Connaissez-vous des lavandières comm' on en voit au Portugal, surtout celles de la rivière de la ville de Setubal ? Ça n'est pas vraiment des lavoirs, où elles lavent, mais des volières Il faut les entendr' et les voir rythmer leurs chants de leurs battoirs. (Refrain :) Tant qu'il y aura du linge à laver on boira de la manzanilla* Tant qu'il y aura du linge à laver, des hommes on pourra se passer. (Pont :) Et tap', et tap', et tappe sur ton battoir Et tap', et tap', tu dormiras mieux ce soir. Quand un homme s'approche d'elles, surtout s'il est jeun' et bien fait, aussitôt glissent leurs bretelles de leurs épaules au teint frais. Oui, mais si c'est un va-nu-pieds ou bien mêm' quelque vieil hidalgo elles s'amusent à le mouiller en chantant d'une voix éraillée : Refrain Le soir venu les lavandières s'en vont avec leur linge blanc Il faut voir leurs silhouettes fières se détacher dans le couchant. Sur leurs têtes leurs paniers posés telles des déesses antiques On entend doucement s'éloigner leur refrain et leurs pas feutrés : Refrain Pont (bis)
*Damit könnte entweder Kamillentee gemeint sein oder aber trockener Südwein aus Manzanilla, der Nachbarstadt von Jérez, der weiße Bruder des dunklen Sherry. Aus dieser Fassung wird das nicht ganz klar. Gegen letzteren spricht, daß er nicht aus Portugal, sondern aus Spanien kommt; außerdem war selbst Porto branco - wenn der denn gemeint sein sollte - für die meisten Portugiesen unerschwindlich; er ging überwiegend in den Export nach England, wo sich die versoffene Mutter von Queen Elizabeth u.a. Reiche damit vollaufen ließen. In einer anderen Fassung wird allerdings in einer späteren, hier fehlenden Strophe ausdrücklich dieser Südwein genannt. Lassen wir das also mal offen ;-)