PPI Amarante


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(Amaranthus spp.)

Bitekuteku, Tshitekuteku, Mchitcha, Lengalenga

A Kinshasa

Principales techniques culturales et exigences

 

Les ravageurs animaux et les maladies

Les insectes Les acariens Les champignons    
 

Les methodes de lutte

Le tableau   En pépinière Au niveau du champ
 
Pépinière

Lieu de la pépinière

La pépinière ne doit pas être installée à proximité d’une culture d’amarante afin d’éviter que les insectes  et acariens ravageurs qui pourraient s’y trouver ne se déplacent sur la pépinière. 

Substrat isolé du sol

Si l’on ne dispose pas de sol sain il faut effectuer la pépinière dans un substrat sain. Ce substrat doit être isolé du sol pour éviter les contaminations à partir de celui-ci. La pépinière peut se faire par exemple dans un bac ou des tables l’isolant du sol de la place.

Pépinière surélevée

Les conditions trop humides du sol ou difficilement contrôlables en saison des pluies peuvent être évitées en surélevant la pépinière. La planche de semis surélevée sera moins favorable à des maladies comme la fonte de semis et la levée des plantules sera plus régulière. L’inondation de la planche sera également évitée ainsi.

 Ratissage, nivellement

q       Ces opérations sont importantes pour éviter les zones d’accumulation d’eau (excès d’humidité).

q       La profondeur de semis est également plus régulière.

q       Le ratissage permet d’obtenir un lit de semis fin. Cela favorise la levée rapide et entrave donc les maladies de faiblesse qui profitent d’un développement lent des plantules.

Bonne fertilisation

Une fertilisation N/P2O5/K2O équilibrée est essentielle. Les plants seront alors vigoureux. Trop d’azote les fragilise et les rend plus attractifs aux ennemis.

Matière organique bien décomposée

Une bonne matière organique alimente bien les plants et les rends moins vulnérables aux maladies. Un fumier bien décomposé attirerait moins les fourmis qu’un fumier mal décomposé.

Voile tissé ou nontissé

Si le sol ne contient pas l’ennemi, les voiles ou moustiquaires à mailles très fines abritent les plantules des attaques directes des insectes (chenilles, criquets, punaises). Cependant cette barrière physique peut rendre les conditions plus favorables aux maladies fongiques par manque d’aération.

Toiture contre la pluie

Une toiture contre la pluie au dessus de la pépinière permettra d’éviter l’excès d’humidité et d’empêcher ainsi que les maladies fongiques ne trouvent les conditions idéales pour leur développement.

Bonne densité et profondeur de semis

Après levée, il y a une plus forte humidité dans les semis denses. Cela favorise la fonte de semis.

Pas d’excès d’humidité

On peut éviter que la fonte de semis ne trouve les conditions idéales pour son développement en arrosant de façon à laisser le sol mouillé en surface le moins longtemps possible. Il faut éviter l’arrosage le soir car l’absence de soleil laissera le sol mouillé longtemps.

Elimination des plantes à symptômes

Les plantes présentant une fonte de semis doivent être arraché et détruits pour éviter que la maladie ne se propage dans la pépinière.

Destruction des plantes fortement attaquées

Il faut éviter de transporter des plantes malades de la pépinière vers le champ car celles ci ne se développeront pas correctement et apporteront la maladie ou le ravageur au champ. Au moment du prélèvement des plants en pépinière pour le repiquage, il faudra éliminer et détruire tous les plants portant des chenilles de Psara basalis et des tétranyques.

Traitement du sol à la chaleur

En brûlant de la paille au dessus de la planche avant le semis on détruit en partie les germes responsables de la fonte de semis et les cendres éloignent les fourmis.

Désherbage

Les mauvaises herbes doivent  être enlevées régulièrement car :

q       dans la pépinières elles sont une concurrence pour l’espace, l’eau et les éléments nutritifs (risque de plants chétifs et étiolés). L’humidité est plus forte et les maladies fongiques telles que la fonte de semis sont favorisées.

q       autour de la pépinière elles sont un refuge pour les insectes et les germes de plusieurs maladies, jouant un rôle d’hôte alternatif.

Destruction des plants restants

Les plants non repiqués restant en pépinière constituent un réservoir potentiel de maladies ou d’insectes ravageurs pour les nouvelles plantes dans la pépinière ou pour les cultures à proximité. Ils doivent être enlevés de la pépinière et détruits (enfouis profondément ou brûlés).

