1.1. Monique DAGENAIS, naissance 6 aoû 1945 à Ste-Martine. Marié(e) 6 jul 1968 à Ste-Martine, Victor LÉVESQUE, naissance 23 mar 1945. 2 enfants.

1.1.1. Martin LÉVESQUE, naissance 26 jun 1975 à Mercier. Conjoint(e) Flavia RAMIREZ. 2 enfants.

1.1.1.1. Eliana LÉVESQUE, naissance 9 avr 2002 à Châteauguay.
1.1.1.2. Adam LÉVESQUE, naissance 28 sep 2007 à Châteauguay.

1.1.2. Patrice LÉVESQUE, naissance 2 avr 1980 à Mercier.

1.2. Denis DAGENAIS, naissance 25 oct 1949. Marié(e) 14 jul 1972 à LaSalle, Montréal, Marie-France BOILY, naissance 14 avr 1950, 2 enfants.

1.3. Bernard DAGENAIS, naissance 9 sep 1957 à Ste-Martine. Marié(e) 5 jun 1982 à Châteauguay, Sylvie BASTIEN, naissance 4 fév 1959, 2 enfants.

THÉRÈSE HÉBERT DAGENAIS
1925 - 2001

Thérèse, née le 9 février 1925, est l’aînée des filles et la troisième des neuf enfants qui compose la famille d’Albert et d’Exilda. Très jeune, elle aide sa mère aux travaux de la maison, à la préparation des repas, à la surveillance des plus jeunes.

Le 11 novembre 1944, alors âgée de 19 ans, elle unit sa destinée à celle de Simon Dagenais. Thérèse et Simon s’établissent d’abord au village de Sainte-Martine pour ensuite demeurer sur une ferme dans le rang St-Joseph. Plusieurs années s’écoulent, et, en 1968, Simon vend sa ferme et achète une résidence rue Desrochers à Sainte-Martine. De cette union sont nés trois enfants : Monique, Denis et Bernard. Six petits-enfants et deux arrière-petites-filles sont venus s’ajouter à la famille Dagenais.

Quelques mois après leur quarantième anniversaire de mariage, Simon est décédé subitement le 18 janvier 1985 (le jour de son anniversaire de naissance). Thérèse a été membre du Club de l’Age d’Or et du Cercle des Fermières de Sainte-Martine. Elle a participé activement à ces deux organismes tels que parties de cartes, soupers, voyages. De plus Thérèse, très habile de ses mains, adorait confectionner des travaux à l’aiguille : broderie, tricot, crochet, petit point.

Thérèse s’est éteinte le 2 décembre 2001 après un dur combat contre le cancer.  Elle avait 76 ans.

Témoignage aux funérailles de
Thérèse Hébert Dagenais

Dès le début de cette célébration, il est bon de nous arrêter quelques minutes et prendre conscience de la valeur de la personne qui nous rassemble ce matin en cette église : Thérèse Hébert-Dagenais.

Elle-même a formulé le souhait que je vous adresse quelques mots à ses funérailles. En lui posant la question sur ce qu’elle aimerait que je dise, elle a répondu : « Ce que tu voudras » s’en remettant à l’Esprit à l’œuvre en toute personne, me permettant aussi d’interroger ses enfants, et c’est ce que j’ai fait. Je vous livre donc le bouquet que j’ai recueilli des propos entendus sur les faits les plus marquants.

Le trait prédominant qui ressort est celui de son côté artiste dont les doigts agiles ont créé toutes sortes d’œuvres passant du petit point à la broderie, au tricot… Certains diront que c’est ce qui la rendait originale, voire marginale mais c’est ainsi; elle choisissait de ne pas mettre l’accent sur son apparence physique; ce qui lui importait était davantage d’ordre moral. J’emprunte ici quelques extraits du livre des Proverbes au chapitre 31 où l’on parle de la femme de maison et qui la décrivent bien : « Elle cherche laine et lin et travaille d’une main allègre. Elle ne redoute pas la neige pour sa maison car toute sa maisonnée porte double vêtement. Elle ne mange pas le pain de l’oisiveté ».

Tante Thérèse recherchait le bien-être de ses trois enfants et de ses six petits enfants; et dans sa générosité, elle était toujours là, prête à répondre aux besoins exprimés.

C’était une femme profondément religieuse avec une dévotion à Marie sûrement si l’on en juge par toutes les statues de Marie que Monique a trouvées. Elle avait d’ailleurs son chapelet constamment avec elle et même sur son lit d’hôpital.

Sa foi simple lui faisait acquiescer à une parole de foi tout près d’elle, près du cœur. Dans les derniers moments de sa vie terrestre, à la question de Denis utilisant des versets de l’épître aux romains au chapitre 10 : « Crois-tu que si tes lèvres confessent que Jésus est Seigneur et que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé? » Elle a répondu affirmativement avec cette belle certitude que Dieu accueille tendrement et avec amour ses enfants.

Je suis certaine que ce qu’elle vous dirait si elle s’adressait à vous maintenant, peut-être bien timidement mais sincèrement : Merci pour toutes vos délicatesses, pour toutes ces attentions qui m’ont accompagnées particulièrement durant les derniers mois; merci pour votre présence, pour la musique qui a adouci mon séjour, merci pour la dernière promenade que Bernard m’a fait prendre à l’extérieur, merci de me garder dans votre cœur…

Personnellement ce qui me touche de ce qu’elle a vécu les dernières semaines, c’est qu’elle a reçu trois fois le sacrement des malades. Toujours dans le livre des Proverbes, on lit : « La femme qui craint Yahvé, voilà celle qu’il faut féliciter ».

Tante Thérèse nous donne le témoignage de cette femme qui craignait Yahvé ce qui veut dire qu’elle approchait Dieu avec respect, qu’elle avait besoin de Lui. Sans doute qu’elle a vécu l’expérience de Pierre à qui Jésus a demandé par trois fois : « M’aimes-tu? » Elle est donc partie enveloppée de l’amour de Dieu, partie vers la Lumière où elle est maintenant.

Elle nous demande d’entrer dans la célébration de ses funérailles en communiant à la joie de la voir rejoindre les gens qu’elle aime et particulièrement son mari Simon.

Que notre prière soit celle du verset 31 des Proverbes : « Accordez-lui une part du produit de ses mains, et qu’aux portes ses œuvres fassent son éloge! »

Vivons donc cette célébration avec un cœur confiant en l’amour tendre et miséricordieux du Père.

Et pour débuter la liturgie de la Parole, Mylène va nous lire un extrait du livre d’Isaïe qui nous parle du Dieu de la Vie qui détruit la mort, du Dieu, source de notre espérance.

Par Diane Dagenais
Le 5 décembre 2001

Maxime Dagenais ainsi que Bernard, Sylvie, Simon et toute ta famille !