Elle chante,
Et le ciel s'ouvre devant ses yeux.
Le tintement de l'arc de lumière tendu sur la pointe du cristal résonne longuement dans les éthers,
Et elle sourit tendrement, ouvrant ses mains d'où ruissellent des perles de rosée.
Elle chante,
Et les petits enfants joyeux ouvrent leurs ailes,
Front penchés vers les berceaux d'en-bas où dorment les anges.
Elle chante,
Et l'envol du cygne bleu trace sa courbe gracieuse et ondoyante
au-dessus du lac tranquille reflétant le château de cristal.
Elle chante,
elle chante sans cesse
Un chant pur, entêtée à faire jaillir de l'abîme
La fleur vibrante de fragilité aux couleurs presque imperceptibles.
Et dans l'essor des célestes figures
S'en viennent de très merveilleuses dames de beauté
Dont le chant répond au sien avec des harmoniques irisées.
(Mona) |
She sings,
And heavens opens up in front of her very eyes.
Tingles the arch of light on the tip of the crystal in a long, long resonance through the ethers.
Blooms her tender smile as her opened hands let pearls of dew flow and flow away...
She sings,
And joyous little infants spread their wings open,
Looking down upon craddles where angels are asleep .
She sings,
And lo! The blue swan flies up in a gracious swaying curve
Over the quiet lake where the crystal castle bathes its shadow.
She sings,
She sings again her pure song,
Stubbornly pulling up from the abysses
The utmost flower, so vibrating its colours it is almost invisible.
And in the flight of the celestial figures,
Some wondrous ladies of beauty come along singing
A song that responds to her own with iridescent harmonics
(Mona) |