07.10..22
911 Le film
Des édifices qui tombent tout seul, des avions qui disparaissent,
des morts qui réapparaissent... Quel scénario ! Tout le monde a une
théorie du complot pour l'Affaire du World Trade Center de New York.
Ceci est la mienne. Pure fiction, bien sûr, autrement j'irais me cacher
en Amérique Centrale. Il n'y a aucune raison pour que cette historiettesoit
vraie, mais aucune pour qu'elle soit fausse. C'est ce que Einstein appelait
« a thought experiment ». Une "expérience pensée"...
1. Depuis le début des années 80, un certain Osama Bin
Laden est en contact avec la CIA, mais sa famille a des contacts privilégiée
directs avec la famille Bush. Ils font du fric ensemble dans le pétrole.
Osama porte trois (3) chapeaux. Premier chapeau, il est milliardaire et
il fait des affaires. Deuxième chapeau, il est agent du CIA pour
le financement de l'opération qui consiste à envoyer en Afghanistan
tous les islamistes fanatiques du monde, pour y lutter contre les Russes.
Troisième chapeau, il fait partie du Saint des Saints des multimiliardaires
saoudiens qui contrôlent non seulement l'Arabie Saoudite, mais ont
infiltré le Pakistan et ont leur propre vision d'un nouvel ordre
mondial : islamiste.
2. Osama, financé par la CIA d'une part, mais par les Saoudiens
d'autre part, a dans sa mouvance une panoplie de toqués qui sont
payés pour planifier des centaines de complots. Ils ne les exécutent
pas, bien sur, mais ils ont le fric pour les préparer. Faire exploser
le Kremlin, assassiner le pape, empoisonner les aqueducs de Beijing, lancer
des avions sur le WTC... Ça les tient occupés: douces vésanies.
3. Cheney, Wolfovitz, Rumsfeld et toute leur cohorte de suprematistes
americanistes pérorent et se content des histoires, dont l'une passe
par un attentat spectaculaire contre les USA qui réveillerait la
fibre nationaliste des Américains et leur redonnerait le goût
de prendre charge du monde, avant que Jésus ne revienne le faire.
4. Au 19ème trou d'une partie de golf, un grand ponte de Halliburton
laisse tomber à Cheney qu'il y arait 100 milliards à faire
vite dans un guerre n'importe où, et Cheney, entre deux martinis,
dit qu'il verra ce que l'on peut faire.
5. Cheney explique a Bush qu'il faut VRAIMENT sauver le monde et Bush
répond qu'on le fera à la première occasion, mais qu'il
ne voit vraiment pas comment...
6. Un agent de Osama, très près de Bush et qui écoute
tout, passe le message aux Saoudiens que ces chiens de Chrétiens
cherchent un os a ronger et les instructions de Riyadh sont qu'on pourrait
reprendre cette vielle affaire de mettre le WTC par terre, vu qu'un type
bien qui a une option sur l'achat des tours est toujours prêt à
avancer les frais de l'opération... et à donner 20% de ce
qu'on toucherait des assurances, ce qui fait tout de meme un petit milliard.
7. Osama demande à Cheney - entre deux Logavulin 16-ans bien
tièdes - comment les USA réagiraient, si un attentat significatif
avait lieu aux USA qui permettait d'envahir l'Irak et de réchauffer
un peu l'ardeur des Américains, en ne refroidissant que quelques
mauvais sujets, dont Saddam qui se pète la gueule depuis 10 ans qu'on
la doublé dans cette affaire du Koweit. Un attentat ? Cheney, qui
n'y croit pas une minute - et de toute façon n'écoute pas
- répond que ce serait "a mighty good idea".
8. Les Saoudiens parlent avec l'acheteur des tours, qui lui écoute
très bien et allonge un million à Osama pour l'argent de poche.
Osama refile le million de dollars et une bénédiction à
l'un de ses sous-fifes, le leader du groupe de toqués numéro
13, le leader de ceux qui, depuis 5 ans, rêvent de faire tomber les
tous. Ceux qui travaillaient sur le Lincoln Tunnel, le Golden Gate et l'enlèvement
du fils d'Eisenhower sont déçus, mais on ne peut pas tout
faire.
9. Avec le fric en poche et quelques laisser-passer obtenus par Cheney
- qui ne sait pas trop de quoi il s'agit, mais qui s'en fiche - de vrais
pros, payés par les Saoudiens, mettent en place les explosifs dissimulés.
Tout ce qu'il faut pour que les trois (3) tours tombent. Un travail propre.
10. Le matin du 11, Osama explique à Cheney - entre deux Remy
Martin Louis XIII - que c'est pour aujourd'hui. Réponse de Cheney,
qui ne se souvint plus du tout de quoi que ce soit : "What do you
mean ? " Explications, affolement, il est
trop tard pour reculer.
11. Cheney à Bush, 20 minutes plus tard : "Something
BIG, but don't worry ». Rien à faire, seulement laisser
faire. Garder la chasse au sol. On verra après...
12. Bush - qui a un programme chargé ce matin là et n'a
pas très bien saisi - apprend la nouvelle dans une école.
Son visage prend cet aspect de profonde incrédulité, parfois
éclairé d'un éclair de compréhension confuse,
que nous avons tous vu à la TV et qui passera à l'Histoire.
13. Tout le reste se passe « bien », sauf un avion qui se
perd en route. Le # 7 du WTC - 47 étages - tombe donc tout seul,
sans que rien ne l'ait frappé, quand les explosions programmés
se déclenchent... Mais, bof, on trouvera bien une explication.
14. Il y a aussi les pros qui ont mis les explosifs et que la police
surprend en train de surveiller les tours avec des jumelles, au moment du
premier impact. Curieusement, ils se tapent dans les mains et ont l'air
ravis Evidemment, si on savait le bonus à la performance qu'ils viennent
de se mériter, on ne verrait là rien de curieux !
15. Le lendemain, exit subito toute la famille Bin Laden des USA. Juste
au cas ou l'un ou l'autre saurait quelque chose et dirait quoi que ce soit
dont on pourrait tirer un indice ... Ils ne sont pas tous astucieux.
Je cède mes droits sur cette ébauche de scénario
à quiconque veut s'en servir, en considération de 6 bouteilles
de Romanée-Conti 1990, livrables le soir du lancement du film...
Toute ressemblance de cette fiction avec la réalité serait
naturellement due au hasard.
Pierre JC Allard
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