Annexe 2 Sujets Spéciaux
Le triangle de la maladie |
Le zoo d’insectes |
La production et protection intégrée (PPI) |
La journée champs ouverts |
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Une maladie est nocive
uniquement quand l'interaction entre le microbe pathogène, la culture et
l'environnement lui sont favorables. La gestion de la
maladie consiste donc principalement à agir sur le pathogène, la culture et/ou
l’environnement.
v
Objectif
o Simplifier la base de la gestion des maladies et favoriser les idées nouvelles
v
Comment s’y prendre
o Engager une
discussion qui permettra de conclure que pour le développement d'une maladie,
trois facteurs (pathogène, culture, environnement) doivent être présents.
Rechercher les exemples, (une maladie fongique survit sur des résidus de
culture, une culture sensible est plantée lors de la saison des pluies.(présence des trois éléments)
L'environnement
Le triangle de la maladie
nous aide dans la compréhension des procédures qui permettent d’éviter ou
d’inactiver au moins un des angles dans le triangle de la maladie.
En sous groupes les
participants réfléchissent sur ces trois éléments, et cherchent des conditions
qui pourraient intervenir au niveau de chaque angle, ainsi que des
interventions culturales qui pourraient éviter l’avènement de ces conditions.
Chaque groupe pourra se concentrer sur une seule culture.
La discussion en plénière
permettra aux participants de partager leur conclusions,
les questions à poser sont :
v
Le pathogène
o
Comment éviter
la présence d’une maladie du sol, comment faire une pépinière dans un sol non-infesté ?
o
Comment sont
transmises les maladies virales ? Comment éviter le contact entre les
insectes et les plantes ?
o Est-ce que les parties non-récoltées des cultures restent saines ? Est-ce que les parties malades qui restent dans les planches constituent des sources d’infestation ? Comment éviter la présence de ces foyers ?
v La culture
o
Est-ce que
toutes les variétés présentent la même sensibilité à toutes les attaques
qu’elles peuvent subir ? Comment reconnaître les différences ?
Comment intervenir pour un meilleur résultat ?
o
Est-ce que les
espèces différentes peuvent présenter des sensibilités similaires pour
certaines maladies ? Est-ce que certains groupes d’espèces sont moins
sensibles ? Que se passe-t-il si on sème une culture sensible après une
autre ? Et dans le cas que l’on plante une espèce d’un groupe non-sensible ?
o Est-ce que les mauvaises herbes sont toujours saines ? Est-ce qu’elles peuvent héberger des maladies/insectes qui peuvent détruire nos cultures ? Comment éviter que des foyers de ce genre existent ?
v
L’environnement
o
Est-ce que les
conditions de l’environnement sont toujours les mêmes durant l’année ?
Quels sont les avantages et les inconvénients de chaque saison (sèche,
froide,…) ?
o
Toutes les
espèces nécessitent les mêmes conditions pour bien se développer ?; exemples.
o Comment
intervenir pour contourner les inconvénients de chaque saison pour arriver à
produire des cultures pendant les périodes non favorables à leur culture, que
se passe-t-il sur le prix de ces produits au marché ?
o Est-ce que
toutes les méthodes d’irrigation ont le même effet sur l’humidification des
feuilles ? Certaines cultures sont plus sensibles à l’arrosage sur les
feuilles que d’autres ? Quels sont les alternatifs d’arrosage ?
Est-ce que le micro-environnement autour des feuilles
est un facteur important pour le développement de certaines maladies, pour la
présence d’insectes ?
o Les
observations des insectes dans les champs et les collections réalisées
permettent d’apprendre beaucoup sur leur comportement mais d’importantes
informations ne peuvent être obtenues ni par ces sessions d’observations
ponctuelles, ni par l’observation de spécimens morts. Leur développement, leurs
habitudes nocturnes et journalières etc. ne peuvent être observées que si l’on
capture les insectes vivants pour les mettre dans des zoos d’observation,
montés près des habitations. Il sera plus facile de comprendre leurs habitudes
alimentaires.
o Un autre
aspect que nous pourrons comprendre est que les insectes trouvent dans les
champs des ennemis naturels (d’autres insectes) que nous pouvons réussir à
élever dans des conditions de captivité. Cela nous permettra de mieux pouvoir
situer la plante dans son système agro-écologique et
de respecter la conservation de celui-ci.
o Observer le
développement et le comportement des insectes.
o Exercices sur
le zoo : observer les insectes et leur façon de se nourrir : isoler
les insectes dans trois récipients différents, avec chaque fois une nourriture
différente (feuilles, insectes, larves, pucerons, etc.).
o Elever des guêpes parasites : collecter des œufs de mante religieuse, foreur de la tige, grandes chenilles, œufs de sauterelles, les maintenir dans un récipient isolé, des guêpes peuvent avoir été parasitées, et des petites guêpes adultes émergeront.
Lingala : Milona
milamu o esika elamu
Swahili :
Mimea
mizuri pa hali pazuri
Kikongo Nkeni
ya mbote na kifulu ya mbote
Tshiluba : Bikunibua
bimpe mu muaba muimpe
o Donner une récapitulation de choses apprises lors de l’Ecole Au champ.
v
Comment s’y prendre
o Un jeu de rôle
est organisé par les participants qui sont divisés en deux groupes. Chaque
groupe prépare un jeu de rôle sur le thème ci-dessus : ils définissent les
rôles nécessaires pour pouvoir développer une pièce de théâtre (une maraîchère,
une plante saine, une plante traitée avec des produits toxiques, un revendeur
de produits phytosanitaires, un consommateur, etc.).Ils préparent le scénario
de la pièce, et la jouent devant l’autre groupe, qui en fera de même après. Si
les participants demandent plus de temps pour préparer la pièce, les
explications peuvent être données une semaine à l’avance.
o Lorsque les
pièces de théâtre sont jouées, le groupe observateur prend note des points
particuliers qu’ils observent ou de remarques qu’ils veulent formuler après.
v
Discussion
o Une discussion générale est ensuite facilitée par l’animateur.
v
Objectif
o
Lors de la journée
« champs ouverts » les participants (maraîchers et animateur) montrent aux
autres membres de la communauté les résultats de leurs travaux, et ce qu’ils ont
appris lors des sessions de l’école au champ.
o
Les membres
des Ecoles Au champs planifient eux-mêmes la journée de visite, ils exécutent
les travaux décidés pendant la journée proprement dite.
o Il peut être question de faire des visites de terrain, d’avoir une ambiance de foire ou de cérémonie, des petites pièces de théâtre rappelant les différentes étapes de l’école au champ peuvent être jouées par les membres, les membres de l’Ecole Au champ peuvent proposer à manger aux visiteurs…
o
Quatre
semaines avant la tenue de cette journée, une session de discussion doit déjà
être consacrée à l’organisation.
§
discuter sur
ce que doit être la journée champs ouverts,
§
discuter sur
la raison de son organisation,
§ planifier et organiser les journées.
o Lors de la journée, tout le matériel produit et utilisé pendant la saison peut-être utilisé pour animer les expositions.
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