Marie Roy October 29, 1872-May 6, 1946
Mon arrière grand-mère, Marie-Mazèlie Roy, est née à
Sainte-Marguerite-de-Dorchester, fille de Basile Roy, fermier, et de
Marie-Rose Délima Blais. Du côté de son père, Marie descendait de Louis
LeRoy et de Anne LeMaître (m. Le 27 Avril 1638, Saint-Rémi de Dieppe,
Normandie, France). La famille de la mère de Marie retrace sa lignée
jusqu'à Mathurin Blais et Françoise Penigaud, don't le mariage eut lieu en
France au 17eme siècle.
Marie, connue sous le nom de Mazélie, est née le 29 Octobre 1872 et
baptisée le même jour sous le nom de "Marie Domasile". Ellétait la cadette
de neuf enfants nés de la famille Roy. Elle apparaît dans le recensement de
1881 à l'âge de 8 ans, aux côté des ses frères et soeurs:
Vers la fin des années 1880, la famille entrepris sa relocalisation aux
États-Unis. En 1886, la soeur aînée de Mazélie, Marie, fut mariée à Jean
Jolin, à Saint John the Evangelist Church, à Concord, au New Hampshire. En
1892, à l'âge de 19 ans, Mazélie marie François Truchon (fils de Éphraim et
de Zoë Imbault) à Sacred Heart Church de Concord, au New Hampshire.
François, connu sous le nom de Frank, travaillait pour la compagnie
ferroviaire et plus tard dans un manufacture locale à Concord. Mazélie eut
cinq enfants, et on m'a dit qu'elle créait de très belles catalognes.
Plusieurs des frères et soeurs de Mazélie demeurèrent au Québec. Les
archives de la paroisse démontrent que son frère Joseph épousa Élise Maheu
en 1891. En 1894, ses soeurs Delvina et Joséphine épousèrent des frères,
Alphonse et Elzéar Ruel. Pierre Roy épousa Marie Dulac (1897) et Jean Roy
épousa Marie-Louise Bolduc (1907). Joséphine et Elzéar partirent pour les
États-Unis au début du 20eme siècle et vécurent plusieurs années à Laconia,
New Hampshire. Quiconque a des renseignements supplémentaires sure ces
branches de la famille est encouragé de me contacter par e-mail.
Les détails additionnels sur la vie de Mazélie sont un mélange de faits et
de légendes familliales. Ces mystères resteront peut-être à toujours
ambigus. Un de ces mystères concerne le fils unique de Mazélie, Joseph
Truchon. D'après les histoires de familles, Joseph aurait servi dans
l'armée pendant la Première Guerre Mondiale. Durant son séjour en Europe,
il fut inscrit par erreur "mort au combat". Alors que sa famille le croyait
toujours mort, Joseph retourna à la maison après son service militaire. Il
a été dit que le choc de revoir son fils unique revenir à la maison, alors
qu'elle le croyait mort, fut trop grand pour Mazélie et elle souffrit d'une
dépression nerveuse. Je suis toujours à la recherche de faits prouvant la
véracité de cette histoire.
Ce qui est certain, c'est que Mazélie était souvent troublée et confuse.
Quand elle attint la cinquantaine, sa condition devint si troublante,
qu'elle fut admise au New Hampshire State Hospital, où elle fut
diagnostiquée suffrant de "dementia praecox" (sénilité en bas âge), un terme
archaïque désignant la schizophrénie. Mazélie quitta l'hôpital lorsqu'elle
démontra des signes de rétablissements, masi fut hospitalisée de nouveau un
an plus tard. À la même époque, les enfants de Mazélie partirent pour le
Connecticut, où ils trouvèrent des emplois disponibles dans les
manufactures. D'après l'histoire familiale, quand tous ses enfants furent
installés au Connecticut, son fils Joseph retourna au New Hampshire pour
amener sa mère à sa nouvelle demeure. Malheureusement, Mazélie avait
contracté la tuberculose et ne put laisser l'hôpital. Marie-Mazélie mourut
au State Hospital en 1946 et fut enterrée au Cimetière de Mount Calvary
àConcord. D'après les histoires de familles que ma grand-mère, tantes, et
cousins m'ont racontées en rapport à ces périodes de la vie de Mazélie, j'ai
trouvé un trait commun: tous ceux qui parlent d'elle, en parlent avec
tendresse, affection et sympathie pour quelqu'un qu'ils connaissaient et
aimaient.
With thanks to Réjean Roy, Gabe Couture, Isabelle Truchon Jacques, and Marie Côté.
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