- VII -

Philorum VINCENT

 

Philorum Vincent et Maria-Anna Vinet

 

naissance 4 nov 1889 à St-Urbain, Châteauguay QC,
décès 11 déc 1955 à Transcona MB, 66 ans.

 

Père :  Alphonse VINCENT
Mère : Aurélie DUBUC 

 

Marié(e) 1 avr 1913 à St-Georges MB, Marie-Anna VINET, (fille de Arsène VINET et Célina MACAUTEL) décès 21 fév 1987 à St-Boniface MB,

15 enfants.


1.1. Edgar Arsène VINCENT, naissance 22 déc 1913 à St-Georges MB, décès 15 jun 2005 à St-Georges MB, 91 ans, funérailles 18 à l'église catholique de St-Georges MB. Marié(e) 12 oct 1937, Eugénie BOULET, (fille de Elzéar BOULET et Rose Alma WILCOTT). 5 enfants.


1.2. Hector VINCENT, naissance 3 sep 1915 à St-Georges MB, célibataire.
        Les travaux de la ferme étant nombreux et variés, Hector dut terminer ses études scolaires à l’âge de 14 ans pour mieux aider à son père. Le travail était parfois difficile et exigeant. Malgré son jeune âge, plusieurs hivers furent aussi passés dans les chantiers. La vie n’était pas facile durant les années de la dépression, et comme beaucoup d’autres, Hector se trouva de l’emploi dans les prairies au temps des battages.
        Pendant sa jeunesse, Hector développa un intérêt et un amour pour la musique. Sa grand-mère Vinet lui acheta son premier violon. Au cours des années, il devint un excellent violoneux, souvent en demande aux soirées et aux fêtes. Il était accompagné habituellement par ses sœurs Alma et Agnès à la guitare et mandoline. Jouer le violon a été son passe-temps préféré tout au long de sa vie.
        Hector a été dans l’armée pendant quatre ans. Après la guerre il se trouva de l’emploi dans la construction. Charpentier habile, il aida souvent à son père avec divers petits projets. Il a aussi voyagé à travers la province travaillant à plusieurs endroits de construction et ceci il fit jusqu’aux années de sa retraite.
        Hector vit maintenant (1992) dans un foyer à St-Boniface où il participe aux activités récréatives et profite de sa marche quotidienne.


1.3. Aimé VINCENT, naissance 15 sep 1916 à St-Georges MB, décès 10 mar 1985 à 68 ans, célibataire.
        Aimé fréquenta l’école locale. Il travailla fort sur les fermes de son père à St-Georges, à St-Malo, et sur le chemin Dugald à St-Boniface où la famille s’est établie à permanence.
        Aimé a travaillé comme cuisinier pour 15 ans à la base militaire de Winnipeg. Ensuite il travailla dans la cuisine de l’hôpital St-Boniface pendant plusieurs années, jusqu’à sa retraite provoquée par la maladie.
        Il a vécu à St-Boniface et après le décès de son père, il est demeuré sur la rue Bourgeault avec sa mère. Ensuite, il est resté dans un foyer pour personnes âgées jusqu’à sa mort. Aimé a toujours eu une grande foi et il ne se décourageait jamais devant les temps difficiles.
        C’était un homme tendre, plein de compassion qui aimait la compagnie de la famille et des amis. Il se plaisait à se remémorer les jours d’antan.


1.4. Josephat VINCENT, naissance 25 mai 1918 à St-Georges MB. Marié(e) 23 jan 1940, Gabrielle BOULET, (fille de Elzéar BOULET et Rose Alma WILCOTT). 5 enfants.


1.5. Agnès VINCENT, naissance 21 déc 1919 à St-Georges MB. Marié(e) 25 oct 1939, Philippe BARNABÉ, (fils de Georges BARNABÉ et Florida TRUDEL) décès 7 jul 1986. 5 enfants.


