Projet de coopération et de travail communautaire Province du Chimborazo, Équateur Nous écrire |
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De façon générale, les communautés ciblées habitent au pied du volcan Chimborazo, plus haut volcan d’Équateur culminant à une altitude de 6310 m au-dessus du niveau de la mer.
Les projets de coopération mis sur pied par des bénévoles sont essentiellement orientés vers le développement de l’écotourisme. En effet, ces communautés désirent mettre en valeur leur culture et leurs traditions auprès des touristes, tout en leur offrant des services axés sur des activités de plein air tel que la randonnée, l’équitation, le vélo, le transport de bagages, etc. Depuis déjà plusieurs années, des projets locaux et internationaux y ont vu le jour avec l’aide précieuse de l’A.C.D.I. et celle d’un coopérant canadien très impliqué dans le milieu et dans les communautés.
Cette expérience se révéla des plus emballantes et enrichissantes, malgré les difficultés rencontrées régulièrement sur le terrain. Appuyé par les efforts et l’implication d’un coopérant canadien établi en Équateur depuis plus de 15 années, nous avons eu l’opportunité de prendre contact avec les responsables et dirigeants de la communauté et de prendre connaissance des besoins précis en matière de développement de l’écotourisme, communément appelé «tourisme communautaire» par les communautés du Chimborazo. De retour à Montréal, nous décidâmes de mettre sur pied un projet de coopération avec cette communauté, dont les objectifs seraient de s’engager dans une collaboration bénévole à plus long terme. Une telle collaboration nous apparaît nécessaire afin de mettre en place progressivement des moyens variés permettant de répondre à leurs efforts de développement durable. Ainsi, depuis l’automne 2003, nous travaillons
bénévolement, en collaboration avec le Collège
Ahuntsic de Montréal, à mettre sur pied un projet de
coopération par année en impliquant des enseignants, des étudiants et des bénévoles.
Par la suite, nous définissons le cadre définitif des activités du projet en fonction des participants recrutés dans les spécialités recherchés. Globalement, nous sommes en charge de la gestion du projet de bout en bout et, tout au long de la réalisation du projet, nous assumons l’organisation et la mise en place des activités. Nous faisons le pont entre les différents intervenants (les communautés locales, le Collège, les professeurs, les étudiants et les accompagnateurs) et faisons en sorte que les objectifs du projet soient atteints. De façon générale, nous sommes responsables des communications avec les guides et les communautés; du déroulement des activités sur le terrain; de la gestion des changements au programme et de la logistique.
Les projets de coopération proposés s’adressent principalement à des jeunes étudiants de niveau collégial, mais permettent aussi la contribution de personnes du milieu du travail aptes à offrir le support et l’expertise nécessaires à la mise en place ou l’encadrement de certaines activités spécifiques. La participation d’un collège d’enseignement, d’enseignants et des étudiants est privilégiée, car elle permet d’impliquer des ressources de chez nous à collaborer au développement durable de communautés ayant peu de moyens financiers et techniques. Ainsi, par leurs spécialités et techniques académiques diverses, les étudiants de niveau collégial sont en mesure de participer concrètement à la mise en place d’infrastructure en lien avec leurs études et ainsi enrichir leurs expériences de travail et humaine. Plusieurs programmes d’études peuvent contribuer directement et concrètement au développement des communautés équatoriennes. C’est une richesse ici: nous avons l’encadrement, la formation et les technologies. Alors, pourquoi ne pas les exporter
gratuitement et bénévolement?
