Projet de coopération et de travail communautaire

Province du Chimborazo, Équateur   *   Nous écrire

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          

Mise à  jour : 2006-10-17 - v1.4

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Contexte

Démarche

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Communautés

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  Partenaires

Collège Ahuntsic

Thomas Walsh

Fundación Condor Wasi

Asociación Casa Cóndor

 

 

 

  Projets

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Projet 2007

 

 

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Projet 2005

Projet 2004

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Bienvenue!


Ce site a pour but de diffuser et informer toute personne intéressée à s’engager dans l’action communautaire auprès de communautés indigènes situées dans la province du Chimborazo en Équateur

De façon générale, les communautés ciblées habitent au pied du volcan Chimborazo, plus haut volcan d’Équateur culminant à une altitude de 6310 m au-dessus du niveau de la mer.

 

Les projets de coopération mis sur pied par des bénévoles sont essentiellement orientés vers le développement de l’écotourisme. En effet, ces communautés désirent mettre en valeur leur culture et leurs traditions auprès des touristes, tout en leur offrant des services axés sur des activités de plein air tel que la randonnée, l’équitation, le vélo, le transport de bagages, etc. Depuis déjà plusieurs années, des projets locaux et internationaux y ont vu le jour avec l’aide précieuse de l’A.C.D.I. et celle d’un coopérant canadien très impliqué dans le milieu et dans les communautés.

 

  Contexte


Nous sommes des adeptes du plein air qui ont été invité en 2003 à s’impliquer directement dans la réalisation bénévole de projets de coopération en Équateur mis sur pied par un enseignant du Collège André-Laurendeau à Montréal.  Durant près de 17 jours, nous avons apporté nos connaissances et notre expertise en plein air et développement de l’écotourisme à la communauté autochtone de Pulinguí San Pablo

Cette expérience se révéla des plus emballantes et enrichissantes, malgré les difficultés rencontrées régulièrement sur le terrain.  Appuyé par les efforts et l’implication d’un coopérant canadien établi en Équateur depuis plus de 15 années, nous avons eu l’opportunité de prendre contact avec les responsables et dirigeants de la communauté et de prendre connaissance des besoins précis en matière de développement de l’écotourisme, communément appelé «tourisme communautaire» par les communautés du Chimborazo.

De retour à Montréal, nous décidâmes de mettre sur pied un projet de coopération avec cette communauté, dont les objectifs seraient de s’engager dans une collaboration bénévole à plus long terme.  Une telle collaboration nous apparaît nécessaire afin de mettre en place progressivement des moyens variés permettant de répondre à leurs efforts de développement durable.

Ainsi, depuis l’automne 2003, nous travaillons bénévolement, en collaboration avec le Collège Ahuntsic de Montréal, à mettre sur pied un projet de coopération par année en impliquant des enseignants, des étudiants et des bénévoles. 

  Démarche


Depuis Montréal (Québec, Canada), nous agissons à définir, promouvoir et mettre en œuvre des projets de coopération et de soutien à des communautés du Chimborazo.  En fonction des besoins énoncés par les dirigeants des communautés ciblées, nous établissons un plan d’action et un document d’avant-projet que nous soumettons au Collège Ahuntsic. Avec la participation du Collège, nous recrutons des enseignants dans les domaines recherchés et ces derniers nous appuient dans le recrutement d’étudiants mobilisés par notre démarche.

Par la suite, nous définissons le cadre définitif des activités du projet en fonction des participants recrutés dans les spécialités recherchés.  Globalement, nous sommes en charge de la gestion du projet de bout en bout et, tout au long de la réalisation du projet, nous assumons l’organisation et la mise en place des activités.  Nous faisons le pont entre les différents intervenants (les communautés locales, le Collège, les professeurs, les étudiants et les accompagnateurs) et faisons en sorte que les objectifs du projet soient atteints.

De  façon générale, nous sommes responsables des communications avec les guides et les communautés; du déroulement des activités sur le terrain; de la gestion des changements au programme et de la logistique.

 

  Objectifs


Les projets de coopération que nous mettons sur pied visent à soutenir les communautés autochtones du Chimborazo dans le développement des infrastructures, des modes de gestion et de l’offre de service dans le domaine des activités d’écotourisme, tout en respectant leurs besoins et leurs contraintes.

Les projets de coopération proposés s’adressent principalement à des jeunes étudiants de niveau collégial, mais permettent aussi la contribution de personnes du milieu du travail aptes à offrir le support et l’expertise nécessaires à la mise en place ou l’encadrement de certaines activités spécifiques.

La participation d’un collège d’enseignement, d’enseignants et des étudiants est privilégiée, car elle permet d’impliquer des ressources de chez nous à collaborer au développement durable de communautés ayant peu de moyens financiers et techniques.  Ainsi, par leurs spécialités et techniques académiques diverses, les étudiants de niveau collégial sont en mesure de participer concrètement à la mise en place d’infrastructure en lien avec leurs études et ainsi enrichir leurs expériences de travail et humaine.

Plusieurs programmes d’études peuvent contribuer directement et concrètement au développement des communautés équatoriennes. C’est une richesse ici: nous avons l’encadrement, la formation et les technologies.

 Alors, pourquoi ne pas les exporter gratuitement et bénévolement?

  Communautés


L’action communautaire est au coeur du mode de vie des communautés indigènes de la province du Chimborazo en Équateur et demeure essentielle à leur développement économique, social et culturel. Dans un contexte de ressources limitées et d’isolement, le développement et la survie de ces communautés dépendent aussi d’un appui plus large de personnes de l’extérieur disposées à s’engager et à les appuyer dans des activités et actions communautaires.

Compte tenu des contacts que nous avons établis depuis la réalisation du projet en 2003, et de la volonté des dirigeants de la communauté et de la Fundación Condor Wasi, nos activités sont actuellement concentrées dans la communauté de Pulinguí San Pablo.  En 2006, nous avons été invité à rencontrer les dirigeants des autres communautés faisant parties de la Fundación afin d’identifier des moyens de leur venir en aide.

