maintien de M. Allègre au poste de ministre. En conséquence, tant que durera cette situation, nous écartons la possibilité de vous accorder nos suffrages dans les scrutins à venir."
Seul le PC avait répondu : "N'y aurait-il pas une certaine injustice à sanctionner la force politique qui, sur le terrain, dans les assemblées élues et jusqu'au gouvernement se prononce résolument pour que la Nation consacre beaucoup plus de moyens à une réelle démocratisation de l'enseignement, inséparable à nos yeux d'ambitions de qualité pour tous de respect et d'écoute des intéressés ? "

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