1.6. Sévère VINCENT, naissance 17 fév 1921 à St-Georges MB. Marié(e) 1 avr 1948, Thérèse GUÉTRÉ, (fille de Augustin GUÉTRÉ et Alice LUSSIER). 10 enfants.


1.7. Rosa VINCENT, naissance 11 jun 1922 à St-Georges MB. Marié(e) 23 fév 1952, Georges GAUTRON, (fils de Joseph GAUTRON et Joséphine GAGNÉ). Sans postérité.


1.8. Doris (Dorilla) VINCENT, naissance 21 jul 1924 à St-Georges MB. Marié(e) 7 oct 1950, Raymond FONTAINE, (fils de Arthur FONTAINE et Clotilde MULOIN). 3 enfants.


1.9. Terry (Thérèse) VINCENT, naissance 26 nov 1925 à St-Georges MB. Marié(e) 16 aoû 1952, Philippe PELLETIER, (fils de Charles PELLETIER et Eugénie BÉLANGER). 4 enfants.


1.10. Alma VINCENT, naissance 28 déc 1927 à St-Georges MB. Marié(e) 13 jul 1957, Lucien DORGE, (fils de Alfred DORGE et Rosa JOYAL). Sans postérité.


1.11. Fernand VINCENT, naissance 13 oct 1929 à St-Georges MB. Marié(e) 1 déc 1951, Marjorie DEFOORT, (fille de Joseph DEFOORT et Irene COUSIN). 5 enfants.


1.12. Sylvio VINCENT, naissance 16 mar 1931 à St-Georges MB. Marié(e) 25 jul 1953, Edith GLASS. 3 enfants.


1.13. Jean VINCENT, naissance 19 jun 1932 à St-Georges MB. Marié(e) 26 sep 1968, Eivor Lorene JACOBSON. 2 enfants.


1.14. Rodolphe VINCENT, naissance 29 déc 1934 à St-Georges MB. Marié(e) 31 mai 1986, Jeannette ANDERSON, (fille de Michael ANDERSON et Thérèse DESLAURIERS). Sans postérité.


1.15. Alexandre VINCENT, naissance 4 oct 1936 à St-Georges MB. (1) Marié(e) oct 1961, Marie NOLIN, (fille de Arthur NOLIN et Marie-Anne NOLIN), 2 enfants. (2) Il a épousé Donalda CADIEUX, (fille de Henri CADIEUX et Rose VINCENT).


Photos de famille

 

PHILORUM VINCENT

1889-1955

Philorum, le cadet de la famille d’Alphonse et Aurélie naquit à St-Urbain, P. Québec, le 4 novembre 1889. Il n’avait que trois ans lorsqu’il arriva au Manitoba et était âgé de cinq ans lorsque sa mère est décédée. Sa tâche fut déléguée aux filles Albina et Cordélia.

Comme ses frères, Philorum apprit le métier de bâtir des granges. Il devint très bon ouvrier. Ceci il passa à ses garçons aussi. Philorum aida aussi au défrichement du terrain avec son père et ses frères. Son père lui montra aussi à être boucher. On lui demanda souvent de venir assister les fermiers au temps des « boucheries ».

Il épousa Marie-Anna Vinet, fille d’Arsène Vinet et Célina Macautel, le 1er avril 1913 à l’âge de 22 ans. Le jeune couple s’installa dans la maison paternelle qui lui avait été laissée par son père. Leurs quatre premiers enfants sont nés dans cette maison. En 1919, Philorum construisit une autre demeure à deux étages. Cette maison appartient aujourd’hui à M. et Mme Philippe Vincent et elle est encore très solide et très belle.

La terre qui lui avait été confiée ne répondait pas aux besoins d’une grosse famille. Philorum dut acheter une autre terre de Philibert Vinet, de l’autre côté de la rivière. Là, il construisit une autre grange dont on avait besoin au temps des battages. Au printemps, les animaux furent transportés par traversier et à l’automne, on retournait les chercher.

