Deux
Les préparatifs vont bon train pour la fête de dimanche prochain. Toute la belle-famille y sera, en grande pompe, et de mon côté tout est presque prêt. J'ai fait le plein de film pour mon appareil photo, j'ai fait le plein de victuailles dans le congélateur, j'ai rangé la chambre d'amis pour qu'elle soit bien accueillante, et tous les jours je vérifie l'état du jardin. Les fleurs poussent, les fraises mûrissent... nous avons dégustée la première dimanche! Pas très sucrée, j'ai trouvé. Mais d'ici le week-end la récolte sera parfaite je crois.
Les musiciens de la famille ont donné des représentations ici et là pour la fête nationale. Les fans (moi, entre autres) ont suivi et applaudi nos saltimbanques ça et là et nous nous sommes tous bien amusés. Nous nous sommes rendus à St-J. pour un festival d'été, et l'atmosphère campagnarde a tout eu pour nous plaire. Même l'expo de vieil équipement de ferme était très intéressant. Surtout lorsqu'on constate que ces machineries fonctionnent encore aujourd'hui. Je dis bien fonctionne, mais on ne s'en sert plus, sauf au musée.
Quatre
Dans mes gestes ce matin, c'est ma mère que je revoit... Dépliant, puis repliant chacune des serviettes, des nappes, des draps, pour remettre un peu d'ordre dans la lingerie. Travail léger, qui ne demande aucune concentration, mais satisfaisant lorsqu'on referme la porte de la grande armoire après avoir jeté un dernier coup d'oeil sur les piles de linge bien placées. La chambre est prête à accueillir ses visiteurs, la maison est remplie de fleurs cueillies ce matin, reste que l'attente. Ça va bouger demain!
Grand-père, tout à la joie de revoir sa petite famille se porte beaucoup mieux. Son dernier séjour a l'hôpital a été profitable, les médecins semblent avoir trouvé la bonne dose du bon médicaments, et le voici redevenu tout fringuant et énergique, à notre grand soulagement. La fête pourra se faire en toute quiétude.
Sept
Quelques moments de répits avant la fête de ce soir. Ils sont partis voir une exposition, et seront de retour dans une heure. Le temps de mettre un peu d'ordre ici et là, et d'écrire quelques mots ici.
Nous nous sommes bien amusés hier, dans encore un autre festival (l'été, ici, il en pleut, des festivals!), la soirée se terminant par un repas ici, et ensuite un spectacle sur le terrain du festival. Heureusement que je suis bien organisée dans ma cuisine, j'ai pu préparer un festin en peu de temps, avec des ingérdients que je gardais ici "au cas où", et je m'en suis tirée à très bon compte. On avait prévu plus tôt, de manger au resto mais à la dernière minute un neveu a préféré que tous se rencontrent chez nous.
Dès que j'ai le temps je préparerai un autre "album-photo" de la journée. Les gens étaient habillés en costumes d'époque, et faisaient des démonstrations d'artisanat et métiers d'autrefois. La musique était vie et joyeuse, et tout le monde s'est bien amusé.
Neuf
Ma mère m'a donné l'an passé une immense photo de mon grand-père datant de 1925. Mais je n'avais aucun cadre pour l'abriter, et je ne savais pas trop où je voulais mettre cette photo dans la maison. J'aime beaucoup ces vieux souvenirs, et j'avais d'ailleurs été un peu étonnée de recevoir une photo que je croyais appartiendrait davantage à quelqu'une de mes nombreuses tantes, ou mon oncle, tous les enfants de l'aïeul. J'ai finalement trouvé le cadre parfait hier, dans un petit magasin bric à brac. Reste maintenant à déterminer où installer mon grand-père. Comme il était très taquin de son vivant (il aurait eu 98 ans en mars denrier) j'aimerais bien trouver un endroit un peu inusité.
Dix
J'ai fait une nouvelle page photo, suite aux activités du week-end dernier. Comme il faisait un temps superbe, nous avons bien profité de notre temps à l'extérieur.
