Antonio Montanari

Galeotto di Pietramala, cardinale "malatestiano"

Le schisme qui désolait l'Église...

Fonte: A. Hugo, Histoire générale de France, IV, Delloye, Parigi 1841, cap. XIII, pp. 97-98.



Le schisme qui désolait l'Église parut sur le point de s'éteindre par la mort de Clément VU, pape d'Avignon, arrivée le 16 septembre 1394. L'Université de Paris fit, par l'organe d'un de ses docteurs, Nicolas de Clémengis, des représentations au roi pour qu'il prit des mesures propres à réunir les esprits. Le duc de Bourgogne fit partir pour Avignon une petite armée, commandée par Boucicaut et Regnault de Roye.
Les deux guerriers, entièrement étrangers aux matières ecclésiastiques, arrivè au moment où conclave était assemblé. On les abusa par de vaines promesses, et quelques jours après, Pierre de Lune, Aragonais, fut élu pape. Cardinal, Pierre de Lune avait montré un esprit conciliant et exempt d'ambition; il avait même fait plusieurs efforts pour la réunion de l'Église. Après sonélection, sa conduite changea; il se refusa à tout accommodement, et prit le nom de Benoit XIII.
L'Université, trompée dans son espoir, exposa les abus nombreux du pontificat d'Avignon. Clément VII, privé des tributs d'une partie de l'Europe, ne possédant que le petit territoire du comtat Venaissin, et entretenant néanmoins une cour brillante, avait fait peser sur la France ses dépenses excessives.Les réserves, les grâces expectatives, les promotions et les collations de bénéfices, la simonie, la vente des prélatures, abolies sous saint Louis par la Pragmatique Sanction, et rétablies depuis le schisme, excitaient de justes plaintes.
Une grande assemblée du clergé, qui fut tenue à Paris (2 février 1395), décida que Benoit Xlll devait abdiquer. Conformément aux décisions de cette assemblée, les ducs de Bourgogne, de Berri et d'Orléans, accompagnés de docteurs de l'Université, partirent pour Avignon.
Benoit ne fut point effrayé de leur démarche. Il prétendit qu'un arrangement convenable ne pouvait avoir lieu qu'après une entrevue entre les deux papes; et les princes furent obligés de se contenter de cette promesse, qui n'était pas sincère. En effet, Benoit, après avoir fait en leur présence quelques démarches pour se rapprocher de Boniface IX, successeur d'Urbain, rompit toute relation avec son rival dès qu'ils furent partis.
Comptant sur les promesses de Benoît Xlll, l'Église de France resta tranquille pendant trois ans; mais alors l'Université de Paris, voyant ses espérances trompées, et le schisme plus fort que jamais, provoqua la réunion d'un concile national, qui s'assembla au printemps de l'année 1398. Il y fut décidé que la France serait soustraite à l'obédience de Benoit, ne reconnaîtrait point Boniface pape de Rome, et que l'Église gallicane segouvernerait selon ses lois et usages, jusqu'à ce que le schisme eût cessé. Cette décision ne trouva quelques contradicteurs que parce que le duc d'Orléans, par opposition au duc de Bourgogne, soutenait secrètement les prétentions de Benoit. Les cardinaux qui possédaient des bénéfices en France se séparèrent de ce pontife, qui demeura inflexible, et déclara qu'il mourrait pape.
Boucicaut fut envoyé avec une armée, non plus pour négocier, mais pour combattre. Il s'empara d'Avignon; Benoit se retira dans le château, où, faiblement attaqué, il se maintint jusqu'en 1403; à cette époque, le duc d'Orléans, ayant pris un grand crédit dans le gouvernement, la France rientra sous son obédience, malgré les murmures de l'Université.
INDICE

Antonio Montanari
(c) RIPRODUZIONE RISERVATA

"Riministoria" e' un sito amatoriale, non un prodotto editoriale. Tutto il materiale in esso contenuto, compreso "il Rimino", e' da intendersi quale "copia pro manuscripto". Quindi esso non rientra nella legge 7.3.2001, n. 62, "Nuove norme sull'editoria e sui prodotti editoriali e modifiche alla legge 5 agosto 1981, n. 416", pubblicata nella Gazzetta Ufficiale n. 67 del 21 marzo 2001. Antonio Montanari, 47921 Rimini, via Emilia 23 (Celle). Tel. 0541.740173
Pagina 2183, creata 05.10.2015.