Compte tenu des contacts que nous avons établis depuis la réalisation du projet en 2003, et de la volonté des dirigeants de la communauté et de la Fundación Condor Wasi, nos activités sont actuellement concentrées dans la communauté de Pulinguí San Pablo. En 2006, nous avons été invité à rencontrer les dirigeants des autres communautés faisant parties de la Fundación afin d’identifier des moyens de leur venir en aide. Ces communautés sont : Rio Colorado (4 025 m) – 120 habitants* Cruz del Arenal (4 134 m) – 104 habitants* Paquibug San Gerardo (3 269 m) – 449 habitants* Tomapamba San Rafael (3 696 m) – 137 habitants* Jatari Campesino (3 244 m) – 269 habitants*
Ces communautés vivent essentiellement d’agriculture et d’élevage de subsistance. Elles possèdent quelques infrastructures (eau, électricité, égoûts, etc.) soient déficientes ou incomplètes, faute de ressources. Dans l’ensemble, une famille de 6 personnes vit avec un revenu mensuel d’à peine $ 35 USD, ce qui explique l’état de pauvreté généralisé. * Recensement 2006 – Fundación Cóndor Wasi
Initiatives
En bref, voici quelques-unes des initiatives et projets mis de l’avant: · Au fil des ans, les villageois construisirent un bâtiment nommé Casa Cóndor (photo), utilisé à la fois comme salle de rencontres, de cuisine pour l’école, de halte pour les touristes, de centre d’approvisionnement pour l’élevage et l’agriculture, et de centre médical · Une association de femmes fut formée. Les femmes sont responsable de l’élevage de «cuyes» (petit cochon d’inde et de la fabrication d’objets et vêtements artisanaux. Elles reçurent une formation leur expliquant les phases du traitement de la matière première, de la conception de l’objet à la vente de leur artisanat. De plus, certaines d’entre elles reçurent une formation minimale au niveau des premiers soins et des urgences, dans un but de prévention par des mesures d’hygiène et afin d’être en mesure d’intervenir auprès de personnes souffrant de blessures mineures. · Une école alternative bilingue (espagnol et kichwa) fut mise sur pied afin de réduire le taux d’analphabétisation et aussi de permettre aux jeunes de la communauté d’apprendre dans un contexte propice au respect de leurs coutumes, leur langue et de leurs obligations familiales. · Certains membres de la communauté reçurent de la formation d’un vétérinaire afin d’être mieux outillé dans les soins à donner aux bêtes d’élevage et favoriser le développement de meilleurs élevages. D’ailleurs, ces projets ont permis de réintroduire des espèces actuellement en voie d’instinction (lamas et alpacas) et qui s’adaptent bien à l’altitude, tout en ne détruisant pas la flore. · Ils participèrent à des ateliers de sensibilisation au problème d’érosion et de maintien de leur terre ainsi que du respect de l’environnement. · Une banque fut mise sur pied dans la communauté. ·
Appuyé par le gouvernement canadien, une
vingtaine de jeunes, 16 hommes et 4 femmes, s’engagèrent dans une démarche
dans le but de devenir guide naturaliste pour les secteurs de «La Reserva de Producción
Faunística Chimborazo» et aussi du Parc National de Sanguay. Durant une
période de 6 mois, ils fréquentèrent l’École Supérieure Polytechnique de
Chimborazo (ESPOCH) et y reçurent une formation sur le milieu ambiant, l’identité
culturelle, le service à la clientèle, la cartographie ainsi que sur la faune
et la flore locale.
Faisant suite à plusieurs constats effectués sur place avec les dirigeants, nous en sommes venu à la conclusion qu’il est nécessaire de poursuivre les efforts en matière de développement touristique et de les appuyer davantage dans un modèle d’organisation et de promotion bien défini. Plusieurs éléments structurants restent à développer et à mettre en place afin de favoriser la venue de touristes, tel que : définir un plan détaillé à long terme des activités et infrastructures à mettre en place; définir les besoins et attentes de la clientèle touristique; développer les sentiers de courte, moyenne et longue randonnée à pied; produire une carte topographique détaillée des sentiers; produire une documentation sur les principaux attraits et points d’intérêts; améliorer les lieux d’accueil et d’hébergement afin d’offrir des services complémentaires (babillard, registre d’inscriptions à des activités, eau en bouteille, boissons, denrées non périssables, etc.); développer des activités spécifiquement orientées dans le volet de l’«ethno tourisme», tel que la randonnée avec hébergement en famille, participation aux activités de la communauté, etc.; produire une documentation complète, la publier et la diffuser (brochures, cartes, guides, site Internet trilingue (français, anglais, espagnol)); développer des partenariats avec des agences de voyages et de plein air afin qu’elles puissent «proposer» leur produit; faire connaître ici même au Québec, par le biais de ce site, les services offerts par ces communautés; etc.