Ces communautés sont :

*       Rio Colorado (4 025 m) – 120 habitants*

*       Cruz del Arenal (4 134 m) – 104 habitants*

*       Paquibug San Gerardo (3 269 m) – 449 habitants*

*       Tomapamba San Rafael (3 696 m) – 137 habitants*

*       Jatari Campesino (3 244 m) – 269 habitants*

 

Ces communautés vivent essentiellement d’agriculture et d’élevage de subsistance.  Elles possèdent quelques infrastructures (eau, électricité, égoûts, etc.) soient déficientes ou incomplètes, faute de ressources.  Dans l’ensemble, une famille de 6 personnes vit avec un revenu mensuel d’à peine $ 35 USD, ce qui explique l’état de pauvreté généralisé.

* Recensement 2006 – Fundación Cóndor Wasi

 Pulinguí San Pablo, province du Chimborazo

 

La communauté de Pulinguí San Pablo est située à près de 3 900 m d’altitude au dessus du niveau de la mer, au pied du volcan Chimborazo (6310m), à approximativement 45 minutes d’autobus de la ville de Riobamba, dans la province du Chimborazo.

 

 

Cette communauté compte aujourd’hui près de 240 habitants, survivants de la nation Puruhá, dont la langue parlée est toujours le «kichwa» qui est un dialecte du quechua. Bien qu’ils apprennent tous aujourd’hui la langue espagnole, ils vivent toujours dans le respect de leur culture et des traditions de leurs ancêtres. L’exploitation, la misère et l’abandon qu’ils ont subi depuis l’invasion espagnole, et ensuite des propriétaires terriens, mis sévèrement en péril la pérennité de leur nation.

 

Compte tenu de leur situation géographique avantageuse et des terres ancestrales à proximité du volcan Chimborazo, cette communauté travaille déjà depuis quelques années à développer des infrastructures et des services reliés à l’écotourisme dans le but de mettre en valeur leur patrimoine collectif et culturel et contribuer par le fait même au développement économique local. 

Dans leur volonté de s’engager de la sorte, les dirigeants souhaitent ainsi assurer la survivance de leur communauté et intéresser leurs jeunes à des emplois gratifiants qui leur permettront d’y vivre adéquatement et dignement. Cet engagement s’appuie aussi sur une volonté ferme de mettre en valeur leur culture et leurs traditions auprès d’éventuels touristes ou bénévoles disposés à participer au développement de leurs infrastructures de services.

Un handicap important à leur développement demeure la mise en marché de leur offre de service.  Il n’existe pas ou peu d’outils promotionnels et d’informations permettant aux éventuels touristes de s’intéresser aux activités de la région. Par ailleurs, bien que certains jeunes soient qualifiés à titre de guides naturalistes, le peu d’achalandage actuel fait en sorte qu’il est difficile de développer et de maintenir une expertise et une organisation solide et efficace.

Depuis 1997, plusieurs jeunes ont été formés et sont devenus des guides naturalistes certifiés. Ils sont en mesure d’offrir des services d’hébergement et d’encadrement dans le cadre des activités de randonnée, de vélo et d’interprétation de la faune, de la flore et de la culture. Une association locale fut fondée («Wamanway») dans le but d’organiser et de diffuser l’information sur les services offerts.

 Initiatives

En 1997, en collaboration avec l’ACDI-CIDA, la communauté de Pulinguí San Pablo mis sur pied un projet nommé Cóndor, ayant pour objectifs de favoriser le développement et l’autonomie de la communauté tant sur le plan de l’éducation, de l’agriculture et du financement. Cette initiative développa un nouvel espoir chez les concitoyens de la communauté d’un possible développement économique, social et culturel, dans le respect et la valorisation du milieu ambiant et de leurs racines.

En bref, voici quelques-unes des initiatives et projets mis de l’avant:

·         Au fil des ans, les villageois construisirent un bâtiment nommé Casa Cóndor (photo), utilisé à la fois comme salle de rencontres, de cuisine pour l’école, de halte pour les touristes, de centre d’approvisionnement pour l’élevage et l’agriculture, et de centre médical

·         Une association de femmes fut formée. Les femmes sont responsable de l’élevage de «cuyes» (petit cochon d’inde et de la fabrication d’objets et vêtements artisanaux. Elles reçurent une formation leur expliquant les phases du traitement de la matière première, de la conception de l’objet à la vente de leur artisanat. De plus, certaines d’entre elles reçurent une formation minimale au niveau des premiers soins et des urgences, dans un but de prévention par des mesures d’hygiène et afin d’être en mesure d’intervenir auprès de personnes souffrant de blessures mineures.

·         Une école alternative bilingue (espagnol et kichwa) fut mise sur pied afin de réduire le taux d’analphabétisation et aussi de permettre aux jeunes de la communauté d’apprendre dans un contexte propice au respect de leurs coutumes, leur langue et de leurs obligations familiales.

·         Certains membres de la communauté reçurent de la formation d’un vétérinaire afin d’être mieux outillé dans les soins à donner aux bêtes d’élevage et favoriser le développement de meilleurs élevages. D’ailleurs, ces projets ont permis de réintroduire des espèces actuellement en voie d’instinction (lamas et alpacas) et qui s’adaptent bien à l’altitude, tout en ne détruisant pas la flore.

·         Ils participèrent à des ateliers de sensibilisation au problème d’érosion et de maintien de leur terre ainsi que du respect de l’environnement.

·         Une banque fut mise sur pied dans la communauté.

·         Appuyé par le gouvernement canadien, une vingtaine de jeunes, 16 hommes et 4 femmes, s’engagèrent dans une démarche dans le but de devenir guide naturaliste pour les secteurs de «La Reserva de Producción Faunística Chimborazo» et aussi du Parc National de Sanguay. Durant une période de 6 mois, ils fréquentèrent l’École Supérieure Polytechnique de Chimborazo (ESPOCH) et y reçurent une formation sur le milieu ambiant, l’identité culturelle, le service à la clientèle, la cartographie ainsi que sur la faune et la flore locale.

Ensuite, ils suivirent un cours intensif donné par le Ministère de l’Environnement et du Tourisme dans le but d’obtenir leur licence de «guide naturaliste niveau 1». Ils furent ainsi les premiers guides autochtones certifiés de la région. Par la suite, ils ont fondé le centre d’information Wamanway. Ce centre est équipé de matériel pour la cuisine en plein air, salle d’accueil, radio, d’équipement de montagne et d’escalade, de vélo de montagne et ils possèdent un autobus. Il vise à développer et faire connaître les activités d’éco-ethno-tourisme de ces localités.

