Alexandra

Tzigane

Tu as pour maison la vieille roulotte 
que traîne une jument blanche
Tam tattatatam tatatam ta tam
la maison de tes parents. 

Tu as pour jardin la plaine qui change 
sa robe autour des saisons
Tam tattatatam tatatam ta tam, 
qui fait des moissons des moissons d'horizon. 

Dès que tu sens la morsure du froid et du vent, lalala
Tu prends la route qui mène au-devant du printemps, lalala

Oh tzigane, oh tzigane, tu ris et tu chantes et tu danses
Tam tattatatam tatatam ta tam, 
chez toi on n'est pas riche, oui mais toi, tu t'en fiches

Tzigane, oh tzigane, je croix, que tu as de la chance
Tam tattatatam tatatam ta tam
Sans peur des lendemains, tu poursuis ton chemin.

Ton père a parfois conduit sa roulotte 
tout près d'une grande cité
Tam tattatatam tatatam ta tam, 
où il vend ses paniers

Et toi, ton cœur bat, lorsque tu regardes
ces rues, ces voitures et ces gens
Tam tattatatam tatatam ta tam
Ce monde menaçant, ces prisons de ciment. 

Dès que l'osier s'est changé en un peu de monnaie, lalala
Tu prends la route qui mène vers la liberté, lalala

Oh tzigane, oh tzigane, tu ris et tu chantes et tu dances
Tam tattatatam tatatam ta tam
sans peur des lendemains, tu poursuis ton chemin

Oh tzigane, oh tzigane, tu ris et tu chantes et tu dances
Tm tattatatam tatatam ta tam 
Quand viendra le matin tu seras déjà loin

La la la...
Quand viendra le matin tu seras déjà loin.

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