Thomas Walsh, coopérant
Cette section fait état des réalisations effectuées ou à venir. En bref, pour chacun des projets mis sur pied, nous décrirons les principaux faits saillants afin de vous en donner une meilleure compréhension. Les participants impliqués dans les projets de coopération sont motivés et intéressés de collaborer et participer à la réalisation des activités du projet, tant à Montréal avant le départ, qu’une fois rendu à destination dans les communautés. Bien que variable selon les projets ciblés, la disponibilité requise de la part des participants est essentielle à la mise en œuvre des objectifs et de la définition même de la coopération et de l’action communautaire. La participation est requise dans les activités telles que : les rencontres de groupe (environ 4-5) les travaux à réaliser sur place (entre 10 et 15 heures)
Septembre r présentation de l’avant-projet au Collège r recrutement d’enseignant(s) et d’étudiants r définition du cadre et des activités générales du projet Octobre r recrutement des bénévoles r séance d’informations du projet aux étudiants et bénévoles r inscriptions et dépôt des participants r définition d’un plan d’activités détaillé r diaporama et présentation générale Novembre-Décembre r Confirmation de la réalisation du projet (minimum de candidatures) r Rencontre(s) de groupe (1-2) r Réalisation des travaux communautaires selon le plan d’activités Janvier r Rencontre de groupe r Réservation des billets d’avion r Passeport valide pour +6 mois Janvier à Mars r Réalisation des travaux communautaires selon le plan d’activités r Rencontre de groupe r Vaccination Avril-Mai r Préparatifs de départ r Sortie de groupe r Rencontre de groupe Fin Mai r Départ pour la communauté
La durée approximative des projets dans les communautés est d’environ 17 jours, incluant le transport en avion. De façon générale, le départ s’effectue dans les jours qui suivent la fin de session des étudiants, soit entre le 20 et 30 mai.
avoir 18 ans au 1er janvier (avant le départ en mai-juin). avoir une assurance-voyage; un passeport valide 6 mois après la date de retour prévue
être en bonne condition physique et capable
d’effectuer des randonnées soutenues Intérêts personnels : Un intérêt pour le voyage, le plein air, l’aventure et les imprévus Le désir d’apprendre les rudiments de la langue espagnole Une attitude ouverte et le goût de s’impliquer et d’apporter son aide à des communautés dans le besoin
Il est possible que vous soyez convoqué(e) à passer une entrevue en compagnie des organisateurs du projet. Si votre candidature n’est pas retenue, les frais d’inscription vous seront remboursés (si vous les aviez payé à l’avance). Le nombre de places est limité.
Depuis 2004, les projets que nous avons mis sur pied ont permis de réaliser un certain nombre de travaux reliés au développement de l’écotourisme dans la communauté de Pulinguí San Pablo, tel que : 1. des levés GPS des sentiers de courte durée (2004 et 2006) ; 2. le balisage et la signalisation des sentiers de courte durée (2004 et 2006) ; 3. une carte détaillée des sentiers de courte durée (2006); 4. une carte générale du trek autour du volcan Chimborazo (2006) 5. un dépliant touristique (2006); 6. un logo pour l’Asociación de turismo comunitario Casa Cóndor (2006); 7. des cours d’anglais de base (2006);
De façon directe, en plus des éléments concrets livrés dans le cadre des activités des projets, les projets de coopération que nous mettons sur pied apportent des retombées approximatives entre $7 000 et $8,000 CAD pour l’accueil et l’hébergement du groupe. Cet apport, bien qu’en apparence modeste, contribue de manière certaine à l’amélioration de la qualité de vie générale de la communauté. Il faut savoir que le revenu moyen mensuel d’une famille de ces communautés n’est guère plus élevé que $30 USD.
De façon générale, les participants sont autonomes à ce chapitre, c’est-à-dire qu’ils assument seuls les frais et dépenses reliés au projet, tel que billets d’avion, assurances, vaccins, passeports, hébergement, repas, transports, etc. Toutefois, les étudiants appartenant aux programmes académiques en ligne avec le projet peuvent être éligibles à une subvention de l’organisme Office Québec Amériques Jeunesse (OQAJ) sur le coût du billet d’avion (jusqu’à 70% maximum). Cette demande est parrainée par le Collège et s’effectue généralement vers la mi-février. D’autres modes d’autofinancement sont généralement utilisés par les étudiants : vente de t-shirts ou autre produits souper bénéfice lave-o-thon contribution de l’association étudiante du Collège député de son comté caisse populaire associations coopératives commerces au détail etc.
