Liste des titres en préparation

 

 

 

Renaud d’Anglade :

Qu’est ce que la politique ?

En se basant sur des textes de Hannah Arendt et de Bernard Manin, Renaud d’Anglade démontre que le terme de « politique », qui ne signifie plus rien du tout à notre époque, était en fait, tout simplement, incompatible avec celle-ci, et que le maintien de sa signification initiale exigerait en réalité l’abolition de l’ensemble des rapports de production existants. Bref, et en résumé, les conclusions de cette réflexion se situent très précisément à l’opposé des sottises proférées par Viviane Forrester dans Une étrange dictature (Fayard, 2000) et par tous les reconstructeurs de l’aliénation en général.

 

 

Maximilien Fabbri :

La technophobie, remède efficace contre l’anticapitalisme - II

Il s’agit de la suite de l’article déjà publié.

 

 

Matthias Fuchs:

Ueber Wesen und Fortschritt der totalen Herrschaft

Ce texte rédigé en langue allemande se présente comme un commentaire critique d’analyses avancées par Hannah Arendt dans son œuvre la plus célèbre (mais pas forcément la plus novatrice), Le totalitarisme, notamment par rapport à la notion de « mob ».

Dieser in Deutsch verfasste Text stellt sich dar wie ein kritischer Kommentar einiger Ansätze, die Hannah Arendt in ihrem berühmtesten, aber nicht unbedingt bahnbrechendsten Buch (Űber totale Herrschaft) verbreitete, u. a. über den « Mob ».

 

 

Isocrate le Jeune :

Actualité de la République de Platon

Platon a toujours été catalogué comme « philosophe réactionnaire », en dépit du communisme qui lui semblait impératif pour les gardiens de sa République. Même Marx, qui éprouvait le plus grand respect pour Aristote, « le Hegel de l’Antiquité », a préféré omettre toute référence au philosophe athénien, dont il n’était pas sûr. Le jeune philosophe disciple de Werner Jaeger, qui se cache derrière le pseudonyme d’Isocrate, propose ici une lecture totalement différente, découlant d’une idée fort simple : les conditions de transparence d’une démocratie directe telle qu’existant à Athènes ne permettaient même pas qu’un esprit puisse véritablement se perdre dans une optique réactionnaire. Aussi une compréhension dialectique de Platon est-elle nécessairement vouée, comme ici, à restituer toute la dimension critique de son œuvre politique, et à en restaurer la stupéfiante jeunesse.

 

 

Pseudo Aristote :

Nomima barbarica

(Remarques apodictiques sur la notion d’utilité)

La notion d’utilité a fait son temps. La valeur d’échange a ruiné la valeur d’usage, qui n’est plus que son appendice passif : comme quoi l’histoire est parfois le tribunal suprême avant même d’avoir abouti, puisque cette dissolution de l’utilité tient effectivement d’un jugement mérité. Encore faudrait-il que ce jugement de fait trouve son expression théorique et qu’il soit exécuté pratiquement ; mais la première doit se démarquer de toute soumission au vainqueur provisoire de l’affrontement, la marchandise, et à son traitement intéressé du cadavre de l’utilité ; quant à l’exécution de la sentence, elle ne peut venir que d’un renversement complet de l’ordre établi. Comme toujours, il s’agit de critiquer la marchandise sans retomber en-deça d’elle. Pourquoi, pour y parvenir, se priverait-on du soutien d’Aristote?

 

 

 

 

 

 

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