 

  Besoins


Actuellement, l’enjeu de cette entreprise de développement communautaire consiste évidemment à attirer une clientèle ciblée et lui offrir un produit intégré de qualité, privilégiant l’axe du tourisme dit «communautaire». Le principal obstacle permettant d’intéresser d’éventuels touristes est d’abord et avant tout le manque d’informations. Malgré une référence dans le Lonely Planet - Équateur, peu de voyageurs connaissent l’existence de cette communauté et des services qu’elle offre, de telle sorte que le développement demeure précaire et incertain.

Faisant suite à plusieurs constats effectués sur place avec les dirigeants, nous en sommes venu à la conclusion qu’il est nécessaire de poursuivre les efforts en matière de développement touristique et de les appuyer davantage dans un modèle d’organisation et de promotion bien défini.

Plusieurs éléments structurants restent à développer et à mettre en place afin de favoriser la venue de touristes, tel que :

*       définir un plan détaillé à long terme des activités et infrastructures à mettre en place;

*       définir les besoins et attentes de la clientèle touristique;

*       développer les sentiers de courte, moyenne et longue randonnée à pied;

*       produire une carte topographique détaillée des sentiers;

*       produire une documentation sur les principaux attraits et points d’intérêts;

*       améliorer les lieux d’accueil et d’hébergement afin d’offrir des services complémentaires (babillard, registre d’inscriptions à des activités, eau en bouteille, boissons, denrées non périssables, etc.);

*       développer des activités spécifiquement orientées dans le volet de l’«ethno tourisme», tel que la randonnée avec hébergement en famille, participation aux activités de la communauté, etc.;

*       produire une documentation complète, la publier et la diffuser (brochures, cartes, guides, site Internet trilingue (français, anglais, espagnol));

*       développer des partenariats avec des agences de voyages et de plein air afin qu’elles puissent «proposer» leur produit;

*       faire connaître ici même au Québec, par le biais de ce site, les services offerts par ces communautés;

*       etc.

 

  Partenaires

 

 Collège Ahuntsic, Montréal

Dès 2004, le Collège Ahuntsic a répondu avec enthousiasme à notre appel et s’est engagé de façon concrète à soutenir les initiatives de mobilité étudiante à l’international afin de favoriser l’ouverture au monde et enrichir l’expérience des étudiants tout en mettant à profit leurs compétences et les connaissances qu’ils ont acquises au cours de leurs études.

En planifiant et en encadrant bien ces activités de coopération, le Collège était d’avis qu’il était possible de maximiser les retombées sur les communautés d’accueil et favoriser le développement durable.

 

 Thomas Walsh, coopérant

M. Walsh est un coopérant canadien qui a travaillé durant près de 20 ans en Équateur.  Depuis les débuts, il apporte son soutien et son expertise aux communautés autochtones de la province du Chimborazo. Il occupa diverses fonctions et rôles dont celui de directeur exécutif de la Fundación Chimborazo. En 1997-98, il a travaillé à la mise sur pied du Projet Condor subventionné par l’ACDI, organisme fédéral de soutien au développement international.  Ce projet a notamment réalisé la construction d’un bâtiment communautaire voué à long terme au développement du tourisme. Il a travaillé plusieurs années pour l’organisme canadien CECI.  Il est actuellement consultant dans le domaine du développement communautaires.

M. Walsh est un appui et interlocuteur d’importance dans notre démarche visant à appuyer les communautés de la région.  Bénévolement, il nous apporte conseils et soutien dans les communications avec les dirigeants de communauté et nous permet de mieux coordonner nos actions.

 

 Fundación de desarrollo integral comunitario Cóndor Wasi

Fondation de développement communautaire intégral «Condor Wasi» (ONG)
Province Chimborazo, Équateur
Antonio Inga, Directeur exécutif

Cet organisme sans but lucratif fut fondé en 2003 à Pulinguí San Pablo et regroupe aujourd’hui quelques 6 Cet organisme, et les dirigeants élus qui la composent, sont des interlocuteurs privilégiés avec lesquels nous communiquons pour assurer la bonne marche des activités des projets que nous soumettons. 

Depuis peu, cet organisme s’est doté d’un plan quinquennal de développement qui nous permet de mieux cibler les besoins et d’identifier des moyens concrets et utiles de les supporter dans leur démarche.

 

 Asociación de Turismo Comunitario Casa Condór

Association de tourisme communautaire Casa Condór
Province Chimborazo, Équateur
Maria Rosa Guaman, coordonnatrice du développement de tourisme communautaire

Cette association récente a vu le jour à Pulinguí San Pablo et est composée de près de 48 familles de la communauté.  Elle a la responsabilité de gérer le système d’alimentation d’eau, le développement du tourisme, le transport communautaire ainsi que les troupeaux d’alpacas.

Cette association sera notre principal interlocuteur pour la mise en place et la réalisation de projets de coopération axé sur le développement du tourisme (écotourisme).

 

  Projets

Cette section fait état des réalisations effectuées ou à venir.  En bref, pour chacun des projets mis sur pied, nous décrirons les principaux faits saillants afin de vous en donner une meilleure compréhension.

Les participants impliqués dans les projets de coopération sont motivés et intéressés de collaborer et participer à la réalisation des activités du projet, tant à Montréal avant le départ, qu’une fois rendu à destination dans les communautés.

Bien que variable selon les projets ciblés, la disponibilité requise de la part des participants est essentielle à la mise en œuvre des objectifs et de la définition même de la coopération et de l’action communautaire.

La participation est requise dans les activités telles que :

*       les rencontres de groupe (environ 4-5)

*       les travaux à réaliser sur place (entre 10 et 15 heures)

 Échéancier général


De façon générale, le calendrier-type d’un projet devrait se dérouler comme suit :

Septembre

r      présentation de l’avant-projet au Collège

r      recrutement d’enseignant(s) et d’étudiants

r      définition du cadre et des activités générales du projet

Octobre

r      recrutement des bénévoles

r      séance d’informations du  projet aux étudiants et bénévoles

r      inscriptions et dépôt des participants

r      définition d’un plan d’activités détaillé

r      diaporama et présentation générale

Novembre-Décembre

r      Confirmation de la réalisation du projet (minimum de candidatures)

r      Rencontre(s) de groupe (1-2)

r      Réalisation des travaux communautaires selon le plan d’activités

Janvier

r      Rencontre de groupe

r      Réservation des billets d’avion

r      Passeport valide pour +6 mois

Janvier à Mars

r      Réalisation des travaux communautaires selon le plan d’activités

r      Rencontre de groupe

r      Vaccination

Avril-Mai

r      Préparatifs de départ

r      Sortie de groupe

r      Rencontre de groupe

Fin Mai

r      Départ pour la communauté

 

La durée approximative des projets dans les communautés est d’environ 17 jours, incluant le transport en avion.  De façon générale, le départ s’effectue dans les jours qui suivent la fin de session des étudiants, soit entre le 20 et 30 mai.