En hiver, Philorum dut se trouver un autre emploi pour nourrir sa famille. Pendant trois années, il a eu le contrat, avec son fils Edgar, pour fournir la glace au magasin Mercantile à Pine Falls ainsi qu’à la crèmerie à St-Georges. Philorum ouvrit le camp 5 et un hiver, avec ses fils Edgar et Hector, ils sortirent 8 000 dormants (ties) pour le chemin de fer. Il avait un chantier pour couper du bois de chauffage. Cette épinette rouge se rendait jusqu’à l’hôpital de St-Boniface. Comme beaucoup d’autres, il travailla aux mines Holy Grant et à Gennergold pour sortir le bois. Ceci lui donna la chance de vendre des produits de sa ferme. En 1933, il reçut 5,00$ par jour et cet hiver là, il revint avec 250,00$.

Marie-Anna, toujours occupée avec la tâche de sa grosse famille, faisait la cuisine aussi pour les hommes engagés. Elle recevait toujours les gens à sa table avec gaieté. Malgré les temps durs, ce foyer fut heureux.

Philorum aimait à chanter et à danser la gigue. Il fut maître de chant à l’église pendant beaucoup d’années. Il entonnait le Minuit Chrétien à la messe de minuit pendant plusieurs années. Ses enfants furent des chanteurs et musiciens accomplis. Beaucoup de gens se rappellent des soirées amicales chez Marie-Anna et Philorum, le dimanche soir après le salut. Alors, avant et après la messe du dimanche, on accueillait les gens à la maison et les chevaux à l’écurie puisque sa ferme était tout près de l’église.

Philorum et son frère Fortunat donnèrent 20 acres chacun au village pour aider à son développement. Philorum louait aussi quatre acres de terrain pour le sport à St-Georges. On jouait au baseball au même lieu qu’aujourd’hui et les pique-niques organisés par la paroisse sont maintenant continués par le Club sportif.

En 1938, Philorum et Marie-Anna et les enfants encore à la maison partirent pour St-Malo, MB. Là, une maison fut construite et ils se mirent à la tâche de cultiver. De St-Malo, ils partirent pour Lorette MB. La santé de Philorum manqua. La famille s’installa sur la rue Donald à Winnipeg. Philorum travaillait comme ouvrier durant la deuxième guerre mondiale. Avec l’aide d’Hector, il bâtit une autre demeure à Dugald Road. Celle-ci fut vendue et il se retira à Transcona. Agé de 66 ans, Philorum mourut d’une crise cardiaque le 11 décembre 1955.

Marie-Anna déménagea à 558 Bourgeault à St-Boniface avec ses garçons et là, elle demeura jusqu’à sa mort le 21 février 1987. Marie-Anna aimait à raconter des histoires du vieux temps à ses enfants et à ses petits-enfants. On apprécia dans ses histoires les temps difficiles que les colons ont dû vivre et aussi le goût de vivre dans la petite colonie canadienne.

Les enfants de Philorum et Marie-Anna auront toujours avec eux des souvenirs précieux de leurs parents. A nous, leurs descendants, l’histoire de nos ancêtres sera toujours préservée dans nos coeurs.


NOSTALGIE

Par Rose Vincent Gautron

En écrivant ces lignes, j’ai eu peine à contrôler mes émotions.  J’ai repassé la vie des ancêtres, un par un.  J’avais la sensation qu’ils avaient été parachutés à St-Georges, d’une autre planète.  Ils étaient seuls, sans contact avec le monde extérieur, sans routes, sans écoles et sans église.  Comme on doit s’être ennuyé.  Je suis certaine que bien des histoires sont encore un secret.

J’imagine la trépidation en voyageant pour deux  jours vers Selkirk afin de rencontrer Alphonse et Aurélie.  Même le froid ne les dérangea pas trop puisqu’ils avaient des briques ou roches chauffées dans le fond du traîneau.  La vie de pionnier n’est pas toujours facile.

