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La musique cubaine, grâce à la publicité qui a été faite autour du groupe mythique Buena Vista Social Club et de chacun de ses musiciens, est bel et bien ancré de nos jours dans les esprits des gens du reste de monde et n’est plus seulement l’apanage des quelques initiés qui connaissaient déjà cette musique depuis bien longtemps.

Elle se caractérise par des sons, des instruments, des danses qui ont influencé bon nombre de pays avoisinants mais également les autres pays dits latinos, que sont la Colombie, le Venezuela, Puerto-Rico, la République dominicaine qui ont développé, sur base des apports cubains, des mélodies, des rythmes, des danses mêlés de leur folklore respectif.

Cette musique cubaine s’est de plus fort bien exportée hors de ses frontières, aidée par les vagues successives de ressortissants cubains vers d’autres contrées bien plus hospitalières quant aux libertés politiques, pour preuve des villes de renommée internationale comme Paris, Londres, New-York battent depuis longtemps déjà au rythmes des sons, danzons, mambos, cha-cha-chas, …cubains.
Musique véritablement institutionnalisée et vénérée par beaucoup, de nombreux groupes traditionnels parcourent de nos jours l’ensemble de la planète ; de nombreuses discothèques, bars, restaurants dans le monde, cubains ou non, ont bien vite fait d’intégrer ces sonorités cubaines à leurs répertoires. Comme de nombreux pays de cette partie du monde, Cuba a subi la dureté de la conquête et de la colonisation espagnole qui signifia bien vite un terme à la culture autochtone. Les peuplades arborigènes (d’origine arawak) furent décimées, leurs coutume anéanties et leur culture originelle ainsi disparut.

Principale richesse de l’île, la canne à sucre suscita bien vite la convoitise de nombreux pays et négociants dans le monde qui, aidés par la colonisation accrue, durent compter sur une main-d’œuvre autre que locale. Ainsi, la traite des Noirs constitua l’un des principaux flux et renouvellement de la population cubaine. On vit ainsi arrivé des Africains, issus de la côte occidentale du continent, qui travaillèrent en tant qu’esclaves dans les plantations et marquèrent à jamais, avec leurs descendants, une nouvelle identité cubaine.
A côté de cela, sous domination espagnole, c’est bien sûr de la péninsule ibérique qu’arriva le noyau de cette culture.

Depuis la découverte de Cuba en 1492 par Colomb, des vagues successives d’immigration espagnole (des différentes régions du pays et des Iles Canaries) vont ainsi voir le jour avec, dans leurs bagages, leurs expressions artistiques populaires en matière musicale, de danses et d’instruments.
Ainsi, transposées dans son nouvel environnement, les formes traditionnelles de chants, les genres et les styles, les touchés de cordes et jeux de guitare hispaniques vont y évoluer lentement : un processus d’enracinement national et de créolisation s’engagea insensiblement.

Durant les siècles qui suivirent cette découverte, des phénomènes d’osmose seront de mise en matière musicale sur l’île. Cette dernière vibrera aux rythmes, sons, instruments et danses issus des apports ibériques, africains et créoles.

Les années 1920 à 1940 sont considérées par beaucoup comme étant celles qui furent le prélude à l’âge d’or, à savoir les années 1950.

En effet, entre 1920 et 1940, une nouvelle donne fit son apparition, à savoir une influence plus marquée des USA sur l’économie cubaine ainsi qu’un important développement du tourisme nord-américain vers l’île.
On assista ainsi à une multiplication, à côté de celles traditionnelles
(théâtres, salons de maisons bourgeoises, cours de vieux immeubles des quartiers pauvres, académies de musique, salles des fêtes, ..),
d’ infrastructures destinées aux divertissements musicaux et dansants
(hôtels, night-clubs, casinos, cabarets, bars..).

Des rythmes, comme le danzon, le bolero, le son, la habanera le danzonete,
la rumba, la conga, le mambo, le feeling remportèrent un franc succès et
acquièrent droit de cité.
C’est le début des grands orchestres symphoniques et philarmoniques cubains, de formations illustres (charangas), d’ensembles (conjuntos) qui purent compter également sur des enregistrements des " majors " (Columbia, Brunswick, RCA Victor).

A côté de cela, le jazz fit son entrée sur l’île et des jazz bands cubains virent le jour, le latin jazz était né.
C’est l’époque du 1er exode de musiciens cubains vers l’étranger(N-Y, Paris, Londres, Mexico), des colonies et des cabarets cubains se créant dans ces mêmes villes.
Enfin, on assista à un développement de la radio-diffusion et du cinéma cubains, marqué par une multiplication des stations de radio et par la production, à côté de courts et longs métrages cubains, de films musicaux latinos par Hollywood.

LUIS FERNANDO MONTANO ARIAS

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