 Incription

 

1.       Compléter le formulaire d’inscription

2.       Si vous êtes un étudiant du Collège Ahuntsic, vous devez remettre le formulaire d’inscription, avec votre paiement d’inscription de $150 à l’ordre du Collège Ahuntsic, au local A-3580.

3.       Si vous n’êtes un étudiant du Collège Ahuntsic, vous pouvez transmettre votre formulaire d’inscription dûment rempli à notre adresse de courriel.  Si vous êtes sélectionné, le paiement des frais d’inscription pourra s’effectuer lors de la première rencontre de groupe.

 

 Conditions et modalités d’admission


Les principales conditions d’admission sont les suivantes :

*       avoir 18 ans au 1er janvier (avant le départ en mai-juin).

*       avoir une assurance-voyage;

*       un passeport valide 6 mois après la date de retour prévue

*       être en bonne condition physique et capable d’effectuer des randonnées soutenues

Intérêts personnels :

*      Un intérêt pour le voyage, le plein air, l’aventure et les imprévus

*      Le désir d’apprendre les rudiments de la langue espagnole

*      Une attitude ouverte et le goût de s’impliquer et d’apporter son aide à des communautés dans le besoin

 

Il est possible que vous soyez convoqué(e) à passer une entrevue en compagnie des organisateurs du projet. Si votre candidature n’est pas retenue, les frais d’inscription vous seront remboursés (si vous les aviez payé à l’avance).

Le nombre de places est limité.

 

 Réalisations

 

Depuis 2004, les projets que nous avons mis sur pied ont permis de réaliser un certain nombre de travaux reliés au développement de l’écotourisme dans la communauté de Pulinguí San Pablo, tel que :

1.       des levés GPS des sentiers de courte durée (2004 et 2006) ;

2.       le balisage et la signalisation des sentiers de courte durée (2004 et 2006) ;

3.       une carte détaillée des sentiers de courte durée (2006);

4.       une carte générale du trek autour du volcan Chimborazo (2006)

5.       un dépliant touristique (2006);

6.       un logo pour l’Asociación de turismo comunitario Casa Cóndor (2006);

7.       des cours d’anglais de base (2006);



 

 

 Retombées


En ligne avec le plan quinquennal de la Fundación Condor Wasi, la communauté de Pulinguí San Pablo investi constamment au niveau de la formation des guides, et des équipements tel que salle communautaire, refuges, équipements de transport, etc.  En complémentarité, les projets de coopération que nous réalisons offrent à la communauté des outils additionnels permettant d’intéresser les voyageurs dans leur région et ainsi favoriser le développement progressif de l’«éco-ethno-tourisme».  À leurs yeux, ces projets de mobilisation représentent un moyen concret de réaliser leur plan de développement communautaire.

De façon directe, en plus des éléments concrets livrés dans le cadre des activités des projets, les projets de coopération que nous mettons sur pied apportent des retombées approximatives entre $7 000 et $8,000 CAD pour l’accueil et l’hébergement du groupe.  Cet apport, bien qu’en apparence modeste, contribue de manière certaine à l’amélioration de la qualité de vie générale de la communauté. 

Il faut savoir que le revenu moyen mensuel d’une famille de ces communautés n’est guère plus élevé que $30 USD.

 

 Financement


Personnel

De façon générale, les participants sont autonomes à ce chapitre, c’est-à-dire qu’ils assument seuls les frais et dépenses reliés au projet, tel que billets d’avion, assurances, vaccins, passeports, hébergement, repas, transports, etc. 

Toutefois, les étudiants appartenant aux programmes académiques en ligne avec le projet peuvent être éligibles à une subvention de l’organisme Office Québec Amériques Jeunesse (OQAJ) sur le coût du billet d’avion (jusqu’à 70% maximum).  Cette demande est parrainée par le Collège et s’effectue généralement vers la mi-février.

D’autres modes d’autofinancement sont généralement utilisés par les étudiants :

*       vente de t-shirts ou autre produits

*       souper bénéfice

*       lave-o-thon

*       contribution de l’association étudiante du Collège

*       député de son comté

*       caisse populaire

*       associations coopératives

*       commerces au détail

*       etc.

 

 Édition 2007

 

Toujours dans la perspective de poursuivre les travaux amorcés en 2004 et d’assurer la continuité au niveau du développement de l’écotourisme, nous prévoyons effectuer les activités et travaux suivants :

*       Développer de nouveaux dépliants touristiques pour l’Asociación en mettant en valeur les services qu’ils offrent dans les différentes communautés ciblés;

*       Produire et installer de nouvelles balises de signalisation de sentiers;

*       Produire un ou quelques vidéos promotionnels et documentaires de la région;

*       Effectuer les levés GPS de nouveaux sentiers ou de sentiers à baliser;

*       Mettre à jour les cartes topographiques des sentiers;

*       Préparer et donner une formation de base à l’anglais aux guides de montagnes et responsables de l’Asociación;

*       Apporter des ordinateurs pour l’école primaire

*       Participer à des travaux de reboisement de la flore indigène à Pulinguí San Pablo

 

Selon les priorités que nous établirons en cours d’année avec les dirigeants de communautés, des changements sont possibles à la planification de départ.

En ce qui concerne les programmes académiques visés au Collège Ahuntsic, nous avons identifiés les besoins parmi les programmes suivants :

*       Cinéma

*       Géomatique

*       Graphisme

*       Langues

D’autre part, il est possible que des étudiants ne faisant pas partis de ces programmes puissent être recrutés en fonction de leur expérience ou connaissance spécifiques. 

De plus, des bénévoles «externes» peuvent s’ajouter au groupe en fonction de leur expérience, de leur expertise et des besoins.

 

 Édition 2006

 

Essentiellement, nous avons comme objectif de remettre sur pied les activités prévues en 2005, soit l’implications des programmes de Graphisme, de Langues et de Géomatique.

 Graphisme

Au niveau du programme de Graphisme, l’objectif est de concevoir et développer un certain nombre d’outils de mise en marché nécessaire à la promotion des infrastructures et services existants.

