Je vous vois déjà chez nous,
buvant du thé sur mes genoux,
moi plein d'émoi, vous sentant tout' à moi.
(Refrain :)
Ah ! Quel bonheur ! Se sentir sans gêneur,
tous les deux, nez à nez,
sans la bonn', sans personn' à qui téléphoner
Rien que nous vraiment seuls, bien seuls, seuls !
Le jour qui se lèvera
entre vos bras me trouvera,
ce jour-là, comm' les autres jours, toujours.
(Pont :)
Et final'ment, certain'ment,
comm' nous aurons beaucoup d'enfants*,
voyez tous deux comm' nous serons heureux.
Si, comme plus d'un amant,
j'ai rêvé fréquemment d'un bel appartement,
jamais ne suis-j' arrivé
à pouvoir le trouver, l'appartement rêvé.
Nous aurons, loin de la ville,
un coin tranquille, meilleur marché
Là, quand nous serons nichés,
on pourra nous chercher
Nous saurons nous cacher.
Je me vois déjà chez nous,
buvant du thé sur ton genou**,
moi plein d'émoi, vous sentant tout' à moi.
Refrain
Le p'tit jour me trouvera
vous préparant du chocolat,
ce jour-là comm' les autres jours, toujours !
Pont
*Das gehörte damals noch dazu - wie glücklich eine Ehe war, wurde daran gemessen, wieviele Kinder aus ihr hervorgingen; wobei diese Zeile freilich etwas merkwürdig klingt, wenn zwei Mittvierziger sie singen ;-)
**Man beachte den kleinen, aber feinen Unterschied: In den anderen Fassungen sitzt sie auf seinen Knien, hier nur auf einem Knie, also zwischen seinen Beinen ;-)