Cette nouvelle colonie canadienne-française était très isolée.  Les autres colonies où l’on pouvait parler notre langue étaient à des centaines de milles.

Les ancêtres ne se plaignaient pas.  Ils avaient une abondance de nourriture, tout le poisson qu’ils pouvaient attraper et chassaient le gibier dans leurs cours.  Puisque la forêt était partout, c’était facile de se procurer du bois pour construire maisons, étables et granges.  A cause de la rivière, on pouvait élever du bétail.

Pendant longtemps, les ancêtres n’avaient pas d’école.  Et quand ils en eurent une, les fameux inspecteurs d’écoles vinrent rendre la vie difficile.  Pour la visite de l’inspecteur, il fallait cacher les livres et les cahiers français.  Selon la loi, on ne devait pas enseigner le Français.  Cette loi a causé beaucoup de dissension, de haine entre les communautés et même à l’intérieur des communautés.

Papa (Philorum) était le seul de la famille avec peu d’instruction formelle car il avait commencé à travailler étant très jeune.  Je me souviens très bien des préparatifs quand papa et les plus vieux garçons partaient pour les chantiers ou les mines.  Pendant trois jours il fallait cuire du pain.  Une fois gelé, on les mettait dans des sacs à farine.  On cuisait vingt pains par jour dans un poêle à bois.  Puis on faisait geler du lait dans des contenants et on mettait tout ça dans des sacs à farine.  Nous préparions aussi d’autres plats.

Papa aimait la forêt.  Il savait choisir les bons endroits pour la coupe du bois.  Il était un vrai coureur de bois.  Il était aussi très bon pour couper le foin sauvage à Grande Prairie.  Il disait souvent qu’un bon feu dans la tourbe serait un bienfait.  Puis un bon dimanche matin, en sortant de l’église, nous avons vu de gros nuages de fumée dans la direction de Grande Prairie.  Sa figure arbora un large sourire.  Enfin quelqu’un avait mis le feu…  Ceci se passait en 1936-1937.  J’avais alors 14-15 ans.  C’est maman qui l’a vérifié avant de mourir.

Notre ferme était une des plus petites.  Il y avait beaucoup de rochers et une partie avait été donnée à la paroisse.  Mais elle était une des plus belles avec notre petite île en avant.  Nous avons eu de la chance de grandir à la ferme de grand-père car elle était près de l’école et de l’église.  Elle comptait quinze bâtiments.  Nous avions deux baies.  Une servait pour accoster nos deux bateaux et pour quérir l’eau de la maison, tandis que l’autre était pour abreuver les animaux.

Nous avions une glacière près de l’eau pour y emmagasiner poisson et viande dans de grands récipients recouverts.  Enfoncés dans la glace, le tout se conservait bien et longtemps.  Près de la maison, nous avions un autre bâtiment pour garder la nourriture à la fraîche.  C’était un bâtiment avec un plancher de ciment et des murs remplis d’isolant.  Nous avions un séparateur, trois barattes à beurre et deux appareils pour confectionner de la crème glacée.  La maison avait un grenier.  Nous y avons souvent joué.  L’oncle Jean-Baptiste nous avait donné des boîtes de souliers (style 1920) quand il a fermé son magasin à Pine Falls.  Nous nous amusions follement avec ces souliers.  Toutefois, pendant la dépression, nous  nous servions de ces souliers pour réparer les nôtres et nous coupions des lacets pour nos mocassins dans les belles bottes de cuir.

La vieille maison était faite de rondins équarris et était blanchie à la chaux.  Elle était située là où nous avions notre balançoire.  Nous avons eu bien du plaisir à glisser au bas des escaliers.  Les visiteurs attachaient leurs chevaux dans l’ancienne étable.  La toute première grande maison en rondins, située de l’autre côté de la route, a été convertie en remise pour les machines agricoles : semeuse, faucheuse, traîneau, wagon, herse et charrue.  Le dernier usage fut comme poulailler.