Les activités visées doivent permettre de :

·         concevoir une bannière/logo unique pour l’organisation d’éco-ethno-tourisme;

·         concevoir la maquette «couverture» de la carte topographique des sentiers;

·         concevoir une version «réduite» de la carte topographique des sentiers pour illustration dans des guides de voyages tel que Lonely Planet;

·         concevoir la maquette d’un dépliant publicitaire;

·         concevoir la maquette du kiosque d’informations central;

·         concevoir la maquette du Guide des sentiers de randonnées;

 Langues

Au niveau du programme de Langues, les objectifs visés sont principalement de développer un programme de formation de base, axé sur les besoins spécifiques des guides de montagnes, leur permettant de manier les rudiments de la langue anglaise.  Cette formation sera donnée sur place en Équateur et devrait être combinée au développement d’outils éducatifs permettant aux guides une certaine autonomie en anglais suite au projet.  De plus, les étudiants en Langues seront appelés à travailler conjointement avec les étudiants en Graphisme afin de traduire le matériel promotionnel visé.

Les activités visées doivent permettre de :

*       développer un guide de conversation anglais/espagnol adapté au besoin des guides;

*       développer une formation adaptée, appuyée par des cahier d’exercices et mises en situation diverses,  propres à leur contexte de travail;

*       concevoir et rédiger les textes du Guide des sentiers de randonnées à partir des notes recueillies par les étudiants de géomatique dans le cadre du projet de 2004;

*       rédiger et traduire les textes des dépliants publicitaires;

*       concevoir et rédiger les textes des panneaux d’informations;

*       procéder à la cueillette d’informations sur les aspects culturels et ethnologiques de la communauté dans le but de produire ultérieurement un guide informationnel à l’intention des touristes ;

*       procéder à la cueillette d’un vocabulaire de base de la langue quetchua (langue maternelle des habitants de la communauté) dans le but de produire un dictionnaire «pratique» à l’intention de la clientèle

 

 Géomatique

Au niveau du programme de Géomatique, les objectifs visés sont principalement de poursuivre et consolider le travail entrepris en 2004 par le Collège, c’est-à-dire compléter les relevés GPS, le balisage de sentiers de randonnée et la pose de panneaux de signalisation.  De plus, les étudiants en Géomatique seront appelés à travailler conjointement avec les étudiants en Graphisme et en Langues afin de traduire les informations reproduites sur la carte topographique et dans le Guide des sentiers.

Les activités spécifiques liées à ce programme doivent permettre de :

*       vérifier sur le terrain les informations contenues sur la carte topographique produite en 2004;

*       vérifier et bonifier les notes descriptives prises en 2004 visant à décrire les sentiers de randonnée;

*       effectuer les relevés GPS sur de nouveaux sentiers de courte durée (moins de 1 jour);

*       poursuivre l’aménagement des sentiers (installation de poteaux, balises et panneaux de signalisation);

*       participer à la fabrication, sur place à Montréal, des balises et panneaux de signalisation;

*       produire la carte des sentiers à jour et la transmettre à la communauté ;

 

 

 Édition 2005


Le projet proposé en 2005 s’appuyait essentiellement sur des besoins énoncés lors d’un bilan effectué à la fin du projet de 2004, auprès des responsables et dirigeants de la communauté. 

Selon eux, il allait de soi que la carte des sentiers produite en 2004 par le Collège Ahuntsic devait servir de point de base à la mise en marché des produits.  Toutefois, à elle seule, la carte n’est pas suffisante pour commercialiser leur offre de service et accroître l’achalandage touristique.  Il est donc nécessaire de développer des outils spécifiques à la commercialisation et à la communication de leurs produits et services, tout en soutenant de nouveau le travail entrepris en 2004, c’est-à-dire poursuivre les relevés GPS et le balisage de sentiers existants et à développer.

Ainsi, notre projet de coopération pour 2005 devait s’attaquer aux aspects de mise en marché des services offerts en développant notamment un logo, des dépliants promotionnels, un guide des sentiers pédestres et en mettant sur pied un kiosque d’informations des produits et services à l’intérieur de leur structure d’accueil.  En complémentarité aux travaux visant la mise en marché de leur produit, le projet comprenait aussi un volet de formation à la langue anglaise, appuyé par des outils nécessaires à l’apprentissage de base.  À notre avis, et de l’avis de la communauté, cette contribution devrait favoriser un meilleur accueil auprès des voyageurs, accroître la fréquentation et favoriser des retombées économiques plus importantes, directement dans la communauté (gîte d’étape, accueil chez l’habitant, service de guides,  etc.).

Ainsi, dès l’automne 2004, nous sommes mis à la tâche de mobiliser enseignants et étudiants du Collège Ahuntsic dans les programmes académiques suivants :

*       programme de Graphisme;

*       programme de Langues;

*       programme de Géomatique;

Malheureusement, en raison de la grève des étudiants et des professeurs, le départ pour le projet devait être reporté à une date indéterminée.  Cette contrainte hors de notre contrôle fit en sorte qu’il fut nécessaire d’annuler le projet pour 2005, en dépit de l’avancement et de l’engagement des étudiants et professeurs. 

 

 

 Édition 2004


Compte tenu de notre expérience sur le terrain en 2003, nous avions constaté la nécessité de cibler et concentrer davantage les activités de coopération de manière à ce qu’elles soient davantage productives et durables et aussi, tout en réduisant les enjeux de gestion.

Après consultation auprès de plusieurs intervenants aguerris dans le domaine du plein air, nous en sommes venus à la conclusion qu’il devenait essentiel à court terme de baliser les sentiers et de produire des cartes topographiques détaillées de ceux-ci.

Le balisage des sentiers et l’installation de panneaux de signalisation sont des atouts essentiels offrant une grande visibilité quant au potentiel récréotouristique, tandis que la production d’une carte de sentier permet de mieux outiller la communauté quant à la commercialisation adéquate de leurs infrastructures et  services offerts. 

Dans ce contexte, nous avons donc sollicité le Collège Ahuntsic dans le but de mobiliser des enseignants et étudiants du programme de géomatique afin qu’ils collaborent à notre projet et effectuent sur le terrain le repérage par GPS, le marquage et l’évaluation des sentiers de randonnée.

