« Si pour découvrir les causes de la situation fâcheuse où nous sommes réduits, je suis obligé de parler avec quelque liberté, je crois n’avoir besoin d’aucune apologie. La réputation est le moindre sacrifice que puissent nous faire ceux qui ont été les instruments de notre ruine, puisque c’est vraisemblablement ce dont ils se soucient le moins ; en sorte qu’à proprement parler, je ne puis être taxé de leur faire injure en exposant leurs actions ».

J. S.

En une telle période de bavasserie littéraire, qui est aussi celle de la pénurie des livres nécessaires, il est permis de se demander pourquoi personne n’a songé à rééditer celui-là.

J’ai pu noter, avec un certain amusement, qu’il aura suffi que ce livre soit annoncé, pour que, déjà, la rumeur essaie de prendre les devants, au hasard de son incurie naturelle. Mais au déplaisir de qui la lance, de même que je ne me suis entretenu avec personne de ce projet, de même le contenu des ajouts propres à cette édition, eux-mêmes élaborés dans le plus parfait silence, ne peut aucunement faire l’objet de commentaires, par anticipation. Je dois dire qu’il s’agit là d’un travail fort singulier, et d’intention encore assez complexe, au moins double. La rose des vents au bas de la première de couverture se retrouve et se retrouvera sur d’autres ouvrages, indiquant, de titre en titre, la poursuite et le développement d’une seule idée.

I. D. L.

Edition préparée par Irénée D. Lastelle.