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Rock’O Marais Dimanche 10 juillet 2005, 7h45 : Rentrée hier vers 1h30, courte nuit, cerveau pas encore bien marcher mais dors plus alors écris. Pour hier soir, ils avaient annoncé de la pluie et même des orages locaux à Météo France. Je me disais : Festival Rock gratuit, oui mais pas sous la pluie. Ils auraient dû annoncer que la scène serait en salle, ça m’aurait économisé de l’hésitation. Presque personne sur la route et un héron perché sur le bas côté de la route, à la sortie de la Rocade, vers 21h. C’est beau la campagne ! Ils sont bien sympa à Poisy. Un festival pareil, même s’il y a que 4 groupes et une seule scène, c’est déjà énorme : gratuit !! L’année prochaine, ils prévoient 2 dates au lieu d’une, c’est encore mieux, tant qu’ils ne gardent qu’une seule scène pour qu’on puisse bien tout voir. Et les pauses entre chaque groupe pendant qu’on désinstalle/installe le matos, ça permet aux oreilles de se reposer un peu, c’est très bien… D’ailleurs, je me suis demandée pourquoi le son est toujours aussi fort dans les concerts ? Surtout quand on est pas dans un stade, quoi. C’est pas vraiment une nécessité. J’ai trop la trouille de me niquer les oreilles alors la prochaine fois, j’apporterai des protections auditives, comme les musiciens sur scène… Ce serait pas plus simple de baisser le son, juste un peu ? Parce que c’est sûr, les vibrations de la basse dans les tripes, c’est très cool, je discute pas… Bon, bah, à part ça, bonne ambiance, y a pas à dire. Des gosses de moins de dix ans sont restés jusqu’à la fin, vers 1h. Des gosses à un festival de rock : c’est pas cool ça ? C’est comme au Live 8, ça devait être le concert de Londres, une femme était venue avec sa gosse de quoi, 3 ans ? Elle lui avait mis de gros protèges-oreilles tout rose fluo. Le monde entier a dû la repérer celle-là… Bon, bah, à part ça…J’ai pris mes premières « photos de scène ». J’ai plus qu’à souhaiter qu’elles seront pas trop dégeu, qu’on y verra au moins un peu quelque chose, quoi. J’ai pas utilisé le flash. J’aime pas le flash. Y avait un type, quand il flashait la scène, c’est moi qui clignait des yeux. Un autre, un photographe « professionnel », accrédité, avec le badge et tout, il utilisait pas de flash non plus. Mais lui, avec son matos… Bon, je verrai bien… Bon, bah, à part ça… Bah… Hymn, quoi ! Moi, je connais encore rien à la scène locale mais là, y avait carrément des groupies ! Alors, je me suis dis… Ca doit être bon signe… Bah… Ouai, pas de doute. C’est pas juste que c’est du tout beau - tout jeune, je vous jure ! Sérieusement, cohésion du groupe, compos, attitude,… Tout tip top,… Jeu de scène dans le ton… Ils en font pas des tonnes, quoi, ils se prennent pas au sérieux, tout en prenant ce qu’ils font très au sérieux, parce que bien sûr, ça l’est, et quand ils commencent à taper des mains, ils ont même pas besoin de demander pour que le public suive. Ca sonne juste, et je parle même pas seulement de la musique, là. Ces 5 là se sont trouvés et ils ont trouvé leur voix. Hymn, c’est un cœur qui bat ! Bon… J’en fais pas un peu trop là ? Bah… Non ! Même pas ! Hymn, le site officiel Petite discographie & biographie Annecy, un déluge de notes article sur notre scène locale, Le Point, par Thomas Donzel (17 juin 2004) : « Un croque-mort, un postier, un autre qui travaille dans les stations... » Karine Manenc, manager du groupe Hymn, égrène les métiers variés qu'exercent les cinq membres de cette formation annecienne née en 2001. Comme ceux de Hymn, les représentants des groupes Télécran et Goblins mènent une double vie - salariés à la ville, musiciens à la scène. Cela ne les empêche pas de figurer parmi des formations saluées par la critique musicale et de faire d'Annecy un lieu où la scène musicale foisonne… Une interview sur M-la-music, qui a adoré leur album (mai 2005) : Yann : … cela fait quatre ans qu'Hymn existe, mais avant nous étions quatre musiciens qui jouions déjà ensemble. On se connait depuis bientôt dix ans… Nous sommes dans une belle région mais c'est super cher... Jérémy : Nous allons préparer les concerts et trouver une maison paumée pour se retrouver tous les cinq et composer pleins de nouveaux titres... Yann : Oui, d'ailleurs on lance une annonce. On cherche un maison avec eau courante et electricité mais vraiment isolée. Quelque part dans la Drôme ou l'Ardèche ou en montagne vers chez nous… A bon entendeur, donc… |