Toujours dans la perspective de poursuivre les travaux amorcés en 2004 et d’assurer la continuité au niveau du développement de l’écotourisme, nous prévoyons effectuer les activités et travaux suivants : Développer de nouveaux dépliants touristiques pour l’Asociación en mettant en valeur les services qu’ils offrent dans les différentes communautés ciblés; Produire et installer de nouvelles balises de signalisation de sentiers; Produire un ou quelques vidéos promotionnels et documentaires de la région; Effectuer les levés GPS de nouveaux sentiers ou de sentiers à baliser; Mettre à jour les cartes topographiques des sentiers; Préparer et donner une formation de base à l’anglais aux guides de montagnes et responsables de l’Asociación; Apporter des ordinateurs pour l’école primaire Participer à des travaux de reboisement de la flore indigène à Pulinguí San Pablo
Selon les priorités que nous établirons en cours d’année avec les dirigeants de communautés, des changements sont possibles à la planification de départ. En ce qui concerne les programmes académiques visés au Collège Ahuntsic, nous avons identifiés les besoins parmi les programmes suivants : Cinéma Géomatique Graphisme Langues D’autre part, il est possible que des étudiants ne faisant pas partis de ces programmes puissent être recrutés en fonction de leur expérience ou connaissance spécifiques. De plus, des bénévoles «externes» peuvent s’ajouter au groupe en fonction de leur expérience, de leur expertise et des besoins.
Selon eux, il allait de soi que la carte des sentiers produite en 2004 par le Collège Ahuntsic devait servir de point de base à la mise en marché des produits. Toutefois, à elle seule, la carte n’est pas suffisante pour commercialiser leur offre de service et accroître l’achalandage touristique. Il est donc nécessaire de développer des outils spécifiques à la commercialisation et à la communication de leurs produits et services, tout en soutenant de nouveau le travail entrepris en 2004, c’est-à-dire poursuivre les relevés GPS et le balisage de sentiers existants et à développer. Ainsi, notre projet de coopération pour 2005 devait s’attaquer aux aspects de mise en marché des services offerts en développant notamment un logo, des dépliants promotionnels, un guide des sentiers pédestres et en mettant sur pied un kiosque d’informations des produits et services à l’intérieur de leur structure d’accueil. En complémentarité aux travaux visant la mise en marché de leur produit, le projet comprenait aussi un volet de formation à la langue anglaise, appuyé par des outils nécessaires à l’apprentissage de base. À notre avis, et de l’avis de la communauté, cette contribution devrait favoriser un meilleur accueil auprès des voyageurs, accroître la fréquentation et favoriser des retombées économiques plus importantes, directement dans la communauté (gîte d’étape, accueil chez l’habitant, service de guides, etc.). Ainsi, dès l’automne 2004, nous sommes mis à la tâche de mobiliser enseignants et étudiants du Collège Ahuntsic dans les programmes académiques suivants : programme de Graphisme; programme de Langues; programme de Géomatique; Malheureusement, en raison de la grève des étudiants et des professeurs, le départ pour le projet devait être reporté à une date indéterminée. Cette contrainte hors de notre contrôle fit en sorte qu’il fut nécessaire d’annuler le projet pour 2005, en dépit de l’avancement et de l’engagement des étudiants et professeurs.
