13. Un cenacolo di pre-umanisti.

L'epistola XII di Nicola de Clemangis «de morte Galeoti de Petra mala Cardinalis», reca una testimonianza sui dolci e familiarissimi colloqui avuti da Nicola e Clemangis con Galeotto e sulla di lui biblioteca in cui erano raccolti «molti e rari libri, generosamente esibiti».
Nicola de Clemangis (o di Clemanges), il cui vero nome è Nicolas Poillevillan (1360 ca-1437 ca), nasce nel villaggio della Champagne di Clemanges (Marna), studia Teologia a Parigi, ed è segretario pontificio di Benedetto XIII.
Di Nicola si legge che la sua «prudence et la délicatesse ne furent pas les moindres vertus. [...] il se révèle à l'expérience comme un écrivain de premier ordre, assez courageux pour s'attaquer, lui, simple secrétaire pontifical, aux abus de la cour d'Avignon, assez juste pour discerner le bien et le mal qui s'y confondaient. Attristé par les malheurs du temps, par des attaques injustifiées, il recherchait dans des amitiés sûres l'oubli de ses désillusions» [AA. VV., «Bibliothèque de l'École des Chartes», Droz, Paris 1839, pag. 184. Sul tema cfr. pure P. Santoni, «Jean de Rouvroy, traducteur de Frontin et théologien de l'Immaculée Conception, Bibliothèque de l'école des chartes», 1979, 137-1, pp. 19-58].
Sulla biblioteca di Galeotto è stato scritto che egli aveva una raccolta di trattati morali e di discorsi di Cicerone «qui passait pour plus correct que les autres» [Bibliothèque de l'École des Chartes, cit., p. 89]. Giovanni di Montreuil «eut la déception à la mort du cardinal (1399) de le voir passer entre les mains d'un autre cardinal, Nicolas Brancaccio, du titre d'Albano» [ib.].
Il ruolo culturale svolto da Galeotto da Pietramala alla corte di Avignone è ben precisato in questo brano: «Pedro de Luna, cardinal depuis 1375, avait rempli la charge de légat du pape dans la péninsule ibérique, avant de rejoindre la cour pontificale en 1390. Le secrétaire du pape était alors Jean Muret (qui avait été auparavant celui du cardinal d'Embrun Pierre Ameil). A travers lui le cardinal d'Aragon put faire la connaissance d'un petit groupe de pré-humanistes, épris d'activités littéraires, grands admirateurs de Pétrarque, comme Jean de Montreuil, Galeotto de Pietramala, Nicolas de Clamanges. Il devait retrouver ce dernier lors d'une mission à Paris, en 1394, et y découvrir par la même occasion le milieu navarriste 168. Mais ce séjour ne devait être que de courte durée».
Il testo prosegue: «La mort soudaine de Clément VII le rappela à Avignon, et sa propre élection l'y fixa. Devenu pape, Benoît XIII conserva Jean Muret dans ses fonctions jusqu'en 1397. Il appela alors pour lui succéder Nicolas de Clamanges, qui lui avait été recommandé par le cardinal de Pietramala et qui allait occuper ce poste jusqu'en 1408. Le lieu - Avignon - la date - celle des débuts de l'humanisme en France - l'entourage - un petit cénacle comprenant, outre Jean Muret, Galeotto de Pietramala et Nicolas de Clamanges, plusieurs cardinaux entretenant des contacts avec les milieux cultivés (Tommaso et Bonifacio degli Ammanati, morts en 1396 et 1399, Pierre de Thury, mort en 1410, Nicolas de Brancacci, cardinal d'Albano, mort en 1412, le cardinal Amédée de Saluées enfin, mort en 1419, dont le secrétaire n'était autre que Laurent de Premierfait) - tel est le milieu dans lequel s'est mise en place une des plus belles bibliothèques de l'époque» [cfr. M. H. Jullien de Pommerol, J. Monfrin, «La Bibliothèque pontificale à Avignon et à Peñiscola pendant le Grand Schisme d'Occident et sa dispersion. Inventaires et concordances», I, Rome, 1991, Introduction, pp. 80-81].
Ezio Ornato [«Jean Muret et ses amis: Nicolas de Clamanges et Jean de Montreuil», Parigi 1969, p. 187] sottolinea il ruolo fondamentale avuto da Galeotto di Pietramala, negli ultimi mesi del 1394, nel far nascere e sviluppare i rapporti letterari tra Parigi ed Avignone.
Il tema è ripreso in «A Companion to the Great Western Schism (1378-1417)», a cura di J Rollo-Koster e T.M. Izbicki, nel saggio di C. A. Fleck, Seeking Legitimacy: Art and Manuscripts for the Popes in Avignon from 1378 to 1417, Leiden 2009, pp. 239-302, pp. 300-301. Su Nicolas de Clamanges si può vedere il volume di C. M. Bellitto, «Nicolas de Clamanges: Spirituality, Personal Reform, and Pastoral Renewal on the Eve of the Reformations», Washington 2001. Sul ruolo di Galeotto da Pietramala nella cultura francese, si veda A. Coville, Gontier et Pierre Col et l'humanisme en France au temps de Charles VI, Parigi 1934, pp. 70, 171.
Il tema è presente in altre pubblicazioni recenti come «Diffusion des Humanismus. Studien zur nationalen Geschichtsschreibung europäischer Humanisten», a cura di J. Helmrath, U. Muhlack, G. Walther, Göttingen 2002, passim; e B. Schwarz, Kurienuniversität und stadtrömische Universität von ca. 1300 bis 1471, Leiden 2013, passim.
Interessante è anche un'opera inedita: Grover C. Furr, The Quarrel of the Roman de la Rose and Fourteenth Century Humanism. Unpublished Ph. D. dissertation, Princeton University, January 1979), nella cui appendice (pp. 245-288) si parla del dibattito del 1395 tra Clamanges e Pietramala. Sul libro di Cecchetti si veda pure la recensione molto positiva di R. Jacoff, in «Speculum», 60, 1985, The Medieval Academy of America , p. 216. E la cit. a p. 127, nota 98, del volume «Vestigia. Studi in onore di Giuseppe Billanovich», Roma 1984, in un saggio di C. Bozzolo, Laurent de Premierfait et Térence, pp. 93-130. P. Santini ha recensito il lavoro di Cecchetti in «Bibliothèque de l'École des chartes», 41, 1983, pp. 363-364: dopo aver ricordato che Cecchetti ha ritrovato la versione originale della lettera indirizzata a Pietramala, elenca gli elementi nuovi che ne derivano.
13. Continua.
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