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Georges HÉBERT

 

naissance 10 jun 1921 à Ste-Martine,
p/m Herménégilde Quesnel, grand oncle, & Rodhéanne Chèvrevils, grande tante,
décès 17 nov 1970 à Ste-Martine, 49 ans.

 

Père :  Albert HÉBERT
Mère : Exilda CHÈVREFILS

 

Marié(e) 9 oct 1948 à St-Isidore, Laprairie, Marie-Anne RICHER, naissance 29 jul 1924 à St-Isidore, Laprairie, (fille de Frédéric RICHER et Léa DUMAS) décès 21 nov 2005 à Ste-Martine, 81 ans, funérailles 26.

4 enfants.


1.1. Lise HÉBERT, naissance 25 jun 1952 à Ste-Martine, décès 20 mai 2007 à 55 ans d'un cancer, funérailles 25 à l'église paroissiale de Ste-Martine (voir l'hommage à la fin de cette page). Marié(e) 9 mai 1980 à Montréal, Pierre CHARBONNEAU, naissance 4 jan 1943, 2 enfants.

1.1.1. Hélène CHARBONNEAU, naissance 9 mai 1979 à Montréal, baptême 8 jul à l'église Notre-Dame-des-Neiges, Montréal.

1.1.2. Philippe CHARBONNEAU, naissance 13 nov 1982 à Ste-Martine, baptême 2 oct 1983.


1.2. Raymond HÉBERT, naissance 27 oct 1954 à Ste-Martine. Marié(e) 24 jul 1976 à St-Stanislas de Kostka, Rachel MOISE, naissance 8 sep 1956 à St-Stanislas de Kostka, 2 enfants.

1.2.1. Éric HÉBERT, naissance 20 mar 1978 à Ste-Martine.

1.2.2. Stéphane HÉBERT, naissance 8 mai 1981 à Ste-Martine.


1.3. Jean HÉBERT, naissance 3 fév 1958 à Ste-Martine. Conjoints de fait Lynda PRUD'HOMME, naissance 5 jan 1960 à Hôpital de la Miséricorde, Montréal, (fille de Madeleine DEMERS) 2 enfants.

1.3.1. Marie-Claude HÉBERT, naissance 11 oct 1987 à Ste-Martine, baptême 23.

1.3.2. Marc-André HÉBERT, naissance 15 mar 1989 à Ste-Martine.


1.4. François HÉBERT, naissance 15 avr 1962 à l'Hôpital d'Ormstown. Marié(e) 15 jun 1991 à Ste-Martine, Sylvie DUPERRON, naissance 13 déc 1959, 3 enfants.

1.4.1. Marie-Pier HÉBERT, naissance 30 déc 1991, décès 30 déc 1991.

1.4.2. Marie-Ève HÉBERT, naissance 26 fév 1993.

1.4.3. Marie-Lou HÉBERT, naissance 10 jul 1997.


GEORGES HÉBERT
1921 – 1970

Né le 10 juin 1921, Georges est l’aîné de la famille d’Exilda et d’Albert.  Le choix de son prénom n’est sans doute pas étranger aux origines d’Exilda ni à Georges, le plus jeune de ses frères.  D’ailleurs l’oncle et le neveu se ressemblaient beaucoup physiquement..

Georges passe son enfance à la ferme, bientôt entouré de ses frères et de ses sœurs.  Avec eux, il va à l’école de rang, mais très tôt, c’est le travail de la ferme qui accapare tout son temps et tout son intérêt.  Il secondera son père jusqu’à son mariage avec Marie-Anne Richer de Sainte-Isidore, le 9 octobre 1948.  En 1949, il travaille à la Coopérative agricole de Sainte-Martine et il livre de la moulée partout dans la région.  Il entre au service de la compagnie Jenkins Bross de Lachine en 1952.  Il y travaillera pendant 18 ans.

De son union avec Marie-Anne, naîtront Lise, Raymond, Jean et François.  Il fut un époux et un père attentionné.  S’il n’était pas très volubile, il savait par contre amuser les enfants et adorait leur jouer des petits tours à sa manière :  par exemple un jour, jouant à la cachette, il laissa les jeunes le chercher jusqu’à la brunante tandis qu’il était bien caché, grimpé dans un arbre!  Il aimait rire, danser le « petit bonhomme », chanter des chansons à répondre et « jouer de la cuillère ».

Il a gardé une grande passion et une grande nostalgie de la vie sur la ferme.  C’était pour lui un retour aux sources que d’aller aider aux sucres, ou encore, de consacrer une partie de ses vacances à faire les foins.  L’hiver le ramenait inévitablement dans les bois pour y couper le traditionnel sapin de Noël, ce dernier fut-il le plus chétif du monde.

En 1960, selon son plus cher désir, il construit une belle grande maison ressemblant à la demeure paternelle.  Il cultivait un immense jardin et il fallait voir avec quelle fierté il s’installait au volant de son tracteur pour labourer et sarcler.

Quand il nous quitte le 17 novembre 1970, à peine âgé de 49 ans, il laisse le souvenir d’un homme bon, généreux, juste et respecté.  Il a comblé les siens en leur offrant, sans compter, le meilleur de lui-même.