Après consultation auprès de plusieurs intervenants aguerris dans le domaine du plein air, nous en sommes venus à la conclusion qu’il devenait essentiel à court terme de baliser les sentiers et de produire des cartes topographiques détaillées de ceux-ci. Le balisage des sentiers et l’installation de panneaux de signalisation sont des atouts essentiels offrant une grande visibilité quant au potentiel récréotouristique, tandis que la production d’une carte de sentier permet de mieux outiller la communauté quant à la commercialisation adéquate de leurs infrastructures et services offerts. Dans ce contexte, nous avons donc sollicité le Collège Ahuntsic dans le but de mobiliser des enseignants et étudiants du programme de géomatique afin qu’ils collaborent à notre projet et effectuent sur le terrain le repérage par GPS, le marquage et l’évaluation des sentiers de randonnée. Ainsi, en mai et juin 2004, 20 personnes, dont 14 étudiants du programme de géomatique et 2 enseignants du Collège Ahuntsic participèrent à un projet de coopération dans les communautés de Pulinguí San Pablo et Ganquis Cuiquiloma, Équateur. Ce projet a permis d’effectuer les relevés GPS (Global Positioning System) et de baliser les sentiers situés dans les environs des communautés. De retour à Montréal, les étudiants et professeur de géomatique ont travaillé à compiler les informations recueillies afin de produire une carte topographique de la région, sur laquelle les sentiers peuvent être localisés et identifiés. Cette carte constitue une des pierres angulaires du développement du tourisme lié à la randonnée pédestre et équestre, car elle permettra aux guides des communautés de mieux informer et intéresser la clientèle ciblée. Ce projet fut accueilli avec enthousiasme par tous les intervenants des communautés ciblés et se révéla être un franc succès de coopération et de collaboration à tous points de vue. Pour conclure les travaux liés à ce projet, le Collège Ahuntsic acheminera en 2005 des copies de la carte détaillée des sentiers, complétée et produite par les étudiants du programme de géomatique avec l’aide précieuse de l’enseignante responsable du programme. Cette carte servira par la suite à faire la promotion de leur réseau de sentiers auprès des voyageurs et des agences de la région. Voir aussi : Affiche de présentation (240K) du projet à l’Auditorium du Collège Ahuntsic en novembre 2005.
La réalisation des activités du projet fut précédée par un randonnée (trek) d’une durée de 6 jours autour du volcan Chimborazo, la montagne la plus près du soleil. Dans un premier temps, le trek avait pour but de familiariser les guides locaux dans la gestion de groupe important (34 personnes), tant sur le point de la préparation de l’itinéraire, du respect des conditions favorisant l’adaptation à l’altitude, de la préparation de la nourriture, des haltes et campement, du transport de bagages et de la sécurité en générale tout au long du trek. En termes d’actions communautaires, nous avons réalisé les activités suivantes : soutien à la coopérative de plantes médicinales de Jambi Kiwa, située près de Riobamba. Les activités visaient essentiellement à soutenir les travaux de défrichage et la préparation de terres pour la plantation, la récolte de diverses plantes, la préparation de pousses à transplanter tout en s’éduquant sur les vertus et propriétés des plantes médicinales. la rénovation de l’hacienda appartenant à la communauté de Ganquis Cuiquiloma. Les travaux effectués doivent permettre aux futurs touristes de profiter d’infrastructures d’hébergement minimales dans le cadre d’activités de randonnée pédestre, de vélo de montage ou d’équitation offerts par les communautés. La réparation de vélo de montagne et des cliniques de réparation de vélo pour les membres de la communauté. Participer à l’exploration de routes possibles pour effectuer le tour du Chimborazo en cyclotourisme. La mise sur pied d’une paroi école d’escalade permettant aux jeunes équatoriens d’apprendre les techniques de base.
Voir aussi : Affiche de présentation du projet à l’Auditorium du Collège André-Laurendeau en novembre 2004.
Ganquis CuiquilomaLa communauté de Ganquis Cuiquiloma compte environ 120 personnes. Cette communauté ne possède pas un centre à proprement parler puisque ces habitants vivent dispersés tout au long de la vallée. Cette communauté se trouve à environ 10km de Pulinguí San Pablo par voie de terre. La route pour s’y rendre est de gravier et de terre et s’avère parfois difficile au bas de la vallée, selon les pluies. Elle possède une hacienda (équivalent d’une ferme) que les dirigeants souhaitent rénover afin d’y accueillir des touristes de passage pratiquant des activités d’éco-ethno-tourisme. Déjà plusieurs groupes ont contribué à l’amélioration des lieux, mais il reste encore beaucoup à faire avant d’accueillir des touristes en bonne et due forme.
