Actions : Ile-de-France

« Un peu partout en France, la colère gronde ... » Informez-nous des actions dont vous avez connaissance

Appels en province - Appels parisiens - L'action dans les lycées professionnels Refus des TPE Lire aussi la revue de presse : Refus de la carte scolaire (février 2000) - Dans les lycées professionnels

Samedi 11 mars 2000 Compte rendu de l'AG de la coordination des établissements en lutte (Bourse du travail, Paris)

Ce samedi, de 13h30 à 17h30 s'est tenue à la Bourse de travail une réunion de la coordination des comités de lutte à laquelle participaient également les syndicats CGT, SNES, SGEN, SUDéducation. L'assemblée réunisssait environ 1000 délégués mandatés soit par leur établissement, soit par leur syndicat, soit par un comité de lutte. 2 slogans ont été plusieurs fois scandés lorsqu'un intervenant exposait son mandat : Allègre démission / Grève générale. Les représentants académiques ont donné les informations suivantes : LYON : le 9 mars a été un temps fort de la mobilisation, 1000 personnes ont manifesté, 32 établissements LP sur 35 sont en grève. 10 LP sont en grève générale reconductible, les autres en grève tournante. Appel à la manifestation de mardi, puis à celle du 16. AIX-MARSEILLE : les lycées sont mobilisés depuis le 3 février, là aussi 10 LP sont en grève générale reconductible, les autres en grève tournante. A la fois des moments forts, manifestations (1000 personnes à la dernière) et actions plus limitées (occupation d'un établissement, du rectorat par exemple). Essaie de faire la jonction avec Nîmes et Montpellier (manifestation régionale par exemple). ORLEANS : Depuis le 6 mars, surtout sous forme de grèves tournantes. 7 établissements sur 12 sont concernés (de 50 à 80% de grévistes), En Eure-et-Loir 6 établissements sur 10 en grève. Appel aux manifestations de mardi puis de jeudi. AMIENS : 2 LP en grève le 28/2, le lundi 6 mars ce sont 80% des enseignants de la Somme qui sont en grève (chiffre du rectorat). Des équipes de grévistes font le tour des établissements (lycées et collèges) pour étendre le mouvement. Celui-ci s'amplifie, 600 manifestants hier. Appel aux manifestations de mardi puis de jeudi. ROUEN : Aujourd'hui 36 sur 37 établissements sont en grève. Ils demandent l'abandon de tous les projets Allègre, Royale. Manifestation avec les instituteurs qui ont bloqué l'inspection académique. Jeudi 9 mars il y avait environ 1000 manifestants. GRENOBLE : surtout depuis le 6 mars. Mobilisation inégale. Dans l'Ardèche et la Drôme, 7 établissements sur 10 ont voté la grève reconductible. PARIS : 23 établissements sur 58 sont en grève reconductible, entre 50 et 95% de grévistes, 8 établisssements en grève tournante (30% de grévistes). Dans les académies de BESANCON, de BORDEAUX, dans le Finistère, mouvement inégal et assez ponctuel. PROPOSITIONS (en résumé) SUD, grève générale immédiate et reconductible. Les syndicats CGT et SGEN veulent organiser après le 16 mars une manifestation nationale. Le Snes appelle à la grève le 14 mars, puis le 16 mars, puis réunion d'assemblées générales pour reconduire le 17, puis le 18, puis (continuez le décompte). Nouvelle journée le 21 mars. La manifestation nationale doit avoir lieu avant le 31 mars. Les autres délégués mandatés (environ 40) sont intervenus pour proposer l'occupation des rectorats (comme à Nîmes et Montpellier), passer dans les établissements pour étendre le mouvement, etc. VOTE 1/ Appel à tous les établissements pour préparer, organiser et étendre la grève générale dès lundi matin, 2/ Manifestation le 14 mars au niveau académique (pour les Parisiens, rendez-vous 14h à Denfert-Rochereau) 3/ Manifestation avec toute l'Education nationale le jeudi 16 mars (pour les Parisiens, rendez-vous 13h30 à Luxembourg) 4/ Propose le mardi 21 mars comme journée de la manifestation nationale, avec montée de toute la province, comme suite logique de la journée du 16 mars, en vue de poursuivre la grève générale. OBJECTIFS 1/ Retrait de toutes les chartes et autres mesures Allègre/Royale 2/ Défense intransigeante des statuts (non à l'annualisation et à la flexibilité) 3/ Intégration immédiate et sans conditions de tous les personnels précaires (emplois-jeunes, vacataires, etc.) 4/ Obtention de moyens supplémentaires pour lutter contre l'échec scolaire Philippe Pignot

Accueil