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Fête du plan d’eau de Rumilly Lundi 15 août 2005, 23h10 : Après-midi et soirée remplies à raz-bord. Un besoin urgent de pellicules photos m’a conduit à passer par Annecy avant de gagner ma destination finale : Rumilly et la fête de son plan d’eau. Trouvé, entre autre, Mr Diabolux, l’ange dompteur de… Diabolos ! au travail place St François. Suis donc restée à glander là un moment en bonne compagnie. Oui, je vous le disais, je me sociabilise. Ceci est l’histoire d’une fille qui se sociabilise, je le rappèle pour ceux qui débarquent et qui n’auraient pas encore lu toutes les autres tonnes de blabla que contient ce site ou pour ceux qui auraient juste besoin d’une piqûre de rappel. Faudrait que je fasse une petite liste des choses essentielles à savoir sur l’auteur… Mr Diabolux aura bientôt sa page ici même. Et s’il est pas content, c’est pareil. J’utiliserai les photos prises aujourd’hui, même si elles sont complètement pourries. Et j’étalerai sur le web absolument tout ce qu’il m’a raconté. Bon à part ça… Non, sérieusement, son numéro vaut le détour : ce n’est pas par bonté d’âme ou par « gentillesse » que je lui ferai sa page. En fait, c’est bien entendu uniquement pour attirer du peuple sur mon site. Non !!… Je rigole !! Bon, plus sérieusement… J’ai mis les voiles pour Rumilly vers 16h15. Le premier concert au plan d’eau avait été annoncé pour 17h-17h30 : je voulais être sûre de rien louper, et éventuellement, faire quelques images pendant la balance. Là aussi, j’ai vachement sociabilisé. Deux fillettes de 5 et 6 ans se sont très poliment présentées, m’ont demandé ce que j’écrivais dans mon carnet et m’ont raconté des trucs bizarres sur les Lutins Greluts. Et j’ai aussi parlé à deux adultes à peu près de mon âge. Bon, non, sérieusement, je vais pas tout raconter. Faut pas rêver, non plus. Et faudrait pas que les gens qui acceptent de me parler finissent par prendre peur… Ce serait vraiment trop dommage. Je fais juste un petit coucou à ces deux personnes si elles passent par là : j’ai beaucoup apprécié le temps qu’elles ont bien voulu me consacrer (alors qu’elles étaient pas mal occupées) et la réduc sur le cd. Très cool. Et à la prochaine ! Hymn gagne beaucoup à être vu en live. Là, j’écoute leur cd et c’est peut-être parce que je l’écoute pas assez fort, parce que je voudrais réveiller personne, que je n’y retrouve pas tout à fait tout ce qu’ils réussissent à faire passer sur scène. Ou c’est juste comme ça avec tous les groupes, tous les cd ?? Ouai, le cd, je le mettrai bien fort demain et je pourrai mieux me rendre compte… Franchement, Rumilly, chapeau pour la programmation… Attends… C’est tout ce que vais raconter sur Hymn et leur concert au plan d’eau ? Parce que je trouve que c’est de la chronique ça ? Bon. Public de familles en vacances, petits et grands réunis. Contrairement au Festival Rock’O Marais de Poisy, là, Hymn n’était pas la tête d’affiche. On ne voulait probablement pas trop traumatiser les vacanciers avec tout ce rock. Une scène en plain air, sous un ciel menaçant qui, après avoir lâché quelques gouttes, a fini par avoir l’obligeance de bien vouloir aller se faire voir ailleurs. Les gosses hauts comme trois pommes adorent le rock. Je ne sais pas si ça a toujours été comme ça… Pendant la balance, quelques uns sont venus se trémousser, s’amuser sur les planches du devant de la scène. Et pendant le concert, ils sont restés. Assis tout devant, il y avait les gosses et moi. Le barbecue faisait fumigène. Petite scène, petit plan d’eau mais bonne sono, non ? J’étais tout devant alors j’entendais sûrement pas aussi bien que ceux plus à l’arrière because l’orientation des amplis… Mais franchement, encore chapeau à Rumilly. Bon, Hymn, je leur en ai déjà servi une bonne tranche dans Rock’O Marais, je vais peut-être pas trop rabâcher ? Le public a eu l’occasion d’apprendre que leur morceau « C’est moi qui décide » fait actuellement un carton sur une radio italienne. En Italie ! Je vous jure ! Et ici ? Bah, rien, bien évidemment. Lamentable. Quoi que, très égoïstement, je vais pas me plaindre parce que ça me permet de les voir sur des scènes gratos… Ensuite, Les Lutins Greluts. Alors là, eux, peut-être parce que la lune s’était levée – on pouvait la voir au-dessus de la scène – peut-être parce que le gros du peuple était enfin arrivé, poussé par la faim et attiré par l’odeur alléchante du barbecue… Les Lutins, donc, à la fin, le public voulait même plus les laisser partir, en redemandait, encore et encore. Ou alors c’était juste certaines substances alcoolisées qui commençaient à faire sérieusement effet ?... Les très jeunes, les moins jeunes, les beaucoup moins jeunes, tout le monde a adoré ce… rock manouche festif, on a dit, c’est ça ? On a dansé, on a crié, on a applaudi jusqu’à en avoir mal au mains. Certains connaissaient même les paroles alors que le CD des Lutins, celui-là, contrairement à celui d’Hymn, je ne pense pas qu’on puisse déjà le trouver dans les magasins de disques. Bref, si vous voyez l’un de ces groupes sur un programme de festival, une affiche quelque part, si vous les croisez dans la rue, vous savez ce qui vous reste à faire. Je ne cherche pas à me sociabiliser avec n’importe qui, moi. C’est pas de ma faute : j’ai ma lune en lion… Franchement, je suis une fille tellement honnête… Parfois, ça me fait peur. |