Collecte manuelle des ravageurs

Les chenilles, punaises et criquets peuvent être collectés à la main.

Traitement du sol

Le sol peut-être traité avec un insecticide après semis pour éviter les attaques des fourmis sur les graines semées.

Traitements des organes aériens

Les insectes ravageurs peuvent être contrôlés par divers insecticides si les méthodes de lutte précédentes ne donne pas satisfaction ou ne sont pas applicables dans le contexte local.

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Au niveau du champ

 Rotation des cultures

L’amarante a l’avantage de ne pas être sensible aux nématodes à galles mais on évitera de cultiver en précédent cultural des cultures sensibles à Choanephora cucurbitarum

q       Si on a des conditions favorables à l’apparition de cette maladie, on évitera les précédents tel que : aubergine, concombre, courgette, gombo, haricot, melon, pastèque, piment, poivron, tomate, igname, pomme de terre

Eviter le voisinage de plantes sensibles aux mêmes ennemis

q       Les planches ne doivent pas être installée à proximité d’une culture d’amarante afin d’éviter que Psara basalis qui pourrait si trouver ne se déplace sur la nouvelle planche. 

q       On évitera également le voisinage de cultures fortement attaquées par les punaises et les tétranyques qui peuvent passer sur l’amarante.

Eviter l’ombrage

q       Psara basalis se développe préférentiellement sur le feuillage tendre des plantes se développant sous les arbres.. 

q       Les planches trop ombragées restent plus longtemps humides et des champignons tels que la moisissure s’y développent plus facilement.

Eviter les zones trop humides

q       Un terrain bien ventilé permettra de sécher plus rapidement les feuille des plantes après une pluie ou un arrosage. La moisissure ne trouvera pas les conditions idéales pour son développement (plantes mouillées).

q       Dans les zones à forte rosée, les risques de développement de la moisissure sont plus importants.

Bonne densité de repiquage

Un écartement suffisant entre les plants permettra d’éviter l’excès d’humidité et donc de diminuer les risques d’apparition de la moisissure.

Désherbage régulier

q       L’eau persiste plus longtemps sur des plants d’amarante dans une parcelle non ou mal désherbée, cela favorise certaines maladies comme la moisissure

Il est très important de maintenir la propreté de la parcelle et des bordures jusqu’à l'enlèvement complet de la culture.

Eviter l’excès d’humidité

On peut éviter que la moisissure ne trouve les conditions idéales pour son développement en arrosant de façon à laisser les feuilles mouillées le moins longtemps possible. Il faut éviter l’arrosage le soir car l’absence de soleil laissera les feuilles mouillées longtemps. Le matin, l’arrosage se fera en fonction de la présence de la rosée : s’il y a rosée, avant le levé du soleil ou quelques heures après disparition de la rosée ; s’il n’y a pas de rosée : après le levé du soleil.

Destruction des plantes fortement attaquées

Afin d’empêcher la diffusion des ennemis dans la culture, il faudra éliminer et détruire tous les plants présentant des symptômes de forte attaque de Psara basalis de tétranyques ou de moisissure.

Arrachage et destruction des plantes en fin de récolte

Il est conseillé d’arracher le plus tôt possible les plants restants sur la planche à la fin des récoltes (brûler, enterrer en dehors de la parcelle ou composter de manière correcte). C’est une mesure sanitaire élémentaire, même dans le cas où les maladies sont restés absentes mais qui est malheureusement très rarement appliquée. Les plants qui ne sont pas arrachés peuvent parfois survivre longtemps même sans irrigation et continuent à abriter des ennemis qui peuvent s’y multiplier et se propager sur les cultures voisines ou successives. D’autre part, les parties mortes (y compris les racines), sont des support de germes dormants qui ne se sont peut-être pas exprimés sur la saison finie mais qui sont bien présents comme contaminants futurs.

Collecte manuelle des ravageurs

Les chenilles, punaises et criquets peuvent être collectés à la main.

Traitements des organes aériens

Les insecticides ne seront utilisés que si les méthodes de lutte précédentes ne donnent pas satisfaction ou ne sont pas applicables dans le contexte local.

Généralement seules les attaques de la chenille Psara basalis ou des criquets peuvent nécessiter l’application d’insecticide.


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