Passeport Vous devez vous assurer que votre passeport est valide jusqu’à 6 mois suivant la date de votre retour prévu. Si vous devez faire une demande de passeport, veuillez considérez les délais d’obtenir votre certificat de naissance auprès du Directeur de l’état civil du Québec
Argent La devise officielle de l’Équateur est le dollar américain USD$; Bien qu’il y ait des banques dans les grandes villes (Quito, Riobamba, Cuenca, etc.), plusieurs cartes de débit et de crédit ne sont pas acceptées dans les guichets automatiques De plus, les chèques de voyages en argent USD sont acceptés dans de rares bureaux de change et banques. Il faut faire preuve d’énormément de patience pour trouver les endroits qui les acceptent, principalement à l’extérieur des villes d’importance (la majorité des institutions refusent de changer de chèques de voyage en dollars canadien) Nous conseillons fortement aux personnes se rendant en Équateur d’apporter avec eux des devises en USD$ en petites coupures ($1, $5 et $10 maximum). Il est extrêmement difficile d’utiliser les billets de $10 et de $20 car bien souvent les petits commerçants les refusent, faute de monnaie. Assurez-vous d’obtenir des dollars USD$ en très bonne condition car souvent les commerçants les refusent systématiquement s’ils sont abîmés Apporter des chèques de voyage en USD$ seulement Carte de guichet sous le système Cirrus, NIP à 4 chiffres seulement Carte de crédit sous le système Cirrus.
Vaccination Les vaccins ne sont pas obligatoires mais peuvent prévenir plusieurs problèmes de santé relativement sérieux. Si vous décidez de ne pas vous faire vacciner, vous pourrez tout de même prendre l’avion. Pour l’Équateur, les vaccins de base recommandés sont : l’hépatite A; la typhoïde; Rappel des vaccins reçus au cours de l’enfance: DTP (diphtérie, tétanos, polio); Hépatite B en 3 injections; RRO (rougeole, rubéole, oreillons); Si vous comptez poursuivre votre voyage vers l’Amazonie et certaines régions de la Côte, il est fortement conseillé de prendre les vaccins suivants: Fièvre jaune; médication contre la malaria;
Condition physique
Compte tenu de l’altitude relativement élevée
de certaines communautés (situées à près de 4 000 m d’altitude), et de
la nature de certains projets de coopération, il est important de prendre un
soin particulier de sa condition physique.
Vêtements Bottes de randonnée (faire un traitement d’imperméabilité) Souliers de rechange ou sandales Veste et pantalon imperméables Veste polar ou chandail de laine chaud Chandail à manches longues synthétique ou de laine Sous-vêtements ‘’combines’’ synthétiques (haut et bas) Tuque, foulard et gants ou mitaines Bas de laine ou synthétiques (3) Pantalon de randonnée Vêtements de rechange pour le soir (à garder au sec!) Short (optionnel) T-shirts (3) Sous-vêtements (5) Chapeau de soleil ou casquette Maillot de bain (optionnel) Petite serviette séchant rapidement
Divers Sac de couchage 3 saisons ou 2 sacs d’été ou sac d’été avec couverture polar ou de laine Grand sac ou valise pour vos bagages (N’oubliez pas d’identifiez vos bagages.) Petit sac à dos de jour et pochette imperméable ou sac de poubelle à l’intérieur Lampe de poche ou frontale avec piles de rechange Carnet de voyage et stylos Dictionnaire français-espagnol Nourriture en surplus pour collations (barres énergétiques, chocolat, noix, fruits secs, …) 2 contenants d’eau (2 litres total minimum) Sacs en plastique de type Ziploc et grands sacs de poubelle Lunettes de soleil Appareil photo avec piles de rechange et pellicules/cartes mémoire en quantité suffisantes Canif ou couteau suisse (optionnel) -> ATTENTION : Ne pas apporter dans l’avion Bouchons d’oreilles (pour ceux qui ont le sommeil léger)
Hygiène et santé Crème solaire et pommade à lèvres (protection 30 au minimum car vous êtes en altitude) Trousse de toilette (produits en petites quantités) Désinfectant Purell pour les mains Produit Pristine pour purifier l’eau Papier de toilette (2 rouleaux) et serviettes humides Aspirines enrobés, Cipro, Diamox, Gravol, Imodium, Maalox, Motrin (optionnels et pouvant être partagés) Pansements (genre Band-Aid) et Moleskin pour ampoules Pour les filles : nécessaire pour les règles Vitamines (optionnel) Vos médicaments (s’il y lieu) et une copie de l’ordonnance
Documents importants (À toujours garder sur vous!!!) Passeport et/ou photocopie Billets d’avion et/ou photocopie Argent en $USD, chèques de voyage en $USD, cartes de guichet automatique ou de crédit Références d’assurance voyage (compagnie, no police, téléphone en cas d’urgence) Liste d’informations importantes (laissez une copie à une personne au Québec et dans votre boîte de courrier Internet.) Pochette sécuritaire pour vos documents
Tenue vestimentaire Éviter les shorts, les jupes courtes, les vêtements trop moulants ou voyants Porter des vêtements confortables
Sécurité Être vigilant surtout le soir à Quito. Il est préférable de sortir en groupe le soir. Conserver peu d’argent ($10-20) dans les poches accessibles aux pickpockets. Conserver la photocopie de son passeport sur soi, en tout temps. Laissez en lieu sûr votre passeport et billet d’avion et la majorité de votre argent. Être discret en sortant de l’argent, un appareil photo ou des objets de valeur. Éviter de conserver des objets de valeur dans un sac à dos. Éviter d’avoir l’air «parano»… J. Restez «cool» mais avec un œil ouvert!
