L’homme qui plantait des
arbres
par Jean GIONO
Ce site contient des questions de compréhension, des activités, et des
listes de vocabulaire utile pour exploiter en salle de classe le texte de L’homme
qui plantait des arbres par Jean Giono.
Conçu pour l’utilisation des apprenants anglophones de français langue
étrangère, ce site est organisé en 8 sections :
Pour vous préparer à lire L’homme qui plantait des arbres,
faites les activités et répondez
aux questions suivantes :
Préparation géographique :
1.
L’homme qui plantait des arbres est une nouvelle
(=une histoire courte) très célèbre de l’écrivain Jean Giono. La nouvelle a lieu en Provence. Trouvez sur une carte de France les villes de
Sisteron, Die, et Mirabeau, et indiquez où elles se trouvent (approximativement). Indiquez aussi
sur une carte la région du Vaucluse, le Mont Ventoux (une montagne), et les
rivières de la Durance et la Drôme.
Préparation de réflexion :
2.
A votre avis, quand et pourquoi est-ce que quelqu’un
devient « mémorable »? (2-4 phrases)
3.
Est-ce qu’on doit être obligé de faire du bien aux
autres, même si on ne les connaît pas ou s’ils n’apprécient pas nos
actions? Pourquoi (pas)?
4.
Où voulez-vous vivre: à la campagne? en ville?
dans un village? Pourquoi?
5.
Aimez-vous être seul(e) ou préférez-vous être entouré(e)
d’amis? Pourquoi?
Préparation de vocabulaire :
6.
Cherchez dans un dictionnaire bilingue les noms de ces
quatre types d’arbre :
Modèle : |
weeping willow |
= un saule pleureur |
a. |
oak |
= |
b. |
beech |
= |
c. |
birch |
= |
d. |
maple |
= |
Préparation grammaticale :
7.
Cette histoire est racontée aux temps du passé
(l’imparfait, le passé simple, le plus-que-parfait). Dans la littérature française, on emploie souvent
le passé simple là où, dans le français parlé, on utilise le passé
composé. Les phrases suivantes sont au
passé simple. Remplacez les verbes au
passé simple avec les formes convenables des verbes au passé composé.
Modèles : |
Je parlai avec un berger. |
à J’ai parlé avec
un berger. |
|
Je fis une longue balade. |
à J’ai fait une longue
balade. |
|
Nous allâmes à la fontaine. |
à Nous sommes allés
à la fontaine. |
a. |
Je pris une route inconnue. |
à |
b. |
Je demandai des directions. |
à |
c. |
Un homme me dit de traverser la rivière. |
à |
d. |
J’allai au bord de la rivière. |
à |
e. |
J’y trouvai des enfants qui jouaient. |
à |
f. |
Ensemble nous fîmes un château de sable. |
à |
g. |
Un petit garçon, très content, fit un grand sourire, et moi, je ris. |
à |
Lisez la première partie de L’homme qui plantait des arbres
de « Pour que le caractère d’un être humain… » à
« …Son chien, silencieux comme lui, était bienveillant sans
bassesse. » Puis, écrivez vos
réponses aux questions.
Vocabulaire utile (première partie):
dévoile |
montre (verbe) |
dépouillé/e |
‘emptied/stripped’/ vidé |
nulle part |
‘nowhere’ |
au surplus |
en plus |
une quarantaine |
à peu près 40 |
nu/e |
vide |
ne…que |
‘only’ |
un vieux nid de guêpes |
‘an old
wasp’s nest’ |
la toiture |
le toit |
rongé |
‘chewed
up/eaten up’ |
au clocher écroulé |
‘with
a ruined steeple’ |
sans abri |
‘without
shelter’ |
des grondements |
‘moanings’ |
un fauve dérangé |
‘a
crazed beast’ |
lever le camp |
partir |
herbes ligneuses |
‘woody
vegetation’ |
un treuil |
‘a
winch’ |
insolite |
bizarre |
rapiécé |
réparé |
étanche |
‘waterproof/water-tight’ |
le soin minutieux |
‘meticulous
care’ |
une blague à tabac |
un petit sac avec du tabac
dedans |
bienveillant |
gentil, sympa |
sans bassesse |
avec dignité |
Première partie : Questions
de compréhension et activités
1. Pourquoi l’écrivain
était-il en Provence? (La réponse n’est pas dans le texte. Imaginez !)
