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1975. Le baptême de Ionel a Petrei |
Dans le moment où dans la vie d'un couple des jeunes mariés doit apparaître un enfant, ils cherchent un autre couple des personnes mariées, d'habitude plus âgées, d'être leurs compères. Dans cette manière , entre les 2 couples se consolide une relation de parenté. La tradition suppose que le prenom de l'enfant soit choisi par les compères. L'enfant, après avoir grandi, va s'adresser avec NAN(parrain) et NANA(tante) à ceux-ci. |
Une messe de baptême à l'église de Negrea |
D'habitude, le père déclare la naissance de l'enfant à la Mairie, a l'État Civil, dans les premiers trois jours dès que sa femme a né. Deux mois après la naissance, le prêtre vient à la jeune mère pour lire une messe, qui a la tâche de la purifier après la naissance, purification transmise aussi au bébé. Dans le moment où l'enfant est prêt de sortir au dehors, les parents, les compères, les parentes, les amis et le bébé vont à l'église. Le prêtre fait une messe de baptême, pendant laquelle il plonge l'enfant dans un vaisseau à l'eau appelé fonts baptismaux. |
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("Luatul din mot") Après un annnée, les compères sont invités chez l'enfant pour une cérémonie qui s'appelle "la prise du toupet" ("luatul din mot"). La compère (ou la tante de l'enfant) coupe une mèche du bébé et la laisse en garde à la mère. Puis, l'enfant assois devant lui quelques choses avec valeur de symbole. On dit que le future de cet enfant dépend de l'objet choisi. |
1955. La noce de la famille Lepadatu |
Avant de se marier, le couple qui veut se marier choisit un autre couple d'être leurs parrains. Par tradition, les parrains doivent être une sorte des conseillers pour la prochaine famille et garants en face de Dieu pour que cette famille vive en harmonie. La cérémonie suppose 3 étapes, qui normalement ont lieu dans le même jour. |
1970.La noce de Sandu Sirbu de Negrea et Gica Lepadatu de Schela |
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Maricica et Ioana, habillant la mariée |
Premièrement, les mariés, les parrrains, les parents et les amis vont à la Mairie dans un samedi. Avant de partir, la marraine pomponne la mariée avec la parure de noce sur une musique d'accordéon, devant les femmes présentes au rituel. Cette coutume s'appelle "la parure de la mariée"("gatitul miresei". La marraine doit surprendre le marié et son cortège avec la parure de la mariée. Le marié vient de prendre la mariée de chez soi avec des ménétriers et les hommes invités à la noce. |
Noce en Negrea, en 1948 |
Les mariés, les parrains et les parents partent à la Mairie, poussant des cris de joie et klaxonnant, pour annoncer les villageois qu'il y a une noce dans le village. À la Mairie a lieu une courte cérémonie officielle, où le Maire porte un brassard tricolore. Les mariés expriment leur volonté de se marier et signent dans le registre de l'État Civil. Le Maire déclare officiellement leur mariage et leur remet leur certificat de mariage. Les parrains sont ceux qui signent dans le registre de l'État Civil, dans la qualité des témoins. |
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D'habitude, à la Mairie de Schela viennent seulement les proches parents (surtout quand les participants à la noce sont du village Negrea). La plupart des invités vont à l'église pour la cérémonie religieuse. À l'église, le prêtre tient une messe durant laquelle il conseille les mariés à faire tout le possible pour consolider leur marriage. Les parrains ont un rôle très important dans cette cérémonie, étant près des mariés devant l'autel, en qualité des parents spirituels du prochain mariage. |
Le prêtre du village Schela, officiant une noce |
Après la cérémonie religieuse, le cortè:ge retourne à la maison. Il se prépare pour le festin qui a lieu toute la nuit qui suit. On sait approximativement le nombre des invités, car les mariés font des invitations par voix vive. Les mariés designent deux jeunes pas mariés, une jeune fille et un garçon, auxquels on appelle la mademoiselle et le chevalier d'honneur (qui n'ont pas les mˆmes attributions comme dans les noces catholiques). Les deux jeunes doivent être à l'entrée dans le restaurant pour mettre des petites fleurs blanches à ceux qui viennent à célébrer, sur le revers des vêtements. |
1960. La nouvelle famille Iacob, retournant de l'église |
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Cernat Gheorghe reçevant les invités comme beau-père |
La dernière partie de la noce est representée par le festin qui commence pendant la soirée et a lieu toute la nuit, soit dans la cour d'un de deux mariés, soit dans un restaurant dans le village, spéciallement arrangé pour l'événement: la Maison de la Culture de Negrea ou la Maison des Mariages de Schela. Même si les frais sont supportés par les familles des mariés, qui s'appellent grands beaux-peres(du marié) et petits beaux-peres(de la mariée), les parrains sont ceux qui, dans une certaine manière, administrent le festin et ont soin des participants de la noce, pour que ceux-ci se divertent. Toujours les parrains sont ceux qui ont la charge pour que à la fin fassent une collecte pour le couple fraîchement marié. |