Quinze
Je ne crois pas avoir annoncé la mise à jour précédente, qui d'ailleurs était minuscule, donc je continue à la suite aujourd'hui. Je participais ce week-end à un autre Festival, l'été ici on dirait qu'il n'y a que ça. La température a été idéale, un epeu trop chaude même, mais au moins pas de pluie pour innonder les spectateurs. Je me suis beaucoup amusée, j'ai fait la rencontre de gens fascinants, je n'ai pas assez dormi, et j'ai passé peu de temps à la maison. Heureusement, mes visiteurs ne logent pas chez nous, et ont eu d'autres occupations pendant ce temps, sinon ils se seraient peut-être sentis négligés un peu. Mais mon mari s'est occupé de sa soeur et son beau-frère, et hier, journée de canicule, nous sommes tous allés à la plage. Il faisait 43C, l'eau de cet immense lac était chaude, ce qui n'est pas peu dire. La visite repart demain, la routine revient. Contents de les avoir reçus, mais contents aussi de retrouver une vie un peu plus tranquille.
Dix-huit
Nous nous sommes tellement plaints de l'hiver, je ne vais pas commencer à me plaindre des chaleurs de cet été. Mais... il fait chaud! Lundi nous avons passé la journée à la plage, avec belle-soeur, beau-frère, notre fille et une amie. La chaleur était plus tol`rable là-bas, mais ce sont les mouches appelées ici sand-flies qui étaient féroces. Elles ne se contentent pas de piquer, elles mordent! Même avec l'anti-moustique extra-fort, nous nous sommes faits dévorer. Mais l'eau était chaude, et nous en avons bien profité. L'air est lourd, cependant, et on aimerait bien une bonne pluie.
Vingt
Que dire de plus? Le temps de fraises est arrivé. C'est tellement bon. Les fleurs poussent, les pommes aussi. J'ai hâte de me mettre à la cuisine.
Vingt et un
J'ai passé la journée hier au centre-ville. On y tourne en ce moment un film avec une grande vedette américaine, et j'y participais à titre de figurante. Arrivée vers 15h, je fais la rencontre des autres figurants, on nous donne nos costumes, on nous maquille, on nous coiffe.... Puis l'attente. La longue attente. Nous jasons entre femmes, toutes pour la plupart des inconnues, certains lisent, d'autres écrivent. Café, biscuits, attente. Vers 18h, un repas chaud est servi. Nous bavardons encore. Certains sont las d'attendre, une des dames quitte finalement, elle souffre d'une migraine et ne pourra continuer. Vers 19h30, d'autres figurants arrivent. On les habille, les maquille, les coiffe eux aussi.
Vers 21h, un jeune homme fort aimable, nous rassemble tous: "les secrétaires, par ici, les ouvriers, par-là, vous deux, à ma gauche... Bon on a du retard alors pour aujourd'hui je ne veux que ce groupe-ci. Tous les autres, merci beaucoup. Vous pouvez rentrer chez vous. Ceux qui peuvent revenir demain, veuillez remplir le formulaire et le remettre à ce monsieur. Ceux qui restent, vous vous rendez compte que nous y serons probablement jusque vers 4h du matin? Vous pouvez changer d'idée tout de suite, afin qu'on vous remplace." J'étais parmi celles qui pouvaient partir. Je suis partie. :-) Et comme aujourd'hui c'est demain, j'y retourne plus tard cet après-midi. Je ne veux pas rater ma chance...
Palpitant la vie de vedette, n'est-ce pas?
Vingt-trois
Aperçu hier, lors de notre rencontre AMNA.
Côté tournage, il y a supposément une scène à tourner demain pendant la journée. Je m'y rendrai vers 10h. Je dois aller chez le vétérinaire avant, avec ma fille et son chien. Malheureusement, le chien semble trop malade et le choix le plus charitable pour l'animal sera de la faire "endormir". J'ai donc décidé d'accompagner ma fille, car la décision, même si elle est plutôt prise ce soir,sera confirmé demain, et je suis certaine que ce ne sera pas une journée facile pour personne. (Oups, je me relis et je dois préciser que ce n'est pas le chien sur la photo. Celui-là se porte très bien)
Petite mise à jour sur la page des femmes.
