| À la fin des années 60, la promotion des "As de la Lutte", bien épaulée par l'émission "Sur le Matelas" à Télé-Métropole, battait son plein. Jean Rougeau faisait marcher la machine à plein avec ses lutteurs vedettes, parmi eux The Sheik, Fidel Castillo, Michel Justice Dubois, Abdullah the Butcher, Eddy Creathman, Jacques Rougeau, Len Shelley, Bertrand Proulx, ainsi que Johnny lui-même et son frère Jacques Sr. dont son fils, Raymond, alllait joindre les rangs... |
| Pourtant, dans l'organisation, tout n'était pas si rose: beaucoup de lutteurs sous-estimés étaient souvent relégués au niveau de "mid-carders" et on commençait à critiquer le favoritisme des Rougeau envers les membres des As. Évidemment, dans plusieurs cas, c'était soit Jacques ou Johnny qui faisait le Main Event contre le clan de Creatchman ou tout autre lutteur venant de l'étranger, comme Ivan Koloff... |
| C'est ainsi qu'est né LUTTE GRAND PRIX en 1971, le véritable ancêtre de Varoussac, qui allait devenir LUTTE INTERNATIONALE. Comme on connaît les Vachon, nul ne sait comment ils ont "claqué" la porte à Rougeau, mais le fait que les conditions que ce dernier leur faisait souffrir plus que leurs exploits dans le ring suffisait grandement pour qu'ils puissent faire bande à part et partir une fédération à leurs comptes. Avec Lucien Grégoire, les Vachon s'associent avec Yvon Robert (qui est décédé peu après qu'il ait mis son investissement) et son fils Bob Brunelle. La principale aréna qui allait présenter LUTTE GRAND PRIX est l'Auditorium de Verdun, un endroit dont la configuration ressemblait plus ou moins au Centre Paul Sauvé, dans laquelle les As de la Lutte faisaient leurs galas. Leurs lutteurs vedettes étaient bien sûr les Vachon, dont leur soeur Vivianne allait les joindre pour poursuivre sa carrière, Gino Brito, Frank Valois, Dino Bravo, Gilles Poisson, Zarinoff Leboeuf, Edouard Carpentier, Édouard Éthifier, Len Shelley, Cuban Assassin, U.F.O. (Bob de la Serra), le Destroyer (Dick Beyers), les Crazy Kiwis (Bushwackers) ainsi que les fabuleux "Poudrées d'Hollywood" menés par leur gérant Sir Oliver Humperdink. |
| Rougeau était bien embarrassé de voir ces voisins gênants venir lutter dans sa cour (bien qu'ils étaient à des lieux de Rosemont...). Mais d'autres événements allaient secouer sa promotion pourtant bien établie... |
| La claque en plein visage ? Le contrat des gros galas de Grand Prix au Forum de Montréal. Croyant avoir l'exclusivité du Forum, Jean Rougeau s'est encore bien trompé, puisque Maurice Vachon, grand ami de Jean Béliveau, qui venait de se retirer du Canadien et était vice-président aux relations publiques, a pu obtenir cette faveur de présenter ses galas au vénérable édifice. C'est ainsi que des galas mémorables, dont ce combat mémorable entre Le Géant Ferré et Don Leo Jonathan et les rivalités épiques entre les Leduc et les Vachon ont pu être présentés au vénérable édifice de la rue Ste-Catherine... Sans compter qu'ils ont aussi fréquenté le Parc Jarry le temps d'un gala... |
| Si les lutteurs étaient mieux traîtés dans cette fédération, cependant, il y avait un prix à payer et comme les deux fédérations commençait à saigner à blanc au début de 1974, on a plutôt fait deux galas conjoints pour rapprocher les fans des deux fédérations. Mais une série de scandales impliquant la lutte professionnelle (dont l'affaire Don Taylor et des mesures plus sévères imposées par le gouvernement Québecois sur les sports de combats) ont fait en sorte que LUTTE GRAND PRIX a fermé ses portes en 1975. |
| Chapitre 1.5: Un ancêtre: Lutte Grand Prix |
| C'était le cas des frères Vachon, Maurice et Paul, le premier bien sûr ancien champion AWA et le second, un des heels les plus féroces que le Québec n'a jamais produit (d'ou son nom: Butcher...), révoltés qu'il n'ont pas de chance aux championnats détenus par le clan Rougeau ou celui de Creatchman. L'occasion leur est venu quand d'autres lutteurs, comme Bob Brunelle, soutenu par son père Yvon Robert, ainsi que Gino Brito, Édouard Carpentier et d'autres qui avaient idée de quitter à jamais le clan Rougeau et de créer une fédération. |
| Copyright 2004, DeUxKonE, Montréal, Qc (page inédite, crée en avril 2004 par le Grand Duc) |
| L'Histoire des Étoiles de la Lutte |
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| Les As de la Lutte ont eu d'abord la chance d'avoir les frères Leduc, Jos et Paul dans leur clan au départ. Avec des rivalités contre les Rougeau, puis le clan Creatchman et les autres, les Leduc ont débuté une grosse rivalité avec les Vachon avant leur départ. Ils s'ennuyaient de cette rivalité sanglante qu'ils avaient envers leurs rivaux. Du jour au lendemain, ils changent de clan en laissant Jean Rougeau pantois. Et les amateurs de Grand Prix en ont eu pour leur argent. |
| Ensuite, sur une référence d'Édouard Carpentier, LUTTE GRAND PRIX allait chercher un des lutteurs qui allait avoir une carrière phénoménale par la suite: André Roussimoff, qu'on allait connaître sous le nom du Géant Jean Ferré avant qu'on le rebaptise plus tard sous le nom d'André the Giant. Et un autre géant du nom de Don Leo Jonathan. Encore des attractions que Rougeau a vu passer sous son nez... |
| Sans compter que LUTTE GRAND PRIX avait aussi son émission de télévision présentée chaque semaine à Télé 7, dans le même studio que les Étoiles de la Lutte, avec Jean Brisson et Fernand Ste-Marie aux commandes, à la même heure, soit 11 heures du matin. Une référence qui allait aider Frank Valois, Gino Brito, André Roussimoff et Dino Bravo plus tard à la fin des années 70... |
| 5 ans plus tard, Varoussac, née des cendres de LUTTE GRAND PRIX, allait faire revivre une dernière fois une fédération majeure au Québec pour plus de 7 ans, avant que Vince McMahon gobe les fédérations pour consolider sa WORLD WRESTLING FEDERATION. Et dire que cette fédération québécoise allait utiliser les mêmes studios que LUTTE GRAND PRIX pour diffuser sa promotion de lutte, chaque dimanche matin à 11 heures... |
| Source: Kayfabe Memories, Daren Gleason |
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