2.
Décrivez les villages par lesquels il passait.
3.
Quand il traverse cette région, il rencontre un berger, qui s’occupe de ses
moutons, et qui conduit l’auteur à sa bergerie. Devinez le sens de ces trois mots :
Un berger |
(a) a hamburger |
(b) a policeman |
(c) a shepherd |
Des moutons |
(a) muskets |
(b) mustard plants |
(c) sheep |
Une bergerie |
(a) a barn |
(b) a car |
(c) a garage |
4.
Dans cette partie du texte, il y a une description de la maison du berger et du
berger lui-même :
(a)
Son parquet était balayé.
Cherchez
le mot parquet dans le dictionnaire et donnez un synonyme en français :
_________________________
Cherchez
le verbe balayer dans le dictionnaire, puis donnez le nom de l’objet, en
français, avec lequel on balaie :
_________________________
(b)
Son fusil était graissé.
Cherchez
le mot fusil dans le dictionnaire et donnez un synonyme en
français :
_________________________
Cherchez
le verbe graisser dans le dictionnaire, puis donnez le nom de la
substance, en français, qu’on utilise pour graisser :
_________________________
(c)
Ses boutons étaient solidement cousus.
Cherchez le verbe coudre dans le
dictionnaire, puis complétez cette phrase avec la forme appropriée du verbe coudre
au passé composé :
Je/J’ ____________________ trois
boutons à mon manteau préféré.
(d)
Ses vêtements étaient reprisés.
Cherchez
le verbe repriser dans le dictionnaire, puis donnez le nom de deux
objets, en français, qu’on utilise pour repriser les vêtements:
_________________________ _________________________
5.
Avec les informations au-dessus (#4), contrastez la maison du berger avec les autres
habitations dans la région.
6.
Imaginez que vous êtes à la place de l’auteur de l’histoire. Ecrivez 5
questions que vous aimeriez poser à ce berger.
7.
Notez les autres mots de vocabulaire que vous avez cherchés dans le
dictionnaire.
Lisez la prochaine partie de L’homme qui plantait des arbres
de « …Son chien, silencieux comme lui, était bienveillant sans
bassesse. » à «Nous nous séparâmes le lendemain.» Puis, écrivez vos réponses aux questions.
Vocabulaire utile (deuxième partie):
les taillis |
‘a thicket’ |
des routes carrossables |
des routes où les voitures peuvent rouler |
des bûcherons |
‘woodsmen/lumber jacks’ |
en vase clos |
‘like in an enclosed space |
L’ambition irraisonnée s’y démesure dans le désir continue de s’échapper
de cet endroit. |
‘There is an irresistible
desire to escape this place.’ |
une douche écossaise |
une douche qui est froide puis chaude |
mijoter |
‘to stew’ |
des rancœurs |
‘resentments’ |
meurtrier/meurtière |
‘murderous’ |
déverser |
‘to empty out’ |
des glands |
‘acorns’ |
le soin |
‘care’ |
fendillé |
‘slightly split’ |
la paix |
‘peace’ |
déranger |
‘disturb’ |
tremper dans un seau |
‘to plunge into a bucket of
water’ |
en guise de bâton |
‘as a walking stick’ |
une tringle de fer |
‘an iron stick/pole/rod’ |
le combe |
une vallée |
reboucher |
remettre de la terre |
appartenir |
‘to belong to’ |
se soucier de quelque chose |
‘to be concerned about
something’ |
trier sa semence |
‘sort out his seeds’ |
auparavant |
avant |
par manque de |
‘for lack of’ |
malgré |
‘despite’ |
une âme |
‘a soul’ |
une barrière en grillage |
‘a chain-link fence’ |
les fonds |
‘low lands’ |
Deuxième partie : Questions
de compréhension et activités
1. Quelles sortes de gens
habitaient ces villages isolés? Donnez 3-4 adjectifs pour les décrire.