Ainsi, en mai et juin 2004, 20 personnes, dont 14 étudiants du programme de géomatique et 2 enseignants du Collège Ahuntsic participèrent à un projet de coopération dans les communautés de Pulinguí San Pablo et Ganquis Cuiquiloma, Équateur. Ce projet a permis d’effectuer les relevés GPS (Global Positioning System) et de baliser les sentiers situés dans les environs des communautés. 

De retour à Montréal, les étudiants et professeur de géomatique ont travaillé à compiler les informations recueillies afin de produire une carte topographique de la région, sur laquelle les sentiers peuvent être localisés et identifiés.  Cette carte constitue une des pierres angulaires du développement du tourisme lié à la randonnée pédestre et équestre, car elle permettra aux guides des communautés de mieux informer et intéresser la clientèle ciblée.

Ce projet fut accueilli avec enthousiasme par tous les intervenants des communautés ciblés et se révéla être un franc succès de coopération et de collaboration à tous points de vue.   Pour conclure les travaux liés à ce projet, le Collège Ahuntsic acheminera en 2005 des copies de la carte détaillée des sentiers, complétée et produite par les étudiants du programme de géomatique avec l’aide précieuse de l’enseignante responsable du programme.  Cette carte servira par la suite à faire la promotion de leur réseau de sentiers auprès des voyageurs et des agences de la région.

Voir aussi : Affiche de présentation (240K) du projet à l’Auditorium du Collège Ahuntsic en novembre 2005.

 

 

 Édition 2003


En juin 2003, nous avons supervisé 2 projets de coopération mis sur pied par un enseignant du Cégep André-Laurendeau.  L’objectif principal des projets était d’apporter un soutien technique et logistique en matière de développement du tourisme ou «éco-ethno-tourisme».

La réalisation des activités du projet fut précédée par un randonnée (trek) d’une durée de 6 jours autour du volcan Chimborazo, la montagne la plus près du soleil. Dans un premier temps, le trek avait pour but de familiariser les guides locaux dans la gestion de groupe important (34 personnes), tant sur le point de la préparation de l’itinéraire, du respect des conditions favorisant l’adaptation à l’altitude, de la préparation de la nourriture, des haltes et campement, du transport de bagages et de la sécurité en générale tout au long du trek.

En termes d’actions communautaires, nous avons réalisé les activités suivantes :

*       soutien à la coopérative de plantes médicinales de Jambi Kiwa, située près de Riobamba. Les activités visaient essentiellement à soutenir les travaux de défrichage et la préparation de terres pour la plantation, la récolte de diverses plantes, la préparation de pousses à transplanter tout en s’éduquant sur les vertus et propriétés des plantes médicinales.

*       la rénovation de l’hacienda appartenant à la communauté de Ganquis Cuiquiloma.  Les travaux effectués doivent permettre aux futurs touristes de profiter d’infrastructures d’hébergement minimales dans le cadre d’activités de randonnée pédestre, de vélo de montage ou d’équitation offerts par les communautés.

*       La réparation de vélo de montagne et des cliniques de réparation de vélo pour les membres de la communauté. Participer à l’exploration de routes possibles pour effectuer le tour du Chimborazo en cyclotourisme.

*       La mise sur pied d’une paroi école d’escalade permettant aux jeunes équatoriens d’apprendre les techniques de base.

 

Voir aussi : Affiche de présentation du projet à l’Auditorium du Collège André-Laurendeau en novembre 2004.

 


Ganquis Cuiquiloma

La communauté de Ganquis Cuiquiloma compte environ 120 personnes. Cette communauté ne possède pas un centre à proprement parler puisque ces habitants vivent dispersés tout au long de la vallée.

Cette communauté se trouve à environ 10km de Pulinguí San Pablo par voie de terre. La route pour s’y rendre est de gravier et de terre et s’avère parfois difficile au bas de la vallée, selon les pluies. Elle possède une hacienda (équivalent d’une ferme) que les dirigeants souhaitent rénover afin d’y accueillir des touristes de passage pratiquant des activités d’éco-ethno-tourisme.

Déjà plusieurs groupes ont contribué à l’amélioration des lieux, mais il reste encore beaucoup à faire avant d’accueillir des touristes en bonne et due forme.

 

  Préparation générale

 

*       Passeport

*       Vous devez vous assurer que votre passeport est valide jusqu’à 6 mois suivant la date de votre retour prévu.

*       Si vous devez faire une demande de passeport, veuillez considérez les délais d’obtenir votre certificat de naissance auprès du Directeur de l’état civil du Québec

 

*       Argent

*       La devise officielle de l’Équateur est le dollar américain USD$;

*       Bien qu’il y ait des banques dans les grandes villes (Quito, Riobamba, Cuenca, etc.), plusieurs cartes de débit et de crédit ne sont pas acceptées dans les guichets automatiques

*       De plus, les chèques de voyages en argent USD sont acceptés dans de rares bureaux de change et banques. Il faut faire preuve d’énormément de patience pour trouver les endroits qui les acceptent, principalement à l’extérieur des villes d’importance (la majorité des institutions refusent de changer de chèques de voyage en dollars canadien)

*       Nous conseillons fortement aux personnes se rendant en Équateur d’apporter avec eux des devises en USD$ en petites coupures ($1, $5 et $10 maximum). Il est extrêmement difficile d’utiliser les billets de $10 et de $20 car bien souvent les petits commerçants les refusent, faute de monnaie.

*       Assurez-vous d’obtenir des dollars USD$ en très bonne condition car souvent les commerçants les refusent systématiquement s’ils sont abîmés

*       Apporter des chèques de voyage en USD$ seulement

*       Carte de guichet sous le système Cirrus, NIP à 4 chiffres seulement

*       Carte de crédit sous le système Cirrus.

 

*       Vaccination

*       Les vaccins ne sont pas obligatoires mais peuvent prévenir plusieurs problèmes de santé relativement sérieux. Si vous décidez de ne pas vous faire vacciner, vous pourrez tout de même prendre l’avion.

*       Pour l’Équateur, les vaccins de base recommandés sont :

*       l’hépatite A;

*       la typhoïde;

*       Rappel des vaccins reçus au cours de l’enfance:

*       DTP (diphtérie, tétanos, polio);

*       Hépatite B en 3 injections;

*       RRO (rougeole, rubéole, oreillons);

*       Si vous comptez poursuivre votre voyage vers l’Amazonie et certaines régions de la Côte, il est fortement conseillé de prendre les vaccins suivants:

*       Fièvre jaune;

*       médication contre la malaria;

 

*       Condition physique

*       Compte tenu de l’altitude relativement élevée de certaines communautés (situées à près de 4 000 m d’altitude), et de la  nature de certains projets de coopération, il est important de prendre un soin particulier de sa condition physique. 
Nul besoin d’être un athlète pour participer à ces projets, mais il faut être en bonne condition physique et être capable de fonctionner dans des conditions de terrain et de marche relativement soutenus.