Une partie des invités au festin |
Au festin on mange quelques plats traditionnaux: |
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Les participants mangent et dansent sur musique populaire par deux ou plusieurs, en cercle, dans une danse qui s'appelle "hora" (ronde paysanne). Jusqu'aux années 1960 la mariée devait danser seule au milieu des danseurs(le danse de la mariée), mais dans la dernière période elle danse premièrement avec le marié au centre du cercle des danseurs, puis elle est invitée successivement par les autres hommes. |
La mariée, au milieu de la ronde paysanne dans la cour |
Une autre coutume de noce en Schela est "furatul miresei"(le vol de la mariée). Pendant le festin un jeune homme vole la mariée et la cache dans une chambre. Le marié doit la trouver ou la racheter, en offrant un prix pour elle. La tradition veut évidentier le fait que le marié ne doit jamais oublier à faire attention à sa épouse. |
Ion Apetrei, en retournant la mariée au marié |
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Florica Stroia dansant la poule devant le parrain |
Dans le moment où la grillade est presque finie, une personne (d'habitude une femme) éxécute une danse traditionnelle parmi les tables, en tenant au dessus de sa tête une poule roussie. Cette danse s'appelle "jucatu' gainii" (la danse de la poule). Cette poule est un don symbolique fait par les mariés aux parrains. À leur tour, les parrains font publiquement un don aux mariés, don qui consiste en argent. C'est le commencement de l'étape qu'on appelle "strigatul darului" (annoncement de la contribution). |
Le grand beau-père et le parrain, collectant le don |
Le parrain passe parmi les tables avec un bonnet de fourrure d'astrakan dont il collecte l'argent et annonce l'audience sur la contribution de chaque famille invitée à la noce, pour aider le nouveau couple. Les participants offrent plus ou moins, en fonction de leur degré de parenté , mais jamais moins que le prix de la consommation estimée entre 30-40 euro par personne). |
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Dans le moment où une personne est près de la mort, on appelle le prêtre pour la dernière eucharistie. Puis la personne décédée est lavée et habillée avec ses meilleurs vêtements. Dans le village Negrea, si une vierge meurt, elle est habillée dans des vêtements de mariée. La personne décédée est tenue dans un cercueil, sur une table,dans une des chambres de son habitation, pour deux nuits. |
Des femmes, préparant le repas funéraire |
Les femmes de la famille s'occupent avec les préparations de l'enterrement et des plats qui doivent être servis au repas funéraire. Les hommes de la famille ne dorment pas pendant les nuits d'avant l'enterrement. En Negrea on a conservé le coutume que les hommes doivent porter de la barbe pour 2-3 mois après la mort de quelqu'un très proche. Pendant ces deux nuits, les hommes restent à la veillée ("priveghi"). Ils boivent du vin, eau-de-vie ou vin boulli (pendant l'hiver) et racontent des souvenirs sur la personne décédée. |
La famille du décédé à la veillée |
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Le cercueil est tenu sur les bras par les proches parents, puis est montré dans une charrette ornée des tapis et des fleurs. |
Pendant le jour de l'enterrement, les villageois qui ont connu, ont respecté ou ont aimé le décédé viennent à lui rendre le dernier hommage, en présentant leurs condoléances à la famille. Ils apportent des fleurs et allument des cierges en silence. En Negrea il y a encore le coutume des "bocitoare": des femmes âgées qui manifestent publiquement leur douleur par des cris et laméntations. |
Les parents rendent leur dernier hommage au décédé |
Les gens qui participent à l'enterrement sont habillés de noir ou portent des signes noirs. Dans la troisième journée , près du midi, les villegeois viennent chez le mort pour l'accompagner sur son dernier chemin. Le prêtre du village fait une messe chez le décédé. Puis le cercueil est mis dans une charrette tirée par des boeufs et la procession se redresse vers l'église (là on tient une autre messe) et puis vers le cimetière (la dernière messe). |
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Les cimetières de Negrea et Schela sont modestes, sans beaucoup de végétation. Les deux se trouvent sur la pente des collines qui gardent les villages de la partie de l'est. Ils ont peu des caveaux. Le cercueil est enfouit directement dans la terre. Au-dessus on pose une croix de bois qui, après un temps va être changé avec une autre, de pierre, sur laquelle est gravé le nom du décédé. Les prêtres ne tiennent pas des messes d'enterrement à ceux qui se suicident. |
Le cimetière de Schela |
Après l'enterrement, la famille du décédé offre un repas à tous qui ont été au cimetière. Ce repas est donné en l'honneur du mort et s'appelle "pomana" - repas funéraire. D'habitude, à un repas funéraire on prépare "pilaf" (riz bouilli et viande de poulet) et "coliva" (dessert traditionnel fait par des grains de blé boullis, noix et sucre, tout orné avec des bonbons fondants). Le prix d'un enterrement modeste est d'environ 300 euro, dans les conditions où le revenu moyen d'un habitant de Schela est de 30 euro/ mois. |
Femmes de Schela au repas funéraire |