2. Pourquoi étaient-ils
devenus comme ça?
3.
Qu’est-ce que le berger faisait chaque soir ? Pourquoi ?
4.
Quel travail le berger faisait-il pendant la journée ? Pourquoi ?
5.
Etait-il troublé de ne pas avoir obtenu la permission de le faire ?
Pourquoi (pas) ?
6.
Quel âge le berger avait-il ?
7.
L’expression « se soucier de » apparaît deux fois dans cette
partie du texte. Regardez le « vocabulaire utile » puis complétez les
phrases suivantes en employant cette expression:
Conjuguez le verbe dans l’expression « se
soucier de » et complétez les phrases. Faites attention au temps du
verbe (présent, passé composé, imparfait, etc.) :
(a) Hier soir, je
_________________________________________________________.
(b) Quand j’étais jeune, mes
parents _______________________________________.
(c) Au sujet de
l’environnement je _________________________________________.
8.
Décrivez la vie du berger avant qu’il ne vienne en Provence.
9.
Cette partie de l’histoire, où l’auteur décrit la vie du berger avant qu’il ne
vienne en Provence, est écrite au plus-que-parfait. Comment est-ce qu’on
forme le plus-que-parfait en français ?
10.
Est-ce que le berger pensait que tous les arbres survivraient ? Expliquez.
11.
Imaginez que vous êtes le/la propriétaire de la terre où Elzéard Bouffier a
planté ces chênes. Qu’est-ce que vous
lui diriez en découvrant ces plantations ? Ecrivez 4-5 phrases.
12.
Notez les autres mots de vocabulaire que vous avez cherchés dans le
dictionnaire.
Lisez la prochaine partie de L’homme qui plantait des arbres
de «Nous nous séparâmes le lendemain.» à « Qui aurait pu imaginer, dans
les villages et dans les administrations, une telle obstination dans la
générosité la plus magnifique ? » Puis, écrivez vos réponses aux
questions.
Vocabulaire utile (troisième partie):
il y eut |
eut = le passé simple du verbe avoir il y eut = il y avait |
la guerre |
‘the war’ |
ne…guère |
‘hardly’ |
un dada |
un passe-temps |
une prime |
‘a bonus’ |
la veille |
‘the day before’ |
d’autant que |
‘especially since’ |
des ruches |
‘bee hives’ |
efficace |
‘effective’ |
répandu |
‘extending’ |
dru |
‘straight’ |
désormais |
‘henceforth’ |
avoir recours à |
‘to resort to’ |
soupçonner |
penser |
à fleur de |
à la surface de |
des ruisseaux |
des petites rivières |
jadis |
‘before, a very long time
ago’ |
des hameçons |
‘hooks’ |
des lièvres |
des lapins |
des sangliers |
‘wild boars’ |
le foisonnement |
‘the proliferation’ |
Troisième partie : Questions
de compréhension et activités
1. Pourquoi l’auteur est-il retourné en Provence ?
2. Traduisez la phrase :
« J’avais vu mourir trop de
monde pendant cinq ans pour ne pas imaginer facilement la mort d’Elzéard
Bouffier, d’autant que, lorsqu’on en a vingt, on considère les hommes de cinquante
comme des vieillards à qui il ne reste plus qu’à mourir. »
Voici quelques indices :
trop de monde = trop de
personnes
lorsque = quand
lorsqu’on en a vingt = quand on a
vingt ans
il ne reste plus que… = il
n’y a plus rien à faire sauf…
3. L’auteur a découvert que le berger n’était pas mort. Au contraire, « Il
était même fort vert. » Choisissez la phrase qui explique le mieux
cette dernière phrase :
a. Le berger avait changé de couleur.
b. Le berger avait l’air encore très jeune.
c. Le berger avait planté encore beaucoup d’arbres
qui étaient verts.