Au printemps, on pouvait voir les Indiens en canots allant à la pêche ou se dirigeant vers les lacs pour cultiver le riz sauvage.  Parfois, ils montaient la tente sur l’île ou sur la rive près de chez l’oncle Zotique et Cordélia.  C’est alors que nous faisions un détour pour aller chercher le courrier.  On aimait à aller chez l’oncle Zotique pour visiter les grands cousins.  Ils avaient quelque vingt-cinq bâtiments sur leur ferme.  La maison avait deux escaliers.

Le samedi, c’était jour de grand nettoyage chez-nous.  On lavait tous les planchers, les chaises et les bancs.  Aimé voyait à l’entretien de la cour.  Pendant la semaine, nous devions presser les habits des hommes et cirer leurs souliers.  On lavait les lampes et les remplissait de kérosène.  L’électricité n’était pas arrivée avant le départ.

Le dimanche était une journée bien spéciale.  Nous nous dépêchions à nous préparer pour la messe.  L’oncle Arthur et sa famille arrivaient en bateau, tous bien habillés.  Ils arrêtaient avant et après la messe.  L’oncle Sylva et sa famille arrivaient en buggy.  Les filles étrennaient leurs nouveaux chapeaux et leurs belles robes.  L’oncle Domina et sa famille s’arrêtaient pour un moment.  Beaucoup d’autres saluaient en passant ou s’arrêtaient pour bavarder un instant.  Il y avait Félix Vincent, les Papineau, Oscar Dubé, Alphonse et Georges Vincent.  On ne s’ennuyait pas le dimanche.  Parfois, certains partageaient nos agapes au dîner.

En peu de temps toutefois, les choses ont changé.  Les années ’30 sont une triste période pour la parenté.  Et c’était la dépression.  Papa a perdu plusieurs membres de sa famille : oncle Adrien en 1931, Grézillia en 1935, Sylva en 1936, Arthur en 1937 et Cordélia en 1939.  Puis notre famille a quitté St-Georges en 1938.

Peu après, la deuxième guerre mondiale a éclaté et tous les jeunes hommes durent servir.  On les envoya à travers le pays ou outremer.  Tout a changé depuis.  Quelques familles ont quitté.  Raoul et Marie-Louise sont allés à Pine Falls, oncle Domina est allé à Ste-Anne rejoindre son frère Arthur, déjà installé là.  Maintenant je comprends pourquoi papa poussait tellement le développement de Grande Prairie.  Avec des familles nombreuses, il n’y avait pas vraiment d’avenir, pas d’emplois pour tous ces gens.

C’est un fait qu’avec le barrage, les terres ont été inondées et beaucoup de gens durent déménager.  St-Georges n’est pas un village comme les autres.  Après soixante ans, il a presque disparu.  Tout le dur labeur des ancêtres, tous les lieux historiques, sont partis à tout jamais.  Mais St-Georges a conservé un cachet très spécial.  Maintenant il y a des nouvelles gens, et la rivière est plus large.  On se croirait dans un endroit de villégiature.

Nous conservons de très bons souvenirs de ce cher St-Georges.  Nous avons connu une jeunesse heureuse avec beaucoup de musique à tous les soirs.  Puis on s’endormait au son des chutes d’Argent.  Comment alors l’oublier!

En ayant quitté, nous avons beaucoup appris et nous avons rencontré d’autres personnes.  Un jour ou l’autre, il faut quitter pour faire sa vie.  On s’en est assez bien tiré.  Il est néanmoins étonnant de constater le nombre de personnes qui sont revenues, ont acheté du terrain et ont construit une maison pour vivre à nouveau sur les bords de la rivière Winnipeg où elles avaient grandi.


 

Recherche, textes et photos soumis par Yolande Hébert Brault, de Ste-Martine QC

Mise à jour le 17 juin 2005 par Paul Meilleur, de Ste-Adèle QC

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