LE MOUSTIQUE
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Tout le monde connaît les moustiques, ces petits insectes de quelques millimètres,
qui nous ont tous importunés les soirs dété. Ils
en existent 2500 à 2800 espèces et sont adaptées à la
plupart des climats de la planète, des régions polaires
à la forêt équatoriale.
Mais chaque espèce a des exigences écologiques bien définies,
notamment pour ses gîtes larvaires. Tous les points deau,
excepté la mer constamment agitée, sont des lieux de
ponte largement colonisés par les larves de moustiques.
Même les points deau temporaires de petites
dimensions comme les soucoupes des pots de fleurs, les
boites de conserves ou des empreintes de pas dans le sol.
La durée de la vie larvaire est subordonnée aux
conditions climatiques, certaines espèces ne comportent
quune génération par an (comme les Aèdes
arctiques) dautres se reproduisent toute lannée
et peuvent avoir 25 à 30 générations par an (comme les
Anophèles gambiae).
Petit diagramme de
systématique :
Règne
: |
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Animal |
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Embranchement
: |
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Invertébré |
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Classe
: |
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Insecte |
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Sous-classe
: |
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Ptérygota |
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Ordre
: |
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Diptère |
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Sous-ordre
: |
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Nématocère |
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Famille
: |
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Culicidae |
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Sous-famille
: |
Toxorhynchitinae |
Anophelinae |
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Culicinae |
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Genre
: |
Toxorhynchite |
Anophele |
Culex |
Aedes |
Mansonia |
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MORPHOLOGIE ET
BIOLOGIE DES MOUSTIQUES
La vie des moustiques se décompose en une phase aquatique préimaginale et une phase aérienne
pour les adultes.
Les oeufs sont très différents
suivant les genres et même les espèces. Ils sont pondus
isoléments à la surface de l'eau et munis de flotteurs
chez les Anopheles (A) ; et ils sont groupés
en nacelles flottantes chez les Culex (C).
Ils éclosent généralement au bout de 2 à 5 jours. Les
Aedes (B) pondent leurs oeufs isolément
sur des supports à proximité immédiate de la surface
de l'eau, ou à même le sol sec.
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Ces oeufs pourront attendre la montée de l'eau (pluie
importante par exemple) provoquant l'immersion de ceux-ci et l'éclosion
de la larve ; ces oeufs pouvant rester viables pendant plusieurs
mois, et même une année.
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Les larves ont une croissance discontinue et subissent 4
mues ; de la dernière sort une nymphe. Les larves sont
le plus souvent détritiphages mais certaines sont prédatrices
ou mêmes cannibales.
Les larves d'anophèles respirent l'air extérieur par
des stigmates dorsaux, ce qui leurs impose une position
de repos parallèle à la surface de l'eau (A),
tandis que les larves d'aèdes et de culex respirent par
un siphon et sont donc obliques par rapport à la surface
(B). Une exception, les Mansonia sont fixées
par leur siphon modifié aux tiges et aux racines de
certaines plantes aquatiques, afin d'y prélever l'oxygène
nécessaire à leur respiration au niveau des vaisseaux aérifères.
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Les femelles ne s'accouplent généralement
qu'une fois et peu après leur émergence ; les
spermatozoïdes sont stockés dans une spermathèque, à
partir de laquelle ils sont relâchés pour féconder les
oeufs au moment des pontes successives. La femelle seule
est hématophage. Elle
prend un repas sanguin qui permet la maturation de ses
ovaires.
Lorsque les oeufs sont arrivés à maturité la femelle
pond puis se nourrit à nouveau et le cycle recommence.
La durée de ce cycle (appelé cycle gonotrophique)
est variable suivant les espèces et les climats, de deux
à trois jours pour les Anopheles gambiae, vecteur
du paludisme en
Afrique, jusque cinq à sept jours chez Aedes
africanus, vecteur de la fièvre jaune.
Certaines espèces, comme le moustique urbain européen Culex
pipiens, peuvent produire une première ponte sans
prendre de repas de sang ; ces espèces sont dites autogènes.
Mais pour les pontes suivantes un repas sanguin est
obligatoire.
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fait par: Jade 5 décembre2002
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