4. L’auteur a découvert que le berger s’était débarrassé de ses moutons
parce qu’ils « mettaient en péril ses plantations d’arbres. »
En regardant le contexte, devinez le sens de l’expression « se
débarrasser de ses moutons » :
a. faire en sorte qu’on n’a plus de moutons
b. faire en sorte qu’on a plus de moutons
c. faire en sorte qu’on a autant de moutons
5. Maintenant que vous avez compris le sens de l’expression « se
débarrasser de », complétez les phrases suivantes en employant cette
expression.
Conjuguez le verbe dans l’expression « se
débarrasser de » et complétez les phrases. Faites attention au temps
du verbe (présent, passé composé, imparfait, futur, infinitif,
etc.) :
(a) La dernière fois que j’ai
rangé ma chambre, je …
(b) A la fin du semestre, je
…
(c) Pour avoir une meilleure
qualité de vie, on devrait …
6. Pourquoi le berger s’est-il débarrassé de ses moutons ?
7. Quelle est la réaction de l’auteur quand il a vu « la forêt »
du berger ?
8. Quand le berger a-t-il planté ses bouleaux ? Pourquoi est-ce que
cette date est importante ?
9. Au moment de la deuxième visite de l’auteur, comment le paysage a-t-il
changé d’apparence ?
10. Pourquoi est-ce que personne n’a attribué les changements à l’action du
berger ?
11. Traduisez la phrase :
« Qui aurait pu imaginer,
dans les villages et dans les administrations, une telle obstination dans la
générosité la plus magnifique ? »
12. Notez les autres mots de vocabulaire que vous avez cherchés dans le
dictionnaire.
Lisez la prochaine partie de L’homme qui plantait des arbres
de « Qui aurait pu imaginer, dans les villages et dans les
administrations, une telle obstination dans la générosité la plus
magnifique ? » à « Il était à trente kilomètres de là,
continuant paisiblement sa besogne, ignorant la guerre de 39 comme il avait
ignoré la guerre de 14. » Puis, écrivez vos réponses aux questions.
Vocabulaire utile (quatrième partie):
fléchir |
‘to sway’ |
un déboire |
‘a disappointment’ |
moururent |
= le passé simple du verbe mourir |
éberlué |
surpris/étonné |
s’éviter |
‘to avoid’ |
on ne fit rien |
on n’a rien fait (fit = le
passé simple de faire) |
charbonner |
transformer les arbres en charbon (=
‘charcoal’) |
avoir lieu |
‘to take place’ |
un casse-croûte |
un goûter/ un déjeuner/ quelque chose à manger |
muet/ muette |
silencieux / sans parler |
convenir |
‘to be suited to’ |
les pots-de-vin |
‘bribes’ |
le gazogène |
‘gas made from plants’ |
une besogne |
un travail |
ignorer |
‘to be oblivious to’ |
Quatrième partie : Questions
de compréhension et activités
1. Quels problèmes le berger a-t-il rencontrés
dans son travail?
2. Décrivez la visite du garde forestier. Pourquoi était-il si étonné par la forêt?
3. Décrivez le rencontre entre le capitaine
forestier et Elzéard Bouffier.
4. Qu’est-ce que l’ami de l’auteur a fait pour
protéger l’œuvre du berger ?
5. Pourquoi est-ce qu’on ne faisait pas beaucoup
de coupes dans ces forêts pendant la Deuxième Guerre Mondiale?
6. Avec un/e partenaire choisissez un des
scénarios suivants et écrivez un dialogue :
a.
