Pour la défense d’un enseignement public de qualité
Dans toute la France des enseignants du primaire, du collège, des lycées
professionnels et généraux sont en grève. En effet, depuis deux
ans, les réformes du ministre de l’éducation nationale, Claude Allègre
vont à l’encontre des intérêts des élèves et des
personnels.
Voici quelques-uns des effets de son programme :
— en primaire, l’allégement des programmes est prévu dès
la rentrée 2000. Les enseignants deviennent des chefs d’orchestre, animant
le travail d’" emplois-jeunes " et d’" intervenants extérieurs
" ;
— en lycée professionnel, l’enseignement général (français,
histoire mathématiques…) diminue et le pouvoir des entreprises sur la formation
des élèves s’accroît ;
— en mathématiques, suppression de la réflexion et de la démonstration
;
— en français, suppression de la dissertation ;
— quasi-suppression des langues anciennes ;
— réduction du nombre de langues vivantes enseignées…
Tout cela, bien sûr, sur fond de suppression de postes d’enseignants, de surveillants,
d’infirmières, de psychologues, d’assistantes sociales et de tous les personnels
qualifiés nécessaires au fonctionnement de l’école, d’effectifs
surchargés et de remplacements non assurés…
Pour le retrait des chartes et des réformes rétrogrades d’Allègre
et l’ouverture d’un débat démocratique sur l’adaptation des structures
et des programmes aux besoins des élèves.
les parents et les enseignants du 11e arrondissement réunis le 22 mars 2000
appellent à manifester le vendredi 24 mars 2000
rassemblement devant la mairie, le 24 mars à 12 h 30.
Établissements présents :
Écoles primaires :
98 et 100, avenue de la République
109 et 111, avenue Parmentier
11 bis, avenue Parmentier (maternelle)
1, rue Pihet
rue des Trois Bornes
rue Merlin
4, rue Keller
164, avenue Ledru-Rollin
Collèges :
Pilâtre de Rozier, Alain Fournier
Lycées :
Voltaire, Dorian, Marcel Desprez, Paul Poiret.
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