Documents importants Passeport, billet d’avion, argent, chèques de voyage, carte de crédit et preuve d’assurance à conserver dans une pochette sécuritaire. Faire des photocopies de tous les documents importants que vous laisserez à votre partenaire de voyage ainsi qu’à une personne-ressource au Québec. Conserver les informations pertinentes dans votre courriel Internet sans toutefois mettre des informations confidentielles «sensibles» comme un NIP (numéro d’identification personnel), etc.
Photographie Apporter des pellicules ou des cartes mémoire en quantité suffisante et des piles de rechange. Ces items sont difficilement disponibles dans la plupart des régions.
Nourriture Pour éviter d’être malade («turista») : Boire de l’eau embouteillée, bouillie ou traitée; ne pas se fier à une eau fraîche et claire. Ne pas prendre de glaçons dans les boissons. Manger des fruits et des légumes pelés ou cuits. Ne pas manger de laitue ou vous assurer qu’elle a été désinfectée. Faire attention aux produits laitiers (en manger modérément). Manger de la viande, de la volaille ou du poisson bien cuit. Laver vos mains régulièrement, idéalement avec un produit désinfectant (ex.Purell)
Et si j’attrape la turista? Se reposer, boire beaucoup d’eau ou une solution de réhydratation, manger peu. Ceci permet au corps de combattre les bactéries et de produire des anticorps. Imodium : C’est un bouchon seulement, à prendre si vous avez à vous déplacer et que votre diarrhée est incontrôlable. Antibiotiques (Cipro) : À prendre en cas de sang dans les selles ou si la diarrhée est grave. Les antibiotiques tuent toutes les bactéries de votre système digestif, les bonnes aussi. Solution de réhydratation : Dans un litre d’eau, mélanger 2 c. à table de sucre, ½ c. à thé de sel, ½ tasse de jus d’orange ou de citron. C’est une vraie potion magique!
Transports publics Se déplacer à l’intérieur de l’Équateur est relativement facile et bon marché, car il existe un système public de transport par autobus qui relie les villages et villes entre eux et qui est largement utilisé par l’ensemble de la population, y compris les paysans. Bien que les distances puissent parfois vous sembler modestes, il faut tenir compte des conditions routières et du dénivelé à franchir pour expliquer la durée que peut prendre un trajet en autobus. Par exemple, le trajet de Quito à Pulinguí San Pablo (environ 220 km), prend près de 6 heures en autobus. La plupart des villes disposent d’un «Terminal Terrestre» à partir duquel partent plusieurs routes d’autobus. Il faut s’informer d’avance directement à ces endroits pour connaître les heures de départ des différents itinéraires disponibles.
Température Selon la période de l’année et la région visitée, les températures peuvent variées considérablement. Ce qu’il faut savoir, c’est que l’Équateur se divise approximativement en 3 zones dans l’axe Nord-sud (listé de gauche à droite): la Côte du Pacifique où le climat est tropical; la Sierra où la température varie de confortable (23 degrés Celsius) à fraîche (12-20 degrés Celsius); l’Amazonie où le climat est tropical et humide;
Les projets de coopération se déroulant dans la
province du Chimborazo se situent dans la zone de la Sierra. Compte tenu de l’altitude
très élevée où sont situées les communautés que nous appuyons (ex. Pulingui San
Pablo), la température excède rarement les 18 degrés Celsius durant le jour.