Imaginez que vous et votre partenaire êtes « le grand personnage des Eaux
et Forêts » et son député. Imaginez
les discours que vous prononceriez.
N’oubliez pas que ces discours devraient contenir « beaucoup de
paroles inutiles ».
b.
Imaginez que vous et votre partenaire êtes le capitaine forestier et un de ses
gardes forestiers. Imaginez votre
conversation au sujet de la protection de la « forêt naturelle ».
N’oubliez pas que le capitaine forestier doit « terroriser » ses
gardes forestiers pour qu’ils restent insensibles aux pots-de-vins.
7. Notez les autres mots de vocabulaire que vous
avez cherchés dans le dictionnaire.
Lisez la dernière partie de L’homme qui plantait des arbres
de « Il était à trente kilomètres de là, continuant paisiblement sa
besogne, ignorant la guerre de 39 comme il avait ignoré la guerre de 14. »
jusqu’à la fin de l’histoire. Puis, écrivez vos réponses aux questions.
Vocabulaire utile (cinquième partie):
le délabrement |
le mauvais état |
mettre sur le compte de |
‘to attribute to’ |
les lieux |
les endroits |
la chasse au piège |
‘trapping’ |
les orties |
‘stinging nettles’ |
les bourrasques |
‘gusts of wind’ |
un tilleul |
‘a linden tree’ |
déblayer |
‘to clear away’ |
abattre |
‘to tear down’ |
les pans de murs |
‘bits of walls’ |
crépi |
‘plastered’ |
un jardin potager |
un jardin avec des légumes |
les gueules-de-loups |
des fleurs ‘snapdragons’ |
l’épanouissement |
‘fulfillment’ |
Lazare était hors du tombeau |
[reference to the resurrection
of Lazarus] ‘a revival had begun’ |
l’orge et le seigle |
‘barley and rye’ |
verdir |
devenir vert |
l’aisance |
‘comfort’ |
canaliser |
‘to channel’ |
reprendre goût à |
‘to regain a taste for’ |
méconnaissable |
qu’on ne peut pas reconnaître |
l’acharnement |
la détermination, la résolution |
Cinquième partie : Questions
de compréhension et activités
1. On trouve le mot « hameau » plusieurs fois dans cette partie du texte:
« J’eus
besoin d’un nom de village pour conclure que j’étais bien cependant dans cette
région jadis en ruine de désolée. Le car
me débarqua à Vergons. En 1913, ce hameau de dix à douze
maisons avait trois habitants. »
…« Le hameau
comptait désormais vingt-huit habitants dont quatre jeunes ménages. »
Quel est le meilleur synonyme pour « hameau » ?
(a) un château (b) un hamster (c) un immeuble (d) un village
2. Décrivez les changements dans
le village de Vergons.
3.
Quels étaient les effets de ces changements sur la vie des habitants ?
4.
Giono explique que « les prairies verdissaient ». Regardez la définition du verbe « verdir »,
puis donner les définitions, en français, des verbes suivants :
Verdir devenir vert
Rougir ___________________
Jaunir ___________________
Noircir ___________________
5.
Expliquez la référence au pays de Canaan.
6.
Notez les autres mots de vocabulaire que vous avez cherchés dans le
dictionnaire.
Après avoir lu L’homme qui plantait des arbres, répondez aux questions
suivantes :
1. Pourquoi Giono a-t-il
structuré son histoire autour d’une série de dates ? Pourquoi ces dates sont-elles importantes?
2. Est-ce qu’il existe
des figures de l’histoire américaine qui soient comparables à Elzéard
Bouffier ? Expliquez.
3. Connaissez-vous
quelqu’un de mémorable ?
Décrivez-le.
4. Pensez-vous que les
Américains contemporains trouveraient Elzéard Bouffier
« mémorable » ? Justifiez
votre réponse. Est-ce qu’il a les mêmes
valeurs que l’Américain moyen? Est-ce
que vous le trouvez mémorable?
