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Conclusion
Depuis des siècles il a
été chassé, considéré comme une
menace, classé parmi les "tueurs" à l'instar du
"grand requin blanc" du fameux film des "Dents de la mer," "une machine
à tuer" à cause de notre ignorance.
Les
orques sont très unis et vivent en groupe, forment un clan, et
chaque clan représente une famille qui communique en permanence.
Ce qui fait l’une de leurs particularités c'est qu'ils ont
un système social de type matrilinéaire.
De plus
ils sont solidaires: lorsqu'un orque est en difficulté, les
autres viennent à son secours, et l'aident à remonter
à la surface. Lorsqu'une mère est sur le point de mettre
au monde son petit, une autre femelle vient l'assister. Elle l'aide
à porter le nouveau-né à la surface pour qu'il
respire.
C'est
une entraide peu commune dans le monde animal.
Par
ailleurs les orques étant en haut de la chaîne
alimentaire, ce sont les animaux qui doivent le plus faire face aux
menaces résultant de l’activité humaine. La
pollution, la sur-pêche à l’échelle mondiale
et l’augmentation de la navigation sont des nouveaux
problèmes auxquels doit faire face les orques si elles veulent
survivre.
Les
études faites par de nombreux chercheurs tel que
Barrett-Lennard, Hoelzel, Ford
ou encore Guinet ont
démontré que le mode de reproduction entre individus
très éloignés génétiquement et la
vie en petite population permet de ne pas avoir de problème de
consanguinité. ( Guinet,
2004)
Cependant
ce mode de vie peut causer la disparition de quelque groupe comme on
peut le voir chez une sous-population migratrice, du Nord du golfe
d’Alaska qui semble être génétiquement
isolée de toute les autres sous-populations, et qui est ainsi en
danger de disparition.
Car ne
pas s’accoupler avec les autres sous-populations fait que les
femelles ne pourront bientôt plus trouver d’individus assez
éloignés génétiquement. Il en est de
même pour la population résidente méridionale du
sud de la Colombie-Britannique et du nord de l’état de
Washington qui a une taille très faible (ses effectifs se
chiffrant à moins de 85 individus).
Ces
populations ne sont donc pas assez fortes au point de vue
génétique pour pouvoir survivre.
Le but
de ces modes de vie est bien entendu la survie de l’espèce
et donc des groupes les plus aptes à se reproduire.
L'orque
donc prouve une extraordinaire résilience face aux menaces de
tous ordres.
Pour
preuve leur survie au goulot d’étranglement dont la
variabilité génétique serait une
conséquence, et se trouve dans tous les océans.
Ce qui
tend à donner raison à l'hypothèse de "l'Effet
Fondateur" où quelques groupes d'orques survivent, ceux
qui sont
les plus aptes à coloniser les mers et océans par la
localisation des proies, la chasse et la reproduction.
L'orque
reste sans conteste le roi des mers et des océans, même
s'il doit faire face à de nombreuses menaces.
En
effet, malgré le sentiment de supériorité de
l'homme, le monde animal reste encore si méconnu, et les
réactions et comportements des animaux restent parfois si
imprévisibles et aussi complexes que le comportement humain.
Même
l'évènement exceptionnel où en 1985 pour la
première fois une femelle acceptait, grâce au génie
des dresseurs, de s'occuper de son petit en captivité (en
général les petits mourraient faute de soins maternels)
en l'allaitant (un petit orque nommé "chameau") lui permettant
ainsi de survivre...ne saurait faire oublier que l'homme ne pourra
jamais artificiellement reconstituer un environnement naturel.
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