 


 

Recherche par Yolande Hébert Brault, de Ste-Martine

Mise à jour le 8 juin 2004 par Paul Meilleur, de Ste-Adèle
Mise à jour le 28 mai 2007 par Yolande Hébert Brault, de Ste-Martine

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paul.meilleur@yahoo.com

Rubrique nécrologique 

Hommage à Lise

Chère Lise,
Toi qui a finalement percé les nuages
Toi, notre mère
Toi, notre sœur
Toi, notre belle-sœur, notre tante et notre amie

Nous sommes tous ici réunis pour te rendre un ultime hommage que tu mérites bien.

Tu étais une personne très dévouée.  Tu étais toujours prête à aider, à donner de ton temps.

Que ce soit dans ton  travail au CLSC où tu étais largement appréciée, avec ta mère décédée il y a 18 mois ou encore avec tes enfants Hélène et Philippe dont tu nous parlais si tendrement et desquels tu étais si fière.  Leur bien-être était primordial dans ta vie.  Ton côté mère poule et mère couveuse t’auront suivi jusqu’à la toute fin.

Tes enfants Hélène et Philippe tiennent à te remercier de leur avoir donné la chance de connaître un milieu familial harmonieux malgré les circonstances de la vie.

Doté d’un sens de l’écoute assez peu commun, les gens se sentaient meilleurs à ton contact.

Tu étais quelqu’un de particulièrement cultivée, que ce soit politique, philosophie ou encore les arts, tout t’intéressait.  Tu adorais également assister aux pratiques du groupe de musique familial.

La lecture faisait partie intégrante de ta vie… tes frères en sont témoins de par la quantité de fois qu’ils ont dû transporter de multitudes boites de volumes.

Tu as su transmettre une partie de toi-même à travers tes peintures que tu as remises à plusieurs d’entre nous.

Comme tout le monde, tu avais des peurs que tu surmontais, sauf quelques-unes, comme des chenilles.  Eh oui, l’an dernier à ta fête, tu as préféré cuire au soleil sous une chaleur torride plutôt que de devoir t’asseoir sous l’arbre tout au fond de ta cour.  Tu en as été quitte pour avoir l’air d’un homard toute la semaine suivante.

Autre peur que tu n’avais pas le choix de surmonter était la circulation routière. Tu pouvais effectuer d’innombrables détours afin d’éviter un ou deux feux de circulation. Et que dire de ta façon de stationner, tout un périple dont nous tairons les péripéties.

Tu étais très généreuse, tu pouvais avec un rien faire des miracles, du genre avec un pain, nourrir un village…

Un rien te rendais heureuse, tu savais apprécier chaque petite chose que la vie t’offrait.

Rare dans une vie, nous aurons la chance de compter sur des amies fidèles comme Diane et Louise qui t’auront épaulée jusqu’à la toute fin.

Tu possédais également un très bon sens de l’humour que tu as conservé malgré la douleur et la souffrance.

Nous qui t’avons accompagnée dans tes derniers moments, avons reçu le plus beau cadeau que tu puisses nous léguer.

Dans tes derniers instants de lucidité, tu nous as souri en nous envoyant des baisers à chacun et nous saluant d’un geste de la main…  C’est le dernier souvenir que nous garderons à jamais dans nos cœurs…

Courageuse dans la maladie et dans ton épreuve, tu n’avais qu’une idée en tête, ne pas faire de peine à ta famille, allant même jusqu’à refuser la médication offerte afin de pouvoir garder le meilleur contact possible avec tes proches.

Nous te remercions d’avoir permis à chacun de nous qui étions présents lors de tes derniers moments d’avoir eu l’immense privilège d’obtenir un moment d’intimité avec toi en tête à tête afin que nous puissions te dire à quel point nous t’aimons.

Tu adorais ta maison, car tu pouvais y contempler toute la beauté d’un lever, mais tout particulièrement d’un coucher de soleil sur la rivière qui coule doucement face à ta résidence.  Les nombreuses  photos que tu possèdes en témoignent.

Pas étonnant que tu aies choisi de te laisser porter par un rayon de soleil d’un dimanche matin du 20 mai pour t’envoler rejoindre ton père, ta mère ainsi que la petite Marie-Pierre.

Aujourd’hui, si tu pouvais nous parler, tu nous citerais sûrement un passage du livre de Michel Hubault :
    C’est un fait, je ne serai plus visible à vos yeux, mais je serai tellement présente à votre quotidien, à vos peines comme à vos joies.
    Vous ne me verrez plus de la même façon qu’autrefois,  c’est vrai, mais je vous assurerai de ma présence constante et je vous apporterai un peu de soleil d’où je m’échapperai pour vous dire à quel point JE VOUS AIME !
A toi cher ange que nous aimons, nous te réitérons notre promesse de toujours te garder une place privilégiée dans nos cœurs…

Les plus beaux nuages, c’est maintenant à toi de les dessiner…
Sainte-Martine, le 25 mai 2007.