5. Pour accomplir quelque
chose avec passion, pensez-vous qu’il faille connaître le désespoir ? Expliquez.
6. Qu’est-ce que nous
devons/pouvons faire pour protéger l’environnement ?
Si vous avez l’occasion, vous pouvez regarder le film de Frédéric BACK, L’homme qui plantait des arbres. Voici quelques questions de réflexion en
visionnant le film :
1. Quelles sont les
couleurs prédominantes
a.
au début du film ?
b.
au milieu ?
c.
à la fin du film ?
2. Que signifient ces
changements de couleurs ?
3. Comment les sons et la
musique du film ajoutent-ils un élément important au tableau que Frédéric Back
peint ?
Pour le texte de L’homme qui plantait des arbres par
Jean Giono, sur l’Internet :
Puisque Giono n’a pas réclamé ses droits d’auteur sur ce texte, ou plus
exactement il les a donnés gratuitement, le texte entier de L’homme
qui plantait des arbres est disponible gratuitement sur
l’Internet.
Pour retrouver le texte intégral de L’homme qui plantait des
arbres sur l’Internet, visitez :
http://home.infomaniak.ch/arboretum/pla.htm
Voici le texte de
la lettre que Giono a écrite au Conservateur des Eaux et Forêts de Digne,
Monsieur Valdeyron, en 1957 :
Cher Monsieur,
Navré de vous décevoir, mais Elzéard Bouffier est un personnage inventé. Le
but était de faire aimer l'arbre ou plus exactement faire aimer à planter des
arbres (ce qui est depuis toujours une de mes idées les plus chères). Or si
j'en juge par le résultat, le but a été atteint par ce personnage imaginaire.
Le texte que vous avez lu dans Trees and Life a été traduit en danois, finlandais,
suédois, norvégien, anglais, allemand, russe, tchécoslovaque, hongrois, espagnol,
italien, yiddisch, polonais. J'ai donné mes droits gratuitement pour toutes les
reproductions. Un américain est venu me voir dernièrement pour me demander
l'autorisation de faire tirer ce texte à 100 000 exemplaires pour les répandre
gratuitement en Amérique (ce que j'ai bien entendu accepté). L'Université de
Zagreb en fait une traduction en yougoslave. C'est un de mes textes dont je
suis le plus fier. Il ne me rapporte pas un centime et c'est pourquoi il
accomplit ce pour quoi il a été écrit.
J'aimerais vous rencontrer, s'il vous est possible, pour parler précisément
de l'utilisation pratique de ce texte. Je crois qu'il est temps qu'on fasse une
« politique de l'arbre » bien que le mot politique semble bien mal
adapté.
Très cordialement,
Jean Giono
Pour le texte de L’homme qui plantait des arbres par
Jean Giono, en version Livre :
Je vous conseille la version Folio Cadet, illustré par Willi Glasauer et
publié par les Éditions Gallimard, 1983, qui vient avec des activités
supplémentaires et des jeux à la fin. (ISBN = 2070517853 ou 2070517918)
Egalement disponible, la version illustrée par Frédéric Back. Société
Radio-Canada, 1989, Editions Lacombe. (ISBN 2-89085-031-5 pour le Canada,
2-07-056409-6 pour la France)
Pour le Film de Frédéric Back :
Ce film est disponible en français, vendu par la compagnie « The Video
Project »
1-800-475-2638
http://www.videoproject.com/the_man_who_planted_trees.html
Pour contacter l’auteur de ce site :
Sarah Jourdain,
Assistant Professor of French and Pedagogy
Department of European
Languages, Literatures & Cultures
Humanities 1055
SUNY Stony Brook
Stony
Phone: 631-632-7440
Fax: 631-632-9612
e-mail: [email protected]
web: Sarah Jourdain
Dernières modifications du site: le 28 octobre, 2008