- Considérant la
déclaration universelle des Droits de l’Enfant qui stipule en son principe
9 que: «L’enfant doit être protégé contre toute
forme de négligence, de cruauté, et d’exploitation. Il ne doit
être soumis à la traite, sous quelque forme que ce soit. L’enfant
ne doit être admis à l’emploi avant d’avoir atteint un âge
minimum approprié, il ne doit en aucun cas être astreint ou
autorisé à prendre une occupation ou un emploi qui nuise à
sa santé ou son éducation ou qui entrave son développement
physique, mental ou moral » ;
- Ayant présent
à l’esprit que, comme indiqué dans la Déclaration Universelle
des Droits de l’Enfant, « l’enfant, en raison de son manque de
maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale
et des soins spéciaux, notamment d’une protection juridique appropriée,
avant comme après la naissance »,
- Considérant que
la femme et l’enfant abusés sexuellement ont besoin de cette protection
(juridique et psychologique) ;
- Considérant que
la nécessité de cette protection a été énoncée
dans la déclaration de Genève de 1924 sur les Droits de l’Homme
ainsi que dans les statuts des institutions spécialisées et
des organismes internationaux qui se consacrent au bien être de la femme
et de l’enfance ;
- Reconnaissant l’importance
de la coopération internationale pour la lutte contre ce fléau
et pour l’amélioration des conditions de vie des enfants dans tous
les pays, et en particulier dans les pays en voie de développement,
Nous, membres de S.O.S.
Violences Sexuelles, réunis en Assemblée Générale
Extraordinaire le 19 Décembre 1999,
-
Considérons que les violences sexuelles constituent une violation
flagrante des droits de la femme et de l’enfant.,
-
Condamnons ces actes avec la dernière énergie.
- Les gouvernements à
ratifier la convention relative aux Droits de l’Enfant et la Convention sur
l’Elimination de toutes les Formes de Discrimination à l’égard
de la Femme ;
- Les Organisations Nationales
et Internationales à œuvrer pour stopper les violences sexuelles
qui constituent aujourd’hui une menace réelle et permanente sur la
femme et l’enfant;
- Les Institutions spécialisées
des Nations Unies qui se consacrent au bien-être de la femme
et de l’enfant à collaborer avec les ONG afin de trouver des solutions
concrètes et durables à cette nouvelle forme de criminalité
sans frontière ;
- les Organisations de
défense des Droits de la Femme et de l’Enfant de veiller à l’application
des textes internationaux relatifs aux Droits de la personne,
- Les personnes de bonne
volonté à soutenir l’action des ONG qui ont choisi de
combattre ce mal.
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