 

 Équipement requis

 

*       Vêtements

*       Bottes de randonnée (faire un traitement d’imperméabilité)

*       Souliers de rechange ou sandales

*       Veste et pantalon imperméables

*       Veste polar ou chandail de laine chaud

*       Chandail à manches longues synthétique ou de laine

*       Sous-vêtements ‘’combines’’ synthétiques (haut et bas)

*       Tuque, foulard et gants ou mitaines

*       Bas de laine ou synthétiques (3)

*       Pantalon de randonnée

*       Vêtements de rechange pour le soir (à garder au sec!)

*       Short (optionnel)

*       T-shirts (3)

*       Sous-vêtements (5)

*       Chapeau de soleil ou casquette

*       Maillot de bain (optionnel)

*       Petite serviette séchant rapidement

 

*       Divers

*       Sac de couchage 3 saisons ou 2 sacs d’été ou sac d’été avec couverture polar ou de laine

*       Grand sac ou valise pour vos bagages (N’oubliez pas d’identifiez vos bagages.)

*       Petit sac à dos de jour et pochette imperméable ou sac de poubelle à l’intérieur

*       Lampe de poche ou frontale avec piles de rechange

*       Carnet de voyage et stylos

*       Dictionnaire français-espagnol

*       Nourriture en surplus pour collations (barres énergétiques, chocolat, noix, fruits secs, …)

*       2 contenants d’eau (2 litres total minimum)

*       Sacs en plastique de type Ziploc  et grands sacs de poubelle

*       Lunettes de soleil

*       Appareil photo avec piles de rechange et pellicules/cartes mémoire en quantité suffisantes

*       Canif ou couteau suisse (optionnel) -> ATTENTION : Ne pas apporter dans l’avion

*       Bouchons d’oreilles (pour ceux qui ont le sommeil léger)

 

*       Hygiène et santé

*       Crème solaire et pommade à lèvres (protection 30 au minimum car vous êtes en altitude)

*       Trousse de toilette (produits en petites quantités)

*       Désinfectant Purell pour les mains

*       Produit Pristine pour purifier l’eau

*       Papier de toilette (2 rouleaux) et serviettes humides

*       Aspirines enrobés, Cipro, Diamox, Gravol, Imodium, Maalox, Motrin (optionnels et pouvant être partagés)

*       Pansements (genre Band-Aid) et Moleskin pour ampoules

*       Pour les filles : nécessaire pour les règles

*       Vitamines (optionnel)

*       Vos médicaments (s’il y lieu) et une copie de l’ordonnance

 

*       Documents importants (À toujours garder sur vous!!!)

*       Passeport et/ou photocopie

*       Billets d’avion et/ou photocopie

*       Argent en $USD, chèques de voyage en $USD, cartes de guichet automatique ou de crédit

*       Références d’assurance voyage (compagnie, no police, téléphone en cas d’urgence)

*       Liste d’informations importantes (laissez une copie à une personne au Québec et dans votre boîte de courrier Internet.)

*       Pochette sécuritaire pour vos documents

 

 Rudiments du voyage

 

*       Tenue vestimentaire

*       Éviter les shorts, les jupes courtes, les vêtements trop moulants ou voyants

*       Porter des vêtements confortables

 

*       Sécurité

*       Être vigilant surtout le soir à Quito.  Il est préférable de sortir en groupe le soir.

*       Conserver peu d’argent ($10-20) dans les poches accessibles aux pickpockets.

*       Conserver la photocopie de son passeport sur soi, en tout temps.  Laissez en lieu sûr votre passeport et billet d’avion et la majorité de votre argent.

*       Être discret en sortant de l’argent, un appareil photo ou des objets de valeur.

*       Éviter de conserver des objets de valeur dans un sac à dos.

*       Éviter d’avoir l’air «parano»… J.  Restez «cool» mais avec un œil ouvert!

 

*       Documents importants

*       Passeport, billet d’avion, argent, chèques de voyage, carte de crédit et preuve d’assurance à conserver dans une pochette sécuritaire.

*       Faire des photocopies de tous les documents importants que vous laisserez à votre partenaire de voyage ainsi qu’à une personne-ressource au Québec.

*       Conserver les informations pertinentes dans votre courriel Internet sans toutefois mettre des informations confidentielles «sensibles» comme un NIP (numéro d’identification personnel), etc.

 

*       Photographie

*       Apporter des pellicules ou des cartes mémoire en quantité suffisante et des piles de rechange.  Ces items sont difficilement disponibles dans la plupart des régions.

 

*       Nourriture

*       Pour éviter d’être malade («turista») :

*       Boire de l’eau embouteillée, bouillie ou traitée; ne pas se fier à une eau fraîche et claire.

*       Ne pas prendre de glaçons dans les boissons.

*       Manger des fruits et des légumes pelés ou cuits.

*       Ne pas manger de laitue ou vous assurer qu’elle a été désinfectée.

*       Faire attention aux produits laitiers (en manger modérément).

*       Manger de la viande, de la volaille ou du poisson bien cuit.

*       Laver vos mains régulièrement, idéalement avec un produit désinfectant (ex.Purell)

 

*       Et si j’attrape la turista?

*       Se reposer, boire beaucoup d’eau ou une solution de réhydratation, manger peu.  Ceci permet au corps de combattre les bactéries et de produire des anticorps.

*       Imodium :

*       C’est un bouchon seulement, à prendre si vous avez à vous déplacer et que votre diarrhée est incontrôlable.

*       Antibiotiques (Cipro) :

*       À prendre en cas de sang dans les selles ou si la diarrhée est grave.  Les antibiotiques tuent toutes les bactéries de votre système digestif, les bonnes aussi.

*       Solution de réhydratation :

*       Dans un litre d’eau, mélanger 2 c. à table de sucre, ½  c. à thé de sel, ½ tasse de jus d’orange ou de citron.  C’est une vraie potion magique!