Durant la période de mai et juin, il faut s’attendre à des températures
variant le jour entre 5-15 degrés Celsius, et la nuit entre -5 à 5 degrés
Celsius.
Le phénomène La quantité d’oxygène diminue avec l’altitude. Pour s’acclimater, le corps doit produire plus de globules rouges. Donc, il faut laisser le temps au corps de réagir. Trucs pour faciliter l’acclimatation S’entraîner en endurance (cardio). Monter lentement et à pied car l’exercice physique aide à l’acclimatation. À partir de 4000 mètres, ne pas monter plus de 500 mètres de dénivellation par jour. Redescendre dormir à des altitudes plus basses pour récupérer. Bien s’hydrater, boire régulièrement et en quantité suffisante Effets normaux de l’altitude Essoufflements et étourdissements (ne pas faire de trop grand effort). Maux de tête (boire beaucoup d’eau). Digestion plus lente (ne pas surcharger son système digestif). Si problèmes graves d’acclimatation Par exemple : vomissements ou maux de tête graves qui ne s’estompent pas, évanouissement, délire, comportement anormal, … La meilleure solution : redescendre. Les médicaments Il n’est pas nécessaire de prendre des médicaments pour aider l’acclimatation car le corps le fait très bien à condition de lui laisser le temps. Toutefois, par mesure de sécurité, il est recommandé d’apporter quelques comprimés de «Diamox» qui peuvent aider dans des situations particulières.
Note : Se rappeler
que la majorité des gens s’acclimate relativement bien en altitude.
Cartes générales de l’Équateur Équateur - physique (238k); Équateur - zones protégées (183k); Cultures autochtones (256k);
Cartes Topographiques Les cartes topographiques sont relativement difficiles à obtenir. Selon nos recherches effectuées en 2003 et en 2004, tant sur Internet que dans les boutiques spécialisées de Montréal et de certaines villes des États-Unis, il faut se rendre à l’évidence que le seul endroit où il est possible d’en obtenir des copies est l’Insituto Geográfico Militar (IGM) à Quito, Équateur. Selon les secteurs recherchés, certaines cartes peuvent ne pas être disponibles (ou même existantes), tandis que d’autres ne sont disponibles qu’en photocopie noir et blanc.
Cartes topographiques – Région du Chimborazo – Échelle
1 :50 000
Cartes topographiques – Région du Chimborazo – Échelle 1 :100 000
Communauté de Pulinguí San Pablo et autres liens locaux Corporation de Desarrollo Comunitario y Turismo de Chimborazo (CORDTUCH) Proyecto Centro de Communicación Indigena Association Wamanway - Pulinguí San Pablo et Chorrera Mirador Alto (en espagnol) Site du Projet El Cóndor mis sur pied en 1997 (Thomas Walsh) Projet Jambi Kiwa Planeterra Foundation – Project Condor Équateur Consulat de l’Équateur au Québec Ministère du tourisme de l’Équateur Site local sur la région du Chimborazo Ligne aérienne équatorienne TAME - Vols intérieurs Instituto Geográfico Militar (IGM) - cartes topographiques Canada Ministère des affaires étrangères - Conseils pour les voyageurs en Équateur Santé Canada - Santé en voyage Voyage Guide du routard - destination Équateur Guide complet sur l’Équateur et les îles Galapagos - information générale et aperçu du pays Guide sur l’Équateur - infos générales, cartes détaillées, etc... Nouvelles, répertoires, développement économique, histoire, etc... Nouvelles variées avec un «angle» certain pour l’écotourisme Ligne aérienne Continental - vols vers l’Équateur Santé Canada - Cliniques Santé-Voyage Guides de voyage Ulysse - Équateur à vol d’oiseau Altitude et mal des montagnes Santé Canada - Déclaration sur les maladies de Haute altitude Le mal des montagnes, Clinique Santé-Voyage St-Luc
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