Vingt-sept
Nous allons ce soir à une fête pour J. Les gars vont s'installer sur... le toit... avec leurs instruments, et nous divertiront de leur musique. Photo à croquer sûrement. Souhaitons que, de cette hauteur, personne ne tombe dans la piscine.
Notre fils est venu faire sa visite hebdomadaire ce midi. Longue conversation avec son papa, sur le choix d'ampli à se procurer, longue conversation avec sa maman sur l'ordi qu'il vient de se procurer. Pourtant il n'est pas resté très longtemps, comme toujours il avait un tas de trucs à faire.
Petit tour au marché ce matin. Les odeurs, les couleurs, c'est tellement agréable! Ce n'est certes pas un grand marché, de l'envergure du Jean Talon à Montréal, ou celui d'Ottawa, mais c'est tout de même un plaisir de s'y balader. Puis, j'ai passé une bonne partie de la journée à paresser. Vive les samedis! Ensuite,grosse tâche: arroser le jardin. C'est la sécheresse ici, tout est brûlé. La lavande par contre se porte bien, et les pommes grossissent et rougissent. J'ai déjà hâte de cuisiner la première tarte de l'année, aromatisée de cannelle et de cardamome. C'est trop bon!
Vingt-huit
Oui, oui, ils sont bel et bien sur le toit. Nous avons eu droit à un concert privé jusque vers 23h. Les voisins avaient été avertis, et il n'y a eu aucune plainte. Nous nous sommes bien amusés, puis juste avant minuit, ils ont jeté l'invité d'honneur dans la piscine. De toutes façons, J. s'en attendait: il a eu le temps d'enlever sa chemise et ses chaussures... Ils auraient dû l'attraper au début de la soirée.
Trente
J'ai une amie d'enfance à qui je tiens beaucoup. Je crois que nous nous connaissons depuis que nous avons 11-12 ans. Ces jours-ci, nous ne nous parlons que très rarement, nous ne nous écrivons jamais, je crois que la dernière fois que nous nous sommes vues remonte à 1994. Pourtant à chaque fois c'est comme si nous nous étions laissées il y a un ou deux jours. Il n'y a que quelques minutes de décalage, puis c'est le rattrapage dans les nouvelles, le commérage, le papotage. Il faut dire qu'elle habite dans une autre province.
Ce soir, pour la surprendre un peu je lui ai téléphoné. Je pense qu'elle était étonnée, mais bien contente de m'entendre. Nous avions tant de choses à nous raconter, les enfants, les maris, nos parents, frères et soeurs, la vie depuis les derniers 8 ans. Nous avons rigolé de nos histoires, et nous nous sommes laissées en disant, oui cette fois on va essayer de se reparler un peu plus souvent.
Je me souviens de ces heures interminables chez elle, ou chez moi, à rendre nos parents fous à écouter "Yellow Submarine" des Beatles en boucle, ou Herman's Hermits. Les nuits sans fin, où nous nous racontions des peurs jusqu'au lever du soleil, et puis ensuite, tomber de sommeil dans la salle de classe. Insouciantes et joyeuses, nous passions tout notre temps libre ensemble, lorsque nous le pouvions. Nous habitions toutes les deux à la campagne, séparées par des grands champs, des sapins, un lac, et 7 milles sur un chemin de campagne. J'ai encore le goût du lait frais, l'odeur du pain cuisiné par sa mère, en tête. Lorsque je pense à elle, et c'est quand même assez souvent, ce sont toujours de bons souvenirs qui reviennent en mémoire.
Je lui ai donné l'adresse de ce site. Elle pourra ainsi prendre de mes nouvelles de temps en temps. J'ai promis de lui écrire, mais précisant que ce ne sera pas demain. Je veux lui envoyer quelques photos,et j'aimerais bien en recevoir d'elle et de sa famille. Certaines amitiées sont solides et restent avec nous pour la vie. La nôtre est ainsi.