 

*       Transports publics

*       Se déplacer à l’intérieur de l’Équateur est relativement facile et bon marché, car il existe un système public de transport par autobus qui relie les villages et villes entre eux et qui est largement utilisé par l’ensemble de la population, y compris les paysans.

*       Bien que les distances puissent parfois vous sembler modestes, il faut tenir compte des conditions routières et du dénivelé à franchir pour expliquer la durée que peut prendre un trajet en autobus.  Par exemple, le trajet de Quito à Pulinguí San Pablo (environ 220 km), prend près de 6 heures en autobus.

*       La plupart des villes disposent d’un «Terminal Terrestre» à partir duquel partent plusieurs routes d’autobus. Il faut s’informer d’avance directement à ces endroits pour connaître les heures de départ des différents itinéraires disponibles.

 

*       Température

*       Selon la période de l’année et la région visitée, les températures peuvent variées considérablement. Ce qu’il faut savoir, c’est que l’Équateur se divise approximativement en 3 zones dans l’axe Nord-sud (listé de gauche à droite):

*       la Côte du Pacifique où le climat est tropical;

*       la Sierra où la température varie de confortable (23 degrés Celsius) à fraîche (12-20 degrés Celsius);

*       l’Amazonie où le climat est tropical et humide;

 

*       Les projets de coopération se déroulant dans la province du Chimborazo se situent dans la zone de la Sierra. Compte tenu de l’altitude très élevée où sont situées les communautés que nous appuyons (ex. Pulingui San Pablo), la température excède rarement les 18 degrés Celsius durant le jour.  Durant la période de mai et juin, il faut s’attendre à des températures variant le jour entre 5-15 degrés Celsius, et la nuit entre -5 à 5 degrés Celsius.

Comme ces communautés sont situées en haute montagne, il faut s’attendre à toutes les conditions durant une seule et même journée… 
J

 

 Altitude

 

*       Le phénomène

*       La quantité d’oxygène diminue avec l’altitude. 

*       Pour s’acclimater, le corps doit produire plus de globules rouges.

*       Donc, il faut laisser le temps au corps de réagir.

*       Trucs pour faciliter l’acclimatation

*       S’entraîner en endurance (cardio).

*       Monter lentement et à pied car l’exercice physique aide à l’acclimatation.

*       À partir de 4000 mètres, ne pas monter plus de 500 mètres de dénivellation par jour.

*       Redescendre dormir à des altitudes plus basses pour récupérer.

*       Bien s’hydrater, boire régulièrement et en quantité suffisante

*       Effets normaux de l’altitude

*       Essoufflements et étourdissements (ne pas faire de trop grand effort).

*       Maux de tête (boire beaucoup d’eau).

*       Digestion plus lente (ne pas surcharger son système digestif).

*       Si problèmes graves d’acclimatation

*       Par exemple : vomissements ou maux de tête graves qui ne s’estompent pas, évanouissement, délire, comportement anormal, …

*       La meilleure solution : redescendre.

*       Les médicaments

*       Il n’est pas nécessaire de prendre des médicaments pour aider l’acclimatation car le corps le fait très bien à condition de lui laisser le temps.  Toutefois, par mesure de sécurité, il est recommandé d’apporter quelques comprimés de «Diamox» qui peuvent aider dans des situations particulières.

 

Note : Se rappeler que la majorité des gens s’acclimate relativement bien en altitude.

  Cartographie             

 

*       Cartes générales de l’Équateur

*       Équateur - physique (238k);

*       Équateur - zones protégées (183k);

*       Cultures autochtones (256k);

 

*       Cartes Topographiques

Les cartes topographiques sont relativement difficiles à obtenir. Selon nos recherches effectuées en 2003 et en 2004, tant sur Internet que dans les boutiques spécialisées de Montréal et de certaines villes des États-Unis, il faut se rendre à l’évidence que le seul endroit où il est possible d’en obtenir des copies est l’Insituto Geográfico Militar (IGM) à Quito, Équateur.  Selon les secteurs recherchés, certaines cartes peuvent ne pas être disponibles (ou même existantes), tandis que d’autres ne sont disponibles qu’en photocopie noir et blanc.

 

*       Cartes topographiques – Région du Chimborazo – Échelle 1 :50 000

CHIMBORAZO

ÑIV-C1

3889-IV

QUERO

ÑIV-C2

3889-I

GUARANDA

ÑIV-C3

3889-III

GUANO

ÑIV-C4

3889-II

 

 

*       Cartes topographiques – Région du Chimborazo – Échelle 1 :100 000

CHIMBORAZO

ÑIV-C

3889

 

  Liens utiles

 

*       Communauté de Pulinguí San Pablo et autres liens locaux

Corporation de Desarrollo Comunitario y Turismo de Chimborazo (CORDTUCH)

Proyecto Centro de Communicación Indigena

Association Wamanway - Pulinguí San Pablo et Chorrera Mirador Alto (en espagnol)

Site du Projet El Cóndor mis sur pied en 1997 (Thomas Walsh)

Projet Jambi Kiwa

Planeterra Foundation – Project Condor

*       Équateur 

Consulat de l’Équateur au Québec

Ministère du tourisme de l’Équateur

Municipalité de Riobamba

Site local sur la région du Chimborazo

Ligne aérienne équatorienne TAME - Vols intérieurs

Instituto Geográfico Militar (IGM) - cartes topographiques

Journal El Comercio

*       Canada

Ministère des affaires étrangères - Conseils pour les voyageurs en Équateur

Santé Canada - Santé en voyage

Bureau de passeport

Douanes Canada

Aide-mémoire du voyageur

*       Voyage

Lonely Planet - Ecuador

Guide du routard - destination Équateur

Guide complet sur l’Équateur et les îles Galapagos - information générale et aperçu du pays

Guide sur l’Équateur - infos générales, cartes détaillées, etc...

The South American Explorers

Nouvelles, répertoires, développement économique, histoire, etc...

Nouvelles variées avec un «angle» certain pour l’écotourisme

Ligne aérienne Continental - vols vers l’Équateur

Santé Canada - Cliniques Santé-Voyage

Yahoo! Voyages - Équateur

Guides de voyage Ulysse - Équateur à vol d’oiseau

*       Altitude et mal des montagnes

Santé Canada - Déclaration sur les maladies de Haute altitude

Le mal des montagnes, Clinique Santé-Voyage St-Luc

 

© 2006 Projet de coopération au Chimborazo
Photographies et conception : Benoît Bisson

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