- VI -
|
Élie II VINCENT
|
Élisa GIRARD
|
Marié(e) 10 fév 1902 à St-Chrysostôme
21 enfants dont 10
survécurent et ont fondé
une famille :
1.1. Anonyme VINCENT, naissance 1902, décès
1902.
1.2. Anonyme VINCENT, naissance 1903, décès
1903.
1.3. Simone VINCENT, naissance 1904. Elle a
épousé Fortunat BLEAU. 9 enfants, 31 petits-enfants.
1.4. Jeanne VINCENT, naissance 5 avr
1905 à St-Chrysostôme, décès 18 aoû 1964 à Montréal, 59 ans. Marié(e) 1
sep 1924 à St-Chrysostôme, Joseph CRÊTE, naissance 7
nov 1899 à St-Chrysostôme, (fils de Narcisse CRÊTE et Lucie-Anna
LABERGE) décès 27 jan 1986 à 86 ans. 4 enfants et 5 petits-enfants.
|
|
1.5. Anonyme VINCENT, naissance 1906,
décès 1906.
1.6. Mélanie VINCENT, naissance 1907.
Elle a épousé Adélard GAMELIN. 1 enfant, 5
petits-enfants.
1.7. Victoire VINCENT, naissance 1908. Elle
a épousé Ubald REID. 2 enfants, 2 petits-enfants.
1.8. Anonyme VINCENT, naissance 1909, décès
1909.
1.9. Antonio VINCENT, naissance 1910. Il a
épousé Jeanne ÉMARD. 15 enfants, 29 petits-enfants.
1.10. Gérard VINCENT, naissance 1911. Il a
épousé Gertrude ELLIOT MEEHAN. 4 enfants, 14
petits-enfants.
1.11. Hermance VINCENT, naissance 1912. Il a
épousé Damien MACHABÉE. 5 enfants, 11 petits-enfants.
1.12. Fernand VINCENT, naissance 1913, décès
à bas âge.
1.13. Marcel VINCENT, naissance 1914. Il a
épousé Marguerite ROUSSEAU. 2 enfants, 3
petits-enfants.
1.14. Anonyme VINCENT, naissance 1915, décès
1915.
1.15. Agathe VINCENT, naissance 1916. Elle a
épousé Roland CHAYER. 6 enfants, 5 petits-enfants.
1.16. Albert VINCENT, naissance 1917, décès
à bas âge.
1.17. Anonyme VINCENT, naissance 1918, décès
1918.
1.18. Anonyme VINCENT, naissance 1919, décès
1919.
1.19. Madeleine VINCENT, naissance 1920.
Elle a épousé Marcel BIBEAU. 1 fils adoptif.
1.20. Anonyme VINCENT, naissance 1921, décès
1921.
1.21. Thérèse VINCENT, naissance 1922,
décès à bas âge.
Descendant de petite bourgeoisie,
établi à St-Chrysostôme, il fut le seul dans son village à posséder une
grosse ferme comportant un poulailler, une porcherie, un étable, un
verger, un abattoir et une crèmerie. À la boucherie du village lui
appartenant, il y vendait non seulement la
viande, mais aussi les produits dérivés qu’il fabriquait. On s'y
procurait
également, des fruits comme les bananes, les oranges et les pommes,
des légumes du terroir et des biscuits. En dehors de la boucherie,
chez les cultivateurs qui ne pouvaient se rendre jusqu’au village, il
partait
en tournée dans les rangs, dont ceux « de la Californie »
ou « de la Guenille», entre autres, pour aller leur vendre ses
viandes de porc, boeuf et veau, ses boudins, saucisses et têtes
fromagées.
De plus, il faisait, comme on disait dans le temps, la « run »
de lait aux villageois. Mise à part ses animaux de ferme, il avait
acquis un étalon Belge. Évidemment, comme tous les cultivateurs, il
faisait les foins, mais au surplus, il s’était équipé d’une glacière et
vendait aux particuliers. Outre sa nombreuse famille, il nourrissait 10
hommes qui travaillaient pour lui, aux champs, à l’année. Quant à ses
terres peuplées d’érables, elles furent transmises à son fils Antonio
qui en fit une érablière.
Doté d’une force herculéenne, jeune marié, début de vingtaine, en
labourant sa terre, pour éviter que les boeufs et la charrue ne se
fassent frapper, avec ses deux mains il a soulevé sa charrue pour la
déplacer en dehors de la voie d’un train qui arrivait. Homme de coeur
et de bonté envers tout le monde et surtout avec
les enfants, il aimait particulièrement s’adonner à la chasse au
chevreuil avec ses fils. Ce cultivateur grand de plus de 6 pieds,
occupa à quelques reprises, la fonction de maire de son village.
Portrait d'Élisa Girard
Petit bout de femme, n’atteignant même
pas 5 pieds de hauteur, elle était remplie d’énergie. C’est dans ses
immenses jardins de fleurs et de légumes potagers, d'aromates, d'ail et
de fraises qu'elle se plaisait et où, jusqu’à l’âge de 89 ans, chaque
fois que le climat s’y prêtait, on a pu l’y retrouver. Toute dévouée à
sa famille, à préparer les conserves et les repas pour nourrir les
siens et les employés. Que de grandes corvées elle a accomplies : elle
faisait même son savon ! Sa maison sentait toujours bon et reluisait
toujours comme un
sou neuf. L’amour y régnait et tout le monde y était accueilli
à bras ouverts, en tout temps.
|
Témoignage
Lorsque nous étions jeunes, notre
plus grand bonheur était d’aller passer nos vacances à la campagne chez
grand-maman et grand-papa. Comme nous étions les premiers petits
enfants de la famille, nous avons été choyés. Nous conservons de
précieux souvenirs de ces années où nous avons eu la chance, tout
petits, de voir des vaches, des cochons, des chevaux, d’aller chercher
des œufs au poulailler, de jouer dans le foin, monter dans la charrette
où nous conduisions les chevaux en tenant les guides sous la
surveillance de nos oncles et d’avoir le chien « Ti-Mousse » comme
compagnon de jeu. Nous étions des enfants heureux. (Juliette C.
Leclair).
Pouvoir visuellement replonger dans mes racines engendre un fier
sentiment d'appartenance... et puisque je peux bénéficier de consulter
les histoires de ma famille, je vous en remercie.
|
Recherche, textes et photos par Chantal Leclair, de
Shawinigan
Mise à jour le 6 mars 2008 par Paul Meilleur, de
Ste-Adèle
Mise à jour le 25 mai 2011 par Chantal Leclair, de Shawinigan
Retour à la Généalogie des VINCENT
|
|
|